«Les Charrier étaient proches de la mairie d’Auxerre»
L’affaire des disparues n’aurait pas été rendue publique sans l’acharnement de Pierre Monnoir, le président de l’Association de défense des handicapés de l’Yonne (ADHY). Depuis douze ans, ce VRP en produits d’emballage se débat pour découvrir la vérité. Pierre Monnoir, 50 ans, qui a la garde de son frère déficient mental, adhère à l’Apajh de l’Yonne en 1989. Rapidement, il constate que « tout était bloqué au niveau des votes ». « Nous n’avions rien à dire, explique-t-il, tout était décidé par les Charrier, proches de la mairie d’Auxerre », dirigée à l’époque par le socialiste Jean-Pierre Soisson. Choqué par cette « politisation du handicap », il fonde en 1992 l’ADHY. Roger Delautre, qui a succédé à Pierre Charrier à la tête de l’IME d’Auxerre, lui parle alors de « jeunes filles [qui] ont disparu à jamais » du temps de son prédécesseur. Pendant trois ans, Monnoir va tenter d’obtenir des explications. Il rencontre des membres de la Ddass, de la préfecture, du conseil général... Ces notables réagissent, certains poliment, d’autres beaucoup plus violemment. « Si tu ne la fermes pas, on te refile ton frère et tu te débrouilles avec », lui lance un jour un responsable local. Isolé, Pierre Monnoir dérange et reçoit des menaces de mort. En 1995, tout change. Deux employés de l’IME d’Auxerre photographient les dossiers des quatre jeunes demi-pensionnaires disparues entre 1977 et 1978, et confient les photos à Monnoir. Quatre des sept disparues de l’Yonne Chantal Gras, Christine Marlot, Madeleine Dejust et Bernadette Lemoine ont enfin un visage. Le président de l’ADHY contacte les médias et donne à l’affaire une ampleur nationale. Après l’arrestation de Louis en 2000 et la découverte des corps de deux disparues, la tâche de Pierre Monnoir ne s’arrête pas pour autant. Il veut toujours « savoir où sont les cinq autres », et fait pression pour qu’une sculpture soit érigée à Auxerre à la mémoire des victimes. « Le conseil municipal a donné son accord il y a quelques mois, mais certains conseillers ont voté contre, comme si le consensus était impossible autour de cette affaire. »
La piste des foyers
Si la justice a tardé à s'intéresser à Emile Louis, que dire des services de la Ddass et des responsables des foyers où les disparues résidaient? Car, à une exception près, personne, à tous les niveaux, ne paraît s'être soucié des départs successifs des jeunes femmes, des disparitions... attribuées à des fugues. Personne ne s'étonnera non plus que ces jeunes femmes ne donnent, au fil des ans, aucune nouvelle à leurs proches.
Une attitude particulièrement choquante de la part du personnel d'encadrement des foyers où résidaient les handicapées. Le cas le plus saisissant est celui des époux Charrier, dont la trajectoire croise, pendant de longues années, celle d'Emile Louis. De 1977 à 1979, Nicole Charrier est en effet éducatrice au foyer Grattery, qui dépend de l'Association pour l'aide aux adultes et jeunes handicapés de l'Yonne (Apajh 89), et dont quatre des sept disparues sont originaires. Son mari, Pierre, en est alors le directeur.
Tous deux sont des notables locaux. Nicole Charrier a été conseillère municipale au côté de Jean-Pierre Soisson, ancien ministre et maire d'Auxerre. Son mari, par ailleurs vénérable d'une loge maçonnique, est, de par ses fonctions à la tête des foyers, un employeur important dans la région. A cette même époque, Emile Louis transporte les jeunes handicapées jusqu'à leurs diverses destinations. Et le couple Charrier connaît bien le chauffeur. D'ailleurs, en 1982, Nicole Charrier vole à son secours. Louis est alors poursuivi pour des attouchements sexuels sur des enfants que la Ddass avait confiés à sa compagne. Nicole Charrier, dans une lettre au juge, affirme que le chauffeur de car est, pour les jeunes femmes, «comme un père, ou un grand frère à qui elles peuvent se confier»...
