Le 06 juin 2022 à 18:27:33 :
Oui car elle est très grave.
Tu peux pourtant en être fier
Le 06 juin 2022 à 18:23:55 :
Oui
Premier accent Algérien ?
Moi oui une fille une fois avant d'expliquer qu'elle plaisantait
Le 05 juin 2022 à 07:26:25 :
Quand t'es jeune, t'es plus souvent de gauche. La voie du cœur se fait mieux entendre qur la raison.
Puis un jour, tu te rends compte que tu soutenais des guignols depuis le début, ça t'énerve tellement que tu deviens chofent juste par opposition à cette gauche qui t'as tant déçu. C'était mon cas, je ne supportais plus les gens qui composaient ce camp.
Puis normalement, au bout d'un certain temps si tout se passe bien pour toi, tu te rends compte que gauchos et chofent ne sont que les deux faces d'une même pièce : deux camps incapables de se remettre en question et qui s'enferment dans leurs délires.
En Chine pas de gauche ni de droite les médias parlent même pas de politique
Le 04 juin 2022 à 15:04:11 :
J'ai lu, c'est un beau pavé
C'est très triste ce que tu racontes. Tu n'as jamais vécu une situation qui t'a fais penser que la société valait le coup ?
Une fille ? Un ami ? Un gout ou une odeur ?Je te demande ça parce que je n'arrive pas à comprendre comment tu peux t'en sortir, au cours de ton pavé tu bouches une à une toutes les issues possibles. Or je suis personnellement convaincu que la vie est un jeu difficile, mais qui vaut d'être vécue jusqu'au bout. Ce monde trouve toujours le petit artifice qui t'empêche de te dire qu'il y a tout à jeter. Et la société est un jeu encore plus difficile mais qui a aussi du sens à mes yeux. Même si 1000 choses me repoussent il y a toujours cette étincelle, cette joie naturelle à découvrir des choses, à cotoyer certaines personnes, qui fait que je ne peux pas condamner notre monde.
Donc ton pavé interroge mes convictions profondes, pourrais-tu essayer de te frotter à mes réflexions ? Cela m'intéresse énormément.
Il faut toujours garder espoir mais parfois j'ai le sentiment que ce monde est un terrible holdup
Le 04 juin 2022 à 14:54:05 :
J’ai lu en diagonale mais je comprends ton sentiment de frustration de ne te pas pouvoir trouver ta place en ce mondeFais pas de conneries khey + trouve du taff en solo, il parait que gardien de phare c est le bon bail
Ah oui. Mais j'ai le mal de mer
Bonjour.
Je vous explique un peu ma situation même si vous vous en battez les couilles (et je vous comprends, moi-même je ne lis quasiment jamais entièrement vos posts).
J'ai bientôt 28 ans et j'ai enchaîné un paquet de boulots, plus ou moins bien payés (du simple au double), dans des domaines extrêmement différents, dans plein d'endroits différents (j'ai vraiment bourlingué dans toute la France).
Enfin bref... j'ai un CV très rempli mais qui n'a ni queue ni tête (on passe de l'armée au social, du monde de la nuit à homme de ménage, y a aucun fil conducteur et c'est souvent ce qui choque les employeurs d'ailleurs).
Généralement, je ne reste pas longtemps dans un emploi et mes départs sont souvent remarqués. La vérité c'est que plus je fais d'expériences, plus ma motivation pour travailler s'émousse.
Au départ, je restais 1 ou 2 ans (grand max) dans une entreprise (je n'ai pas de diplôme, seulement le bac, et j'ai commencé à bosser à 18 ans).
Mais plus le temps passe et plus ma tolérance diminue.
Maintenant si je reste 3 semaines dans un boulot c'est VRAIMENT le GRAND MAXIMUM.
Généralement je supporte un job pendant une semaine en moyenne.
La plupart du temps, mon problème, c'est mon rapport aux autres.
A la hiérarchie, aux collègues. JE NE SUPPORTE PAS les gens trop longtemps.
Et la répétitivité des tâches, la routine, etc, c'est encore pire, JE DETESTE.
Certains emplois présentent l'intérêt de n'être pas routiniers, mais ça capote à cause du relationnel, ou de rapports conflictuels avec la hiérarchie, ou un ou plusieurs collègues.
Parfois ça se passe relativement bien au niveau relationnel (c'est jamais génial et ça se dégrade à terme) mais les tâches sont extrêmement laborieuses, ennuyeuses ou désagréables d'une façon ou d'une autre.
