[20:55:36] <FromDesco2ENS>
les risitas en kit, c'est non
Les non en risitas, c'est kit
- Vous pouvez toujours crever pour que je vous paie.
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Devant le cinéma.
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- Qu'est-ce qui nous a pris de venir aujourd'hui, il n'y a rien de bien à part des films obscurs norvégiens...
- Je t'assure que Joachim Trier fait des longs magnifiques.
- Ouais bah tu les matteras sans nous...
- Il y a ce film.
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Pointais-tu du doigt.
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- Jules et Jim.
- C'est sur la première guerre, je crois.
- Pourquoi pas... Au moins il y aura un peu d'action.
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Eve s'exaspérait.
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- Qu'est-ce qu'il y'a encore ?
- Quand je te parle d'un film tu trouves ça nul mais bizarrement quand c'est Célestin, ça te donne de suite envie...
- Tu deviens impossible, Eve. Si tu continues comme ça, ça va vraiment pas le faire.
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Pas un mot, ne suivit votre arrivée devant le cinéma à votre placement dans la salle. Elle était ni vide, ni bondée et par chance une rangée en plein milieu de l'arène était inoccupée. Dans cette ambiance pesante où les esprits étaient irréconciliable, tu te plaças stratégiquement entre les deux filles. Le film commença. Écran noir.
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https://youtu.be/-UtQL3OU-UI
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- Pour ton information, c'est pas un film sur la guerre...
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Te chuchotait Eve après s'être penchée discrètement vers toi. Elle aurait quand même pu te dire avant que ça commence.
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Les images défilaient devant eux et les enveloppaient des teintes dépeintes par l'écran des possibles. S'ils avaient été plus attentifs peut-être aurait-il saisi la résonnance de ce qu'ils se jouaient devant leurs yeux dans leur propre vie mais Célestin, Eve et Capucine n'en avaient que faire des tribulations de Catherine, Jules et Jim.
Il ne fallut pas un quart d'heure pour que les deux voisins d'Eve se mettent à se taquiner. On les entendait parler quand les personnages étaient silencieux, rire à des moments sérieux. Ça agaçait certains soixante huitards les encerclant qui soufflaient rageusement dès que les jeunes intrépides gloussaient jusqu'à même couvrir les propres interférences de Célestin et Capucine. Mais par esprit de rébellion adolescente, ils n'eurent envie que d'hausser le ton.
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- Mais fermez là, on va se faire dégager.
- Ça va, pas la peine d'être aggressive...
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Enfin ils se taisaient. Entre deux scènes, et devant le silence manifeste de ses 2 amis, Eve tourna l'oeil vers eux de curiosité et le détourna de choc. Son cousin avait sorti sa verge dressé comme une épée de son pantalon. La main de Capucine la caressait pendant que réciproquement il avait réussi, malgré son attelle à engouffrer sa main dans le denim de sa chère. Eve leur aurait bien demandé d'arrêter mais elle restait sans voix prise d'un choc qui serrait sa gorge de telle façon qu'aucun son ne put en sortir. Plus grave mais réprouvé, son cœur s'écrasait dans sa poitrine désolée. Elle ne put se concentrer sur le film - elle le vivait - en cause les contorsions de son voisin gigotant sans arrêt.
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- HaaaaaAaaaan !!!
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Gémit, comme si elle était seule, Capucine à pleins poumons avant la broca des spectateurs circonspects. Si ses jambes lui avaient permis, Eve, transie, se serait bien enfui. Elle se contentait de frotter ses cuisses l'une contre l'autre pour satisfaire l'autre envie qu'elle éprouvait, cette envie qu'elle ne voulait nommer.
Battant comme des décharges, le corps de son cousin se contracta d'à coups, Eve ressentit ses jouissances dans sa chair. C'était donc de cette façon qu'il s'abandonnait à son amie. Elle eut, poussée par ses entrailles et par la nature de tous à se comparer, malgré la honte et ses relents moraux, cette question qu'elle n'aurait jamais voulu se poser pour son cousin.
Ces états d'âme furent vite chassés par la vision de la silhouette ombragreuse de la tête de son amie entre les jambes de Célestin. Il continuait à se décharger quand bientôt les tapotages involontaires de son cousin sur son bras immobile cessèrent. Capucine se redressa et lui chuchota quelque chose. Il acquiesça plein d'excitation. Ils se levèrent de concert et sortirent de la salle à la hâte.
Le film continuait à passer mais elle ne le voyait. Enfermée dans sa bulle où on ne pouvait l'en sortir, elle eut l'impression de ne plus rien contrôler. Elle devait se rendre à l'évidence et s'y faire, elle avait perdu.
Capucine et Célestin revinrent comme des fleurs juste avant la fin du film qui ne les avait jamais intéressé.
À la sortie.
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- C'était vraiment un bon film !
- Je pense même que c'est mon film préféré
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Dis-tu, équivoque. Ça amusa Capucine.
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- Ah oui !? Quelle scène t'as préféré ?
- Euh... Le moment où... La voix off parle des personnages
- Tu parles du moment où il passe tous un à un à l'écran ?
- Oui exactement !
- Le générique quoi.
- ...
- Vous êtes passés où pendant 40 minutes ?
- On... On avait envie d'aller aux toilettes.
- À deux ?
- Disons qu'on se tenait compagnie.
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Dit Capucine en te regardant complice et taquine.
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- Pourquoi tu souris comme ça toi ?
- Hein ?
- Ton sourire d'imbecile que tu trimballes depuis qu'on est sorti !
- Je...
- Il a encore le droit de sourire...
- Toi ta gu*ule.
- Eve...
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Essayais-tu de tempérer.
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- Redis moi ça et je te fais bouffer le béton.
- J'ai encore le droit de m'adresser à mon cousin sans que t'aies à intervenir
- Je...
- Quoi !???
- Je peux aller aux toilettes ?
- Mais t'y viens !
- J'ai pas vraiment eu le temps de me soulager enfin pas la vessie en tout cas
- ...
- Je me dépêche. Mais vous mettez pas sur la gueule en mon absence hein ?
- ...
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Les filles déambulaient devant le cinéma en prenant soin de ne pas se croiser. Capucine brisa finalement la glace.
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- Tu me fais un Lydia pour rembourser nos places ?
- Je te rembourse rien du tout.
- Mais t'as perdu la course.
- T'es partie en avance.
- Bah rembourse au moins Célestin, il a pas d'argent en ce moment...
- Capucine...
- Même quand on va au café c'est moi qui paie pour lui.
- Tu t'entends ?
- Mais je déconne pas.
- C'est pas ça le problème.
- C'est quoi alors ?
- C'est que tu passes ton temps à parler de lui ! À le défendre, à soutenir tous ses choix même quand il fait n'importe quoi. Et vous trouvez rien de mieux à faire que de vous touchez au ciné. Tu te rends compte qu'on aurait pu vous voir ?
- Comme ce qui t'es arrivé avec Ethan et Léo ?
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Répondit Capucine, cynique.
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- C'est pas pareil...
- Tu sais le problème ? C'est que ça t'est insupportable de te sentir mis de côté de ma part.
- C'est pas ça...
- Alors c'est quoi ?
- Laisse tomber.
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Capucine s'approcha de son amie qui regardait au loin l'air blasé.
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- Eve. Rien n'a changé, c'est pas parce que je passe du temps avec lui que je t'oublie.
- Puisque que je te dis que c'est pas ça.
- Et tu fais rien pour que je le sache. Moi j'abandonne.
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Eve s'était mise de dos. Elle ne voulait plus qu'on tente de lire ses émotions, de la comprendre ou de l'écouter.
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- Tu serai prête à te mettre avec lui ?
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Dit-elle plein de gravité.
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- Je... Je sais pas... Il y'a tellement de choses qui se bousculent dans ma tête... Mais vu comment tu réagis depuis des jours, je suis sûre que ça te dérangerait...
