Messages de turgidson13

samplé par tom jones :fete:

sinon :

:fete:

Le 09 février 2022 à 01:45:44 :

Le 09 février 2022 à 01:43:00 :

Le 09 février 2022 à 01:39:42 :

Le 09 février 2022 à 01:37:47 :

Le 09 février 2022 à 01:34:39 :

Le 09 février 2022 à 01:31:56 :

Le 09 février 2022 à 01:29:02 :

https://www.webdeleuze.com/textes/237

Et bien le capitalisme naissant, comment est-ce que cela se fait qu’il soit passé par la forme État ? C’est que cela n’allait pas de soi. Il y a eu un grand truc qui s’est joué. Il y a eu un grand coup qui s’est joué. Pourquoi est-ce qu’il ne serait pas passé par la forme ville ? On n’a pas encore vu la différence, d’accord, on n’a pas encore vu, mais je suppose que si je pose cette question cela doit évoquer en nous déjà, cela doit la faire pressentir un peu.

Le capitalisme comme forme tendantielle de production de valeur marchande par sainte auto-fructification telle que définit par la terminologie marxiste originaire est antérieure à l'Etat, elle n'est pas incarnée en l'Etat, et n'a pas créé l'Etat; le capitalisme n'a pas de volonté et s'adapte structurellement à toute modification conjoncturelle, dont celle qu'à constituer le changement de mode de gouvernance

Ajoutons que la naissance du capitalisme moderne se fait dans les cités-Etat italiennes, et que les représentants du capitalisme le plus brutal aujourd'hui ne sont pas des grands Etats mais des petites structures ressemblant à la cité-Etat comme Singapour, Hong Kong ou les Émirats Arabes Unis.

Essayons de comprendre, de pressentir de plus en plus à quel point la forme ville ce n’est pas la même chose que la forme État. Mais, je reviens à XIe XIIIe siècle, voyez j’ai les villes d’islam, les villes du nord de l’Europe où s’élaborent le capitalisme, les villes du sud, les villes italiennes où s’élaborent aussi le capitalisme, les villes foires de Champagne, bon. Au nord, il y a une communauté de villes particulièrement puissante, c’est ce que l’on appelle la Hanse [Il épèle le mot] la communauté hanséatique. La communauté hanséatique elle n’a strictement aucune forme État. Elle a été bien étudiée, les documents sont très, très précis, aucune forme État. Elle a une puissance colossale. Elle groupe un nombre de villes, elle groupe tantôt, elle groupe entre 60 et 160 villes qui se réunissent en assemblée dite générale. Mais la plupart du temps elles n’y vont pas, il n’y en a jamais le tiers dans ces assemblées générales. Ils battent l’Angleterre, ils font, ils imposent la loi sur tout le nord, ils n’ont pas de fonctionnaire, ils n’ont même pas de personnalité juridique. Ils n’ont pas d’armée, ni fonctionnaire ni armée ni personnel juridique, ce n’est pas une forme État. Bon, je ne dis pas encore, je n’essaie pas encore de définir les deux formes, je dis, c’est évident que ce n’est pas la même chose.

Reculons encore, là j’essaie juste d’amasser des matériaux. Il y a un article de François Châtelet qui me plaît beaucoup. François Châtelet il met en question dans un article, il met en question la formule courante dans l’Antiquité : l’État cité. On parle des états cités. Ce serait en effet une manière de s’en tirer, on dirait il y a deux sortes d’État : il y a les états cités et puis les états territoriaux. Peut-être que l’on peut dire ça à la rigueur mais peut-être qu’il vaut mieux dire autre chose, pourquoi pas dire franchement que les cités ce ne sont pas des Etats ? Il y a aucune raison d’identifier tous les pouvoirs. Encore une fois une société primitive sans Etat elle est pleine de pouvoirs et de formations de pouvoir, ce n’est pas par-là que c’est un appareil d’État. Dans, toujours du point de vue de la typologie que nous cherchons à faire. Athènes ce n’est pas un Etat, la cité Athénienne cela n’a rien à voir avec un Etat. Et Châtelet dit une chose qui me paraît particulièrement intéressante, il dit il y a une idée qui est propre à la cité ou à la ville et qui n’est pas du tout une idée d’État c’est l’idée d’un pouvoir de magistrature. La ville elle aurait inventé le magistrat. Comme ça, on verra, oui la Hanse ils ont des magistrats. C’est du type chambre de commerce. À Venise il y a aussi une chambre de commerce. L’État lui il invente la forme fonctionnaire. Il y a bureaucratie dans les deux cas, il y a une bureaucratie de ville, il y a une bureaucratie d’État. Mais je ne crois pas du tout que le fonctionnaire et le magistrat ce soit la même chose. Bien plus dans toute l’histoire athénienne, là ce qui donne raison à Châtelet, dans toute l’Athènes classique, il y a une volonté absolue de conjurer. Tient du coup nos mécanismes d’anticipation conjuration peut-être qu’ils peuvent jouer les uns dans les autres ? Peut-être que la forme ville à sa manière aussi elle conjure anticipe la forme État ? Mais d’une tout autre manière que les groupes dits primitifs. Voyez, cela se compliquerait rudement notre schéma déjà parce que les groupes primitifs ils conjuraient anticiperaient la forme ville et la forme État. Mais la forme ville d’une tout autre manière elle conjurait anticiperait la forme État. Et l’État lui il capturait étant un appareil de capture, il capturait les groupes primitifs mais d’une toute autre manière il capturait les villes. On aurait donc un milieu de coexistence très riche pour expliquer les tensions des villes.

https://www.webdeleuze.com/textes/237

"Si je change arbitrairement la définition d'Etat j'ai raison".

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que tu as découvert Deleuze il n'y a pas si longtemps, que cela t'a fait l'effet d'une révélation mystique et sue désormais que tu as trouvé ton maître, tu ne peux t'empêcher de tout voir à travers ses yeux.

La définition de l'Etat pour Deleuze est simple c'est : appareil de capture.

Définition tellement vaste qu'elle en devient inopérante.

Mais revenons-en au sujet : tu nies donc le sinistrisme de la société ? La tendance du champ politique à toujours bouger vers la gauche (progressiste et non révolutionnaire, on se comprend) ?

Ben c'est quand même le PS de Hollande qui a essayé de faire passer la loi Travail.
Et puis l'UE ? Tu trouves ça turbo-gauche l'UE ? :rire:

Tu raisonnes, je pense, de manière superficielle.

Encore une fois : quels que soient les louvoiements temporaires, jamais les akissocio ne seront réellement remis en cause. Ce qui était une position de droite mainstream il y a 50 ans est devenu impensable. Malgré toutes les annonces, les dépenses publiques et sociales n'ont cessé d'augmenter, ni l'emprise de l'Etat sur la société.

Quant à l'UE et son obsession régulatrice... L'aspect "de droite" de l'UE est la promotion du libre-échange à l'intérieur de l'espace européen. Le reste...

Ouais et puis comme disait Hayek "le nazisme était de gauche" :rire:

Le 09 février 2022 à 01:41:26 :
Sinon j'attends toujours que tu m'expliques les conneries de René Guénon

C'est toi qui me DDB ? :rire:

Le 09 février 2022 à 01:41:26 :
Sinon j'attends toujours que tu m'expliques les conneries de René Guénon

Mais j'en ai rien à foutre de René Guenonhttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/06/3/1644367605-semoun-removebg-preview.png
René Guénon il a pas inventé le fil à couper le beurre que je sachehttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/06/3/1644367605-semoun-removebg-preview.png

Le 09 février 2022 à 01:39:42 :

Le 09 février 2022 à 01:37:47 :

Le 09 février 2022 à 01:34:39 :

Le 09 février 2022 à 01:31:56 :

Le 09 février 2022 à 01:29:02 :

https://www.webdeleuze.com/textes/237

Et bien le capitalisme naissant, comment est-ce que cela se fait qu’il soit passé par la forme État ? C’est que cela n’allait pas de soi. Il y a eu un grand truc qui s’est joué. Il y a eu un grand coup qui s’est joué. Pourquoi est-ce qu’il ne serait pas passé par la forme ville ? On n’a pas encore vu la différence, d’accord, on n’a pas encore vu, mais je suppose que si je pose cette question cela doit évoquer en nous déjà, cela doit la faire pressentir un peu.

Le capitalisme comme forme tendantielle de production de valeur marchande par sainte auto-fructification telle que définit par la terminologie marxiste originaire est antérieure à l'Etat, elle n'est pas incarnée en l'Etat, et n'a pas créé l'Etat; le capitalisme n'a pas de volonté et s'adapte structurellement à toute modification conjoncturelle, dont celle qu'à constituer le changement de mode de gouvernance

Ajoutons que la naissance du capitalisme moderne se fait dans les cités-Etat italiennes, et que les représentants du capitalisme le plus brutal aujourd'hui ne sont pas des grands Etats mais des petites structures ressemblant à la cité-Etat comme Singapour, Hong Kong ou les Émirats Arabes Unis.