En fait, je souffre de façon de plus en plus accrue d'une intolérance à la frustration, à la contrainte, et d'un comportement impulsif qui fait que j'envoie systématiquement chier mes "collaborateurs" et mon emploi d'une façon ou d'une autre à plus ou moins brève échéance (échéance de plus en plus courte avec les années).
J'ai réalisé mon incapacité à m'insérer durablement dans un projet professionnel (ou même bénévole, associatif, humanitaire, social, c'est pareil donc inutile de me parler de ça j'ai essayé aussi => échec mission).
MAIS PIRE ENCORE, j'ai réussi à me mettre le pole emploi à dos, donc je n'ai plus aucune aide sociale.
J'ai demandé le RSA (dans un logement qu'on me sous-loue très cher) mais ça traîne en longueur car ayant bourlingué partout en France, vécu à droite à gauche parfois sans domicile fixe et alternant brutalement chômage/emploi de façon bordélique la CAF est complètement paumée (car il y a plusieurs CAFs selon les départements) et me demande des papiers que je n'ai pas ou fait des transferts de dossier entre les CAFs qui prennent des mois (et pendant ce temps, je ne touche aucune aide, ou pire, je touche des aides auxquelles je n'ai plus le droit et la CAF finit par me les réclamer). C'est un bordel administratif à l'image de ma vie.
Enfin bref... je suis sans ressource fixe et je vis sur mes maigres économies.
J'essaie de postuler à des boulots dans le numérique que je peux exercer depuis mon domicile sans voir personne, mais c'est très très compliqué quand on a zéro diplôme.
D'ailleurs je me rappelle que même quand je faisais le ménage mes employeurs me demandaient de passer un diplôme (un CQP) d'agent d'entretien.
En France faut un diplôme pour récurer les chiottes. Littéralement. Mais c'est un autre sujet...
Je ressens petit à petit ma situation comme une descente aux enfers, une inextricable dégradation de ma condition, sur le plan mental, psychologique, financier, social, personnel...
En fait j'en suis arrivé au point où j'ai juste envie qu'on me foute la paix.
Que tout s'arrête. Des vacances voir un sommeil éternels.
Pour résumer.
Mais c'est incompatible avec la vie ici-bas, on viendra toujours tôt ou tard me faire chier pour que j'aille bosser, rendre des comptes à la société, vivre avec les autres, etc.
Que ce soit les services sociaux, l'Etat (avec l'autre tocard qui parle d'une semaine de 20h de boulot pour les RSAistes, mdr), les gens qui te foutent les bâtons dans les roues...
Sauf que voilà, je n'y arrive plus.
J'essaie de faire des trucs mais j'ai le sentiment que ça merde à chaque fois et j'ai parfaitement conscience que c'est ma faute : je suis devenu encore plus inadapté psychologiquement, au niveau de ma façon d'être, de mon caractère.
Je me sens incompatible avec le monde du travail et souvent avec le monde tout court.
Je me doute bien qu'un post sur un forum ne règlera pas mes soucis mais ça me fait du bien d'en parler quasi anonymement, de poser des mots, qui sait peut-être même qu'il y en a d'autres ici qui ont le même type de problème et qu'on pourra échanger plus ou moins sereinement (je vous garantis pas que je serai agréable et amical longtemps mais on peut toujours essayer).
Finalement, mon inéluctable clochardisation n'est que la face visible de mon mal être intérieur, de mon incapacité à m'insérer dans le moule.
Je suis trop rigide, incapable de souplesse (ou alors très temporairement).
J'ai souvent le sentiment qu'une situation pareille ne peut finir que par le suicide.
J'ai déjà vu des psychiatres plusieurs fois par le passé, notamment dans mon enfance et même petite enfance (j'avais déjà d'énormes problèmes), cela ne fait que retarder l'échéance mais ça ne résout rien.
Me faire cachetonner avait d'ailleurs salement aggravé mon cas il y a quelques années.
Depuis je refuse d'être "soigné" par ces gens.
J'épuise mes dernières ressources mais, une fois à la rue, je ne pense pas que j'aurai le courage (ou la bêtise) de continuer cette farce sordide qu'est ma vie.
J'entends beaucoup dire qu'en France il y a des profiteurs, des gens au RSA ou AAH, qui n'en branlent pas une et vivent confortablement sur le dos du contribuable.
Franchement j'aimerais que ce soit vrai car je pourrais alors en être.
Mais ce n'est pas le cas.
