C'est à la suite de plusieurs signes que je retournais un mardi soir au mythique Carrousel du Louvre. Un ami qui me dit qu'il y est passé, un détour rapide avec Kelian, mon "pote de baise" fraîchement revenu de Toulon, ça a trotté un peu et je me suis dit : "pourquoi ne pas re-tenter ?"
J'avais délaissé le Carrousel il y a plusieurs années. Trop boueux, trop exhib, mal conçu, trop de promiscuité, trop d'odeurs de pisse dans les escaliers, trop fréquenté aussi. J'étais fait à lors pour la Porte Dorée.
Mais aujourd'hui ?
Force est de reconnaître la qualité supérieure des visiteurs du Carrousel par rapport à ceux de la Porte, leur plus grande variété, leur jeunesse, leur beauté, carrément.
Normal. Le Louvre est simplement un lieu hyper central, plus secure, plus populaire. Depuis le XVIIIeme siècle, et jusqu'à l'étranger on le connaît. On en publie même des visites sur YouTube.
De la baise gay au pied de la pyramide du Louvre à Paris. Quand on y pense c'est aussi incroyable que la baise gay à poil au pied du Golden Gate à San Francisco.
Et pourtant. De mémoire de voyageur, ni le bois de la boat house au Central Park de New-York, ni la ligne 1 du métro de Mexico à 23h00 n'est un tel baisodrome que le Carrousel du Louvre.
Et justement, ce mardi soir de la mi-août, quel come back mes enfants !
Est-ce parce que mon mannequin guyanais s'était refusé à moi le soir même, est-ce parce que mon retour en ce lieu m'avait rendu ivre de nostalgie sexuelle, est-ce grâce à ma tenue très légère (short de foot sans sous-vêtement et débardeur lâche), est-ce plutôt grâce à la géographie limitée de ce lieu, ou bien simplement la chance ?... Aucune idée, mais de minuit passée jusqu'à trois heures et demie du matin ce fut un enchaînement digne des plus grands soirs.
Géographie des lieux. Pyramide en bas. (Google maps)
Dos à la pyramide, labyrinthe de gauche (autour du cercle de pelouse), un minet dont la finesse du corps glisse sous mes doigts, les boutons de sa chemise que je fais sauter avant de faire passer mon débardeur derrière ma tête et coller mon torse au sien, son sperme sur mon visage alors que je suis à genoux devant lui, profitant des derniers instants ou la rondeur parfaite de ses fesses épouse la paume de mes mains.
Labyrinthe de droite, un jeune wesh de 19 ans tout droit venu de la Courneuve "Je sais pas comment je vais rentrer chez moi mais j'm'en branle", survet et petite sacoche que jamais on ne verrait chez un intramurosien.
Son excitation paroxysmique à me masturber en plein air mêlée à sa terreur chaque fois qu'un jeune à casquette passe non loin. Le déshonneur tiendrait à peu de choses. Son refus manifeste d'entr'ouvrir les lèvres lorsque je l'embrasse. Face à lui, ma queue qui glisse entre ses cuisses en vas-et-viens de plus en plus rapides, lui qui dit que putain c'est bon, qui prévient qu'il va jouir, moi qui lui dit de cracher son jus, lui qui se lâche enfin sur le haut de ma cuisse. Avant de le quitter moi qui lance :
"-T'as pas beaucoup d'expérience toi.
- Non, comment tu sais ?
- Parce que ça se voit. C'était quand même pas la première fois ?
- Non non.
- Dommage (son seul sourire à ce moment là) Mais t'as du potentiel, t'as quelques blocages mais ça va pas durer."
Retour au labyrinthe de gauche, exhib totale entre les buissons serrés avec un jeune hipster avec sa barbe, son chignon et son tote bag qui ne tient pas sur son épaule. Moi qui l'alpague sans même lui laisser le choix (je crois que c'est ça le secret de cette soirée. Je n'ai à aucun moment douté de rien). Je le sodomise là, devant une demi-douzaine de mecs qui attendent le bruit que je ferai au moment où j'en pourrai plus et où j'éjaculerai en quelques derniers vas-et-viens.
Labyrinthe de droite enfin, un Noir immense et mince d'une bonne trentaine d'années, s'assoit à côté de moi sur un banc avant de m'entraîner en bas d'un escalier pour y sortir sa longue bite. Marches sur lesquelles je m'accroche alors qu'il est derrière moi déployant toute sa force, à me balancer des saloperies dans l'oreille.