Essayons de comprendre, de pressentir de plus en plus à quel point la forme ville ce n’est pas la même chose que la forme État. Mais, je reviens à XIe XIIIe siècle, voyez j’ai les villes d’islam, les villes du nord de l’Europe où s’élaborent le capitalisme, les villes du sud, les villes italiennes où s’élaborent aussi le capitalisme, les villes foires de Champagne, bon. Au nord, il y a une communauté de villes particulièrement puissante, c’est ce que l’on appelle la Hanse [Il épèle le mot] la communauté hanséatique. La communauté hanséatique elle n’a strictement aucune forme État. Elle a été bien étudiée, les documents sont très, très précis, aucune forme État. Elle a une puissance colossale. Elle groupe un nombre de villes, elle groupe tantôt, elle groupe entre 60 et 160 villes qui se réunissent en assemblée dite générale. Mais la plupart du temps elles n’y vont pas, il n’y en a jamais le tiers dans ces assemblées générales. Ils battent l’Angleterre, ils font, ils imposent la loi sur tout le nord, ils n’ont pas de fonctionnaire, ils n’ont même pas de personnalité juridique. Ils n’ont pas d’armée, ni fonctionnaire ni armée ni personnel juridique, ce n’est pas une forme État. Bon, je ne dis pas encore, je n’essaie pas encore de définir les deux formes, je dis, c’est évident que ce n’est pas la même chose.

Reculons encore, là j’essaie juste d’amasser des matériaux. Il y a un article de François Châtelet qui me plaît beaucoup. François Châtelet il met en question dans un article, il met en question la formule courante dans l’Antiquité : l’État cité. On parle des états cités. Ce serait en effet une manière de s’en tirer, on dirait il y a deux sortes d’État : il y a les états cités et puis les états territoriaux. Peut-être que l’on peut dire ça à la rigueur mais peut-être qu’il vaut mieux dire autre chose, pourquoi pas dire franchement que les cités ce ne sont pas des Etats ? Il y a aucune raison d’identifier tous les pouvoirs. Encore une fois une société primitive sans Etat elle est pleine de pouvoirs et de formations de pouvoir, ce n’est pas par-là que c’est un appareil d’État. Dans, toujours du point de vue de la typologie que nous cherchons à faire. Athènes ce n’est pas un Etat, la cité Athénienne cela n’a rien à voir avec un Etat. Et Châtelet dit une chose qui me paraît particulièrement intéressante, il dit il y a une idée qui est propre à la cité ou à la ville et qui n’est pas du tout une idée d’État c’est l’idée d’un pouvoir de magistrature. La ville elle aurait inventé le magistrat. Comme ça, on verra, oui la Hanse ils ont des magistrats. C’est du type chambre de commerce. À Venise il y a aussi une chambre de commerce. L’État lui il invente la forme fonctionnaire. Il y a bureaucratie dans les deux cas, il y a une bureaucratie de ville, il y a une bureaucratie d’État. Mais je ne crois pas du tout que le fonctionnaire et le magistrat ce soit la même chose. Bien plus dans toute l’histoire athénienne, là ce qui donne raison à Châtelet, dans toute l’Athènes classique, il y a une volonté absolue de conjurer. Tient du coup nos mécanismes d’anticipation conjuration peut-être qu’ils peuvent jouer les uns dans les autres ? Peut-être que la forme ville à sa manière aussi elle conjure anticipe la forme État ? Mais d’une tout autre manière que les groupes dits primitifs. Voyez, cela se compliquerait rudement notre schéma déjà parce que les groupes primitifs ils conjuraient anticiperaient la forme ville et la forme État. Mais la forme ville d’une tout autre manière elle conjurait anticiperait la forme État. Et l’État lui il capturait étant un appareil de capture, il capturait les groupes primitifs mais d’une toute autre manière il capturait les villes. On aurait donc un milieu de coexistence très riche pour expliquer les tensions des villes.

https://www.webdeleuze.com/textes/237

"Si je change arbitrairement la définition d'Etat j'ai raison".

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que tu as découvert Deleuze il n'y a pas si longtemps, que cela t'a fait l'effet d'une révélation mystique et sue désormais que tu as trouvé ton maître, tu ne peux t'empêcher de tout voir à travers ses yeux.

La définition de l'Etat pour Deleuze est simple c'est : appareil de capture.

Définition tellement vaste qu'elle en devient inopérante.

Mais revenons-en au sujet : tu nies donc le sinistrisme de la société ? La tendance du champ politique à toujours bouger vers la gauche (progressiste et non révolutionnaire, on se comprend) ?

Ben c'est quand même le PS de Hollande qui a essayé de faire passer la loi Travail.
Et puis l'UE ? Tu trouves ça turbo-gauche l'UE ? :rire:

Le 09 février 2022 à 01:34:39 :

Le 09 février 2022 à 01:31:56 :

Le 09 février 2022 à 01:29:02 :

https://www.webdeleuze.com/textes/237

Et bien le capitalisme naissant, comment est-ce que cela se fait qu’il soit passé par la forme État ? C’est que cela n’allait pas de soi. Il y a eu un grand truc qui s’est joué. Il y a eu un grand coup qui s’est joué. Pourquoi est-ce qu’il ne serait pas passé par la forme ville ? On n’a pas encore vu la différence, d’accord, on n’a pas encore vu, mais je suppose que si je pose cette question cela doit évoquer en nous déjà, cela doit la faire pressentir un peu.

Le capitalisme comme forme tendantielle de production de valeur marchande par sainte auto-fructification telle que définit par la terminologie marxiste originaire est antérieure à l'Etat, elle n'est pas incarnée en l'Etat, et n'a pas créé l'Etat; le capitalisme n'a pas de volonté et s'adapte structurellement à toute modification conjoncturelle, dont celle qu'à constituer le changement de mode de gouvernance

Ajoutons que la naissance du capitalisme moderne se fait dans les cités-Etat italiennes, et que les représentants du capitalisme le plus brutal aujourd'hui ne sont pas des grands Etats mais des petites structures ressemblant à la cité-Etat comme Singapour, Hong Kong ou les Émirats Arabes Unis.

Essayons de comprendre, de pressentir de plus en plus à quel point la forme ville ce n’est pas la même chose que la forme État. Mais, je reviens à XIe XIIIe siècle, voyez j’ai les villes d’islam, les villes du nord de l’Europe où s’élaborent le capitalisme, les villes du sud, les villes italiennes où s’élaborent aussi le capitalisme, les villes foires de Champagne, bon. Au nord, il y a une communauté de villes particulièrement puissante, c’est ce que l’on appelle la Hanse [Il épèle le mot] la communauté hanséatique. La communauté hanséatique elle n’a strictement aucune forme État. Elle a été bien étudiée, les documents sont très, très précis, aucune forme État. Elle a une puissance colossale. Elle groupe un nombre de villes, elle groupe tantôt, elle groupe entre 60 et 160 villes qui se réunissent en assemblée dite générale. Mais la plupart du temps elles n’y vont pas, il n’y en a jamais le tiers dans ces assemblées générales. Ils battent l’Angleterre, ils font, ils imposent la loi sur tout le nord, ils n’ont pas de fonctionnaire, ils n’ont même pas de personnalité juridique. Ils n’ont pas d’armée, ni fonctionnaire ni armée ni personnel juridique, ce n’est pas une forme État. Bon, je ne dis pas encore, je n’essaie pas encore de définir les deux formes, je dis, c’est évident que ce n’est pas la même chose.

Reculons encore, là j’essaie juste d’amasser des matériaux. Il y a un article de François Châtelet qui me plaît beaucoup. François Châtelet il met en question dans un article, il met en question la formule courante dans l’Antiquité : l’État cité. On parle des états cités. Ce serait en effet une manière de s’en tirer, on dirait il y a deux sortes d’État : il y a les états cités et puis les états territoriaux. Peut-être que l’on peut dire ça à la rigueur mais peut-être qu’il vaut mieux dire autre chose, pourquoi pas dire franchement que les cités ce ne sont pas des Etats ? Il y a aucune raison d’identifier tous les pouvoirs. Encore une fois une société primitive sans Etat elle est pleine de pouvoirs et de formations de pouvoir, ce n’est pas par-là que c’est un appareil d’État. Dans, toujours du point de vue de la typologie que nous cherchons à faire. Athènes ce n’est pas un Etat, la cité Athénienne cela n’a rien à voir avec un Etat. Et Châtelet dit une chose qui me paraît particulièrement intéressante, il dit il y a une idée qui est propre à la cité ou à la ville et qui n’est pas du tout une idée d’État c’est l’idée d’un pouvoir de magistrature. La ville elle aurait inventé le magistrat. Comme ça, on verra, oui la Hanse ils ont des magistrats. C’est du type chambre de commerce. À Venise il y a aussi une chambre de commerce. L’État lui il invente la forme fonctionnaire. Il y a bureaucratie dans les deux cas, il y a une bureaucratie de ville, il y a une bureaucratie d’État. Mais je ne crois pas du tout que le fonctionnaire et le magistrat ce soit la même chose. Bien plus dans toute l’histoire athénienne, là ce qui donne raison à Châtelet, dans toute l’Athènes classique, il y a une volonté absolue de conjurer. Tient du coup nos mécanismes d’anticipation conjuration peut-être qu’ils peuvent jouer les uns dans les autres ? Peut-être que la forme ville à sa manière aussi elle conjure anticipe la forme État ? Mais d’une tout autre manière que les groupes dits primitifs. Voyez, cela se compliquerait rudement notre schéma déjà parce que les groupes primitifs ils conjuraient anticiperaient la forme ville et la forme État. Mais la forme ville d’une tout autre manière elle conjurait anticiperait la forme État. Et l’État lui il capturait étant un appareil de capture, il capturait les groupes primitifs mais d’une toute autre manière il capturait les villes. On aurait donc un milieu de coexistence très riche pour expliquer les tensions des villes.

https://www.webdeleuze.com/textes/237

"Si je change arbitrairement la définition d'Etat j'ai raison".

