Le 13 août 2018 à 20:16:43 :
J'ai retrouvé ce texte dans mes archives, que vous m'aviez tous inspirés mes frères :"A la haine, nous opposerons l’Amour,
A la colère, à la peur, nous opposerons la Paix,
A la démesure, à la véhémence, nous opposerons la Sagesse.La Lumière n’appartient à personne, tous peuvent en être dignes, sans aucune forme de discrimination ni d’exclusion. Nous sommes tous égaux face à la Lumière, elle nous éclaire tous avec Amour sans condition, ni hiérarchie. La décision d’accepter d’être guidé par cette Lumière appartient à chacun, la Lumière ne s’impose pas, elle guide simplement.
Nous naissons tous dans l’obscurité. La nuit est révélatrice de bien de petites lumières parvenant à nous. Dans les ténèbres, la Lumière n’est que plus resplendissante.
Il n’y a pas de mécréant, ni de pécheur. Simplement des personnes n’ayant pas encore connu la Lumière et son Amour. Nous sommes là pour leur apporter cela, et leur montrer la voie.
Nous sommes des voyageurs, notre but est d’apporter au 18-25 la Paix et l’Amour, en arpentant les différents topics parfois bien sombres et perdus… Notre confrérie n’a pas pour but de nous exclure mais au contraire d’aller à la rencontre du 18-25.
La quête de la Lumière, à travers l’Amour, la Paix, et la Sagesse, est une quête universelle, commune à toutes les spiritualités. La seule Lumière connaît des couleurs variées, et s’exprime sous différentes formes. Ainsi, nous pouvons tous être différents, singuliers, et pourtant tous porteurs de cette Lumière.
Plutôt que de règles définies et dogmes à suivre aveuglément, préférons les préceptes et les principes moraux qui seront autant d’atouts pour cheminer sur la voie de la Lumière."
Texte fort inspirant du temple lumineux et éthéré des Frères voyageurs puisse les siècles lui survivre face aux outrages de chronos !!!
Heidegger a, dans L'Être et le Temps (1927), décrit la condition du Dasein, cet étant particulier par lequel l'Être, on le verra plus loin, a pouvoir d'être-là. L'existant humain, jeté dans le monde et abandonné à lui-même (ce que Heidegger nomme notre déréliction), est une réalité dont la nature est d'être essentiellement souci : ce qui signifie qu'il est sans cesse jeté en avant de lui-même, qu'il s'anticipe soi-même, qu'il ne coïncide jamais avec sa propre essence.
Voici une manière d'être et d'exister qui pourrait donner lieu à l'angoisse. Or ce que veut précisément la « réalité-humaine », c'est s'échapper à elle-même, s'oublier, se dissimuler son être véritable. Cette dissimulation porte un nom : Inauthenticité. Être inauthentique, c'est précisément se dérober à ce que nous sommes. Et que sommes-nous ? Un « souci », une anticipation de nous-mêmes vers le futur, un être jeté au monde pour y mourir. Aussi le Dasein se réfugie-t-il dans le milieu de la « banalité quotidienne », univers facile où triomphe le « On », anonymat sans originalité, dissolution pure et simple des individualités. En cette banalité, il échappe à l'angoisse, disposition affective fondamentale qui nous place devant le néant et devant notre propre mort, conçue comme forme même de la vie humaine, considérée dans sa finitude. Loin d’être, en effet, un événement banal, la mort désigne notre ultime possibilité, le noyau même de notre être.
Mais le Dasein est aussi, nous l'avons dit, le « là » (« da » signifie, en effet, « là » en allemand) de l'Être ; aussi une conversion est-elle toujours possible.