Ce truc c'est vraiment un fantasme de droite. Quand t'es aux allocs tu ne vis pas, tu survis, tu t'épuises, tu dois pointer à des RDV, être suivi par des flicaillons qui t'inspectent voir si tu cherches à "t'en sortir", en fait t'as toujours une épée de damoclès au dessus de la tête en échange de quelques euros qui sont vite dépensés dans les besoins vitaux.
Les gens à l'AAH pour problèmes psychiatriques (plusieurs psys m'avaient proposé) c'est encore pire avec les cachetons, les injections retards qui te défoncent, les obligations de soin, les jobs d'insertion à la con pour des multinationales esclavagistes qui ont l'impression de faire du social en t'exploitant...
Non il n'y a aucune solution pour moi. J'en ai peur.
Je n'arrive même pas à réussir mon "assistanat" car j'arrive à rentrer en conflit avec les organismes qui me versent mon salaire d'inactif, alors réussir professionnellement, c'est mission impossible.
Lorsque je travaille, je subis salement, je déteste ça et ne pense qu'à tout arrêter.
Lorsque je "glande", je subis le stress, justifié d'ailleurs, de me faire retirer mes maigres allocs.
Ayant calculé, d'ici 6 à 8 mois je risque de ne plus avoir de quoi payer mon loyer et serai sûrement à la rue. Si ça se trouve j'aurai retrouvé un emploi, qui durera le temps qu'il durera, et je retomberai ensuite dans le même schéma casse-couille.
Je rends grâce au ciel de ne pas avoir de copine ou d'enfants pour me foutre encore plus la pression sur ça.
Je l'ai vécu ça aussi. Les petites amies qui disent "bouge toi le cul" ou, plus diplomate, "c'est dur pour tout le monde, c'est ça la vie, il faut que tu fasses un travail sur toi".
En fait c'est la vie qui est casse-couille.
Je suis un adolescent en crise dans un corps d'adulte.
J'ai la maturité intellectuelle et émotionnelle d'un fanboy de marilyn manson de 13 ans.
Les seuls trucs qui me font tenir, c'est la peur d'abandonner mon chien (qui m'a jamais abandonné malgré mes difficultés), de laisser mes géniteurs endeuillés (qui m'avaient déjà recueilli plusieurs fois chez eux suite à des échecs mais que je ne veux plus emmerder en allant squatter chez eux) et aussi une sorte de haine envers les puissants de ce monde, envers les gagnants de cette société, qui seraient très heureux qu'un gueux inutile (dixit laurent alexandre, le fondateur de doctissimo / ou même macron avec ses propos sur les "gens qui ne sont rien" comme moi se suicide.
Je suis rempli de haine contre ces putains d'élitistes qui estiment qu'on est trop nombreux à être inutiles sur cette planète (ils ont sûrement raison écologiquement allez savoir) et ça me fait chier à mort de leur faire le plaisir de me suicider.
C'est un putain de dilemme.
Continuer à vivre comme un inutile et souffrir de la misère et de mes troubles.
Ou crever sachant que ça attristera les dernières personnes qui m'apprécient un peu et que j'apprécie tout en devenant une statistique apportant satisfaction aux salauds du sommet de la pyramide...
Aucune perspective ne m'enchante.
Aucune.
Je suis coincé dans la vie.
Vous pouvez m'insulter si vous voulez, c'est pas dit que je vous réponde.
Aux modos, si je me suis trompé de section, je m'en excuse.
A ceux que ça dérange, passez votre chemin.
Quant à ceux qui seront amicaux et cordiaux, je vous répondrai, je pense.
PS à l'intention des superhéros du dimanche :
Evidemment je parle de suicide, mais évitez de m'envoyer les flics.
Je n'ai pas d'arme ni de médicament. J'ai bien une corde mais pas d'arbre ni de poutre suffisamment solide.
Et combien même j'aurais tout ça, je n'ai pas d'imminent désir d'en finir, je vais plutôt essayer de profiter un peu avant...
Ma décision n'est pas prise. Je réfléchis encore.
Dans quelques mois peut-être que ce sera plus clair dans ma tête.
Pas de péril imminent donc inutile d'appeler le 112.
Merci.
(En plus je déteste les flics alors, svp, épargnez moi ça par pitié. Merci.)
(quitte même à vivre une forme de "précarité")
Vous savez quand les collègues commencent à taper la discute vouloir "mieux te connaître", ta vie privée etc sinon t'es un timide introverti rabat joie tous les noms d'oiseaux toussa toussa
Le 03 juin 2022 à 14:33:31 :
l'op essaie de communiquerLe 03 juin 2022 à 14:33:31 :
l'op essaie de communiquer
Le trisotin essaye de comprendre