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que tu as découvert Deleuze il n'y a pas si longtemps, que cela t'a fait l'effet d'une révélation mystique et sue désormais que tu as trouvé ton maître, tu ne peux t'empêcher de tout voir à travers ses yeux.

La définition de l'Etat pour Deleuze est simple c'est : appareil de capture.

Le 09 février 2022 à 01:34:04 :

Le 09 février 2022 à 01:31:56 :

Le 09 février 2022 à 01:29:02 :

https://www.webdeleuze.com/textes/237

Et bien le capitalisme naissant, comment est-ce que cela se fait qu’il soit passé par la forme État ? C’est que cela n’allait pas de soi. Il y a eu un grand truc qui s’est joué. Il y a eu un grand coup qui s’est joué. Pourquoi est-ce qu’il ne serait pas passé par la forme ville ? On n’a pas encore vu la différence, d’accord, on n’a pas encore vu, mais je suppose que si je pose cette question cela doit évoquer en nous déjà, cela doit la faire pressentir un peu.

Le capitalisme comme forme tendantielle de production de valeur marchande par sainte auto-fructification telle que définit par la terminologie marxiste originaire est antérieure à l'Etat, elle n'est pas incarnée en l'Etat, et n'a pas créé l'Etat; le capitalisme n'a pas de volonté et s'adapte structurellement à toute modification conjoncturelle, dont celle qu'à constituer le changement de mode de gouvernance

Ajoutons que la naissance du capitalisme moderne se fait dans les cités-Etat italiennes, et que les représentants du capitalisme le plus brutal aujourd'hui ne sont pas des grands Etats mais des petites structures ressemblant à la cité-Etat comme Singapour, Hong Kong ou les Émirats Arabes Unis.

Essayons de comprendre, de pressentir de plus en plus à quel point la forme ville ce n’est pas la même chose que la forme État. Mais, je reviens à XIe XIIIe siècle, voyez j’ai les villes d’islam, les villes du nord de l’Europe où s’élaborent le capitalisme, les villes du sud, les villes italiennes où s’élaborent aussi le capitalisme, les villes foires de Champagne, bon. Au nord, il y a une communauté de villes particulièrement puissante, c’est ce que l’on appelle la Hanse [Il épèle le mot] la communauté hanséatique. La communauté hanséatique elle n’a strictement aucune forme État. Elle a été bien étudiée, les documents sont très, très précis, aucune forme État. Elle a une puissance colossale. Elle groupe un nombre de villes, elle groupe tantôt, elle groupe entre 60 et 160 villes qui se réunissent en assemblée dite générale. Mais la plupart du temps elles n’y vont pas, il n’y en a jamais le tiers dans ces assemblées générales. Ils battent l’Angleterre, ils font, ils imposent la loi sur tout le nord, ils n’ont pas de fonctionnaire, ils n’ont même pas de personnalité juridique. Ils n’ont pas d’armée, ni fonctionnaire ni armée ni personnel juridique, ce n’est pas une forme État. Bon, je ne dis pas encore, je n’essaie pas encore de définir les deux formes, je dis, c’est évident que ce n’est pas la même chose.

Reculons encore, là j’essaie juste d’amasser des matériaux. Il y a un article de François Châtelet qui me plaît beaucoup. François Châtelet il met en question dans un article, il met en question la formule courante dans l’Antiquité : l’État cité. On parle des états cités. Ce serait en effet une manière de s’en tirer, on dirait il y a deux sortes d’État : il y a les états cités et puis les états territoriaux. Peut-être que l’on peut dire ça à la rigueur mais peut-être qu’il vaut mieux dire autre chose, pourquoi pas dire franchement que les cités ce ne sont pas des Etats ? Il y a aucune raison d’identifier tous les pouvoirs. Encore une fois une société primitive sans Etat elle est pleine de pouvoirs et de formations de pouvoir, ce n’est pas par-là que c’est un appareil d’État. Dans, toujours du point de vue de la typologie que nous cherchons à faire. Athènes ce n’est pas un Etat, la cité Athénienne cela n’a rien à voir avec un Etat. Et Châtelet dit une chose qui me paraît particulièrement intéressante, il dit il y a une idée qui est propre à la cité ou à la ville et qui n’est pas du tout une idée d’État c’est l’idée d’un pouvoir de magistrature. La ville elle aurait inventé le magistrat. Comme ça, on verra, oui la Hanse ils ont des magistrats. C’est du type chambre de commerce. À Venise il y a aussi une chambre de commerce. L’État lui il invente la forme fonctionnaire. Il y a bureaucratie dans les deux cas, il y a une bureaucratie de ville, il y a une bureaucratie d’État. Mais je ne crois pas du tout que le fonctionnaire et le magistrat ce soit la même chose. Bien plus dans toute l’histoire athénienne, là ce qui donne raison à Châtelet, dans toute l’Athènes classique, il y a une volonté absolue de conjurer. Tient du coup nos mécanismes d’anticipation conjuration peut-être qu’ils peuvent jouer les uns dans les autres ? Peut-être que la forme ville à sa manière aussi elle conjure anticipe la forme État ? Mais d’une tout autre manière que les groupes dits primitifs. Voyez, cela se compliquerait rudement notre schéma déjà parce que les groupes primitifs ils conjuraient anticiperaient la forme ville et la forme État. Mais la forme ville d’une tout autre manière elle conjurait anticiperait la forme État. Et l’État lui il capturait étant un appareil de capture, il capturait les groupes primitifs mais d’une toute autre manière il capturait les villes. On aurait donc un milieu de coexistence très riche pour expliquer les tensions des villes.

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Cette logorrhée, que c'est fatiguant, que c'est inutile, et que ça n'a rien à voir avec la conversation; je te prends presque pour un handicapé à ton incapacité à concaténer quoi que ce soit

Quae ad hominum communem societatem conducunt sive quae efficiunt ut homines concorditer vivant, utilia sunt et illa contra mala quae discordiam in civitatem inducunt.

Le 09 février 2022 à 01:29:02 :

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Et bien le capitalisme naissant, comment est-ce que cela se fait qu’il soit passé par la forme État ? C’est que cela n’allait pas de soi. Il y a eu un grand truc qui s’est joué. Il y a eu un grand coup qui s’est joué. Pourquoi est-ce qu’il ne serait pas passé par la forme ville ? On n’a pas encore vu la différence, d’accord, on n’a pas encore vu, mais je suppose que si je pose cette question cela doit évoquer en nous déjà, cela doit la faire pressentir un peu.

Le capitalisme comme forme tendantielle de production de valeur marchande par sainte auto-fructification telle que définit par la terminologie marxiste originaire est antérieure à l'Etat, elle n'est pas incarnée en l'Etat, et n'a pas créé l'Etat; le capitalisme n'a pas de volonté et s'adapte structurellement à toute modification conjoncturelle, dont celle qu'à constituer le changement de mode de gouvernance

Ajoutons que la naissance du capitalisme moderne se fait dans les cités-Etat italiennes, et que les représentants du capitalisme le plus brutal aujourd'hui ne sont pas des grands Etats mais des petites structures ressemblant à la cité-Etat comme Singapour, Hong Kong ou les Émirats Arabes Unis.

Essayons de comprendre, de pressentir de plus en plus à quel point la forme ville ce n’est pas la même chose que la forme État. Mais, je reviens à XIe XIIIe siècle, voyez j’ai les villes d’islam, les villes du nord de l’Europe où s’élaborent le capitalisme, les villes du sud, les villes italiennes où s’élaborent aussi le capitalisme, les villes foires de Champagne, bon. Au nord, il y a une communauté de villes particulièrement puissante, c’est ce que l’on appelle la Hanse [Il épèle le mot] la communauté hanséatique. La communauté hanséatique elle n’a strictement aucune forme État. Elle a été bien étudiée, les documents sont très, très précis, aucune forme État. Elle a une puissance colossale. Elle groupe un nombre de villes, elle groupe tantôt, elle groupe entre 60 et 160 villes qui se réunissent en assemblée dite générale. Mais la plupart du temps elles n’y vont pas, il n’y en a jamais le tiers dans ces assemblées générales. Ils battent l’Angleterre, ils font, ils imposent la loi sur tout le nord, ils n’ont pas de fonctionnaire, ils n’ont même pas de personnalité juridique. Ils n’ont pas d’armée, ni fonctionnaire ni armée ni personnel juridique, ce n’est pas une forme État. Bon, je ne dis pas encore, je n’essaie pas encore de définir les deux formes, je dis, c’est évident que ce n’est pas la même chose.