- Capucine, je te connais depuis des années et c'est peut-être la première fois que je te vois comme ça. T'es ma meilleure amie. Je veux que tu sois belle, que tu rayonnes, que tout le monde puisse voir la personne géniale que tu es. Que ça transpire de toi à chaque instant.
- Je suis toujours canon.
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Eve la prit par les épaules.
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- Je veux que tu sois heureuse, et avec lui je crois que t'es heureuse.
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Capucine sourit de gêne.
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- Et t'arrives déjà à supporter un idiot comme lui. C'est presque un miracle.
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Ironisait Eve. Son amie fut touchée par les mots empreints de tendresse qu'Eve lui partageait. Elle la serra intensément contre elle soulagée et heureuse d'avoir une amie qui la connaissait si bien. Eve était contente de la voir ravie mais terriblement triste de n'avoir personne à qui partager ce pincement au cœur qui lui faisait si mal.
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FIN DU CHAPITRE 20
[04:14:10] <yogar>
L'auteur, c'est quand que Célestin fait un plan a 3 avec sa cousine et eve ?
C'est dans le planning
[13:38:54] <ATaleFromACrypt>
Bon l'auteur, tu disais que la fic s'arrêterait au chapitre 20. On y est, et on sait toujours pas si Célestin va Z+V sa cousine
OK t'écris bien et c'est prenant comme récit mais ne te leurre pas la majorité des kheys sont juste là pour cette scène, et toi tu fais traîner ton risitas en longueur ce qui fait que de moins en moins de gens te suivent
Je veux pas être méchant ou quoi mais je jugeais bon que quelqu'un te le dise depuis un certain temps, alors me voici
T'inquiète, t'es honnête. Je prends tous les avis pour m'améliorer. N'hésite pas si vous avez d'autres critiques à faire, j'écoute tout. Après, je sais que ça prend du temps et y'a moins de lecteurs mais bon je compte pas précipiter ce que je veux raconter juste pour satisfaire des choses extérieures. Je veux avant tout que ça me plaise à moi. C'est vrai ça s'étire en longueur je pensais avoir bouclé ça en un mois mais j'ai pas forcément le temps d'écrire régulièrement et j'ai introduit peut être trop de choses.
Après, les histoires dans un récit de cul c'est vrai que c'est saoulant à force je comprends votre frustration.
[16:11:24] <1337_>
Le 22 septembre 2022 à 13:38:54 :
Bon l'auteur, tu disais que la fic s'arrêterait au chapitre 20. On y est, et on sait toujours pas si Célestin va Z+V sa cousine
OK t'écris bien et c'est prenant comme récit mais ne te leurre pas la majorité des kheys sont juste là pour cette scène, et toi tu fais traîner ton risitas en longueur ce qui fait que de moins en moins de gens te suivent
Je veux pas être méchant ou quoi mais je jugeais bon que quelqu'un te le dise depuis un certain temps, alors me voiciLes kheys p/nis à la main qui s'impatientent
La branlette la plus longue de l'histoire
En plein milieu du tumulte de la ville et des voitures, Eve, comme une plante, accusait le temps qui passait dans pouvoir l'arrêter au beau milieu de la grande avenue. Par son accoutrement, elle semblait tout droit sorti d'une mauvaise sitcom des années 90, le kitch comme mot d'ordre, les couleurs de teintes comme obligation. Son jean coupe droite se complétait de son haut fluide qui dévoilait à chaque sifflement un peu de son nombril. Par ce qu'il fallait toujours une petite saleté, elle portait à ses pieds ces chaussures montantes tellement abîmés qu'elles auraient leur place à la décharge du sentier.
Elle était là pensive et désillusionnée comme toujours quand on la prenait au vif dans un moment d'égarement à regarder le ciel comme si elle en venait. Et dès qu'on l'en sortit, elle redevenait sans transition l'Eve, synthèse de son époque, que le monde connaissait.
Le sourire de façade qui habillait son visage fut balayé dès qu'elle t'aperçut aux côtés de son amie.
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- Tu l'as ramené !?
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S'agaçait-elle devant une Capucine un peu gênée.
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- ...
- Bonjour déjà...
- Ça va... c'est pas comme si on s'était vivait pas ensemble. Pourquoi t'es là ?
- C'est moi qui lui ai dit de venir. Plus on est de fous...
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Tempérait Capucine dans le genre de mensonge dont elle avait le secret. Étonnement, elle voulait à tout prix éviter que les foudres d'Eve ne s'abattent sur toi.
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- Vous faites vraiment chier. J'imagine que s'il est là c'est que vous étiez encore en train de vous sucer je me trompe ?
- C'est bien tu as tout compris comme une grande. Tu veux plus de détails sur nos pratiques ou ta curiosité est satisfaite ?
- Capucine. Ne me pousse pas à bout.
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Fulminait Eve. Sa peau de porcelaine avait viré au rosée comme une peau de cochon. On aurait pu monter d'un cran dans l'escalade entre ces deux fortes têtes si le bus n'arriva pas devant vous comme agitation de drapeau blanc du moins pour un temps.
Le bus traversait ces rues pavées des bonnes intentions alors que tu essayais de trouver quelque chose qui détendrait l'atmosphère.
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- Ce manège ! Je pensais qu'il l'avait détruit depuis le temps.
- Un manège vide, c'est tellement triste.
- Remercie la génération après la nôtre d'avoir hypothéqué leur imagination pour des réseaux sociaux qui pourrissent leur cerveau et mettent à mal leur curiosité...
- On te dérange pas le réac ?
- Tout ce que je dis est vérifiable
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La défiais-tu.
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- Oui, le "c'était mieux avant" dont tu fais preuve est ridicule. T'es à côté de la plaque.
- Je savais que t'allais mieux sortir ce genre de choses... Les gens comme toi ont tué toute espérance, tout lien social et toute possibilité de rémission pour la race humaine. On est foutus.
- Et c'est un mec qui pas le plus clair de son temps devant ses jeux qui va me faire la leçon sur les rapports humains...
- Il n'empêche que j'ai raison
- Il est toujours aussi énervant ou c'est juste avec moi ?
- C'est parce que tu ne connais pas les ressorts pour le remettre à sa place à tous les coups...
- Bah partage.
- Ça va pas être possible.
- Eve !
- Je peux vraiment pas.
- Tu te fous de moi ?
- Le petit doigt.
- Le petit doigt ?
- On a fait le pacte du petit doigt il y'a des années. C'est la seule à savoir certains de mes secrets.
- Et lui est le seul savoir certains des miens.
- Vous pouvez me mettre dans la confidence au moins sur ça !
- On peut pas.
- Je me sens exclu ! J'ai même plus envie d'aller au cinéma avec vous...
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Eve et toi vous reteniez de rire.
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- C'est pas une vanne, je peux plus vous voir. Je vais trouver des gens sympas et plus intéressants à écouter pour m'y accompagner. Tiens lui là, je pense qu'il fera l'affaire.
- Celui qui se gratte le trou ou celui qui aurait bien besoin d'un bavoir ?
- Celui qui t'emmerde... Eve, tu peux dire à ton cousin de faire chier quelque d'autre ?
- C'est toi qui l'as invité...
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Capucine accusait le coup.
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- Eh, regarde là bas.
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Signalait amusée ta cousine à son amie. À quelques places de vous, un type appuyé sur un strapontin ne lâchait pas du regard Capucine. Alors qu'il masticait rageusement son chewing-gum, il la reluquait de bas en haut d'un regard qui pourrait la déshabiller à en croire son insistance. Dans son air de défi, il mouvait son bout de caoutchouc entre ses crocs asserrés se tenant prêts à attaquer sa proie.
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- C'est pile poil ton style.
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S'excitait Eve comme le révélait la légère morsure qu'elle se faisait à la lèvre devant ce brun ténébreux cherchant à attiser la curiosité de Capucine qui ne s'était même pas aperçu que cet inconnu la désirait.
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- C'est vrai qu'il est BG... Mais il est pas un peu petit ?
