ENQUÊTE. Pendant cinq ans, la candidate a bûché avec des experts pour faire oublier son échec de 2017 et le fiasco du débat face à Emmanuel Macron.
L'identité des « Horaces », ce groupe d'experts créé en 2015 pour conseiller la présidente du RN, est tenue jalousement secrète, au point que leur existence est régulièrement mise en cause... « Les Horaces ? Une poignée de vieillards qui ont quitté leurs fonctions depuis des lustres », raille alors l'eurodéputé Nicolas Bay, vexé d'être tenu, comme la plupart des cadres du parti, à l'écart du groupe.
Ce jour de septembre pourtant, l'aréopage d'énarques, de polytechniciens, de chefs d'entreprise et de hauts fonctionnaires, dont la moyenne d'âge oscille autour de cinquante ans et dont la plupart sont toujours en fonction, reçoit un nouveau venu. La dernière « grosse prise » de Marine Le Pen arrive col relevé sur le visage, en rasant les murs. « Il avait tellement peur qu'on le reconnaisse, c'est tout juste s'il ne portait pas une cagoule », s'esclaffe l'un des participants. « On a cru que c'était Jackie Chan ! » Silhouette bien connue des élites politiques, Philippe Nguyen-Cong-Duc, centralien et énarque d'origine vietnamienne, un ancien de la DG Trésor et de la Caisse des dépôts devenu gestionnaire de fonds d'investissement dans le privé, a rencontré Marine Le Pen dix-huit mois plus tôt par l'intermédiaire d'un ami, et la coache depuis de manière soutenue sur l'économie.
Avec elle, il s'est attelé à dépoussiérer le programme, et vient présenter aux Horaces, pour la toute première fois, le résultat de ses travaux. « Nous nous sommes vus pendant dix-huit mois, une à deux fois par semaine, dans des endroits discrets, souvent chez elle... » confie au Point ce personnage iconoclaste, conscient de sa valeur et adepte du name droping, qui fut proche de Dominique de Villepin comme du gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, et se flatte d'être « ami » avec le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie...
Animateur du grand débat organisé en 2019 dans le Tardenois au titre de la société civile (il a ses attaches à Coincy, dans l'Aisne), l'ancien homme de droite, électeur d'Emmanuel Macron en 2017, bascule. « J'ai vu la colère de la population, et j'ai compris que plus jamais elle ne suivrait le président. Même s'il est réélu, il ne pourra plus réformer, c'est fini. » Il a donc cherché - et trouvé - celle qui pourrait, selon lui, porter un programme centré sur la réindustrialisation du pays, « dans le cadre d'une Europe des nations » : création d'un fonds souverain orienté vers des secteurs stratégiques, fiscalité favorable aux TPE/PME, nationalisation des autoroutes... En cette rentrée 2021, la discussion se prolonge pendant six heures, et se poursuivra le lendemain dans un pavillon du bois de Vincennes, pour brouiller les pistes. L'ISF déchaîne les passions, entre tenants d'une ligne sociale et les plus libéraux.
Quelques semaines plus tard, Marine Le Pen aura tranché : l'ISF ne sera pas rétabli. À la place, elle promet de transformer l'impôt sur la fortune immobilière (IFI), créé par Emmanuel Macron, en impôt sur la fortune financière (IFF), taxant essentiellement les actifs mobiliers et la spéculation. « C'est l'une des batailles les plus symboliques qu'on ait remportées », souffle l'un des membres de ce club d'influence, devenu la « caution crédibilité » de Marine Le Pen, et qui aura joué un rôle central, ces cinq dernières années, dans son évolution.
La rencontre de Sologne
Le groupe est créé en novembre 2015, lorsqu'une douzaine d'amis se retrouvent pour un week-end en Sologne autour d'André Rougé, un ancien chiraquien devenu cadre commercial chez Bouygues, et soutien de Marine Le Pen. Il y a là Philippe Martel et Nicolas Lesage (les anciens directeurs de cabinet de la candidate), le préfet Christophe Bay, fraîchement rallié, le maire de Béziers, Robert Ménard... L'hôte, un chef d'entreprise, a de l'argent qu'il souhaite investir dans un courant de pensée. Le nom des « Horaces » est trouvé. « Nous aimions la symbolique des combats menés les uns après les autres, et on voulait se constituer sur le modèle des Gracques, ces experts qui avaient soutenu la campagne de Hollande et s'étaient dévoilés après l'élection », raconte l'un des fondateurs.
Ancien des cabinets ministériels, Rougé fait jouer ses réseaux et recrute plusieurs dizaines de personnes, qui s'usent à produire des notes pour la campagne de 2017, envoyées à Florian Philippot. Mais l'omnipotent directeur de campagne de Marine Le Pen, jaloux de son influence, ne les lit pas... Et lors du débat de l'entre-deux tours, la candidate s'effondre. Marine Le Pen, les genoux brisés, entame alors le grand aggiornamento qui devra lui permettre de se relever.