Reculons encore, là j’essaie juste d’amasser des matériaux. Il y a un article de François Châtelet qui me plaît beaucoup. François Châtelet il met en question dans un article, il met en question la formule courante dans l’Antiquité : l’État cité. On parle des états cités. Ce serait en effet une manière de s’en tirer, on dirait il y a deux sortes d’État : il y a les états cités et puis les états territoriaux. Peut-être que l’on peut dire ça à la rigueur mais peut-être qu’il vaut mieux dire autre chose, pourquoi pas dire franchement que les cités ce ne sont pas des Etats ? Il y a aucune raison d’identifier tous les pouvoirs. Encore une fois une société primitive sans Etat elle est pleine de pouvoirs et de formations de pouvoir, ce n’est pas par-là que c’est un appareil d’État. Dans, toujours du point de vue de la typologie que nous cherchons à faire. Athènes ce n’est pas un Etat, la cité Athénienne cela n’a rien à voir avec un Etat. Et Châtelet dit une chose qui me paraît particulièrement intéressante, il dit il y a une idée qui est propre à la cité ou à la ville et qui n’est pas du tout une idée d’État c’est l’idée d’un pouvoir de magistrature. La ville elle aurait inventé le magistrat. Comme ça, on verra, oui la Hanse ils ont des magistrats. C’est du type chambre de commerce. À Venise il y a aussi une chambre de commerce. L’État lui il invente la forme fonctionnaire. Il y a bureaucratie dans les deux cas, il y a une bureaucratie de ville, il y a une bureaucratie d’État. Mais je ne crois pas du tout que le fonctionnaire et le magistrat ce soit la même chose. Bien plus dans toute l’histoire athénienne, là ce qui donne raison à Châtelet, dans toute l’Athènes classique, il y a une volonté absolue de conjurer. Tient du coup nos mécanismes d’anticipation conjuration peut-être qu’ils peuvent jouer les uns dans les autres ? Peut-être que la forme ville à sa manière aussi elle conjure anticipe la forme État ? Mais d’une tout autre manière que les groupes dits primitifs. Voyez, cela se compliquerait rudement notre schéma déjà parce que les groupes primitifs ils conjuraient anticiperaient la forme ville et la forme État. Mais la forme ville d’une tout autre manière elle conjurait anticiperait la forme État. Et l’État lui il capturait étant un appareil de capture, il capturait les groupes primitifs mais d’une toute autre manière il capturait les villes. On aurait donc un milieu de coexistence très riche pour expliquer les tensions des villes.

https://www.webdeleuze.com/textes/237

Le 09 février 2022 à 01:26:56 :

Le 09 février 2022 à 01:22:50 :

Le 09 février 2022 à 01:15:25 :

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Le 09 février 2022 à 01:03:07 :

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Le 09 février 2022 à 00:42:28 :

Le 09 février 2022 à 00:41:29 :
La gauche, les riches c’est des termes qu’on utilise pour pas parler de ceux qui posent vraiment problème :hap:

Oui : le peuple.

Oui le peuple... :hap:

Oui. Le peuple est coupable.

Coupable de quoi ? explique

Je ne réponds pas à toi qui ne souhaites pas débattre mais pour les gens qui se poseraient la question :

Mécaniquement, démocratie et suffrage universel = hausse des dépenses publiques, de l'intervention de l'Etat, de la place de l'Etat dans la société et l'économie. Cette hausse est orchestrée par les bureaucrates.

Cette hausse = complexification de l'action publique et du gouvernement, jusqu'à des niveaux technocratiques ubuesques. 90% au moins de ce qui est appeler "gouverner" n'est plus compréhensible par le peuple ni par les élus. Loi d'airain de l'oligarchie : plus la complexité augmente plus la bureaucratie augmente et gagne en pouvoir.

Les élus (présidents, députés) ne peuvent plus suivre et sont happés par cette complexification. Ils deviennent esclaves de la bureaucratie qui, en fait, gouverne réellement.

De ce fait, la bureaucratie va adopter, c'est normal, l'idéologie qui la favorise le plus (sa croissance, son maintien, l'expansion de son pouvoir). Le résultat est tout trouvé : le progressisme. C'est pour cela que la bureaucratie n'adoptera jamais le communisme réel, l'ultra-libéralisme, la réaction, etc.

Et cette idéologie progressiste est produite par les universitaires (qui la voient, consciemment ou non, également comme un moyen d'accroître leur influence. Exemple typique : le sociologue de Lagasnerie qui explique que l'analyse sociologique doit prévaloir dans le débat, ben voyons comme dirait l'autre). Et adoptée par les journalistes qui sont flattés par elle.

Donc l'oligarchie promeut le wokisme pour intervenir dans la vie des gens et les emmerder avec la paperasse ?

Non. Je savais que tu ne serais pas de bonne foi.

La bureaucratie est acquise au progressisme (ce qui n'est pas tout à fait la même chose que le wokisme et recouvre une réalité plus vaste) car cela lui permet de justifier son pouvoir, de le maintenir, et de l'étendre.

Pour quoi faire ?

Enfin, tu devrais être au courant que le pouvoir est une fin en soi.

Non.

Relis Machiavel alors.

(Pour aller dans ton sens, il est tout à fait possible que le bureaucrate moyen pense réellement et sincèrement qu'il œuvre pour l'intérêt général et qu'il fait le bien).

https://www.webdeleuze.com/textes/246

il y a une terminologie très intéressante dans la théorie de la guerre du générale Clausewitz. C’est lorsqu’il distingue le but et l’objectif. Le but de la guerre et l’objectif de la guerre. Et la distinction revient exactement à nous dire ceci : le but de la guerre et l’objectif de la guerre ne sont pas la même chose. L’objectif de la guerre c’est ce qu’il appelle pour son compte la guerre absolue. Et l’objectif de la guerre se définit d’une manière très simple à savoir le renversement ou l’anéantissement de l’adversaire. Voilà l’objectif de la guerre comme guerre absolue. Le but de la guerre est tout à fait différent. Le but de la guerre c’est le but politique, c’est la fin politique, qu’un Etat se propose, enfin politique très diverse cela peut être pour des fins très diverses, c’est la fin politique qu’un Etat se propose lorsque il fait la guerre. C’est-à-dire lorsqu’il se propose simultanément l’anéantissement d’un adversaire. Et Clausewitz dit le but politique est fondamentalement limité, à savoir c’est tel but qu’un Etat se propose, tandis que l’objectif est absolu. Il est absolu l’objectif mais il est quand même très variable. Pourquoi ? Parce que l’anéantissement de l’adversaire cela varie d’après la détermination de l’adversaire lui-même. Anéantir l’adversaire ça veut, ça change complètement suivant que l’adversaire est identifié à l’armée ennemie ou bien à l’ensemble de la population ennemis ou encore à autre chose. Vous pouvez avoir un type de guerre par exemple où le renversement de l’adversaire est identifié à détruire l’armée ennemie. Vous pouvez avoir un type de guerre où le renversement de l’adversaire est assimilé à détruire la population ennemie. Ce sont deux types de guerres très différentes. En d’autres termes quand je dis la guerre a un but et un objectif variable, bah le but est toujours limité, l’objectif il est plus ou moins limité. Quand est-ce que je pourrais parler de guerre totale ? Ce qui nous paraissait très différent de la guerre absolue. Puisque la guerre absolue c’est simplement l’objectif, à savoir de quelques manières que l’on entende l’adversaire on se propose de renverser l’adversaire ou de l’anéantir. Mais la guerre totale c’est différent, c’est lorsque l’objectif devient illimité. A savoir lorsque l’adversaire est identifié à l’ensemble de la population ennemie. À ce moment-là l’objectif devient illimité. Il s’agit en effet d’un anéantissement au sens de destruction radicale. Donc la question au niveau de la guerre c’est exactement celle-ci : lorsque l’objectif de la guerre devient illimité, c’est-à-dire lorsque la guerre devient totale, est-ce que n’entre pas dans une contradiction très particulière le but et l’objectif ? Le but politique limité de la guerre et le caractère illimité de la guerre totale ? Possibilité d’une contradiction.

Je dis ce que l’on retrouve là et si je viens de faire cette trop longue parenthèse parce que on va trouver un problème qui est en résonance avec celui-là. Je dirais quel est l’objectif du capital ? Et quel est le but du capital ? Le but du capital c’est produire pour le capital. C’est ça son but. Quel est l’objectif du capital ? L’objectif lui est illimité, l’objectif du capital c’est produire pour produire. Il est forcé que d’une certaine manière le but limité produire pour le capital et l’objectif illimité produire pour produire entrent dans une contradiction au moins apparente. Pourquoi j’ajoute au moins apparente ? C’est que la contradiction sera évidemment résolue s’il y a et si le capitalisme comporte un moyen de la résoudre, et un moyen concret, une espèce de mécanisme par laquelle il ne cesse pas de la résoudre en même temps qu’il la pose. Si l’on découvre ce mécanisme concret par lequel il ne cesse pas de la résoudre en même temps qu’il la pose nous répondons en même temps à notre question qu’est-ce qu’une limite qui est immanente. A savoir cette limite qui est produite par le système mais produite d’une telle manière que elle ne cesse pas d’être reculée à mesure que l’on s’en approche. Et ben oui, oui, et cela fait partie de la beauté il me semble du texte de Marx de nous montrer en dernier point, en troisième niveau, qu’il y a bien dans le capitalisme un mécanisme qui travaille de telle manière que la contradiction entre l’objectif illimité et le but limité, entre produire pour produire et produire pour le capital que cette contradiction trouve sa solution, trouve sa résolution grâce à un processus typiquement capitaliste. Or ce processus typiquement capitaliste c’est ce que Marx résume dans la formule suivante : dépréciation périodique, dépréciation périodique du capital existant et création d’un nouveau capital.

https://image.noelshack.com/fichiers/2020/40/2/1601413128-image-removebg-preview.png

Merci pour ce moment, mais si tu crois sincèrement que l'Etat n'est que l'instrument des capitalistes pour préserver le capital, je pense que nous sommes sur une divergence fondamentale.

https://www.webdeleuze.com/textes/237

Et bien le capitalisme naissant, comment est-ce que cela se fait qu’il soit passé par la forme État ? C’est que cela n’allait pas de soi. Il y a eu un grand truc qui s’est joué. Il y a eu un grand coup qui s’est joué. Pourquoi est-ce qu’il ne serait pas passé par la forme ville ? On n’a pas encore vu la différence, d’accord, on n’a pas encore vu, mais je suppose que si je pose cette question cela doit évoquer en nous déjà, cela doit la faire pressentir un peu.

