Messages de LINCOT

Pourpier ?
On récolte ce que l'on sèmehttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png
El famoso italienne avec une gueule à s'appeler Rachidahttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png
N a v r a n thttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png
PC Packard Bell + Windows XP familial + SAPPHIRE RADEON X300SE + Firefox 52.9 + Adobe flashed :bave:
J'utilise un ordi tournant sous windows xp, je risque quoi concrètement ?https://image.noelshack.com/fichiers/2017/48/4/1512053756-jesus-smoking-pipe.png

'Le paradigme de la terrasse de café :

'Les terrasses des deux ou trois cafés, autrefois fréquentées par des familles remuantes et joyeuses, souvent d’origine italienne, sont aujourd’hui occupées, du matin au soir, et depuis maintenant des décennies, uniquement par des hommes oisifs, aux regards indifférents ou inamicaux, que l’on préfère ne pas croiser. D’autres tiennent les murs. La plupart poursuivent d’interminables conversations en langue étrangère, aux heures habituelles de travail. La seule véritable activité se concentre autour du vaste supermarché d’alimentation halal, comme l’indique une enseigne au néon bien en vue. Moins visibles, d’autres offrent de la drogue, en quantités, il faut le reconnaître, artisanales, même si les autorités ont dû temporairement fermer le café où le trafic se concentrait de la manière la plus voyante.

L’incompatibilité du « vivre ensemble » :

Ce qui – là aussi, il convient de le redire inlassablement – souligne la folie d’avoir laissé entrer dans notre pays des flux d’immigration en provenance d’ex-colonies, au moment même où l’indépendance consacrait l’incompatibilité du «vivre ensemble» avec l’ancienne métropole et la volonté des affranchis d’affirmer leur différence, sur une base qui, à l’époque, ne pouvait être qu’ethnique et religieuse. En Algérie, exemple toujours emblématique car extrême, l’embarquement précipité des « pieds noirs », puis celui, plus discret et différé, des « pieds rouges », a bien montré la nature et la profondeur de cette rupture.
Devant cette évidence, comment a-t-on pu raisonnablement faire en sorte qu’un couple divorcé, dont le mariage venait de mal se terminer, poursuive son face à face dans le même appartement ? C’est pourtant ce à quoi nous avons cédé en transférant sur le territoire métropolitain le jeu de rôle de la colonisation, qui continue de nous placer en position structurelle d’accusé, près de 60 ans après les indépendances.
[Ce dont F. Braudel, ancien professeur à Alger et Constantine, a fait lui-même le constat : « pour la première fois, l’immigration pose à la France un problème colonial, mais cette fois planté à l’intérieur d’elle-même », tout en évoquant « le rôle angoissant de l’immigration étrangère dans l’équilibre, présent et à venir, de la population française ».]

Sur les manipulations et la propagande autour du sujet de l’immigration

Il me semble, pourtant, que ce discours de l’évitement passe les bornes de l’indécence démocratique, lorsqu’il devient sciemment manipulation ou mensonge, à l’abri de l’interdiction des statistiques ethniques, qu’à mon sens, on peut qualifier de préférence concertée pour l’ignorance.
Manipulation, quand aucune ressource de la rhétorique n’est négligée pour minimiser ce qui pourrait dévaloriser l’immigration et exalter ce qui peut la valoriser. Dans le premier cas, fleurissent les figures de l’atténuation : euphémismes (« jeunes », « quartiers sensibles, difficiles, populaires, défavorisés »), métonymie (« camion fou »), antiphrases (« vivre ensemble »), litotes (« sans-papiers », « incivilités »), oxymores (« jihadiste strasbourgeois », « islamiste toulousain »). Dans le second cas, les figures de l’amplification prennent le relais : hyperboles laudatives (« Mamadou, héros national ») ou explicatives (exclusion, misère sociale, désespoir, ghetto, relégation, contrôle au faciès, apartheid).
Manipulation, aussi, quand nous sommes sommés d’acquérir, sinon un nouveau lexique, du moins des éléments de langage, hiérarchisant clairement mélioratifs et péjoratifs. Dans la catégorie des mots à applaudir : ouverture, partage, diversité, mixité, métissage, brassage, nomadisme, accueil, accompagnement, inclusion, régularisation, tolérance, hospitalité, générosité, solidarité, etc. Dans la catégorie des vocables à conspuer : fermeture, distance, exclusion, rejet, repli, allergie, égoïsme, entre soi, crispation, dérapage, race, intolérance, xénophobie, etc. Avec en prime, des mots, jusque-là entièrement neutres, tels que « seuil » ou « remplacement », devenus du jour au lendemain imprononçables, car «sulfureux» et « nauséabonds », lorsque utilisés dans le contexte de l’immigration.
Manipulation, aussi, quand on cherche à bloquer le jugement par l’élargissement indéfini du périmètre du racisme (étendu à la critique d’une religion, par exemple), ou le redoutable vecteur de la fausse analogie : à partir d’une ressemblance très partielle (des bateaux en Méditerranée, transportant des immigrants et dont les noms se terminent en ‘us’), on fait un rapprochement avec le pire (Aquarius = Exodus). De manière plus générale, toute approche un tant soit peu critique de l’immigration est aussitôt renvoyée aux années 30, en vertu de ce même parallèle entre J*i*s cherchant à quitter l’Allemagne nazie et migrants économiques africains en 2019.

https://www.fondation-res-publica.org/Pour-une-veritable-politique-de-l-immigration_a1227.html