En juillet 2017, un bureau national élargi du FN passe au crible les raisons de l'échec. Florian Philippot, dont les incessantes querelles avec les « identitaires » incarnés par Marion Maréchal et « l'obsession de l'euro » avaient plombé la campagne, est mis sur la touche. Et une stratégie se dessine : pour restaurer sa crédibilité ravagée, la députée du Pas-de-Calais devra accélérer sa « normalisation », changer le nom du parti, nettoyer son programme de ses éléments anxiogènes... Et se mettre sérieusement au boulot. Des Horaces, qui avaient plaidé en vain pour dissiper les inquiétudes des Français sur une possible sortie de l'Union européenne, ne subsiste qu'un noyau dur majoritairement constitué d'anciens proches du RPR, qui propose à nouveau ses services. Marine Le Pen les retrouve en septembre, dans l'appartement d'André Rougé, à Paris. « Macron a été élu avec 18 % des inscrits au premier tour. C'est un colosse aux pieds d'argile », lui disent-ils. « Si tu t'y mets franchement, c'est gagnable en 2022. »
Une quarantaine de « têtes bien faites », tendance RPR
Marine Le Pen s'y met, dès cette rentrée de septembre 2017, en sacralisant son rendez-vous régulier avec les Horaces. Pendant quatre ans, le groupe se retrouvera tous les mardis soir, après 18 heures, avec une régularité de métronome. Dans des pizzerias anonymes d'abord, puis rapidement dans l'appartement d'André Rougé, plus discret, dont la femme, Florence Goulet, ancienne collaboratrice du conseiller de Sarkozy Henri Gaino, s'affaire en cuisine - elle rejoindra en septembre 2021 l'équipe rapprochée de la campagne, chargée des déplacements. Les thèmes sont multiples, souvent dictés par l'actualité, sortes de « séances de brainstorming survitaminées ». Retraites, fiscalité, environnement, immigration, sécurité... « On parle de tout, de façon totalement libre. Nos discussions ont nourri sa réflexion, ses travaux, et nous avons progressivement affiné nos approches », raconte Germain*, jeune polytechnicien de 32 ans, passé par Sciences Po, qui hésitera longtemps avant de parler au Point. « Ma compagne ne partage pas mes opinions politiques... » Tous ont vécu la fuite de plusieurs noms, issus d'anciens e-mails de la campagne présidentielle dans Mediapart, en janvier 2018, comme un traumatisme. Les personnalités dévoilées à l'époque - l'avocat fiscaliste Jérôme Turot, l'ancien préfet Christophe Bay, le conseiller d'État Vincent Uher (aujourd'hui passé chez Éric Zemmour), Frédéric Guillaud (La Poste) ou l'énarque Philippe Baccou, cofondateur du Club de l'horloge - s'étaient murés dans le silence, ou avaient démenti. « Au moins l'un a perdu son travail, et les autres ont vécu l'enfer. Le secret est une nécessité absolue, sinon nos carrières sont brisées. »
À LIRE AUSSIComment Marine Le Pen a résisté à la vague ZemmourLe groupe s'est renouvelé à l'approche des européennes, puis de la nouvelle campagne. Il est toujours dirigé par André Rougé, dont le groupe Bouygues s'est séparé après l'épisode Mediapart, et compte « une quarantaine de membres actifs », explique ce dernier. Quelques historiques sont toujours là, comme le préfet Christophe Bay, passé par les cabinets de Chevènement et de Brice Hortefeux, aujourd'hui directeur de campagne de la candidate, le conseiller spécial de Marine Le Pen, Philippe Olivier, ou cet homme qui se fait appeler Jacques Letailleur (de très nombreux Horaces, même entre eux, utilisent un pseudo), ancien permanent d'un grand syndicat patronal, décrit comme « une encyclopédie vivante des questions sociales et de retraites ».
D'anciens conseillers de cabinet (le polytechnicien Hervé Fabre-Aubrespy,ou le spécialiste de l'éducation Roger Chudeau, passés chez Fillon, par exemple) côtoient des conseillers d'État en poste, des avocats, des fiscalistes, des médecins (notamment Patrick Barriot, spécialiste en anesthésie-réanimation, référent sur la santé), un ambassadeur, plusieurs diplomates, et même... un journaliste, autrefois employé par Valeurs actuelles. Les eurodéputés Hervé Juvin, Jean-Paul Garraud ou Thierry Mariani passent parfois une tête, quand l'actualité l'exige. Et des visages plus politiques, au coeur de la stratégie de campagne de la candidate, ont rejoint le groupe, comme le discret Renaud Labaye, 36 ans, un ancien de Bercy passé par Saint-Cyr et par HEC. Chargé de piloter le programme, il centralise et coordonne les travaux des Horaces, tandis qu'un autre jeune, Jean-Philippe Tanguy, 35 ans, lui aussi surdiplômé (Essec, Sciences Po Paris), s'est vu confier le dossier « énergie », avant d'être propulsé directeur adjoint, et véritable « tête politique » de la campagne. En 2017, il était dans l'équipe... de Nicolas Dupont-Aignan, défendant un souverainisme urbain et respectable.