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Tu regardais sans rien dire. Tu aurais bien voulu réagir mais le pouvais-tu ? En absence de statut clair de votre relation, tu te contentais d'encaisser surtout au moment où il se décida d'attaquer. D'un pas lourd et assuré, il vint jusqu'à vous.
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- Bonjour Mesdemoiselles.
- ...
- Salut !
- ...
- Je vous ai jamais vu dans le coin.
- T'as sans doute mal regarder.
- Je t'assure que j'ai très bien regardé...
- ...
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Dit-il intense entre dévisageant Capucine jusqu'à capter son regard durant de longues secondes.
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- Qu'est-ce que tu veux ?
- Beaucoup de choses
- Ok mec... Je veux pas être méchante mais ça va pas être possible je suis pas intéressée.
- On ne fait que discuter
- En effet et c'est ici que la discussion s'arrête. Bye.
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Pris de court, son regard fuyant s'arrêta tour à tour sur Eve et sur toi avant qu'il n'arrive enfin à retrouver l'aplomb avec lequel il était venu devant vous.
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- Ouais salut.
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Il descendit à l'arrêt suivant.
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- Mais qu'est-ce qu'il t'as pris, il était parfait !
- Bah il fallait te le faire. On peut encore arrêter le bus pour que tu le rejoignes si tu veux...
- Je crois que t'as trouvé l'antidote à l'appétit sexuel de Capucine...
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Se moquait Eve en te tapant du bras.
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- Mais rien à voir, il était simplement riquiqui. On aurait dit un nain avec ses petites jambes.
- Je suis pas plus grand que lui.
- Tu vas pas t'y mettre...
- Moi aussi je rembarrerai n'importe quelle fille pour toi.
- Ça n'a pas de rapport avec toi !
- Et c'est bien la seule fille qui voudrait de toi.
- Je... Je veux pas de lui !
- Pourtant les faits sont là.
- Je suis franchement touché
- Ah j'ai compris. Vous avez décidé de vous alliez pour me rendre folle c'est ça ? Bah c'est raté, j'ai tout compris à votre jeu de merde.
- Tu rougis.
- Tu rougis beaucoup même.
- Je vous emmerde.
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S'exclama, le majeur dressé, Capucine agacée. Ça vous amusait. Vous descendiez du bus.
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- J'ai oublié mon porte feuille, fait chier...
- Je ne l'ai pas non plus.
- Est ce qu'il y'a un jour de ta chienne de vie où t'auras de la thune sur toi ou tu comptes toute ta vie vivre sur le crochet.
- Je compte toute ma vie vivre à ton crochet.
- Mais il en serait presque mignon le petit Célestin.
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Babillait Eve en te pinçant la joue.
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- Ne l'encourage pas...
- On devrait jouer à un jeu. Le dernier qui arrive au bout du pont paie la place des 2 autres.
- Je vais pas payer pour un gars qui était pas censé venir...
- Et on peut savoir pour quelles raisons tu pars dans l'optique que t'as déjà perdu ?
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Eve mouchée, ne trouva rien de mieux que de lever les yeux au ciel.
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- À trois, on y va...
- ...
- 1...
- ...
- 2...
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Avant le 3, Capucine se mit à courir sur ce pont qui menait à la suite de votre périple. Le vent s'engouffrait dans ses cheveux voguant dans le ciel bleu infini où les doutes se noyaient et l'insouciance l'emportait. On n'est pas sérieux quand on a 16 ans, on rit de bon cœur et on vit pour 100 parce que le temps et la mort, à cet âge, ne semblent pas exister. Malgré ses nombreuses victoires en athlétisme, Célestin réussit à rattraper Capucine. Peut-être le voulait-elle. Elle se sentait bien dans ses bras où elle se sentait voler. Eve, à contre temps, voyait ça aussi.
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- J'ai gagné !
- Et Eve a perdu.
- ...
[23:51:37] <Alpharamp>
L'omelette au sperme bordel, une pure recette de l'élite
Sweet
Meilleur que la bouillie qui nourrit
[16:36:25] <-Pikimi->
Magnifique + suite[20:51:56] <Hipsaw>
Incroyable la sweet maintenant l''op[23:41:17] <Vanex15>
Le 19 septembre 2022 à 16:36:25 :
Magnifique + suite[12:51:50] <Tobec6363>
Sweet[20:44:54] <BordeldAhi>
Putain mais suite
Sweet de suite
CHAPITRE 20 - TROIS, ETC
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Cette session matinale fut la première concrétisation de votre pacte. La première d'une longue série qui ne laisserait pas indemne ni elle ni toi. Évidemment, cela changeait par la force des choses la nature de la relation qui vous liait sans forcément que vous vous en rendiez compte. On ne peut être le même fâce à quelqu'un qui de ses gestes nous a vu défiguré par le plaisir pourtant tu essayais toujours de détacher sa personne de ses caresses pour ne pas glisser sur une pente qui te serait impossible à remonter. Cette pente que tu voulais accorder à Capucine.
Naturellement, ta cousine était entrée dans ce circuit du plaisir que tu menais tambours battant. Si ce n'était pas Capucine, c'était Eve. Si ce n'était pas Eve, c'était Capucine. Ses jouissances intempestives auraient dû satisfaire tes ardeurs mais c'était comme nourrir un boulimique. Il t'en fallait toujours plus, à mesure que ça durait. Jamais tu ne pris le temps de saisir ce qu'il se passait ; tes pulsions les plus profondes te guidaient part dessus tout de la puissance de ce bonheur, que tu pensais avoir, d'une certaine façon, atteint. La joie, celle qui venait des tripes jusqu'à tout prendre, ça ne se racontait pas. Ça se vivait, à mille à l'heure, le vent dans le dos, jusqu'à ce que ça s'arrête. Si tu avais eu un peu de mesure tu aurais vu le drame arriver, mais tu préférais accélérer. À quoi bon être prudent, ce bonheur à deux visages tu le vivrais à fond, jusqu'à excès. Il n'y avait que de cette façon que c'était bon.
Avec Eve, Il y avait toujours ce sentiment d'interdit à outrepasser, cet équilibre fragile prêt à s'effondrer : Une irruption de ton père dans ta chambre, un regard insistant de ta mère vers le plaid sous lequel ta cousine mettait la main avant de te caresser ou simplement une intuition qu'aurait eu Oncle Hector et tout se serait arrêté. C'était si dangereux. C'était si excitant. Du côté de chez Capucine, c'était la tension qui enflammait tous vos rapports qui faisait office de diapason. Tu savourais aussi la simplicité que connait l'amant quand il se rend chez sa compagne impatient de ressentir sa chaleur, sa chair contre lui.
Ce fut dans cette optique que tu te rendis chez elle avec une boîte de ses chocolats favoris. Elle adorait ceux fourrés à la praline pourtant elle ne s'en préoccupa même pas préférant les balancer sur le sofa et te tirer jusqu'à la chambre déjà ivre de toi.
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- Je commence à comprendre le truc !
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En tenue d'Eve, se félicitait Capucine essoufflée et brillante pendant que tu reprenais difficilement tes esprits dans les draps marqués de vos euphories.
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- Il était temps...
- C'était bien difficile de devoir s'occuper d'un impuissant comme toi mais j'y suis arrivée
- Toutes les fois où je suis ressorti d'ici les couilles pleines bordel. Voilà le cauchemar enfin terminé.
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Elle te gifla d'une paume molle comme punition à tes complaintes. Déterminé à ne pas la laisser faire tu ceinturas sa taille et la retourna d'un geste plein de vigueur puis tu frappas ses fesses tremblantes dans un mouvement perpétuel.
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- Je vais te le faire payer.
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Elle te fit basculer dans le lit.
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- Tu sais que t'es belle...
- Un peu que je le sais.
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Répondait-elle sans tenir le regard.
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- Sans rire. Tu n'as aucun défaut, de la tête jusqu'aux patins.
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Lui chuchotais-tu en lui chatouillant le pied gigotant avant de lui mordiller l'oreille. Elle se contorsionnait pour se défaire de tes chatouilles qui la faisaient rire aux éclats.