Le capitalisme comme forme tendancielle de production de valeur marchande par sainte auto-fructification telle que définit par la terminologie marxiste originaire est antérieure à l'Etat, elle n'est pas incarnée en l'Etat, et n'a pas créé l'Etat; le capitalisme n'a pas de volonté et s'adapte structurellement à toute modification conjoncturelle, dont celle qu'à constituer le changement de mode de gouvernance

Oui mais il n'a jamais dit qu'il a créé l'Etat.

Le 09 février 2022 à 01:25:50 :

Le 09 février 2022 à 00:12:39 :
Droite en 1850 : "La République est blasphématoire, le Roy reviendra"
Droite en 1900 : "Nous acceptons la République mais hors de question de céder au socialisme !"
Droite en 1950 : "Les caisses de solidarité publiques, c'est très bien, mais hors de question de laisser la dépense s'envoler !"
Droite en 2000 : "Nous voulons juste adapter notre modèle social que nous aimons tous !"

En 2012, Mitt Romney, candidat de droite aux USA, plus à droite que presque toute la droite française. En 2020 à une manif BLM :https://image.noelshack.com/fichiers/2022/06/3/1644361714-mitt-romney-participe-a-une-manifestation-black-lives-matter-donald-trump-ironise.jpg

je bois du petit lait en lisant ca l'auteur

Vous êtes ridicules.
L'autre là qui me fait "eugneugneu tu postes Deleuze gneeuuu ça a rien à voir" alors que toi là pouf tu postes une manif BLM et ç a y est on est censé conclure que BLM domnie le monde.
Grotesque.
Vous n'avez aucun sens de la différence entre les apparences politiques et les rapports de pouvoirs, et ça ose traiter les autres de collégiens :rire: grotesque.

Le 09 février 2022 à 01:16:01 :

Je dis ce que l’on retrouve là et si je viens de faire cette trop longue parenthèse parce que on va trouver un problème qui est en résonance avec celui-là. Je dirais quel est l’objectif du capital ? Et quel est le but du capital ? Le but du capital c’est produire pour le capital. C’est ça son but. Quel est l’objectif du capital ? L’objectif lui est illimité, l’objectif du capital c’est produire pour produire. Il est forcé que d’une certaine manière le but limité produire pour le capital et l’objectif illimité produire pour produire entrent dans une contradiction au moins apparente. Pourquoi j’ajoute au moins apparente ? C’est que la contradiction sera évidemment résolue s’il y a et si le capitalisme comporte un moyen de la résoudre, et un moyen concret, une espèce de mécanisme par laquelle il ne cesse pas de la résoudre en même temps qu’il la pose. Si l’on découvre ce mécanisme concret par lequel il ne cesse pas de la résoudre en même temps qu’il la pose nous répondons en même temps à notre question qu’est-ce qu’une limite qui est immanente. A savoir cette limite qui est produite par le système mais produite d’une telle manière que elle ne cesse pas d’être reculée à mesure que l’on s’en approche. Et ben oui, oui, et cela fait partie de la beauté il me semble du texte de Marx de nous montrer en dernier point, en troisième niveau, qu’il y a bien dans le capitalisme un mécanisme qui travaille de telle manière que la contradiction entre l’objectif illimité et le but limité, entre produire pour produire et produire pour le capital que cette contradiction trouve sa solution, trouve sa résolution grâce à un processus typiquement capitaliste. Or ce processus typiquement capitaliste c’est ce que Marx résume dans la formule suivante : dépréciation périodique, dépréciation périodique du capital existant et création d’un nouveau capital.</spoil>

https://image.noelshack.com/fichiers/2020/40/2/1601413128-image-removebg-preview.png

Est-ce que t'es juste un magicien notoire et crois faire prestidigitation avec ta rhétorique malpropre comme si tu parlais à des efnants ou t'as des troubles mentaux qui t'empêchent, soit de communiquer proprement de sorte à prendre part à une interaction expressive avec un autre locuteur, soit des troubles pyscho-cogntifis d'ordre aphasiques qui t'empêchent de restituer verbalement des raisonnements discursifs?
Parce que depuis le début du topic, t'es là à bassiner avec tes posts à peine intelligibles comme si t'apprenais encore le français, et à chaque confrontation thématique tu réponds à côté de la plaque ou propose une dérision de médiocre comme si t'avais la flemme de t'investir; parce que non seulement ton intervention de Deleuze n'a rien à voir avec ce dont on parle, mais pire encore elle constitue une énième fois la charge de sa médiocrité en tant que philosophe, à reprendre pour son compte la terminologie proprement dialectique de la théorie économique de Marx pour lui faire dire ce qu'il veut afin de se sentir métaphysicien

Y a beaucoup de mots dis donc :bravo:

Le 09 février 2022 à 01:16:04 :

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La gauche, les riches c’est des termes qu’on utilise pour pas parler de ceux qui posent vraiment problème :hap:

Oui : le peuple.

Oui le peuple... :hap:

Oui. Le peuple est coupable.

Coupable de quoi ? explique

Je ne réponds pas à toi qui ne souhaites pas débattre mais pour les gens qui se poseraient la question :

Mécaniquement, démocratie et suffrage universel = hausse des dépenses publiques, de l'intervention de l'Etat, de la place de l'Etat dans la société et l'économie. Cette hausse est orchestrée par les bureaucrates.

Cette hausse = complexification de l'action publique et du gouvernement, jusqu'à des niveaux technocratiques ubuesques. 90% au moins de ce qui est appeler "gouverner" n'est plus compréhensible par le peuple ni par les élus. Loi d'airain de l'oligarchie : plus la complexité augmente plus la bureaucratie augmente et gagne en pouvoir.

Les élus (présidents, députés) ne peuvent plus suivre et sont happés par cette complexification. Ils deviennent esclaves de la bureaucratie qui, en fait, gouverne réellement.

De ce fait, la bureaucratie va adopter, c'est normal, l'idéologie qui la favorise le plus (sa croissance, son maintien, l'expansion de son pouvoir). Le résultat est tout trouvé : le progressisme. C'est pour cela que la bureaucratie n'adoptera jamais le communisme réel, l'ultra-libéralisme, la réaction, etc.

Et cette idéologie progressiste est produite par les universitaires (qui la voient, consciemment ou non, également comme un moyen d'accroître leur influence. Exemple typique : le sociologue de Lagasnerie qui explique que l'analyse sociologique doit prévaloir dans le débat, ben voyons comme dirait l'autre). Et adoptée par les journalistes qui sont flattés par elle.

Donc l'oligarchie promeut le wokisme pour intervenir dans la vie des gens et les emmerder avec la paperasse ?

Non. Je savais que tu ne serais pas de bonne foi.

La bureaucratie est acquise au progressisme (ce qui n'est pas tout à fait la même chose que le wokisme et recouvre une réalité plus vaste) car cela lui permet de justifier son pouvoir, de le maintenir, et de l'étendre.

Pour quoi faire ?

Enfin, tu devrais être au courant que le pouvoir est une fin en soi.

Non.

Relis Machiavel alors.

(Pour aller dans ton sens, il est tout à fait possible que le bureaucrate moyen pense réellement et sincèrement qu'il œuvre pour l'intérêt général et qu'il fait le bien).

Il est même fort probable que ce soit le cas puisque c'est sur la base d'un tel fonctionnement à l'échelle individuelle de l'agent opérateur que s'effectue l'action la plus optimale, lorsque l'agent est parfaitement aligné sur une base morale et affective telle qu'il effectue avec défense et déférence sa tâche administrative microscopique; et cet état de fait quant à l'optimisation se retrouve à toutes les échelles jusque dans la haut-administration, on ne manquera pas d'exemple ne serait-ce que dans l'illustre composition gouvernementale actuelle dont seul deux ou trois membres sont des techniciens sur une quinzaine

Pour tout te dire je ne suis pas du tout certain que la technocratie soit réellement notre salut. J'ai plutôt tendance à penser que le remède est la limitation du pouvoir de l'Etat, fût-ce contre l'avis démocratique.

J'ai pas mal lu les Federalist Papers et c'est intéressant de voir les Pères Fondateurs américains dire qu'ils refusent la démocratie et souhaitent un régime mixte équilibrant et limitant les pouvoirs. Ils n'ont pas vu que la démocratie est un ogre qui ne s'arrête pas et finit par dévorer le reste.

C'est tellement n'importe quoi.

Je suppose qu'il est inutile de te demander des arguments.

Ce qui s'affirme sans preuve se réfute sans preuves.

Le 09 février 2022 à 01:17:16 :

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La gauche, les riches c’est des termes qu’on utilise pour pas parler de ceux qui posent vraiment problème :hap:

Oui : le peuple.