Reconnaissons-le : Très bon casting.
Certes. Mais ce n'est pas tout.
Sans doute parce que je suis moi-même moins sauvage qu'à l'époque, que m'exhiber m'excite enfin, que le contact inopiné et la réalisation imminente de l'ébat ne me fait plus peur, le charme du Carrousel me touche davantage aujourd'hui. Ainsi libéré, n'ayant plus peur de rien ni de personne, je suis désormais réceptif à tout ce qui constitue ce lieu. Je suis prêt.
Le château qui nous encercle et nous piège, l'arc de Triomphe qui espionne au loin se cachant derrière l'obélisque, le faisceau du phare de la tour Eiffel auquel on échappe toujours, le cache-cache dans des haies dont la hauteur nous dépasse, les impasses de buissons pour piéger les partenaires récalcitrants, la fugacité de les posséder à l'endroit même où on les a trouvés, là, sous la lumière et au milieu des passants, l'extase enfin de jouir ici, en eux, devant l'Histoire et sous les yeux de nos contemporains.
Baiser au Louvre, c'est baiser Paris, c'est baiser Macron, c'est baiser la France.
http://quentinmallet.blogspot.com/2018/08/le-carrousel-du-louvre-cetait-avant.html
bordel il détaille tout ici ayaaa avec des plan et tout
BAISER AU LOUVRE, C’EST BAISER PARIS, C’EST BAISER MACRON, C’EST BAISER LA FRANCE.
Quentin Mallet nous revient plus en forme que jamais, avec un article tonitruant décrivant ses activités nocturnes au Carrousel du Louvre. J’ai adoré cette fin de post en apothéose avec la citation qui a fait le titre de mon propre post (et c’est tellement du Quentin) :
Baiser au Louvre, c’est baiser Paris, c’est baiser Macron, c’est baiser la France.
C’est amusant de lire tout cela, et ça me rappelle mes propres pérégrinations il y a plus de 20 ans, bien plus rares et timides. J’ai toujours aimé les backroomss plus pour la découverte ethnologique et une curiosité voyeuriste qu’autre chose (les gens me font peur dans ces endroits, et j’ai l’impression d’attraper des maladies à chaque pas). Je me rappelle tout de même de la visite du souterrain des Tuileries pas très loin du Louvre, c’était un passage qui menait des quais directement au jardin (fermé aujourd’hui), et qui était incroyablement accessible toute la nuit ET totalement dénué de lumières (et bah voyons !). Qu’est-ce que j’ai eu peur ce jour-là, et qu’est-ce que ça m’avait chauffé les sens en même temps. C’était blindé de dizaines, vingtaines, trentaines de gars, dans une pénombre laissant juste apercevoir quelques lueurs. Au final, on entendait des râles et autres joyeusetés gutturales, des bruits de boucle de ceinture qui se défaisaient, et des corps qui s’entrechoquaient. Les odeurs étaient terribles, entre cul, jute, transpiration, clopes et je vous en passe…
Evidemment, je pensais à Cyril Collard et ses Nuits Fauves qui ne doit plus rien signifier pour la jeunesse actuelle, mais qui a été tellement important pour ma génération et celle d’avant. Je me disais que sa description des lieux de baise des années 80 sur les quais d’Austerlitz ressemblait juste à cela. Les temps changent mais certaines pratiques perdurent, et la drague gay (avec consommation sur place) au Louvre se pratique à priori depuis plus de deux siècles ! Ce n’est que très banal d’ailleurs, ce n’est pas mieux ou pire que le parc royal de Bruxelles ou le parc du Hilton à Tel Aviv. (Huhuhu.)
Je ne dis pas que c’est bien ou mal, je sais que ce n’est pas terrible pour le commun des mortels qui aurait envie de se promener là le soir, mais je ne crois pas non plus que ce soit une terrible nuisance. C’est comme ça. 😉
Éric, qui a connu le lieu dans le film Nos vies heureuses de Jacques Maillot, vient depuis 8 ans. Il n’a jamais eu de problème, excepté une altercation avec un SDF furieux qui l’a pourchassé avec un couteau de boucher à la main en criant: « J’en ai marre de tous ces pédés qui s’enculent à côté de moi. » Aujourd’hui, l’histoire le fait rire mais sur le coup, Eric était allé prévenir les militaires présents à l’entrée du musée.