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- T'arrêtes ou je te mords !
- Dis pas ça en regardant ma b*te, on est où là !?
- C'est toi, t'es dingue.
- C'est toi qui me rends dingue.
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Sa tête réticente déclina quand tu voulus l'embrasser.
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- Je déteste les courbettes. Tu t'es cogné la tête tout à l'heure ?
- J'ai pas le droit de faire part de ma joie d'être ici ?
- C'est pas ça...
- Tu préfères quand on s'engueule ?
- Je préfère quand on déconne.
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Tu lui pinças le téton.
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- Comme ça ?
- Aïe !
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Elle t'étrangla mais tu te débattais pour te défaire de ses griffes. Épuisés et sans vainqueur, vous vous détachiez pour récupérer de votre lutte féroce.
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- Je suis quoi pour toi ?
- Toi qui ne voulais pas qu'on parle sérieux...
- Je te demande juste pour savoir...
- Je commence à avoir faim.
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Elle t'attrapa les joues et gonfla ses narines changeant son visage dans une expression qui se voulait menaçante.
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- Réponds !
- Est-ce qu'il y'a une bonne réponse ?
- Porte tes couilles.
- Toi tu veux me pousser à bout pour que je te claque encore les fesses très fort
- Recommence et je t'arrache les yeux.
.
Elle se redressait dans le lit avant de prendre un ton et un air plus grave.
.
- Je... Je cherche pas de petit copain.
- Pourquoi tu me dis ça ?
- On en a jamais parlé. D'habitude j'ai pas besoin de préciser mais avec toi...
- Quoi avec moi ?
- J'ai pas l'habitude de passer du temps avec... Des gars comme toi
- Des gars comme moi.
.
Elle acquiesçait.
.
- C'est quoi des gars comme moi ?
.
Elle levait les yeux au ciel.
.
- Et il se remet à faire l'attardé.
- Je sais pas ce que ça veut dire des gars comme moi. Explique.
- T'es pas des plus beaux, ni des plus mignons, ni des plus musclés...
- ...
- Quoi ?
- Ça se fait pas dire ça
- Ne le prends pas mal, je peux pas être hypocrite !
- Et tu persistes
.
Elle s'approcha et se serra contre toi pour te réconforter mais tu t'éloignais à l'autre bout du lit, boudeur.
.
- Non, ce sera pas si simple.
- Qu'est-ce que je me serais pris si je t'avais traité de semi-obèse et de gros con ma parole...
- Essaie et tu me vois plus jamais ici.
.
Elle souria devant tes réactions à peine exagérées.
- Tu me fais rire.
.
Dit-elle d'une voix que tu ne lui reconnaissais pas et d'un regard empli de quelque chose que tu n'arrivais pas à déchiffrer.
Elle s'allongea sur le lit et regardait le plafond.
.
- Ça te gêne qu'on ne couche jamais ensemble ?
- C'est reparti pour l'interrogatoire...
- Mais j'ai le droit de savoir... En plus chez vous les mecs, ça doit être frustrant.
- Pourquoi ça ?
- Parce que vous pensez qu'à ça.
- Tu parles comme si je me finissais pas déjà dans ta gorge.
.
Elle te donna un coup de pied.
.
- Sois honnête.
- Eh.
.
L'interpellas-tu. Elle te fixa alors.
.
- Je rêve d'enfoncer mon Célestin entre tes cuisses.
.
T'exclamais-tu avant de pouffer de rire.
.
- Tu dégoûtes.
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Elle se leva du lit. Tu te serais bien amusé avec son corps en violoncelle encore un peu, le temps d'une vie.
.
- Attends... On peut vraiment pas déconner avec toi. T'es une fille moins rigolote que ce que tu crois... Reste là !
- Je dois partir dans 20 minutes voir ta cousine.
- Vous allez faire quoi ?
- Je lui ai proposé qu'on aille au cinéma.
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Tu lui attrapas la main.
.
- Me laisse pas comme ça. Qu'est-ce que je vais devenir sans toi ?
.
T'exclamais-tu en exagérant la désolation.
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- Elle est sur les nerfs depuis qu'on passe du temps ensemble.
- C'est à cause d'elle que ça s'est passé... Pourquoi elle le prend comme ça ?
- Elle a peut-être l'impression que tu l'as un peu remplacé.
- Je savais pas qu'elle avait pour habitude de te bouffer la chatte au petit déjeuner.
- Mais t'es grave beauf en fait.
- Attends... T'as un truc sur le cou. Laisse moi te l'enlever.
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Tu la tiras vers toi pour la ramener sur le lit et lui gratter le cou avec ton ongle.
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- Et sur l'épaule
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Tu lui baisas la scapula.
.
- Je sais qu'il n'y a r...
- Et sur la poitrine...
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Tu lui mordillas le sein. Elle ne put contenir un gémissement que provoquait tes caresses répétées. Après avoir fini de jouer avec son bouton de sa fruit de chair, tu l'embrassas fougueusement engouffrant ta main dans sa crinière brune.
.
- Il faut... Faut vraiment que j'y aille.
.
Te signalait-elle entre deux baisers.
.
- Je peux venir avec toi ?
- Non, c'est entre filles.
- Mais ça peut être bien. Elle va peut-être comprendre que je suis pas un frein à votre amitié. Et on pourra passer du bon temps à trois.
- ...
- Alors ?
- Tu sais, t'es pas si con quand tu t'y mets.
.
Elle posa une dernière fois les lèvres sur les tiennes avant de se préparer.
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- Grouille ton cul. Je vais pas t'attendre !
Pris d'une excitation rare, tu extirpas ton gourdin de ton pantalon. Eve, une main sous la table, le saisit alors que son visage virait progressivement au rouge.
.
- Elle est... Grosse.
- Tu dis ça comme si tu l'avais pas déjà vu.
- Je pensais que c'était cet objet qui l'avait fait autant gonflé la dernière fois...
.
Malgré son étonnement elle tentait de garder la tête froide. Elle parcourait de tout son long ton gourdin en prenant un soin particulier à chacun de ses aller-retour sur la zone où la circonférence était la plus grande.
Tu fermais les yeux pour savourer toutes les sensations. Ta cousine était en train de te branler. Le dire te paraissait déjà fou, alors le vivre...
.
- T'es douée...
- Pitié, pas de commentaire
.
Elle avait cette technique si spéciale qui consistait à tordre ta verge légèrement en couplant ce mouvement à une inclinaison particulière lors de ses vas et viens. Ça stimulait les muscles qui reliaient ta verge à tes ischio. C'était exactement ce qu'elle avait fait lors de sa première crise de somnambulisme mais pourtant les sensations étaient totalement différentes. Ici, tu profitais davantage. Ta poitrine s'emballait impulsée par la montée de l'excitation qui te prenait tout entier.
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- Et voilà !
- ...
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Eve avait été tellement concentrée durant son affaire qu'elle n'avait pas remarqué le retour de Josiane tenant la poêle encore brûlante et l'omelette prête.
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- Miam, ça a l'air succulent.
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Répondait ta cousine pleine d'envie alors qu'elle continuait de jouer les pistons sur ta verge. Seul son avant bras caché par la table continuait ses mouvements afin que son incroyable entreprise ne soit pas perceptible par Josiane qui était de toute façon bien trop satisfaite de ses oeufs brouillés pour remarquer quoi que ce soit.
.
- T'as vu ce qu'elle a fait Célestin ?
- Oui....gggf... Ça a... L'air... Délicieux...
.
Tu roulais des yeux à chacune de ses caresses alors qu'elle s'amusait à te presser entre ses mains pour te faire craquer. Tu croyais, naïf, être maître de ce pacte fou mais, au contraire, tu étais à sa merci et un coup de poignet trop brusque aurait suffi. Entre ses mains, tu étais à elle.
.
- Tu préfères tes oeufs avec un peu de persil non ?
.
Tu détestais le persil et Eve le savait très bien.
.