Jamais les epoux Charrier n'ont été inquiété dans les Affaires Louis et Dunand c'est pourtant eux qui ont couvert les trace
Mais les Charrier vont dévoiler peu à peu, au fil de différentes enquêtes administratives et judiciaires, un profil bien éloigné de celui qu'on est en droit d'attendre de la part de responsables de services sociaux. Nicole Charrier est ainsi mise en cause dans un dossier instruit par le juge financier Renaud Van Ruymbeke, pour «abus de faiblesse». Il concerne la façon dont l'éducatrice faisait travailler, à son compte, des handicapées qu'elle hébergeait. Il sera, bientôt, examiné devant le tribunal correctionnel de Paris.
L'autre affaire concerne Pierre Charrier et débute en octobre 1989 par un flagrant délit. Le directeur est surpris à l'arrière d'une voiture en compagnie d'une handicapée de 22 ans dont il abuse. Lors de ses premières déclarations, le directeur du centre expliquera qu'il aurait, ainsi, permis à la jeune femme de «s'épanouir affectivement»... Pour ces faits, Pierre Charrier sera condamné à six ans de prison...
Bruno Tagliaferro - mort le 5 novembre 1995 - meurtre par empoisonement - selon sa femme Fabienne Jaupart (voir nr 21) il était convaincu d'avoir fait 'disparaître' le véhicule qui a servi pour l'enlèvement de Julie et Mélissa - la date de son déces coïncide avec l'histoire de séquestration de 4 jeunes à Jumet
Le 18 décembre 1998, Fabienne Jaupart (sa femme ) est retrouvée morte, l'enquête conclut au suicide. Fabienne Jaupart se serait aspergée de méthanol, aurait remis la bouteille sur le meuble à côté de son lit et se serait ensuite immolée, non sans avoir pris soin de mattre les pommes de terre à cuire sur le réchaud et de faire tourner le lave-vaisselle
Pour Cédric Visart de Bocarmé, le procureur du Roi de Namur, l'affaire Tagliaferro semble également entendue. Le ferrailleur de Keumiée, retrouvé mort dans sa caravane, est vraisemblablement décédé d'une mort naturelle, peut-être même d'un infarctus. L'autopsie avait certes détecté des traces de cyanure, mais des analyses plus poussées n'ont pas permis de déterminer qu'elles étaient anormales dans un cadavre en décomposition. La thèse de l'élimination d'un témoin gênant par l'entourage de Dutroux ne tient donc pas la route.
Cet enquêteur aurait pu sauver Julie et Mélissa
le gendarme Michaux ce low iq
Au procès Dutroux, les explications pathétiques du gendarme Michaux
Le sous-officier a raconté comment, fin 1995, il est passé à côté des "chuchotis" de Julie et Melissa sans s'y attarder.
Le gendarme Michaux entame son récit d'une voix pâteuse. Son ton est peu assuré, son élocution difficile, son émotion perceptible. L'homme que la commission parlementaire d'enquête créée au lendemain des faits a transformé en victime expiatoire de la faillite du système policier et judiciaire craint visiblement une épreuve du même genre. C'est lui, il est vrai, qui, les 13 et 19 décembre 1995, a perquisitionné l'une des maisons de Dutroux et aurait pu délivrer les petites filles encore en vie. Il aurait, ainsi, également évité à d'autres d'être enlevées et violentées.
A l'époque, le sous-officier cherche officiellement les preuves d'une séquestration à laquelle Marc Dutroux s'est livré, pour une affaire de camion volé. En fait, il y a longtemps que pour Michaux et - l'instruction l'a démontré - pour d'autres gendarmes aussi, Dutroux fait figure de suspect principal pour l'enlèvement des deux petites Liégeoises. Le 19, le sous-officier descend dans la cave et perçoit ce qu'il appelle "des chuchotis" ; "des "chuuuut", pas des conversations". Pour mieux entendre, le gendarme lance alors "Taisez-vous !" à ses collègues. En réalité, il fait sans doute taire Julie et Melissa terrées dans la cache et que Dutroux a conditionnées pour qu'elles se méfient des "méchants"... "J'en ai déduit à tort, et malheureusement, que les chuchotis provenaient de la rue." Les petites recluses mourront de faim et de soif, trois mois plus tard.