Oui le peuple... :hap:

Oui. Le peuple est coupable.

La question que l’on pourrait ce poser c’est quel peuple exactement :hap: mais je garderais ma conclusion pour moi :hap:

Ah la la beaucoup de gens doivent se demander ce qu'il peut bien y avoir derrière ton sous-entendu de merde !

Sinon, tu nous expliques les conneries de René Guénon mon khey?https://image.noelshack.com/fichiers/2019/44/6/1572702789-augustin.png

Ben déjà on reconnait l'arbre à ses fruits et quelqu'un qui a eu Salim Laibi comme progéniture intellectuelle a une odeur d'étron pour commencer.

Je répète, sinon, tu nous expliques les conneries de René Guénon mon khey?https://image.noelshack.com/fichiers/2019/44/6/1572702789-augustin.png

Je me suis jamais intéressé à lui, ses lecteurs sont des demi-dingues arriérés donc pourquoi j'irais lire ce mec là plutôt que Platon ou Spinoza ou Hegel ?

Quel genre de médiocre dit d'un auteur "qu'il dit des conneries" alors qu'il ne s'est jamais intéressé à lui?

Mais ne t'inquiète pas, je doute pas que t'aies pas non plus lu Platon, Spinoza ni Hegelhttps://image.noelshack.com/fichiers/2019/44/6/1572702789-augustin.png

Et que penses-tu que je pense de toi ?

+ Mens nostra quaedam agit, quaedam vero patitur nempe quatenus adaequatas habet ideas eatenus quaedam necessario agit et quatenus ideas habet inadaequatas eatenus necessario quaedam patitur.

Allez, je te le demande pédagogiquement car tu sembles intellectuellement un peu faible, comment tu te prononces sur le fait qu'un auteur dise des conneries sans l'avoir lu?

Je te réponds pédagogiquement que comment tu peux savoir ce que j'ai lu ou pas si tu m'as jamais vu ?

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La gauche, les riches c’est des termes qu’on utilise pour pas parler de ceux qui posent vraiment problème :hap:

Oui : le peuple.

Oui le peuple... :hap:

Oui. Le peuple est coupable.

Coupable de quoi ? explique

Je ne réponds pas à toi qui ne souhaites pas débattre mais pour les gens qui se poseraient la question :

Mécaniquement, démocratie et suffrage universel = hausse des dépenses publiques, de l'intervention de l'Etat, de la place de l'Etat dans la société et l'économie. Cette hausse est orchestrée par les bureaucrates.

Cette hausse = complexification de l'action publique et du gouvernement, jusqu'à des niveaux technocratiques ubuesques. 90% au moins de ce qui est appeler "gouverner" n'est plus compréhensible par le peuple ni par les élus. Loi d'airain de l'oligarchie : plus la complexité augmente plus la bureaucratie augmente et gagne en pouvoir.

Les élus (présidents, députés) ne peuvent plus suivre et sont happés par cette complexification. Ils deviennent esclaves de la bureaucratie qui, en fait, gouverne réellement.

De ce fait, la bureaucratie va adopter, c'est normal, l'idéologie qui la favorise le plus (sa croissance, son maintien, l'expansion de son pouvoir). Le résultat est tout trouvé : le progressisme. C'est pour cela que la bureaucratie n'adoptera jamais le communisme réel, l'ultra-libéralisme, la réaction, etc.

Et cette idéologie progressiste est produite par les universitaires (qui la voient, consciemment ou non, également comme un moyen d'accroître leur influence. Exemple typique : le sociologue de Lagasnerie qui explique que l'analyse sociologique doit prévaloir dans le débat, ben voyons comme dirait l'autre). Et adoptée par les journalistes qui sont flattés par elle.

Donc l'oligarchie promeut le wokisme pour intervenir dans la vie des gens et les emmerder avec la paperasse ?

Non. Je savais que tu ne serais pas de bonne foi.

La bureaucratie est acquise au progressisme (ce qui n'est pas tout à fait la même chose que le wokisme et recouvre une réalité plus vaste) car cela lui permet de justifier son pouvoir, de le maintenir, et de l'étendre.

Pour quoi faire ?

Enfin, tu devrais être au courant que le pouvoir est une fin en soi.

Non.

Relis Machiavel alors.

(Pour aller dans ton sens, il est tout à fait possible que le bureaucrate moyen pense réellement et sincèrement qu'il œuvre pour l'intérêt général et qu'il fait le bien).

https://www.webdeleuze.com/textes/246

il y a une terminologie très intéressante dans la théorie de la guerre du générale Clausewitz. C’est lorsqu’il distingue le but et l’objectif. Le but de la guerre et l’objectif de la guerre. Et la distinction revient exactement à nous dire ceci : le but de la guerre et l’objectif de la guerre ne sont pas la même chose. L’objectif de la guerre c’est ce qu’il appelle pour son compte la guerre absolue. Et l’objectif de la guerre se définit d’une manière très simple à savoir le renversement ou l’anéantissement de l’adversaire. Voilà l’objectif de la guerre comme guerre absolue. Le but de la guerre est tout à fait différent. Le but de la guerre c’est le but politique, c’est la fin politique, qu’un Etat se propose, enfin politique très diverse cela peut être pour des fins très diverses, c’est la fin politique qu’un Etat se propose lorsque il fait la guerre. C’est-à-dire lorsqu’il se propose simultanément l’anéantissement d’un adversaire. Et Clausewitz dit le but politique est fondamentalement limité, à savoir c’est tel but qu’un Etat se propose, tandis que l’objectif est absolu. Il est absolu l’objectif mais il est quand même très variable. Pourquoi ? Parce que l’anéantissement de l’adversaire cela varie d’après la détermination de l’adversaire lui-même. Anéantir l’adversaire ça veut, ça change complètement suivant que l’adversaire est identifié à l’armée ennemie ou bien à l’ensemble de la population ennemis ou encore à autre chose. Vous pouvez avoir un type de guerre par exemple où le renversement de l’adversaire est identifié à détruire l’armée ennemie. Vous pouvez avoir un type de guerre où le renversement de l’adversaire est assimilé à détruire la population ennemie. Ce sont deux types de guerres très différentes. En d’autres termes quand je dis la guerre a un but et un objectif variable, bah le but est toujours limité, l’objectif il est plus ou moins limité. Quand est-ce que je pourrais parler de guerre totale ? Ce qui nous paraissait très différent de la guerre absolue. Puisque la guerre absolue c’est simplement l’objectif, à savoir de quelques manières que l’on entende l’adversaire on se propose de renverser l’adversaire ou de l’anéantir. Mais la guerre totale c’est différent, c’est lorsque l’objectif devient illimité. A savoir lorsque l’adversaire est identifié à l’ensemble de la population ennemie. À ce moment-là l’objectif devient illimité. Il s’agit en effet d’un anéantissement au sens de destruction radicale. Donc la question au niveau de la guerre c’est exactement celle-ci : lorsque l’objectif de la guerre devient illimité, c’est-à-dire lorsque la guerre devient totale, est-ce que n’entre pas dans une contradiction très particulière le but et l’objectif ? Le but politique limité de la guerre et le caractère illimité de la guerre totale ? Possibilité d’une contradiction.

Je dis ce que l’on retrouve là et si je viens de faire cette trop longue parenthèse parce que on va trouver un problème qui est en résonance avec celui-là. Je dirais quel est l’objectif du capital ? Et quel est le but du capital ? Le but du capital c’est produire pour le capital. C’est ça son but. Quel est l’objectif du capital ? L’objectif lui est illimité, l’objectif du capital c’est produire pour produire. Il est forcé que d’une certaine manière le but limité produire pour le capital et l’objectif illimité produire pour produire entrent dans une contradiction au moins apparente. Pourquoi j’ajoute au moins apparente ? C’est que la contradiction sera évidemment résolue s’il y a et si le capitalisme comporte un moyen de la résoudre, et un moyen concret, une espèce de mécanisme par laquelle il ne cesse pas de la résoudre en même temps qu’il la pose. Si l’on découvre ce mécanisme concret par lequel il ne cesse pas de la résoudre en même temps qu’il la pose nous répondons en même temps à notre question qu’est-ce qu’une limite qui est immanente. A savoir cette limite qui est produite par le système mais produite d’une telle manière que elle ne cesse pas d’être reculée à mesure que l’on s’en approche. Et ben oui, oui, et cela fait partie de la beauté il me semble du texte de Marx de nous montrer en dernier point, en troisième niveau, qu’il y a bien dans le capitalisme un mécanisme qui travaille de telle manière que la contradiction entre l’objectif illimité et le but limité, entre produire pour produire et produire pour le capital que cette contradiction trouve sa solution, trouve sa résolution grâce à un processus typiquement capitaliste. Or ce processus typiquement capitaliste c’est ce que Marx résume dans la formule suivante : dépréciation périodique, dépréciation périodique du capital existant et création d’un nouveau capital.

https://image.noelshack.com/fichiers/2020/40/2/1601413128-image-removebg-preview.png

Merci pour ce moment, mais si tu crois sincèrement que l'Etat n'est que l'instrument des capitalistes pour préserver le capital, je pense que nous sommes sur une divergence fondamentale.

https://www.webdeleuze.com/textes/237

Et bien le capitalisme naissant, comment est-ce que cela se fait qu’il soit passé par la forme État ? C’est que cela n’allait pas de soi. Il y a eu un grand truc qui s’est joué. Il y a eu un grand coup qui s’est joué. Pourquoi est-ce qu’il ne serait pas passé par la forme ville ? On n’a pas encore vu la différence, d’accord, on n’a pas encore vu, mais je suppose que si je pose cette question cela doit évoquer en nous déjà, cela doit la faire pressentir un peu.