La « centralisation »
« Ce sont des têtes bien faites, de sensibilité diverse : il y a des gaullistes, des libéraux, des chevènementistes, et même quelques personnes issues de la gauche sociale, ce qui rend les choses intéressantes », souligne Franck Allisio, pilier du RN à Marseille, lui aussi membre du club. L'influence croissante de ce cercle d'experts, aux profils très techniques et revendiquant leur pragmatisme dans la mise en application des réformes, en irrite plus d'un en interne, agacés de voir tomber un certain nombre de totems : plus question, par exemple, de suspendre les accords de Schengen ou de sortir de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), dont l'article 8, évoquant le regroupement familial, empêcherait la France de limiter comme elle l'entend l'immigration. « Pendant la campagne de 2017, Marion Maréchal était obsédée par ce sujet », confie Étienne*, quadragénaire expert en droit dans la haute fonction publique, et auteur du projet de référendum de la candidate sur l'Immigration. « J'ai toujours trouvé cela dingue : pour lutter contre l'immigration, ces gens-là vont nous foutre en l'air l'État de droit ! Je crois avoir joué mon petit rôle pour empêcher cela... » Lors d'une réunion des Horaces, dès 2017, il soulève la question : « Si ni la Russie, ni la Turquie, ni la Hongrie n'ont jugé utile de dénoncer la CEDH, c'est bien qu'il doit y avoir une astuce, non ? Au fil du temps, j'ai convaincu Marine qu'on pouvait faire mieux et plus subtil, en inscrivant la primauté du droit national dans la Constitution. La philosophie de son programme reste la même, mais la méthode a changé... »
« Blinder » la candidate
Plus souple, plus concrète, plus « pragmatique », vantent ses conseillers, ravis d'avoir vu Marine Le Pen, au cours de leurs rencontres, s'approprier lentement ces questions. « C'est ce qui la rend si sereine aujourd'hui : elle s'est libérée de toutes les influences, et elle maîtrise parfaitement son programme », souligne le député du Nord Sébastien Chenu. L'irruption d'Éric Zemmour a séduit au RN les tenants d'une ligne plus libérale et identitaire, qui ont claqué la porte « les uns après les autres ». Les mêmes s'étaient indignés, en septembre, de la voir centrer son programme sur le pouvoir d'achat, dont elle avait perçu dès l'été qu'il deviendrait central. Un apport des Horaces, encore... « On a testé la plupart de nos idées sur le terrain, auprès de professionnels des secteurs concernés, pour voir si on n'était pas à côté de la plaque », assure le jeune Germain*. Durant la crise du Covid, les rencontres, en visioconférence, auront lieu deux fois par semaine, animées par plusieurs médecins. Marine Le Pen évitera soigneusement les prises de position outrancières, décalées, et se tiendra à distance des antivaccins. « On lui a souvent fait le procès d'une absence de réflexion, de sources et de chiffres fiables. Nous avons veillé à ce qu'elle soit blindée, et qu'elle ne dérape pas », confie Pierre*, un professionnel de la lutte contre les fraudes, sociale et fiscale. « La question de la retraite à 60 ans revenait aussi très souvent dans la conversation. Vague après vague, elle a évolué... C'est un chêne, Marine. Si on veut la faire changer, il faut s'y prendre progressivement. »
Si les réunions ont cessé, le groupe échange quotidiennement avec la candidate dans une boucle sur l'appli WhatsApp. Le 22 février, ils se sont retrouvés au « refuge », cet appartement cossu dans lequel la candidate reçoit, dans le 7e arrondissement, ses rendez-vous secrets, pour un « verre de l'amitié ». Le matin même, la candidate avait « brillé » au Petit-déjeuner présidentiel d'Yves Calvi, sur RTL. « Les journalistes étaient vraiment sympas avec nous, on sent que l'ambiance a changé », se congratulent les convives en se tapant dans le dos. Ingrid, l'amie d'enfance, a fait une galette des Rois. « Marine a voulu remercier les Horaces », glisse un membre de la campagne. Qui précise, soudain raide : Philippe Nguyen, le « Monsieur Économie » autoproclamé, n'était pas là. « Il l'a beaucoup aidée, mais il n'a pas conçu l'intégralité du programme, et n'est pour rien dans les mesures sur le pouvoir d'achat, par exemple. [Un silence...] Marine Le Pen rencontre énormément de monde, elle nourrit sa réflexion, mais elle n'a besoin de personne pour penser à sa place. Et elle a du mal avec ces gens qui font croire dans tout Paris qu'ils sont devenus son gourou... »
Marine Le Pen se veut seule sur l'affiche. Et les conseillers de l'ombre, comprend-on, n'ont pas vocation à devenir ministres. « C'est vraiment son programme, cette fois », insiste l'un de ses rares proches à exprimer des doutes sur une campagne hors norme. « Je comprends que Marine ait voulu s'aérer l'esprit. Le RN, c'est quand même un vieux parti qui ne s'est pas beaucoup renouvelé. Cette campagne présidentielle, elle la porte seule. Mais c'est aussi son plus gros problème : le programme est solide, et elle n'a jamais fait d'aussi belles prestations médiatiques depuis qu'on la connaît. Mais l'organisation des meetings est poussive, l'implication militante est faible... Le jour où elle s'en va, le truc peut s'effondrer. »
Le 23 mars 2022 à 18:55:09 :
L'OP - pas très fut fut - biaised par la stylistique pernicieuse de l'Humanité pour vous faire avaler n'importe quoihttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/13/4/1522325846-jesusopti.png
L'Humanité est un très bon journal de gauche, il ne peut que satisfaire le forum
Le sujet est l'une des priorités du candidat LaRem. Ses propositions visent à réaliser le « marché scolaire » promis en 2017 et esquissé dans un discours à Marseille. En s'en donnant les moyens, cette fois.
1. Concurrence à tous les étages
Une large liberté de décision, pédagogique et managériale, pour les directeurs des écoles et établissements ; des recrutements sur profil ; au nom de la « transparence », la publication des résultats des évaluations permettant de comparer classes, écoles et établissements entre eux... Certaines de ces mesures ont déjà été lancées par Jean-Michel Blanquer, mais « là, on passe un cap », estime Guislaine David, porte-parole du SNUipp-FSU (primaire). C'est « une attaque en règle contre le service public d'éducation », abonde Sophie Vénétitay, du Snes-FSU, « une école où les parents iraient faire leur marché », dénonce Isabelle Vuillet, cosecrétaire générale de la CGT Éduc'action.