- Oui....
- Il y'en a dans un des placards muraux de la cusine.
- Je vais te chercher ça. Ne commencez pas à la manger sans moi.
- Il ne pourra pas se retenir bien longtemps...
.
Josiane se précipitait dans la cuisine.
.
- Eve. Arrête... C'est... c'était pas une bonne idée...
- T'aurais du y penser avant de me demander. Ça t'apprendra.
- Eve... déconne pas... Je.... je suis au bout
.
Tes jambes furent emportés par des spamses impossibles comme s'ils allaient te lâcher. Eve, bien décidée à te pousser dans ses derniers retranchements, accéléra. Ta verge fut bientôt pris de plusieurs contractions. C'était trop. Dans un ultime instinct d'urgence, pour éviter d'en mettre partout, tu saisis un récipient, n'importe lequel, celui qui te passait sous la main, la poêle, et déchargeas à l'intérieur. Chaque contraction provoquait le lâcher d'un puissant jet de plaisir et de joie depuis ta verge enfin desengorgé de toute la tension qu'Eve avait réussi à accumuler.
La lucidité revenue, tu reposas la poêle sur la table, honteux et désolé. Tu mélangeais comme tu le pouvais les œufs dans tes fluides dans lesquels ils baignaient.
.
- Cette fois-ci t'as fait fort !
- C'est de ta faute !
- De rien.
- Putain elle revient.
.
Tu rangeas ta bite dans ton caleçon et reprenais tant bien que mal une expression neutre malgré tes mains tremblantes encore de tes jouissances et la sueur perlant sur ta tempe. Josiane, persil en main finissait la préparation de l'omelette customisée devant vous.
.
- Un peu de poivre... Un peu de sel... On melange et on rajoute le persil pour la touche finale. Et voilà c'est prêt ! Je te serre 1 ou 2 louches ?
- Euh... Je crois que finalement que j'ai pas très faim...
- J'ai pas fait tout ça pour rien quand même. Tout le monde goûtera à mon omelette !
.
Elle te servit une grosse louche baveuse et peu appétissant.
.
- Et une grosse louche pour Eve
- Ah non non non !
- Je t'assure que tu vas aimer.
- J'ai trop mangé. Vous savez... Mon cholestérol...
- Oh... J'oubliais... tu as bien raison. La santé avant tout. Il ne reste plus que nous deux !
- ...
.
Josiane prit sa première bouchée. Interloquée, sa langue parcourait sa bouche longuement comme on pouvait le voir à la déformation de ses joues.
.
- Elle a un goût un peu étrange...
- Ah bon ?
- J'aurais peut-être dû laisser sur le feu un peu plus longtemps. C'est plus visqueux que ce que j'avais voulu.
- ...
- Mais tu peux manger, c'est quand même très bon ne t'inquiète pas !
- Bah vas-y Célestin !
- Toi ne commence pas.
- Elle a raison sinon tu vas mourir de faim.
.
On scrutait le moindre tes faits et geste. Coincé, tu plongeas ta cuillère dans cette marmelade immonde avant d'approcher la cuillère jusqu'à ta bouche.
.
- Tu trembles quelque chose va pas ?
.
S'amusait Eve en voyant ton dénuement.
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- Non tout va bien...
.
La cuillère fut tellement proche de tes lèvres que l'odeur nauséabonde s'y dégageant manqua de te faire vomir. Tu retenas ton souffle et du bout des lèvres immiscas son contenu dans ta bouche. Avant de vite avaler pour le moins possible l'avoir sur la langue.
.
- Mmh
- C'est bon hein ?
.
Tu acquiesçais de dépit. Dès que Josiane se reconcentra sur son assiette, tu grattas ta langue encore traumatisée.
Eve se retenait de rire devant l'appétit de Josiane qui ne laissait pas une miette de son assiette et ton dégoût de tes propres fluides.
.
- Si t'en veux plus, je finis ton assiette. On va pas gâcher !
- ...
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FIN DU CHAPITRE 19
[21:57:19] <Harcelante>
C'est pas beaucoup, la meuf de Squid Game en 2 semaines elle a pris 23 millionshttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/37/2/1663098854-raeny-bell-goss.png
This bordel
Il est de ces jours qui marquent une existence à l'instant même où on les vit et ces jours pas moins importants qu'on a simplement besoin de faire passer au révélateur suprême qu'est le temps pour saisir qu'ils ont été un tournant. Le jour qui suivit la nuit du pacte ne faisait parti d'aucune de ces catégories. C'était une simple journée de ces vacances d'été si spéciales où les choses changeaient si vite qu'on ne pouvait s'y préparer.
.
- Eh...
.
Chuchotait la plus douce voix que tu connaissais alors que tu étais encore dans les bras de Morphée.
.
- Eh oh !
- Mmmmmh
- Réveille-toi.
.
Tu ouvris l'œil embrumée encore par ta nuit rêveuse. La grosse bouille de ta cousine et ses yeux grands ouverts t'agressait de bon matin.
.
- Ahhhhh !
- Mais qu'est-ce qui t'arrives !?
- Tu m'as fait peur...
- Ça m'apprendra à vouloir te réveiller pour le petit déjeuner...
- T'es pas obligé de le faire en penchant ta grosse tête si près de moi. Surtout si t'es pas maquillée.
.
La titillais-tu sans vraiment le penser. Elle te lança un coussin avec si peu de force qu'il t'arriva dans le ventre au lieu de la tête.
.
- Allez viens.
.
Pour la première fois durant ses vacances, tu ressentais ce parfum si particulier de l'été. Chaque marche descendu à grandes enjambées avait saveur d'insouciance et de légèreté dans cette brise légère et presque imperceptible qui chantait à tes cheveux frémissante sur tes tempes. Eve s'était installée sur le plan de travail de la cuisine. Elle n'avait pour simple appareil un t-shirt ample qui suivait pourtant les lignes de sa silhouette enivrante. Le vêtement lui arrivait jusqu'au haut de ses jambes nues.
.
- Il n'y a que nous qui sommes debout ?
- Visiblement.
- Que m'as-tu prévu à manger ma chère, j'ai une faim de loup !
.
Lui demandais-tu en lui chatouillant le flanc.
.
- Il y'a quelque chose juste ici qu'on appelle un frigo. C'est une invention extraordinaire, il y'a pleins de choses à l'intérieur qui te raviront ! Tu vas te régaler...
- Tu veux pas me faire du bacon ?
.
Lui demandais-tu dans une moue enfantine
.
- Il ne reste que deux tranches.
- Et ?
- Deux tranches qui iront dans mon estomac.
- T'es vraiment égoïste. J'ai le ventre vide et tu t'empiffres. Le karma a bien raison de te faire tout prendre dans le cul
- On a vu pire comme karma...
- Personne n'aime les centaures.
- Tu insinues que je ressemble à un centaure ?
- Bientôt tu passeras plus les portes
- Au moins si je n'arrive plus à rentrer dans ta chambre, ce qui s'est passé cette nuit ne risque plus d'arriver. Pas trop déçu ?
- Très drôle...
.
On sonna. Eve se contorsionnait pour deviner qui était à la porte. Reposant sur la pointe des pieds, elle ne se s'aperçut pas que son t-shirt remontait assez pour révéler le string noir qui décorait le début de ses fesses.
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- C'est Josiane.
- Elle compte se ramener tous les jours celle-là ?
- Tu ne l'aimes pas ?
- Je dis ça pour vous. À ce rythme, vous allez devoir investir dans un deuxième frigo...
.
Eve gloussa.
.
- T'es vraiment méchant. Je vais ouvrir.
.
Se précipitait-elle. Tu n'avais pas menti, elle prenait du cul.
.
- Bonjour Josiane, je peux vous aider ?
- Salut ma petite, je me promenais dans les parages alors je suis venue faire un petit coucou à Annie !
- Elle est encore couchée malheureusement mais je lui passerai le b...
- C'est un Kandinsky que vous avez là !
.