Au Jardin du Carrousel du Louvre, au milieu des haies d'ifs, se déroule un curieux ballet. Des silhouettes d'hommes se faufilent, se croisent et s'approchent non loin des touristes. Comme Julien, venu pour un « flirt avec une racaille».
« Ici, c’est le jardin des proies », assure Eric, régisseur dans l’audiovisuel, piercing à l’arcade, cheveux en pétards et sac de sport en bandoulière. Il vient y trouver un coup d’un soir, une fois par semaine. Le terrain de chasse, bien délimité, est divisé en deux espaces composés d’un labyrinthe, de plusieurs accès souterrains aux issues d’un parking et d’une terrasse surplombant l’ensemble.
La proximité avec le musée le plus visité au monde donne naissance à une cohabitation insoupçonnée. Les touristes, promeneurs et riverains passent à côté des buissons sans avoir la moindre idée de ce qu’il s’y déroule. Mathieu, 22 ans, étudiant en sociologie, fréquente le lieu « à l’occasion » depuis quatre ans. Il nous détaille les différentes zones d’un endroit qui n’a plus de secret pour lui. L’aile droite, est « fréquentée par les jeunes. » Les hommes se retrouvent à l’intérieur de grands buissons de deux mètres pour des « préliminaires et plus si affinités. » L’aile gauche, la plus « hard », est fréquentée par « les gros dégueulasses et les vieux ». C’est le coin des parties à plusieurs dans les escaliers souterrains.
24h/24
À notre arrivée, vers 20 heures, une trentaine d’hommes sont déjà présents alors qu’il fait encore jour. D’après Mathieu, « certains sont là toute la journée. » Le nombre de participants varie surtout selon la saison. Les aléas du plein air. Mais « même en hiver il y a du monde » assure Eric. Quand on lui demande qui vient ici, la réponse fuse : « Tout le monde ! Même des célébrités. » Il nous raconte, amusé, que de temps en temps, des hommes d’affaire arrivent après leur journée de travail et « courent entre les haies pour trouver quelqu’un rapidement, tirent leur coup et rentrent ensuite chez eux reprendre leur petite vie familiale. »
Techniques d’approche
Après un court moment d’observation, un jeune homme, habillé tout en noir, casquette vissée sur la tête, fait signe à sa cible de le suivre. Les deux marchent maintenant côte à côte, sans se dire un mot. La rencontre d’un partenaire vient casser la monotonie des tours solitaires de labyrinthe. Ce soir, Julien est venu pour un « flirt avec une racaille. » Son fantasme. Pour l’assouvir, il commence sa ronde par la terrasse, « ça permet de voir où sont les autres et de repérer ceux qui me plaisent. » Ensuite, il circule entre les allées et tente d’attirer l’attention de celui qui l’intéresse.
« En général tout se passe dans les regards. Si le gars te fixe, ou bien s’il te suit, ça veut dire que tu l’intéresses », assure Mathieu. Eric, plus expérimenté, repère parfois quelques timides, « ils n’osent pas rentrer dans les buissons. C’est généralement les autres qui viennent les chercher. » Ce soir, assis tranquillement en jogging sur un banc de la terrasse, il attend qu’un partenaire se propose.
Une petite visite dans les souterrains ?
buisson1.jpg
22 v’là les flics!
À quelques mètres de là, dans son cabanon, Manu, agent de sécurité du musée, est content d’entamer la conversation pour tuer le temps. Il explique que la direction prévient systématiquement les nouveaux gardiens que « les buissons du Jardin du Carrousel du Louvre ne se reposent jamais. »
Pour vérifier qu’aucune dégradation des murs et des statues n’a lieu (tags, vandalisme), il doit effectuer une ronde toutes les heures dans les allées des labyrinthes. « Ce n’est pas mes affaires ce qui se passe là-dedans, on n’est pas là pour s’occuper d’eux », affirme Manu en précisant qu’il n’oublie jamais sa veste fluorescente pour ne pas être confondu avec un participant.
Éric, qui a connu le lieu dans le film Nos vies heureuses de Jacques Maillot, vient depuis 8 ans. Il n’a jamais eu de problème, excepté une altercation avec un SDF furieux qui l’a pourchassé avec un couteau de boucher à la main en criant: « J’en ai marre de tous ces pédés qui s’enculent à côté de moi. » Aujourd’hui, l’histoire le fait rire mais sur le coup, Eric était allé prévenir les militaires présents à l’entrée du musée.