Pourtant, « la compétition entre les écoles, ce n'est pas ce que nous attendons », réplique Nageate Belahcen, coprésidente de la FCPE (première fédération de parents d'élèves), pour qui il faut au contraire « offrir à tous les mêmes conditions d'apprentissage ». Pour Guislaine David, « c'est plus facile d'avoir de bons résultats dans une école où il y a peu d'élèves en difficulté. Cette mesure va renforcer la ségrégation, on va vers un système à l'anglo-saxonne ».
C'est en effet le modèle des charter schools (écoles sous contrat) qui est ici poussé, alors que les effets pervers en sont connus : face à la pression du résultat, les enseignants travaillent avant tout... la réussite aux tests. Un « bachotage » généralisé qui devient la mesure de toute chose et favorise le privé - qui, lui, choisit ses élèves.
2. Pour le personnel, c'est marche ou crève
Pour les enseignants, les choses sont claires : « On va augmenter leur rémunération, mais avec de nouvelles missions », a exposé le président-candidat qui, pour faire avaler la pilule, promet d'y consacrer 6 milliards d'euros par an pendant cinq ans. Parmi ces « nouvelles missions », le remplacement obligatoire des absents, le suivi individualisé des élèves ou la formation hors temps d'enseignement. « Travailler plus pour gagner plus, on a déjà entendu ça », ironise Sophie Vénétitay, qui rappelle que, selon les propres chiffres du ministère de l'Éducation, « le temps de travail des enseignants est déjà de 42,5 heures par semaine ». « Le vrai problème, c'est l'attractivité du métier, complète Guislaine David. Ce n'est pas comme ça qu'on va attirer les jeunes, alors que les démissions explosent et que la baisse des candidats aux concours est telle que le ministère ne veut même plus donner les chiffres ! »
L'idée est à double détente : précariser le métier, et faire croire aux parents qu'on va résoudre le problème des remplacements. « D'après notre recensement, les élèves ont perdu 55 000 heures de cours depuis la rentrée », relève Nageate Belahcen, pour qui la proposition de Macron n'est qu'un « pansement. Ce qu'il faut, c'est une norme nationale qui fixe un nombre minimal de remplaçants sur un territoire ». Surtout, « on va créer des différences de statut entre enseignants, explique Guislaine David. On va généraliser petit à petit les contractuels au détriment des postes statutaires... Ce sera une école à deux vitesses. »
Plus inclusive malgré tout ? Emmanuel Macron fait miroiter aux AESH (accompagnants d'élèves en situation de handicap) des contrats de 35 heures par semaine, mais conditionnés à l'acceptation de tâches supplémentaires, notamment dans le périscolaire. « Les AESH ne veulent pas de ça ! » tonne Isabelle Vuillet, en dénonçant un « chantage malsain. Elles aiment ce qu'elles font, elles veulent un temps plein sur l'accompagnement ». Et non devenir les bouche-trous officiels du système.
3. Le « livret ouvrier » de la voie professionnelle
Le lycée professionnel a porté en grande partie la démocratisation du baccalauréat, réussissant à donner une qualification à des jeunes qui auparavant n'y accédaient pas ou peu. Pourtant, derrière un habillage qui parle « d'excellence » et fait miroiter une rémunération payée par l'État pour les lycéens en stage, il s'agit de changer « totalement la logique de formation, en s'inspirant de ce que nous avons réussi sur l'apprentissage », selon Emmanuel Macron. « Plus de temps en entreprise, donc moins de cours et moins de professeurs », note Axel Benoist, cosecrétaire général du Snuep-FSU. Pour les élèves, moins d'enseignements généraux, donc des possibilités réduites de poursuite d'études et d'évolution professionnelle. Les professeurs, eux, iront faire cours dans les lycées généraux et technologiques, comme l'envisageait dès l'an dernier un projet de décret - alors qu'ils enseignent deux matières et passent un concours différent.
Dans sa « Lettre aux Français » du 15 mars, Emmanuel Macron annonçait aussi « la fin de l'hégémonie des diplômes » à travers un « outil de gestion des compétences » : Pour Axel Benoist, c'est un « retour au livret ouvrier, comme à la fin du XIXe siècle. Les jeunes amasseraient des compétences sur le tas, au fil des stages et des contrats. Ils n'apprendraient pas un métier mais un poste, tout étant déjà productifs ». Une approche « utilitariste », dénonce-t-il, qui cherche avant tout à fournir aux entreprises de la main-d'oeuvre pour leurs besoins à court terme. De son côté, Isabelle Vuillet rappelle les risques et les faux-semblants d'une telle stratégie : « Dans l'apprentissage, les discriminations à l'égard des femmes et des personnes racisées sont monnaie courante. Surtout, on nous vend une meilleure insertion dans l'emploi, mais ce n'est vrai que pour ceux qui vont jusqu'au bout », alors qu'échec et abandon touchent jusqu'à 50 % des apprentis dans certaines branches.
S'il est réélu, le président prévoit d'imposer entre quinze et vingt heures d'activité aux bénéficiaires de l'allocation. Une mesure stigmatisante empruntée à la droite et à la limite de la légalité.