Subjuguée, Josiane entra dans la maison malgré le peu de place qu'avait laissé Eve prise de court.
.
- C'est... Une réplique évidemment. On n'a pas de vrai Kandinsky chez nous...
- Leurs prix ne sont pas si exhorbitants que ce qu'on imagine ! Mon ami Raymond, il habite à deux pas du nouveau parc d'attraction, celui bâti par les amerloques vous savez, et bah il a eu une fournée de 3 tableaux à moins de 1000 euros et c'est des vrais, certifié vendeur. Même le cadre !
- Vous m'en direz tant...
.
Le visage de Josiane se ferma. Quelque chose n'allait pas.
.
- Tu aurais de l'eau, j 'ai fait 100 allers-retours depuis de début de la matinée avec l'arrivage des produits pour le marché d'aujourd'hui, j'ai l'impression d'avoir perdu 10 kg
- (Ça se voit pas)
.
Eve te lança un regard noir comme si elle t'avait entendu penser.
.
- Je vais vous chercher ça.
.
Tu la suivis.
.
- Il faut qu'on la vire d'ici.
- On peut lui passer un peu d'eau du robinet ou tu veux lui faire une facture ?
.
Ironisait Eve.
.
- Moque-toi. Ce genre de personne c'est comme des sangsues, si t'es pas clair dès le début, ils vont te pomper jusqu'a dernière goutte. Tu leur tends la main ils prennent le b...
.
Josiane se tenait juste derrière vous.
.
- ...
- Ça sentait drôlement bon alors je venais voir. C'est du bacon ?
- Oui, je préparais le petit déjeuner.
.
Eve tendit le verre à Josiane aussi ravie que si c'était Noël.
.
- Mais tu es en vacances, tu dois te la couler douce !
- Je vous assure que je m'en sortais très bien toute seule.
.
Objectait-elle sans vouloir être trop directe.
.
- Vous nous sauvez Josiane ! Eve ne vous le dira pas mais elle aurait bien besoin.
- Bah oui, elle est toute bouffie la gamine. T'auras bien le temps de faire la popote avec ton mari, ça je te le dis...
.
Le sourire d'Eve se crispait.
.
- Qu'est-ce que tu me fais !? Tu voulais qu'elle se barre, non ?
.
Dit-elle dans sa barbe pour que tu sois le seul à comprendre.
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- Il y'a quelqu'un dans cette maison qui tient à me faire à manger, je ne vais pas la mettre à la porte. Aurais-tu perdu toute courtoisie ?
.
Répondis-tu en imitant sa diction.
- T'es vraiment une merde...
- Pourquoi vous parlez comme ça ?
- Hein ?
- On entend que des sons sans que vous ne prononciez de mots. Tout va bien ?
- Oui oui... la cuisine est par là.
.
Lui montrait Eve d'un geste qu'aurait pu faire un agent immobilier en pleine visite.
.
- Je vais préparer ton bacon. Et toi mon garçon, qu'est-ce qui te ferait plaisir ?
-Des oeufs brouillés si ça ne vous dérange pas.
- Ça ne me dérange pas du tout, je suis là pour ça ! Installez-vous, et faites comme chez vous !
.
S'amusait Josiane. Elle se remettait difficilement de son trait d'esprit.
.
- Finalement je l'adore.
- ...
.
Eve traînait de la patte pour s'installer jusqu'à la salle à manger. Bientôt Josiane rapportait le bacon frétillant dans son jus.
.
- Merci beaucoup Josiane.
- Mais c'est normal ! Par contre 2 tranches ça fait beaucoup niveau cholestérol...
- Je n'ai de cesse de lui dire mais elle ne m'écoute jamais.
- Écoute ton cousin ma petite. il est plus malin qu'il en a l'air !
- ...
.
Eve ricana alors que Josiane retournait à ses affaires.
.
- Dès qu'elle finit de faire mon plat, je la jette d'ici.
- Pourtant elle fait du bacon qui te ferait fondre. C'est un délice !
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Te nargua-t-elle en faisant danser la tranche de bacon sous tes narines affamés quand elle ne savourait pas chaque bouchée de sa viande. Elle le ressentait tellement intensément que tout son corps s'animait. À chaque déglutition, elle agitait son buste dont les mamelons dansants marquaient son vêtement.
.
- Eve...
- Mmmh... ?
- Tu sais ce... ce dont on a parlé hier, ça marche comment exactement ?
- Comment ça ?
- Bah je peux te demander de faire le truc à n'importe quel moment ?
- Mouais sous réserve que ça se passe pas plus d'une fois tous les deux jours..
- Si je te demande maintenant par exemple ?
- Maintenant !? Ici ?
- Tu m'as dit que je pouvais décider...
- Je pensais pas que t'aurais envie dans un endroit si inadéquat...
- S'il te plaît...
.
Suppliais-tu. Eve soufflait d'exaspération mais jetait finalement un coup d'œil bref vers la cuisine pour voir si Josiane était toujours occupée. Après une moue d'hésitation, elle se décida.
.
- Bon d'accord.
CHAPITRE 19 - AMOUR ET MISÉRICORDE
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Depuis l'extérieur de la maison, on pouvait apercevoir derrière les rideaux transparents, la lumière occupant l'une des chambres. La chambre de Célestin. Hector l'aurait vu s'il avait levé les yeux ne serait-ce qu'une fois mais la nuit l'accablait déjà. Dans sa voiture aux feux éteints, il ressassait les dernières semaines de cette vie qui pesait de plus en plus lourd. Il repensait à sa femme aussi. Ô Lilith, si cette femme si conciliante n'avait pas pu lui pardonner, qui le pourrait.
Si ça avait pu se passer autrement mais c'était ainsi et ça ne pourrait changer. Sevré, il tapotait sa boîte à gants recherchant désespérément sa bouteille de cognac qui avait déjà bien vécu. Il la secouait dans tous les sens pour en récolter une goutte, ne serait-ce qu'une goutte d'alcool qui lui permettrait de tout oublier. Mais il n'y avait rien. Abandonné par son compagnon de route il se senti démuni et perdu dans son costume qui devenait trop lourd pour lui. Si ce jour là, si tout s'était fini, sans doute aurait-il été soulagé.
Hector était étalé sur le béton froid, gisant là dans la marre de son sang. Il se sentait partir pourtant il n'était pas si mal, bien au contraire. La culpabilité et la douleur qui l'harcelait depuis tant d'années semblait avoir disparu. Il avait hypothéqué sa place au Paradis depuis bien longtemps mais qu'importe, il se serait sûrement mieux qu'ici. Pourtant il ne put s'empêcher de penser à cette ville. Il avait tout fait pour la préserver, ce havre de paix où il avait fondé sa famille, construit quelque chose avec des personnes qu'il aimait à mort et vu prospérer ce lieu qu'il avait bâti de ses mains. Il avait fait du mieux qu'il avait pu pour protéger cet endroit qu'il avait tant aimé et qui lui avait permis de penser qu'il pouvait faire quelque chose de bon et de grand, quelque chose qui dépassait sa personne et ça le satisfaisait.
Sa pupille tournait dans son orbite jusqu'à être attiré par les sons qui venaient devant lui. Célestin grognait par l'étranglement extrême que lui faisait subir Damien de la force de ses mains alors que le sol se dérobait sous ses pieds. Ce monstre ne voyait-il pas qu'il était sur le poing de le tuer. Comment osait-il s'en prendre à un membre de sa famille, sa chair de sa chair, celui qu'il considérait comme son fils. Il ne le laisserait pas faire. Quelque chose, une colère, une rage incommensurable le prit tout entier comme une fulgurance. Le poing serré jusqu'au tremblement, il trouva la force de se révéler. Une pierre traînait près de lui. Il la saisit avant de s'approcher de Damien trop occupé à mettre hors d'état de nuire son neveu.
.
- Hey fils de p*te !
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/36/7/1662922087-hector-blood.png .