Résumé de l'affaire Outreau
Officiellement:
12 enfants sont reconnus victimes de viol
13 adultes avouent leurs crimes
Verdict:
Les enfants mentent et sont victimes de "faux souvenirs"
Les 13 adultes sont acquittés
L'affaire Nordhal Lelandais tout le monde savais qu'il était pedo , la gendarmerie le protégeait
Ses trois ex ont dénoncés ses violences et ses actes pedo jamais rien eu ... et Alain Jacubowitz de la Licra le défendait sans vergogne sur les plateau TV
sans oublié la gendarmerie avec les scéllés qui a cramé https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/disparition-de-maelys-des-indices-de-l-enquete-ont-ete-detruits-lors-de-l-incendie-de-la-gendarmerie-1506094890
Résumé de l'affaire Dutroux
Officiellement:
4 jeunes filles sur 6, retrouvés tuées et violées chez Dutroux
Plusieurs ADN retrouvés à l'endroit des crimes
Verdict:
Pas d'enquêtes sur les ADN
Dutroux est un prédateur isolé
Il n'existe pas de réseau pédo-criminel
Affaire Zandvoort
Officiellement:
Un cd-rom contenant des milliers de documents pédo-criminels est retrouvé
81 mineurs sont reconnus par les proches
Verdict
Aucune infraction sexuelle sur mineurs
Il n'existe pas de réseau-pédocriminel
La femme de Dutroux est placé au couvent,
puis héberger dans la maison de campagne
d'un ancien juge Franc-maçon
http://www.lejdd.fr/Societe/Christian-Panier-le-juge-qui-heberge-l-ex-femme-de-Dutroux-736382
la fraternité catholique qui a recupéré claude dunand censé faire perpete toujours le meme schéma dis donc
Regina Louf est l'un de ces témoins X dans l'affaire Dutroux et dont l'identité a fini par être connue du grand public. Elle a été examinée par un collège de 5 experts psychiatres dirigé par le Dr Paul Igodt qui confirme qu'elle est gravement perturbée par des abus sexuels prolongés qu'elle a du subir dans sa prime jeunesse. L'expertise psychiatrique établi qu'elle n'est ni délirante, ni en état de démence ou de déséquilibre mental. Il s'agit d'un reportage incluant principalement le témoignage de Regina Louf.
Affaire Allegre
Pierre-Olivier Puis, alias Djamel, témoin dans l’affaire Alègre, a été retrouvé mort, samedi, dans sa chambre de clinique à Saint-Loup-Cammas, près de Toulouse, où il avait été admis en psychiatrie. L’autopsie pratiquée hier révèle que le jeune travesti est décédé par asphyxie. Il s’est étouffé après avoir régurgité, alors qu’il était inconscient. Des examens complémentaires devraient préciser si, comme le laissaient penser les premières constatations, Djamel a absorbé massivement des médicaments. Son corps ne portait aucune trace de violences. Selon une source citée par l’AFP, Djamel, qui avait récemment été quitté par son petit ami, aurait pu mettre fin à ses jours. Il avait déjà tenté de se suicider en mai, au lendemain de son incarcération à la maison d’arrêt de Montauban. Officiellement âgé de 23 ans, se présentant comme le fils de Michael Jackson, Djamel se prétendait victime de viols commis au sein d’un réseau sadomaso et pédophile impliquant des policiers et des notables toulousains. Ses déclarations ont rapidement été invalidées par les enquêteurs
C'est bien connu en HP on vous laisse toute la Pharmacie pour l'avaler
Bernard Weinstein, complice de Dutroux. Retrouvé près du corps de Julie et Melissa dans une propriété de Dutroux. Enterré vivant, après une absorption de Rohipnol, tranquillisant avec lequel Dutroux avait l'habitude de neutraliser ses victimes.
25 avril 1997 : José Steppe : Quelques jours avant sa rencontre avec le journaliste avec qui il a pris contact, une femme d'ouvrage de l'hôtel dans lequel il réside découvre son corps dans un couloir, son masque à oxygène recouvre toujours son visage. Au fond de la bouteille de l'inhalateur, on découvre du Rohypnol.