Une politique de droite, antisociale et totalement assumée. En présentant son programme, le 17 mars, Emmanuel Macron a annoncé la teneur de son possible deuxième mandat. Tandis que les cadeaux fiscaux aux entreprises et aux riches vont se multiplier, les pauvres seront sommés de se retrousser les manches. Une mesure emblématique symbolise cette philosophie : conditionner le versement du revenu de solidarité active (RSA) à « quinze à vingt heures d'activité » par semaine. Une sorte de bénévolat imposé via un chantage sur leurs maigres ressources (les allocataires du RSA touchent 565 euros pour une personne seule vivant en métropole) ou un mi-temps sous-payé, sans contrat ni droits sociaux. « On va donc remplacer des travailleurs qui touchent un salaire par des gens au RSA », s'est indigné Ian Brossat, directeur de campagne de Fabien Roussel (PCF). Faire travailler les bénéficiaires du RSA pour environ 7 euros de l'heure a provoqué la même sidération du côté du Secours catholique : « M. Macron, pour les personnes au RSA qu'on accompagne, travailler, avoir une activité comme vous dites, elles en rêvent ! Mais pour un salaire qui leur permet de vivre dignement. »
« Une logique qui se nourrit de préjugés tenaces »
Pour rappel, le RMI (revenu minimum d'insertion), ancêtre du RSA, créé en 1988, n'a rien d'un « cadeau » mais constitue un filet de sécurité, conçu pour obéir à une exigence à valeur constitutionnelle, selon laquelle « tout être humain qui, en raison de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence ». Le RSA constitue ainsi un acte de solidarité et de protection indispensable, en particulier pour ceux qui ne peuvent travailler, en raison de difficultés personnelles ou du fait de la conjoncture actuelle. Un contexte économique qui reste problématique, même si Emmanuel Macron, pour justifier sa proposition, met en avant un taux de chômage en baisse, à 7,4 %. Un chiffre pourtant faussé, notamment parce qu'il ne comprend pas les exclus de Pôle emploi, alors qu'en un an le nombre de radiés a augmenté de 44,9 %.
Surtout, conditionner le RSA à « une activité permettant d'aller vers l'insertion professionnelle, soit de formation, soit d'emploi », obéit à une nouvelle doctrine de la Macronie, « celle de dire que les devoirs ouvrent les droits, et non l'inverse », soutient Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement (et de la campagne de son président-candidat, visiblement). Mettant l'accent sur « l'insertion », Emmanuel Macron prétend combattre « l'idée qu'on traiterait la pauvreté ou la précarité uniquement à travers des prestations monétaires ». Le RSA n'est pourtant pas « uniquement » une « prestation monétaire ». Dès 1988, le RMI portait l'idée que « l'insertion est le deuxième droit après l'allocation », selon Michel Rocard, alors premier ministre. Un accompagnement est même déjà prévu dans le dispositif, mais celui-ci manque de moyens. Entre 2013 et 2018, les dépenses d'insertion liées au RSA ont diminué de 6 %, et ces moyens ont continué de baisser depuis le début du quinquennat Macron, qui n'a rien mis en place pour y pallier. Le 13 janvier dernier, la Cour des comptes a ainsi pointé les « graves lacunes de l'accompagnement social et socioprofessionnel » des allocataires.
L'argument d'Emmanuel Macron est donc biaisé, mais celui-ci insiste, en osant vendre sa proposition comme un moyen de « reconnaître la dignité de chacun ». Une justification insupportable pour les associations de lutte contre la pauvreté, qui ont unanimement dénoncé cette proposition. ATD Quart Monde déplore « une logique qui se nourrit de préjugés aussi faux que tenaces », selon laquelle « les allocataires des minima sociaux seraient des "assistés" qui "profitent du système", alors qu'une majorité d'entre eux se démènent chaque jour ».
Même au sein de la Macronie, certains ne sont pas dupes. Comme Olivier Noblecourt, délégué à la lutte contre la pauvreté du gouvernement entre 2017 et 2020 : « Avec ce clin d'oeil antipauvre, il les stigmatise. (...) On prend le problème à l'envers. Le RSA, c'est beaucoup de personnes en souffrance, il ne faut pas l'oublier », a-t-il confié à Mediapart. Car - il est visiblement nécessaire de le rappeler - ce n'est pas par choix que les bénéficiaires du RSA survivent avec quelque 500 euros par mois. Tandis qu'Oxfam observe qu'« en France, il y a treize fois plus de demandeurs d'emploi que d'emplois vacants », l'économiste Henri Sterdyniak précise qu'« une majorité de personnes au RSA ne peuvent pas travailler ».
Pour mettre en oeuvre sa proposition, Emmanuel Macron devra donc mener bataille auprès du Conseil d'État et du Conseil constitutionnel pour qu'elle ne soit pas retoquée. D'ici là, les citoyens français ont aussi le pouvoir de le faire, en disant stop à la casse sociale du président de la République.
Le 23 mars 2022 à 18:39:52 :
J’avais même pas tilté que c’était que les pays du Maghreb, il a le cerveau ravagéhttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/12/3/1648057161-3d7a58a1-a9c8-4d9f-9be4-9eb3745324ae.jpeg
Heureusement que l'Humanité régale crayon
Extrême droite En perte de vitesse, éric Zemmour souhaite « faire repartir un million » d'étrangers en cinq ans.
À la baisse dans les sondages, Éric Zemmour répond par la surenchère. Il a proposé, lundi, de créer « un ministère de la remigration ». « La France est menacée dans son identité par un grand remplacement de population et je veux arrêter cela », assène celui qui souhaite « faire repartir un million » d'étrangers en cinq ans. « Le ministère aura des moyens, il aura des charters, on fera des vols collectifs », assure le leader de Reconquête !, qui cible les « clandestins, délinquants, criminels et fichés S étrangers ». Mais qui vise-t-il véritablement ? Les Maghrébins. Il faudra voir « avec les dirigeants de l'Algérie, du Maroc et de la Tunisie comment on peut organiser cela », explique-t-il d'ailleurs.