À l'instant où le jeune homme se retourna, oncle Hector lui assena un coup de pierre dans la tête. Le coup avait été tellement violent que le morceau de granite lui avait échappé des mains. Suivant le mouvement de son coup, il se retrouva au sol avec Damien et Célestin qui avait perdu conscience. Damien accusait le coup et n'arrivait pas à reprendre ses esprits. Dans son élan de rage, Hector se releva avant de ruer de coups de poings Damien accablé. Il suffit de quelques droites pour que le visage du jeune homme soit défiguré par ce déchaînement de violence. Chaque coup résonnait dans des claquements fous et ça aurait pu continuer ainsi longtemps si le souffle d'Hector ne se faisait pas rare.
Hector saisit rageusement la chevelure de Damien de ses mains trempées du sang du jeune homme ou du sien. Malgré sa carrure de déménageur, Hector arrivait à le traîner sur le sol avec une telle facilité qu'on aurait dit qu'il faisait le poids d'une gamine. Il le lança sur la banquette arrière de la voiture du jeune homme avant de se diriger à la place du conducteur. Il n'avait pas eu une fraction de secondes pour réfléchir quand il appuya sur la pédale d'accélérateur dans un crissement de pneus terrible. Le véhicule devalait la route inclinée à une vitesse telle qu'on ne voyait pas les arbres défilés.
.
- Vous m'emmenez où p*tain ?
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/33/5/1660901369-damien4.png - ...
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/36/7/1662922087-hector-blood.png .
Hector ne se retournait et fixait le bout de l'horizon prêt à en finir. Si le jeune homme avait vu son regard à ce moment-là, il aurait ressenti à quel point son bourreau était déterminé.
.
- Où est-ce que vous m'emmenez !???
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/33/5/1660901369-damien4.png
- Hector ?
.
Annelle le sortit de ses pensées.
.
- Tu ne montes pas te coucher ?
- Si.. je réfléchissais à la prochaine réunion de l'association...
.
Malgré son sourire de circonstance qu'elle arborait comme un masque à toutes les occasions, elle sentait bien que quelque chose n'allait pas dans les yeux rouges et embrumée de son beau-frère.
.
- Ça va ?
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Demande-t-elle d'une voix maternelle.
.
- Oui. Ne t'inquiète pas. Je suis juste un peu fatigué...
- C'est pour cela que tu devrais monter te coucher au lieu de rester dans cette épave. Même la plaque d'immatriculation est branlante.
.
Dit Annelle pour amuser Hector qui se forçait à sourire.
.
- Oui tu as raison.
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Il sortit de la voiture.
.
- Oh... J'étais pourtant sûr que la lumière de la chambre de Célestin était allumée quand je suis sortie. J'ai dû rêver.
.
Elle chassa cela de son esprit.
.
- Et toi, tu étais venu faire quoi dehors ?
.
Elle révélait son paquet de Malboro.
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- Moi qui pensais m'en être sortie, me revoilà revenu 10 ans en arrière... Je pense qu'on gomme jamais vraiment ses vices.
- ...
.
Hector, le regard baissé, ne disait rien alors qu'il se disait que cette remarque il pouvait bien la prendre pour lui. Annelle se dirigeait vers le pas de la porte en refermant son plaid dans cette nuit plus froide qu'une nuit habituelle de début d'août.
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- Annelle.
.
Elle se retourna.
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- Est-ce que tu penses qu'on peut tous être sauvés ?
.
Demandait Hector avec des yeux supplicateurs comme s'il attendait de sa belle sœur une révélation qui le libérait enfin. Cette question parue si étrangère à Annelle et si anagogique qu'elle ne trouvait trop à dire.
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- Tu... Tu sais que je suis pas quelqu'un de très pieuse alors...
- Oui je comprends Annelle. Je ne sais pas pourquoi je t'ai demandé cela.
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Annelle voyant la désolation d'Hector devant sa réponse ne put se permettre d'en rester là.
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- ...M... Mais... Il... Dieu serait bien injuste de ne pas nous donner une chance d'être pardonné de nos erreurs et d'être sauvé de notre condition...
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Rajoutait-elle en se sentant très maladroite. Pourtant, Hector lui sauta dans les bras et la serra si fort contre elle qu'elle en fut troublée, lui qui évitait toujours de dévoiler un quelconque signe de faiblesse. Elle ne comprenait pas son état mais ressentait toute sa détresse.
[18:16:28] <Lisia-nope>
[21:03:33] <Lisia-nope>
D'accord, célestin a des rapports sexuels avec une fille non consentante, et il trouve ça drôle et veut continuer, à quel moment la fic est devenue naze?https://image.noelshack.com/fichiers/2018/21/4/1527186249-kitt2.png C'est pas aussi simple que ce que tu dis à propos du consentement c'est même plutôt l'inverse (je reviendrai dessus par la suite) après je suis désolé que ça te plaise pas. J'espère, si tu continues à lire, que la suite te plaira
La FIC été chouette, on avait de l'empathie pour Célestin, comment tu veux avoir de l'empathie pour un connard pareille qui rigole devant la détresse d'Eve et la fait chanter pour des faveurs sexuelles?
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/21/4/1527186249-kitt2.png
Ouais je vois tout à fait ce que tu veux dire. Mais depuis le début j'ai la volonté d'écrire quelque chose de dérangeant. Pour cette partie, j'ai voulu vraiment laisser un flou ici plus que ce que tu sembles penser mais si ça t'a dérangé c'est que j'ai peut-être raté le truc.
[20:41:22] <QI_Lingus69>
Le 11 septembre 2022 à 18:16:28 :
[21:03:33] <Lisia-nope>
D'accord, célestin a des rapports sexuels avec une fille non consentante, et il trouve ça drôle et veut continuer, à quel moment la fic est devenue naze?https://image.noelshack.com/fichiers/2018/21/4/1527186249-kitt2.png C'est pas aussi simple que ce que tu dis à propos du consentement c'est même plutôt l'inverse (je reviendrai dessus par la suite) après je suis désolé que ça te plaise pas. J'espère, si tu continues à lire, que la suite te plaira
La FIC été chouette, on avait de l'empathie pour Célestin, comment tu veux avoir de l'empathie pour un connard pareille qui rigole devant la détresse d'Eve et la fait chanter pour des faveurs sexuelles?
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/21/4/1527186249-kitt2.png Perso je trouve qu'il y a des indices suffisamment éloquent pour se rendre compte que Eve est loin d'être innocente/en déterresse dans l'histoire et a un mobile qu'on ne connaît pas encore
D'ailleurs a la place de celestin ça m'aurait annihiler tout désir vis a vis d'elle, pour laisser place a de la méfiance, je la trouve plutôt flippante (Eve) maintenant
Oui je voulais pas trop en dire pour le moment. Sweet tout de suite d'ailleurs
[14:46:10] <QI_Lingus69>
C'est génial, je suis addict a ta fiction[16:09:54] <V_X_15>
Le 09 septembre 2022 à 19:54:33 :
Toujours aussi bien l'op, j'aime beaucoup le mystère qui s'est installé dans la fic
sweet
Cimer les kheys. J'aurais bientôt du temps libre donc je vais pouvoir rentrer pleinement dans la dernière partie de l'histoire, avoir de l'avance sur l'écriture et publier plus fréquemment (enfin)
[21:03:33] <Lisia-nope>
D'accord, célestin a des rapports sexuels avec une fille non consentante, et il trouve ça drôle et veut continuer, à quel moment la fic est devenue naze?https://image.noelshack.com/fichiers/2018/21/4/1527186249-kitt2.png
C'est pas aussi simple que ce que tu dis à propos du consentement c'est même plutôt l'inverse (je reviendrai dessus par la suite) après je suis désolé que ça te plaise pas. J'espère, si tu continues à lire, que la suite te plaira
[21:06:05] <Hipsaw>
La Sweet[17:22:58] <Tobec6363>
Sweet
Je sors la sweet demain matin
Elle tira ta couette jusqu'à qu'elle puisse s'y emmitoufler pour se protéger de tes yeux lubriques.
.