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La gauche, les riches c’est des termes qu’on utilise pour pas parler de ceux qui posent vraiment problème :hap:

Oui : le peuple.

Oui le peuple... :hap:

Oui. Le peuple est coupable.

Coupable de quoi ? explique

Je ne réponds pas à toi qui ne souhaites pas débattre mais pour les gens qui se poseraient la question :

Mécaniquement, démocratie et suffrage universel = hausse des dépenses publiques, de l'intervention de l'Etat, de la place de l'Etat dans la société et l'économie. Cette hausse est orchestrée par les bureaucrates.

Cette hausse = complexification de l'action publique et du gouvernement, jusqu'à des niveaux technocratiques ubuesques. 90% au moins de ce qui est appeler "gouverner" n'est plus compréhensible par le peuple ni par les élus. Loi d'airain de l'oligarchie : plus la complexité augmente plus la bureaucratie augmente et gagne en pouvoir.

Les élus (présidents, députés) ne peuvent plus suivre et sont happés par cette complexification. Ils deviennent esclaves de la bureaucratie qui, en fait, gouverne réellement.

De ce fait, la bureaucratie va adopter, c'est normal, l'idéologie qui la favorise le plus (sa croissance, son maintien, l'expansion de son pouvoir). Le résultat est tout trouvé : le progressisme. C'est pour cela que la bureaucratie n'adoptera jamais le communisme réel, l'ultra-libéralisme, la réaction, etc.

Et cette idéologie progressiste est produite par les universitaires (qui la voient, consciemment ou non, également comme un moyen d'accroître leur influence. Exemple typique : le sociologue de Lagasnerie qui explique que l'analyse sociologique doit prévaloir dans le débat, ben voyons comme dirait l'autre). Et adoptée par les journalistes qui sont flattés par elle.

Donc l'oligarchie promeut le wokisme pour intervenir dans la vie des gens et les emmerder avec la paperasse ?

Non. Je savais que tu ne serais pas de bonne foi.

La bureaucratie est acquise au progressisme (ce qui n'est pas tout à fait la même chose que le wokisme et recouvre une réalité plus vaste) car cela lui permet de justifier son pouvoir, de le maintenir, et de l'étendre.

Pour quoi faire ?

Enfin, tu devrais être au courant que le pouvoir est une fin en soi.

Non.

Relis Machiavel alors.

(Pour aller dans ton sens, il est tout à fait possible que le bureaucrate moyen pense réellement et sincèrement qu'il œuvre pour l'intérêt général et qu'il fait le bien).

Il est même fort probable que ce soit le cas puisque c'est sur la base d'un tel fonctionnement à l'échelle individuelle de l'agent opérateur que s'effectue l'action la plus optimale, lorsque l'agent est parfaitement aligné sur une base morale et affective telle qu'il effectue avec défense et déférence sa tâche administrative microscopique; et cet état de fait quant à l'optimisation se retrouve à toutes les échelles jusque dans la haut-administration, on ne manquera pas d'exemple ne serait-ce que dans l'illustre composition gouvernementale actuelle dont seul deux ou trois membres sont des techniciens sur une quinzaine

Pour tout te dire je ne suis pas du tout certain que la technocratie soit réellement notre salut. J'ai plutôt tendance à penser que le remède est la limitation du pouvoir de l'Etat, fût-ce contre l'avis démocratique.

J'ai pas mal lu les Federalist Papers et c'est intéressant de voir les Pères Fondateurs américains dire qu'ils refusent la démocratie et souhaitent un régime mixte équilibrant et limitant les pouvoirs. Ils n'ont pas vu que la démocratie est un ogre qui ne s'arrête pas et finit par dévorer le reste.

C'est tellement n'importe quoi.

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La gauche, les riches c’est des termes qu’on utilise pour pas parler de ceux qui posent vraiment problème :hap:

Oui : le peuple.

Oui le peuple... :hap:

Oui. Le peuple est coupable.

La question que l’on pourrait ce poser c’est quel peuple exactement :hap: mais je garderais ma conclusion pour moi :hap:

Ah la la beaucoup de gens doivent se demander ce qu'il peut bien y avoir derrière ton sous-entendu de merde !

Sinon, tu nous expliques les conneries de René Guénon mon khey?https://image.noelshack.com/fichiers/2019/44/6/1572702789-augustin.png

Ben déjà on reconnait l'arbre à ses fruits et quelqu'un qui a eu Salim Laibi comme progéniture intellectuelle a une odeur d'étron pour commencer.

Je répète, sinon, tu nous expliques les conneries de René Guénon mon khey?https://image.noelshack.com/fichiers/2019/44/6/1572702789-augustin.png

Je me suis jamais intéressé à lui, ses lecteurs sont des demi-dingues arriérés donc pourquoi j'irais lire ce mec là plutôt que Platon ou Spinoza ou Hegel ?

Quel genre de médiocre dit d'un auteur "qu'il dit des conneries" alors qu'il ne s'est jamais intéressé à lui?

Mais ne t'inquiète pas, je doute pas que t'aies pas non plus lu Platon, Spinoza ni Hegelhttps://image.noelshack.com/fichiers/2019/44/6/1572702789-augustin.png

Et que penses-tu que je pense de toi ?

+ Mens nostra quaedam agit, quaedam vero patitur nempe quatenus adaequatas habet ideas eatenus quaedam necessario agit et quatenus ideas habet inadaequatas eatenus necessario quaedam patitur.

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La gauche, les riches c’est des termes qu’on utilise pour pas parler de ceux qui posent vraiment problème :hap:

Oui : le peuple.

Oui le peuple... :hap:

Oui. Le peuple est coupable.

Coupable de quoi ? explique

Je ne réponds pas à toi qui ne souhaites pas débattre mais pour les gens qui se poseraient la question :

Mécaniquement, démocratie et suffrage universel = hausse des dépenses publiques, de l'intervention de l'Etat, de la place de l'Etat dans la société et l'économie. Cette hausse est orchestrée par les bureaucrates.

Cette hausse = complexification de l'action publique et du gouvernement, jusqu'à des niveaux technocratiques ubuesques. 90% au moins de ce qui est appeler "gouverner" n'est plus compréhensible par le peuple ni par les élus. Loi d'airain de l'oligarchie : plus la complexité augmente plus la bureaucratie augmente et gagne en pouvoir.

Les élus (présidents, députés) ne peuvent plus suivre et sont happés par cette complexification. Ils deviennent esclaves de la bureaucratie qui, en fait, gouverne réellement.

De ce fait, la bureaucratie va adopter, c'est normal, l'idéologie qui la favorise le plus (sa croissance, son maintien, l'expansion de son pouvoir). Le résultat est tout trouvé : le progressisme. C'est pour cela que la bureaucratie n'adoptera jamais le communisme réel, l'ultra-libéralisme, la réaction, etc.

Et cette idéologie progressiste est produite par les universitaires (qui la voient, consciemment ou non, également comme un moyen d'accroître leur influence. Exemple typique : le sociologue de Lagasnerie qui explique que l'analyse sociologique doit prévaloir dans le débat, ben voyons comme dirait l'autre). Et adoptée par les journalistes qui sont flattés par elle.

Donc l'oligarchie promeut le wokisme pour intervenir dans la vie des gens et les emmerder avec la paperasse ?

Non. Je savais que tu ne serais pas de bonne foi.

La bureaucratie est acquise au progressisme (ce qui n'est pas tout à fait la même chose que le wokisme et recouvre une réalité plus vaste) car cela lui permet de justifier son pouvoir, de le maintenir, et de l'étendre.

Pour quoi faire ?

Enfin, tu devrais être au courant que le pouvoir est une fin en soi.

Non.

Relis Machiavel alors.