« C'est la remigration de ces gens dont on ne veut plus. Quand quelqu'un vient chez vous, qu'il saccage tout et qu'il vous agresse, vous le renvoyez chez lui », tente-t-il d'argumenter. Mais y a-t-il seulement un million d'étrangers qui « saccagent » notre pays ? Ou bien Éric Zemmour délire-t-il une fois de plus dans son obsession raciste ? « Nous sommes prêts à sauver la vérité pour sauver la France », ajoute ce menteur pathologique, qui s'approprie donc une nouvelle revendication de l'extrême droite radicale, notamment portée par Renaud Camus. Le « ministère de la remigration » ne figurait d'ailleurs pas dans son programme initial.
https://www.humanite.fr/politique/eric-zemmour/apres-le-grand-remplacement-la-remigration-743020
EXCLUSIF - Une fédération de riverains du nord-est parisien, confrontés à de nombreux problèmes de sécurité en raison de la consommation de drogues dures, appelle à l'abrogation des projets de nouvelles salles de shoot dans la capitale.
Résidents des cinq arrondissements du quart nord-est de la capitale (Xe, XIIe, XVIIIe, XIXe et XXe), incluant aussi des riverains de Pantin et d'Aubervilliers, tous se disent « confrontés, à des degrés plus moins graves, à la toxicomanie » dans leur quartier. « La consommation et le trafic de crack et autres drogues dures dégradent très fortement nos vies », témoignent-ils dans leur lettre, citant « insécurité, violence, insalubrité, prostitution, perte de l'activité pour les commerçants et artisans ».
Une partie du message décrit d'ailleurs la situation actuelle, avec des pouvoirs publics impuissants à enrayer la montée en puissance de certaines substances comme le crack. Si des scènes ouvertes de consommation ponctuent de nombreux quartiers, une grosse partie des toxicomanes est depuis six mois regroupée dans un square proche du périphérique porte de la Villette. Ils ont été délogés ces dernières années de plusieurs lieux successifs, la « colline du crack » (XVIIIe), puis pour certains les jardins d'Eole (XVIIIe-XIXe), avant d'atterrir dans ce lieu choisi par la préfecture de police pour sa relative distance avec les habitations. La Mairie de Paris s'était élevée
contre ces déplacements sans pour autant proposer d'alternative.
Les associations évoquent une nouvelle fois le «modèle thérapeutique Minnesota» (fondé sur les groupes de parole), négligé par les pouvoirs publics, comme potentielle approche nouvelle pour accompagner les drogués sur la voie de l'abstinence. Et demandent aux candidats de répondre sur neuf propositions concrètes. Parmi elles, l'abrogation des HSA, un audit des structures d'accueil actuelles, l'obligation de résultat pour les associations gestionnaires de centres, et l'expulsion des dealers étrangers.
La commune de l'île de Ré a annoncé mardi 22 mars son intention de faire appel de la décision du tribunal administratif lui enjoignant de démonter une statue de la Vierge installée sur le domaine public.
La Flotte-en-Ré n'a pas dit son dernier mot et entend bien continuer le combat judiciaire pour ne pas avoir à démonter la statue de la Vierge datant de 1945. La commune a annoncé mardi 22 mars qu'elle allait contester en appel la décision du tribunal administratif de Poitiers qui lui donnait six mois pour déplacer la statue installée sur le domaine public, jugeant que cela contrevenait à la loi de séparation de l'Église et de l'État.
? RELIRE. Sur l'île de Ré, une statue de la Vierge devra être déplacée au nom de la laïcité
Le conseil municipal de La Flotte-en-Ré, 2 800 habitants, a décidé lundi soir « à l'unanimité » de faire appel du jugement rendu le 3 mars par le tribunal administratif de Poitiers. La justice avait estimé que cette statue blanche de la Vierge, trônant au milieu d'un carrefour, constituait « un symbole principalement religieux » qui n'avait pas sa place sur le domaine public de la commune.
Pour une lecture « tolérante » de la laïcité
La Libre pensée 17, association de défense de la laïcité, avait saisi le tribunal pour réclamer ce retrait, en invoquant la loi de 1905 qui interdit l'installation de monuments à caractère religieux sur le domaine public. Une « polémique ridicule », selon le maire Jean-Paul Héraudeau qui soutient que l'édifice n'a justement « pas un caractère uniquement et totalement religieux » et qui prône une lecture « tolérante » du principe de laïcité.
« À La Flotte, il y a les volets verts et la Vierge, elle fait partie de notre patrimoine historique. Il s'agit plus d'un mémorial que d'une statue religieuse », assure l'élu. Il compte produire de nouveaux éléments devant la justice montrant que la parcelle visée serait « en partie privée ».
La statue de la discorde, qui comporte la mention « voeux de guerre », a été réalisée en 1945 pour une famille reconnaissante de voir un père et son fils rentrer vivants de la Seconde Guerre mondiale. D'abord exposée dans un jardin privé, elle a ensuite été donnée à la commune qui l'a installée en 1983 à ce carrefour.