Il arrive que la police intervienne pour verbaliser les participants. Pour échapper aux arrestations, une solidarité insolite s’est développée avec les vendeurs à la sauvette de tours Eiffel. « On se prévient mutuellement quand les flics arrivent et ils viennent dans les allées pour planquer leur matos », assure Eric avec un grand sourire.
Love story
Le romantisme d’un coucher de soleil
buisson2.jpg
La plupart des participants recherchent simplement une aventure « vite fait, bien fait. » Julien est sans ambiguïté: « Je n’emmènerai jamais quelqu’un que j’ai rencontré ici chez moi. » Eric non plus n’a jamais donné suite. Mais Matthieu nous surprend. Il a vécu une relation amoureuse d’un an et demi avec un partenaire qu’il a approché entre deux haies…
22 heures. La nuit est tombée. Une cinquantaine d’hommes errent désormais dans les allées. Malgré les nombreux sites de rencontres, boîtes et bars, le « Jardin des proies » a toujours la cote.
les babos qui font des apéros pendant que des mecs font la queue leuleu dans les buissons a coté
les capotes qui finissent sur les goulot des bières de Camille et corentine étudiantes aux beaux art
Le 22 mars 2022 à 20:20:49 Dextre350 a écrit :
Bordel, hier je me baladais vers le Louvre, y’avait plein de mecs chelous qui traînaient entre les buissons et qui me regardaient bizarrement.Faites gaffe les mecs, même les coins réputés « sûrs » ne le sont plus.
BTG ca fait 30 ans que ca baise la dedans
Le 22 mars 2022 à 19:28:11 O_khey a écrit :
Que fou le philosophe milliardaire aux côtés des nazis en Ukraine ?
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/12/2/1647973088-bhl-kiev.jpg
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/12/2/1647973093-bhl-reportage-pour-paris-match-en-ukraine-620x413.jpg
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/12/2/1647973097-reportage-en-ukraine-par-bernard-henri-levy-scaled.jpg
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/12/2/1647973101-fmne1t7x0aqldn8.jpeg
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/12/2/1647973492-bhl-odessa-678x381.png
ta premiere image est fausse
Le 22 mars 2022 à 19:59:45 Torino a écrit :
Bordel quel malaise
Elle aurait mieux fait de rester absente indéfiniment
Le 22 mars 2022 à 15:30:24 Binabou5 a écrit :
Les nationalistes bretons sont des cucks qui réclament toujours plus d'immigratioÀ part demander de la chouffe et l'intégrale de Kaamelott ils ne vont rien faire d'autre
L'affiche en question :
ET TOI PUTAIN ?
Le 22 mars 2022 à 18:28:17 :
pour savoir parce que moi oui
complètement loco
Pareil regarde pa.pp
Le 22 mars 2022 à 18:23:09 :
Le 22 mars 2022 à 18:21:09 :
Le 22 mars 2022 à 18:19:03 :
La friendzone c’est comme pour les puceaux, ils restent dans l’illusion de croire que c’est a cause de leur physique ou leur image mais dans 99% des cas c’est juste parce que en plus d’un manque d’entretient physique ce sont juste d’enormes cas sociaux ininteressants ou malaisants.Tout le monde baise meme des moches et des 6/10 mais si vos centres d’interets sont ceux d’un gosse de 12/14ans (jv/anime/porn etc) ou que vous foutez rien de votre existence, evidemment que tout se remarquera, que vos ma ieres et vos reflexes seront ridicules et tout le bordel.
Friendzone et pucellerie = vous avez l’air de gros demeuré et vous aurez pas ce que vous voulez
Qu’est ce que c’est triste en 2022 surtout a cette epoque iu baiser est d’une facilité deconcertante
La FZ c'est a partir du moment ou t'accepte d'être pote avec la.meuf et que t'a pas eu les couilles de le lui proposer plus avant.
Si la meuf te recale et te dit on est pote tu next et t'aura zero FZ aussi simple que ca
T’as 14ans ou t’es puceau? Le mot friendzone existe que chez les enfants hein, une meuf qui te « friendzone » tu peux la baiser le lendemain si t’etais vraiment interessant, mais elle le fait parce qu’elle a honte de pas te dire que tu l’attires simplement pas
En plus mon ex je suis resté 6 ans avec a essayé de me Fz au tout debut j'avais refusé catégoriquement de resté pote car on avait commencé une relation a distance Paris Londres , au final on est resté 6 ans ensemble et c'etait cool j'en garde de super souvenir si j'avais simpé je serais resté son pote bloqué dans la FZ