(Pour aller dans ton sens, il est tout à fait possible que le bureaucrate moyen pense réellement et sincèrement qu'il œuvre pour l'intérêt général et qu'il fait le bien).

https://www.webdeleuze.com/textes/246

il y a une terminologie très intéressante dans la théorie de la guerre du générale Clausewitz. C’est lorsqu’il distingue le but et l’objectif. Le but de la guerre et l’objectif de la guerre. Et la distinction revient exactement à nous dire ceci : le but de la guerre et l’objectif de la guerre ne sont pas la même chose. L’objectif de la guerre c’est ce qu’il appelle pour son compte la guerre absolue. Et l’objectif de la guerre se définit d’une manière très simple à savoir le renversement ou l’anéantissement de l’adversaire. Voilà l’objectif de la guerre comme guerre absolue. Le but de la guerre est tout à fait différent. Le but de la guerre c’est le but politique, c’est la fin politique, qu’un Etat se propose, enfin politique très diverse cela peut être pour des fins très diverses, c’est la fin politique qu’un Etat se propose lorsque il fait la guerre. C’est-à-dire lorsqu’il se propose simultanément l’anéantissement d’un adversaire. Et Clausewitz dit le but politique est fondamentalement limité, à savoir c’est tel but qu’un Etat se propose, tandis que l’objectif est absolu. Il est absolu l’objectif mais il est quand même très variable. Pourquoi ? Parce que l’anéantissement de l’adversaire cela varie d’après la détermination de l’adversaire lui-même. Anéantir l’adversaire ça veut, ça change complètement suivant que l’adversaire est identifié à l’armée ennemie ou bien à l’ensemble de la population ennemis ou encore à autre chose. Vous pouvez avoir un type de guerre par exemple où le renversement de l’adversaire est identifié à détruire l’armée ennemie. Vous pouvez avoir un type de guerre où le renversement de l’adversaire est assimilé à détruire la population ennemie. Ce sont deux types de guerres très différentes. En d’autres termes quand je dis la guerre a un but et un objectif variable, bah le but est toujours limité, l’objectif il est plus ou moins limité. Quand est-ce que je pourrais parler de guerre totale ? Ce qui nous paraissait très différent de la guerre absolue. Puisque la guerre absolue c’est simplement l’objectif, à savoir de quelques manières que l’on entende l’adversaire on se propose de renverser l’adversaire ou de l’anéantir. Mais la guerre totale c’est différent, c’est lorsque l’objectif devient illimité. A savoir lorsque l’adversaire est identifié à l’ensemble de la population ennemie. À ce moment-là l’objectif devient illimité. Il s’agit en effet d’un anéantissement au sens de destruction radicale. Donc la question au niveau de la guerre c’est exactement celle-ci : lorsque l’objectif de la guerre devient illimité, c’est-à-dire lorsque la guerre devient totale, est-ce que n’entre pas dans une contradiction très particulière le but et l’objectif ? Le but politique limité de la guerre et le caractère illimité de la guerre totale ? Possibilité d’une contradiction.

Je dis ce que l’on retrouve là et si je viens de faire cette trop longue parenthèse parce que on va trouver un problème qui est en résonance avec celui-là. Je dirais quel est l’objectif du capital ? Et quel est le but du capital ? Le but du capital c’est produire pour le capital. C’est ça son but. Quel est l’objectif du capital ? L’objectif lui est illimité, l’objectif du capital c’est produire pour produire. Il est forcé que d’une certaine manière le but limité produire pour le capital et l’objectif illimité produire pour produire entrent dans une contradiction au moins apparente. Pourquoi j’ajoute au moins apparente ? C’est que la contradiction sera évidemment résolue s’il y a et si le capitalisme comporte un moyen de la résoudre, et un moyen concret, une espèce de mécanisme par laquelle il ne cesse pas de la résoudre en même temps qu’il la pose. Si l’on découvre ce mécanisme concret par lequel il ne cesse pas de la résoudre en même temps qu’il la pose nous répondons en même temps à notre question qu’est-ce qu’une limite qui est immanente. A savoir cette limite qui est produite par le système mais produite d’une telle manière que elle ne cesse pas d’être reculée à mesure que l’on s’en approche. Et ben oui, oui, et cela fait partie de la beauté il me semble du texte de Marx de nous montrer en dernier point, en troisième niveau, qu’il y a bien dans le capitalisme un mécanisme qui travaille de telle manière que la contradiction entre l’objectif illimité et le but limité, entre produire pour produire et produire pour le capital que cette contradiction trouve sa solution, trouve sa résolution grâce à un processus typiquement capitaliste. Or ce processus typiquement capitaliste c’est ce que Marx résume dans la formule suivante : dépréciation périodique, dépréciation périodique du capital existant et création d’un nouveau capital.

https://image.noelshack.com/fichiers/2020/40/2/1601413128-image-removebg-preview.png

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La gauche, les riches c’est des termes qu’on utilise pour pas parler de ceux qui posent vraiment problème :hap:

Oui : le peuple.

Oui le peuple... :hap:

Oui. Le peuple est coupable.

La question que l’on pourrait ce poser c’est quel peuple exactement :hap: mais je garderais ma conclusion pour moi :hap:

Ah la la beaucoup de gens doivent se demander ce qu'il peut bien y avoir derrière ton sous-entendu de merde !

Sinon, tu nous expliques les conneries de René Guénon mon khey?https://image.noelshack.com/fichiers/2019/44/6/1572702789-augustin.png

Ben déjà on reconnait l'arbre à ses fruits et quelqu'un qui a eu Salim Laibi comme progéniture intellectuelle a une odeur d'étron pour commencer.

Je répète, sinon, tu nous expliques les conneries de René Guénon mon khey?https://image.noelshack.com/fichiers/2019/44/6/1572702789-augustin.png

Je me suis jamais intéressé à lui, ses lecteurs sont des demi-dingues arriérés donc pourquoi j'irais lire ce mec là plutôt que Platon ou Spinoza ou Hegel ?

Oui bien sûr que Queneau, Breton, Gide, Seraphim Rose sont tous des mongoliens.

Et ils devaient sûrement être des gros chofas qui luttaient contre la domination de l'oligarchie.

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La gauche, les riches c’est des termes qu’on utilise pour pas parler de ceux qui posent vraiment problème :hap:

Oui : le peuple.

Oui le peuple... :hap:

Oui. Le peuple est coupable.

Coupable de quoi ? explique

Je ne réponds pas à toi qui ne souhaites pas débattre mais pour les gens qui se poseraient la question :

Mécaniquement, démocratie et suffrage universel = hausse des dépenses publiques, de l'intervention de l'Etat, de la place de l'Etat dans la société et l'économie. Cette hausse est orchestrée par les bureaucrates.

Cette hausse = complexification de l'action publique et du gouvernement, jusqu'à des niveaux technocratiques ubuesques. 90% au moins de ce qui est appeler "gouverner" n'est plus compréhensible par le peuple ni par les élus. Loi d'airain de l'oligarchie : plus la complexité augmente plus la bureaucratie augmente et gagne en pouvoir.

Les élus (présidents, députés) ne peuvent plus suivre et sont happés par cette complexification. Ils deviennent esclaves de la bureaucratie qui, en fait, gouverne réellement.

De ce fait, la bureaucratie va adopter, c'est normal, l'idéologie qui la favorise le plus (sa croissance, son maintien, l'expansion de son pouvoir). Le résultat est tout trouvé : le progressisme. C'est pour cela que la bureaucratie n'adoptera jamais le communisme réel, l'ultra-libéralisme, la réaction, etc.

Et cette idéologie progressiste est produite par les universitaires (qui la voient, consciemment ou non, également comme un moyen d'accroître leur influence. Exemple typique : le sociologue de Lagasnerie qui explique que l'analyse sociologique doit prévaloir dans le débat, ben voyons comme dirait l'autre). Et adoptée par les journalistes qui sont flattés par elle.

Donc l'oligarchie promeut le wokisme pour intervenir dans la vie des gens et les emmerder avec la paperasse ?

Non. Je savais que tu ne serais pas de bonne foi.

La bureaucratie est acquise au progressisme (ce qui n'est pas tout à fait la même chose que le wokisme et recouvre une réalité plus vaste) car cela lui permet de justifier son pouvoir, de le maintenir, et de l'étendre.

Pour quoi faire ?

Enfin, tu devrais être au courant que le pouvoir est une fin en soi.

Non.

Le 09 février 2022 à 01:01:43 :

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Le 09 février 2022 à 00:41:29 :
La gauche, les riches c’est des termes qu’on utilise pour pas parler de ceux qui posent vraiment problème :hap:

Oui : le peuple.

Oui le peuple... :hap:

Oui. Le peuple est coupable.

Coupable de quoi ? explique

Je ne réponds pas à toi qui ne souhaites pas débattre mais pour les gens qui se poseraient la question :

Mécaniquement, démocratie et suffrage universel = hausse des dépenses publiques, de l'intervention de l'Etat, de la place de l'Etat dans la société et l'économie. Cette hausse est orchestrée par les bureaucrates.

Cette hausse = complexification de l'action publique et du gouvernement, jusqu'à des niveaux technocratiques ubuesques. 90% au moins de ce qui est appeler "gouverner" n'est plus compréhensible par le peuple ni par les élus. Loi d'airain de l'oligarchie : plus la complexité augmente plus la bureaucratie augmente et gagne en pouvoir.

Les élus (présidents, députés) ne peuvent plus suivre et sont happés par cette complexification. Ils deviennent esclaves de la bureaucratie qui, en fait, gouverne réellement.

De ce fait, la bureaucratie va adopter, c'est normal, l'idéologie qui la favorise le plus (sa croissance, son maintien, l'expansion de son pouvoir). Le résultat est tout trouvé : le progressisme. C'est pour cela que la bureaucratie n'adoptera jamais le communisme réel, l'ultra-libéralisme, la réaction, etc.

Et cette idéologie progressiste est produite par les universitaires (qui la voient, consciemment ou non, également comme un moyen d'accroître leur influence. Exemple typique : le sociologue de Lagasnerie qui explique que l'analyse sociologique doit prévaloir dans le débat, ben voyons comme dirait l'autre). Et adoptée par les journalistes qui sont flattés par elle.

Donc l'oligarchie promeut le wokisme pour intervenir dans la vie des gens et les emmerder avec la paperasse ?

Non. Je savais que tu ne serais pas de bonne foi.

La bureaucratie est acquise au progressisme (ce qui n'est pas tout à fait la même chose que le wokisme et recouvre une réalité plus vaste) car cela lui permet de justifier son pouvoir, de le maintenir, et de l'étendre.

Pour quoi faire ?