Des soutiens par milliers
Mais au printemps 2020, la statue est endommagée après avoir été percutée par un automobiliste. La municipalité décide alors de la reconstruire à l'identique, au même emplacement. D'un banal accident naît un recours. « Il n'y aurait pas eu cet accident, on n'en serait pas là », s'agace le maire.
L'édile assure avoir « reçu des milliers d'appels et de courriers de soutien, même de l'étranger ». Sur Internet, la pétition pour « sauver la statue » a rassemblé plus de 28 000 signatures, soit plus que « la population de l'île de Ré, puisqu'on est 17 000 ».
Dans une lettre envoyée à tous les évêques du monde, rendue publique par le Vatican mercredi 23 mars, le pape François demande à tous les fidèles du monde de participer à l'acte de consécration de la Russie et de l'Ukraine au Coeur immaculé de Marie. Fait rarissime, le Vatican a diffusé le texte de la prière de consécration en 35 langues.
Tous les fidèles du monde sont invités à prier vendredi 25 mars pour la paix en Ukraine, écrit le pape François dans une lettre envoyée lundi 21 mars à tous les évêques du monde, et rendue publique par le Vatican mercredi 23.
« Il s'est écoulé près d'un mois depuis le début de la guerre en Ukraine, qui cause chaque jour plus de souffrances à cette population martyre, et qui menace également la paix mondiale, écrit François. L'Église, en ces heures sombres, est fortement appelée à intercéder auprès du Prince de la paix et à se faire proche de ceux qui paient dans leur chair les conséquences du conflit. »
François demande ainsi à tous les évêques et à leur suite aux fidèles de « s'unir » à l'acte de consécration de la Russie et de l'Ukraine au Coeur immaculé de Marie, que le pape prononcera vendredi 25 mars à la basilique Saint-Pierre de Rome, vers 18 h 30.
À lire aussi"Fais que cesse la guerre, assure la paix au monde !", l'acte de consécration de l'humanité au Coeur immaculé de Marie
Cet acte « se veut être un geste de l'Église universelle qui, en ce moment dramatique, porte à Dieu, par sa Mère et notre Mère, le cri de douleur de tous ceux qui souffrent et implorent la fin de la violence, et qui confie l'avenir de l'humanité à la Reine de la paix », écrit François.
? À LIRE. « Un geste de l'Église universelle », la lettre du pape François aux évêques sur l'acte de consécration au Coeur immaculé de Marie
« Nous avons oublié la leçon des tragédies du siècle passé »
Le pape accompagne son courrier d'un texte à réciter, un « acte de consécration » en forme de prière à Marie, dont « la présence (...) ramène la paix » et qui « nous guide toujours vers Jésus, Prince de la paix ». Un texte disponible, fait rarissime au Vatican, en 35 langues.
? LES FAITS. Le pape va consacrer l'Ukraine et la Russie au Coeur immaculé de Marie
« Mais nous avons perdu le chemin de la paix. Nous avons oublié la leçon des tragédies du siècle passé, le sacrifice de millions de morts des guerres mondiales », peut-on lire dans cette prière.
« Nous avons enfreint les engagements pris en tant que Communauté des Nations et nous sommes en train de trahir les rêves de paix des peuples, et les espérances des jeunes. Nous sommes tombés malades d'avidité, nous nous sommes enfermés dans des intérêts nationalistes », poursuit le texte, qui fustige aussi « l'indifférence » et « l'égoïsme » .
À lire aussiGuerre en Ukraine : nouvel entretien entre le président Zelensky et le pape François
« Nous avons préféré ignorer Dieu, vivre avec nos faussetés, nourrir l'agressivité, supprimer des vies et accumuler des armes, en oubliant que nous sommes les gardiens de notre prochain et de la maison commune », énonce encore le texte.
L'acte de consécration sera lu par le pape à Saint-Pierre de Rome, au cours d'une célébration pénitentielle, qui était prévue et annoncée de longue date par le Vatican, le jour de l'Annonciation.
ayaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
C'est finto pour vous les zemmoroides
Le 23 mars 2022 à 17:36:18 :
Le 23 mars 2022 à 17:34:34 :
Il a du se promettre que quand il serait grand il allait la buterOuais enfin normalement quand tu te dis ça sur quelqu'un tu grandi au bout de 30 ans, qui n'a pas déjà souhaiter la mort de quelqu'un
Grandir ça ne veut pas dire oublier.
Le 23 mars 2022 à 12:05:09 :
Le 23 mars 2022 à 12:03:12 Patrck48Bateman a écrit :
Le 23 mars 2022 à 12:02:22 SonicRe2 a écrit :
Le 23 mars 2022 à 12:00:03 :
Le 23 mars 2022 à 11:48:42 SonicRe2 a écrit :
Le 23 mars 2022 à 11:44:24 :
Le 23 mars 2022 à 11:41:46 SonicRe2 a écrit :
Le 23 mars 2022 à 11:40:06 :
Le 23 mars 2022 à 11:39:16 Patrck48Bateman a écrit :
Le sel des boucleurs et des nuisibles qui ragent de bider avec leurs topics de merdeVotre destin :
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/12/3/1648031928-images-1.jpeg Bon vent
SonicRe2 le boucleur qui sort le secondaire pour rager
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/25/2/1529422413-risitaszoom.png 0 rage
C'est vous qui êtes enragés
Un post et vous pétez les plombs vous êtes obligés de vous casser devant des scripts pour garder un état d'esprit stable
Allez voir le psyCette inversion accusatoire, un plaisir
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/51/4/1640278497-2.png De toute façon les boucleurs je vais bientôt vous annihiler définitivement, je prépare une surprise pour vous
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/51/4/1640278497-2.png yrr + je ferai d'autres pseudos
+ Ton script est dégueulasseEn quoi le script te dérange ?