- Remonte-moi ce pantalon. Je veux pas voir ton truc gigoter de partout...
.
Tu rangeas tant bien que mal ton gourdin dans ton jean prêt à craquer. Eve se tenait le front qui la faisait souffrir le martyr.
.
- Comment je me suis retrouvé ici ?
- Tu ne te rappelles de rien ?
.
Elle agita la tête pour décliner.
.
- Promets moi de ni crier, ni me taper quand je te dirais tout, d'accord ?
- Je te promets que dalle, accouche.
- Ça... risque de te faire un choc. Je dis ça pour toi.
- Célestin.
- ...
- Je suis à deux doigts de te péter les dents alors tu vas me dire pour quelles raisons on était tous les deux à poil avant que je m'énerve vraiment...
- Je ressens beaucoup de mauvaises ondes de ta part
- Je vais te faire mal. Vraiment je vais te casser en deux.
- Bon ça va ça va...
.
Tu déglutis ta salive cherchant une bonne façon, s'il y en avait une, pour lui lâcher cette bombe.
.
- Tu sais la chose que tu voulais pas faire... Et bah on l'a fait...
- Comment ça ?
- La chose que tu voulais pa...
- Je t'ai pas demandé de répéter, je vois pas de quoi tu parl... Attends, ne me dis pas que... Non non non... Tu m'as quand même pas fait ça ???
.
Eve engouffrait une main dans son vêtement de fortune vérifiant quelque chose au niveau dans la partie inférieure de son corps.
.
- Ah mais non non ! Il y a méprise.
.
Eve se relâcha dans un soulagement certain.
.
- Si on avait couché ensemble, je t'aurais tué
- Couché ensemble !? T'es folle... Tu m'as juste sucé.
- ...
- ...
- ...
- ...
- Je t'ai sucé là maintenant !???
- Hier aussi.
- Je t'ai sucé hier aussi !??
- Et t'y es allée... Ah ça t'y es allée... T'es sacrément douée tu sais.
- Ça te fait rire connard ! Je crois t'as pas l'air de bien realiser. Tu m'a fait ça alors que j'étais en train de dormir !!! Tu sais comment on appelle ça espèce de malade !?
- À t'entendre je t'ai forcé à entrer dans ma chambre, à te mettre à poil et tirer sur mon chibre comme on rechargerait un fusil à pompe.
- C'est impossible... Ça a pas pu se passer comme ça
- La preuve, t'es ici.
.
Eve n'en revenait pas alors elle avait finalement fait. Elle s'était pourtant jurer de ne pas céder à ce genre d'immoralité.
.
- Ça... Ça doit être mes problèmes de somnambulisme. Il n'y a que ça qui pourrait me faire faire ce genre de saloperies.
- Première fois que je vois une crise de somnambulisme finir de la sorte...
- Tu insinues que je mens !?
- Disons que c'est drôlement arrangeant...
- Donc dans ton esprit malade, je rêve de te branler, c'est ça !?
- Bah une fois c'est une coïncidence, deux fois ça devient une récurrence.
- Ne t'inquiète pas ça risque pas de se reproduire !
- Et tu comptes t'y prendre comment pour calmer ton désir pour moi ?
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T'amusais-tu alors qu'elle te fusilla d'un regard noir.
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- Déjà raconte-moi en détail comment ça s'est déroulé.
- Bah je rêvais qu'on était dans un champ, on courait, on riait comme avant en riant puis j'ai senti quelqu'un sur moi. Ça m'a réveillé et je t'ai vu nu me branler sauvagement oh t'y allais fort, après t'as mis la bo...
- Rentre pas dans ces détails là !
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Eve se tenait la tête dans ses mains accablés.
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- Et toi tu n'as aucun souvenir de ce qui s'est passé ?
- Evidemment que non...
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Eve rougit alors avant de vite renchérir.
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- Ça ne doit jamais se reproduire, d'accord ??
- Je ne suis qu'une victime dans cette histoire.
- C'est ça, continue de faire semblant que ça ne t'a pas ravi.
- Je ne dirai pas ça comme ça.
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Dis-tu forçant le désintérêt.
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- Tu sais, j'ai tout fait pour éviter que tu le refasses ce soir : Je me suis torché au RedBull pour rester éveillé, je me suis caché au fond de la chambre quand malheureusement tu es rentré, je t'ai traîné dans tout la chambre pour que ta bouche lâche ma...
- Pas de détail !!!
- ...
- Attends mais il y a un verrou sur la porte, tu ne l'as pas mis ?
- ...
- ...
- Ça, c'est pas con comme idée.
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Ça ne t'était même pas venu à l'esprit.
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- On est peut-être sauvés. À partir de maintenant, tu fermeras la porte quand t'iras te coucher. Si je suis prise d'une nouvelle crise, ça m'évitera au moins d'entrer ici...
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Eve réfléchissait encore cherchant la moindre faille à ce plan simple mais pourtant bien ficelé. Si tout se passait comme prévu il n'y avait aucun risque qu'elle se retrouve une nouvelle fois dans cette position fâcheuse.
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- Si je garde la porte ouverte, le plan tombe complètement à l'eau ?
- Oui...
- Donc tout ton stratagème repose sur moi et ma volonté.
- Mais comme tu as très envie d'aider ta pauvre cousine qui te brisera la nuque si tu ne l'écoutes pas, tu vas suivre à la lettre ses instructions.
- Mhhh... Je pense que c'est trop compliqué pour moi...
- Célestin, je ne rigole pas.
- Mais moi non plus.
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Eve te sauta dessus et appuya son avant bras sur ta trachée en te chevauchant sur le lit, de son autre main elle écrasa tes couilles à travers ton jean. Elle les pressa tellement que ça te fit un mal de chien. La couette était tombée. Elle était nue sur toi mais ça le lui était égal.
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- C'est... À peu de chose près ce que t'as fait hier
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Arrivas-tu à ironiser malgré la douleur insupportable.
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- Ça ne me fait pas rire. Tu vas faire ce que je te demande sinon ça va mal aller
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Elle appuyait si fort que tu avais du mal à respirer.
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- Tu fais ça parce que tu veux que je te branle, avoue ! Tu n'attends que ça. Pourtant t'as déjà Capucine ça devrait te suffir.
- J'ai toujours été un éternel insatisfait, tu le sais mieux que personne.
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Lui déclarais-tu d'une voix pincée.
Elle lâcha la pression sur tes cordes vocales puis celle qu'elle avait mis sur tes couilles. Elle ramassa la couette dont elle se couvrir avant de faire les cent pas dans ta chambre. Elle avait appuyé si fort que tu eus du mal à déglutir ta salive.
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- J'accepte...
- Quoi ?
- Vu le détraqué que t'es, je préfère te faire ce genre de chose en pleine possession de moyens qu'endormi. On sait jamais ce que tu trouverais à me faire faire...
- Tu sais, quand t'es dans cet état, le plus en danger, c'est moi...
- On part sur quoi... ?
- Tous les jours.
- Nan mais t'es malade.
- Alors tous les 2 jours.
- Ok... Mais uniquement une seule branlette d'au maximum 5 minutes et au premier jet j'arrête.
- Madame est radine en plus.
- Tu marches ou pas ?
- Ouais évidemment.
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Satisfait, tu lui tendis la main pour entériner ce nouveau pacte qu'elle saisit la mort dans l'âme.
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- On devra faire attention aux parents aussi. Il faudrait pas qu'il nous crame.
- Eve.
- Quoi encore ?
- Tu sais, je pourrais accepter ce deal et ne pas mettre le verrou. Histoire de faire d'une pierre deux coups...
- Tu sais hier nuit, si ton cœur n'a pas explosé c'est parce que j'ai fait en sorte de ralentir. Alors j'éviterai de jouer au plus malin si j'étais toi.
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Déclara Eve, impassible avant de tourner les talons.
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- Je croyais que tu n'avais aucun souvenir de ce qui s'était passé... ! Eve !? Eve !!
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FIN DU CHAPITRE 18