Un homme de 37 ans, souffrant de troubles psychologiques et déjà défavorablement connu des services de police, a démoli la porte servant de sortie de secours de la mosquée Al Badr, rue Sébastien de Brossard à Meaux. Ce samedi vers 11h20, il a utilisé une vieille Chevrolet appartenant à son ex-compagne pour s’en servir comme voiture-bélier contre cette porte. Aucune victime n’est à déplorer. La justice a exclu un acte terroriste. Placé en garde à vue par la police judiciaire de Meaux ce samedi soir, il doit s’expliquer sur les raisons de son acte qui, pour le moment, demeurent obscures.
Le samedi matin, le trentenaire s’est présenté tranquillement devant le sanctuaire au volant du véhicule et s’est dirigé délibérément vers cette porte qui via un couloir d’une vingtaine de mètres mène à la salle de prière. Il connaissait les lieux qu’il fréquente de temps en temps. Après avoir défoncé la porte une première fois, il s’est présenté en marche arrière et est parvenu à entrer dans ce couloir à peine plus large que la voiture. Là, il a buté contre un muret. Il est alors ressorti en marche avant et s’est garé devant la mosquée. Il est ensuite parti à pied pour prendre le train à la gare de Meaux.
Les médias d’Etat russes Russia Today (RT) et Sputnik vont être bannis de l’Union européenne, afin de les empêcher de diffuser leurs “mensonges” sur la guerre menée par Moscou en Ukraine, a annoncé dimanche la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
La présidente de la Commission européenne vient d’annoncer que les chaines Russia Today et Sputnik vont être interdites dans toute l’Union.
Ils « ne pourront ainsi plus diffuser leurs mensonges pour justifier la guerre de Poutine » https://t.co/tsgSfji8Rn
— Jean-Sébastien Lefebvre (@JSLefebvre) February 27, 2022
“Nous allons interdire dans l’UE la machine médiatique du Kremlin. Les médias d’État Russia Today et Sputnik, ainsi que leurs filiales, ne pourront plus diffuser leurs mensonges pour justifier la guerre de Poutine et pour semer la division dans notre Union. Nous développons donc des outils pour interdire leur désinformation toxique et nuisible en Europe”, a indiqué la responsable européenne.
L’Autriche aidera les États voisins à faire face à l’afflux attendu en provenance d’Ukraine après l’attaque militaire de la Russie contre le pays, en admettant des réfugiés ukrainiens malgré sa politique générale restrictive en matière de migration.
De nombreux pays de l’UE voisins de l’Ukraine ont déjà fait part de leur volonté d’accueillir des réfugiés en provenance de l’Ukraine déchirée par la guerre et se préparent à recevoir des milliers de migrants.
« La pression s’accentue sur les frontières slovaques, mais aussi hongroises et polonaises. Nous devons maintenant soutenir ces pays par solidarité », a déclaré jeudi le chancelier autrichien Karl Nehammer. « Nous sommes une famille européenne et les familles se soutiennent les unes les autres », a-t-il ajouté.
Alors que l’Autriche s’est longtemps prononcée contre l’admission de davantage de réfugiés dans l’Union européenne et n’a cessé de réclamer des contrôles plus stricts aux frontières, Vienne s’est montrée disposée à accueillir des réfugiés en provenance d’Ukraine.
Après l’annexion de la Crimée en 2014, l’Autriche n’a pas fait partie des pays d’accueil des réfugiés ukrainiens et ne compte pas de communauté ukrainienne notable. Cependant, l’Autriche est prête à accueillir des réfugiés de la « famille européenne. »