Nous les "golems" ne seront plus présents sur vos topics c'est pas une bonne chose
Tu pourras discuter de sujet passionnant avec d'autres comme Yannick qui saute de la tour eiffel, les énièmes topics de meufs/copine, Prout, ce cul/10Sans sarcasme, je ne vois pas en quoi c'est un problème pour toi...
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/27/4/1530827992-jesusreup.png À moins que ton but soit simplement de te sentir exister en ayant beaucoup de spectateur https://image.noelshack.com/fichiers/2018/27/4/1530827992-jesusreup.png Je vais jamais dans ces sujets
Je suis juste pas fainéant comme vous
Quand je vois un topic j'y vais juste pas j'ai pas besoin d'un script pour le comprendreLa pollution visuelle dans la liste des topics est deja de trop
25 topics en première page : 10 boucles + 10 sujets autour du buzz médiatique du jour + 5 topics intéressants
Mais oui c'est nous qui masquons les kheys
Encore heureux qu'il y ait des topics qui parlent de l'actualité du jour on vit en France pas dans une tombe
Surtout que certains topics sont bien conçus
Encore une fois vos critères de sélection sont nazes et complètement subjectif
Le 23 mars 2022 à 12:01:29 :
Le 23 mars 2022 à 11:58:01 SonicRe2 a écrit :
Le 23 mars 2022 à 11:55:01 :
Le 23 mars 2022 à 11:53:17 SonicRe2 a écrit :
Allez A+ les ratés2188 messages en un mois quand même
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/12/3/1648032857-stat.png on se demande qui est le ratéhttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/51/4/1640278497-2.png Je suis pas Sonicfan l'ahurax
Sonic est l'un des persos de JV les plus populaires n'importe qui peut l'utiliser c'est pas ma marque de fabrique
Pas étonnant que ton script soit à chier avec un tel esprit de déductionAllez A+
On sait plus trop avec 600 secondaires et vos tendances mythomanes
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/51/4/1640278497-2.png mais peu importe si tu rages autant c'est que t'es certainement déjà dans une des listeshttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/51/4/1640278497-2.png
De quoi on sait jamais ? Avec ce raisonnement tu vas Blacklist tout les pseudos avec Link ou Mario écrit dedans ?
Tes critères de sélection de bots/boucleurs sont bidons
Le 23 mars 2022 à 12:00:03 :
Le 23 mars 2022 à 11:48:42 SonicRe2 a écrit :
Le 23 mars 2022 à 11:44:24 :
Le 23 mars 2022 à 11:41:46 SonicRe2 a écrit :
Le 23 mars 2022 à 11:40:06 :
Le 23 mars 2022 à 11:39:16 Patrck48Bateman a écrit :
Le sel des boucleurs et des nuisibles qui ragent de bider avec leurs topics de merdeVotre destin :
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/12/3/1648031928-images-1.jpeg Bon vent
SonicRe2 le boucleur qui sort le secondaire pour rager
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/25/2/1529422413-risitaszoom.png 0 rage
C'est vous qui êtes enragés
Un post et vous pétez les plombs vous êtes obligés de vous casser devant des scripts pour garder un état d'esprit stable
Allez voir le psyCette inversion accusatoire, un plaisir
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/51/4/1640278497-2.png De toute façon les boucleurs je vais bientôt vous annihiler définitivement, je prépare une surprise pour vous
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/51/4/1640278497-2.png yrr + je ferai d'autres pseudos
+ Ton script est dégueulasseEn quoi le script te dérange ?
Nous les "golems" ne seront plus présents sur vos topics c'est pas une bonne chose
Tu pourras discuter de sujet passionnant avec d'autres comme Yannick qui saute de la tour eiffel, les énièmes topics de meufs/copine, Prout, ce cul/10Sans sarcasme, je ne vois pas en quoi c'est un problème pour toi...
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/27/4/1530827992-jesusreup.png À moins que ton but soit simplement de te sentir exister en ayant beaucoup de spectateur https://image.noelshack.com/fichiers/2018/27/4/1530827992-jesusreup.png
Je vais jamais dans ces sujets
Je suis juste pas fainéant comme vous
Quand je vois un topic j'y vais juste pas j'ai pas besoin d'un script pour le comprendre
Le 23 mars 2022 à 11:58:32 :
Ouin ouin on a plus le droit de spamhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/35/1/1535395335-20180827-204132.png C la tirani
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/05/7/1612718256-soy-boy.png Ouuuhhh skipteuh de marde
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/51/3/1545230212-badj.png
Vous avez littéralement mis benzaie79 aka le mec que j'ai jamais vu poster ayaaaa
Sans parler des mecs comme aarg depuis quand ça c'est un boucleur
Donc ouais votre script c'est juste de la cancel culture
Le 23 mars 2022 à 11:55:01 :
Le 23 mars 2022 à 11:53:17 SonicRe2 a écrit :
Allez A+ les ratés2188 messages en un mois quand même
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/12/3/1648032857-stat.png on se demande qui est le ratéhttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/51/4/1640278497-2.png
Je suis pas Sonicfan l'ahurax
Sonic est l'un des persos de JV les plus populaires n'importe qui peut l'utiliser c'est pas ma marque de fabrique
Pas étonnant que ton script soit à chier avec un tel esprit de déduction
Allez A+