Le 30 janvier 2022 à 06:24:40 :
https://image.noelshack.com/fichiers/2020/50/2/1607386908-enxt.png
Le drapeau transgenre a été créé en 1999 par un trans en se basant sur des stéréotypes sexistes d'après Wikipédia..
Le 29 janvier 2022 à 15:13:03 :
ok boomer
https://twitter.com/Mad31full66/status/1486437155366969346
Le 29 janvier 2022 à 11:52:02 :
Comment il l'a maîtrisé bordel
Oui, easy.
Article : https://www.leprogres.fr/faits-divers-justice/2022/01/29/un-caissier-menace-au-couteau-les-images-impressionnantes-d-un-policier-en-civil-qui-desarme-l-agresseur
Vidéo : https://twitter.com/mossos/status/1486635776163069959
Un agent en congé entre dans un supermarché et voit un voleur menacer le travailleur avec un couteau. Le jeune homme arrête l'agresseur et parvient à empêcher le vol. Le détenu a été envoyé en prison
Le 29 janvier 2022 à 11:00:29 :
Le 29 janvier 2022 à 10:57:07 :
1440p/32-34 pouces/144hzT'es sur khey? Pas de 4K? Ultra wide ou 32 pouces?
32 Pouces.
IPS de préférence.
VA sinon.
Surtout pas d'écran TN !
Le 29 janvier 2022 à 08:26:31 :
1440p
Par contre 34 pouces c'est un peu grand, il faut que ton bureau soit profond pour pas avoir la tête dedans
Bullshit ça.
J'ai un 32 pouces et aucun souci.
Parfois a l'air certains il faut être à 1 mètre de son écran.
Sylvain, terrorisé, se laisse faire
Elle ne l'a pas créée, mais elle a participé : https://www.inputmag.com/features/furry-scientist-vaccines-chise-covid-19-twitter-controversy
Le 29 janvier 2022 à 09:37:34 :
Source que c'est lui ?
Dernière chance avant la DDB.
Un délinquant multirécidiviste a été condamné à huit mois de prison ferme et incarcéré, ce vendredi, en comparution immédiate. Il avait tabassé un bénévole de la Croix-Rouge pour lui voler son téléphone et de l’argent.
Abdel-Malike donne un coup de poing sur le rétroviseur. Il empêche Sylvain de fermer la porte du véhicule dans lequel il vient de monter. Il lui donne des claques. Il lui demande de lui donner son téléphone et de l’argent, s’empare du sac à dos du bénévole qu’il vide sur le trottoir. Il prend le téléphone et 170 € en liquide. Sylvain, terrorisé, se laisse faire. Alors qu’il ramasse ses affaires éparpillées sur le trottoir, Abdel-Malike lui porte plusieurs coups de pied au visage. Il l’insulte et le menace ensuite avec une paire de ciseaux qu’il pointe vers sa gorge en lui indiquant qu’il n’avait « rien à perdre ».
Quarante condamnations
Sylvain s’est rendu au commissariat, le visage en sang, pour signaler les faits. Les policiers ont interpellé Abdel-Malike Himour, rue de Séchelles, à proximité de l’agression. Il a été présenté ce vendredi en comparution immédiate, affublé de ses quarante condamnations devant le tribunal. Alcoolique, toxicomane, Abdel-Malike explique son geste par des problèmes familiaux : la mort de son père, le suicide récent de son frère en détention. Mais à la barre, Sylvain, la victime, explique simplement qu’il n’y est pour rien dans les malheurs de cet homme qu’il ne connaît pas. Abdel-Malike s’excuse. Il a été condamné à 18 mois de prison dont huit mois ferme. Il est parti en détention.
« Tarrant, je n’ai rien contre lui. Il s’est un peu emporté. Il a vengé le Bataclan »
Un peu emporté.
Le manifeste de Tarrant à la main
Déjà sous la surveillance des services de renseignements en raison de son activisme sur les réseaux sociaux, l’ancien militaire du deuxième régiment de hussards de Sourdun (Seine-et-Marne), devenu agent de sécurité dans des magasins de bricolage, avait été arrêté après la détection d’un « risque de passage à l’acte violent ». Le 26 mai 2020, Aurélien Chapeau se photographie avec un masque de chantier devant un drapeau montrant « un soleil noir », l’un des symboles prisé par les néonazis, et annonce qu’il possède une arme tactique et deux chargeurs garnis.
Dans une main, telle une bible, il tient le manifeste de Brenton Tarrant, le tueur de Christchurch. Ce dernier avait réalisé exactement le même genre de cliché avant de passer à l’action. Le Limougeaud publie son selfie sur les réseaux sociaux. Le jour même, les autorités décident d’interrompre la surveillance pour aller l’interpeller.
Aurait-il semé à son tour la mort après avoir posté cette ultime photo ? Pour le parquet national antiterroriste, pas de doute : le selfie est « clairement une photo de passage à l’acte ». Selon l’accusation, Aurélien Chapeau était, à cette date, entré « en phase ultime d’un projet terroriste », prêt à se lancer dans un « djihad blanc ». Durant les mois précédents, il n’avait eu de cesse d’échafauder son projet. Le 14 septembre 2019, dans des repérages numériques bien brouillons, il avait brièvement posté sur un fil de discussion sur la messagerie Minds, très prisée des radicaux d’extrême-droite, la liste de plusieurs lieux de culte ou d’enseignement israélites du Limousin. Le 18 mai 2020, sur un logiciel de traduction sur son téléphone, il avait tapé ces mots : « Je veux tuer des juifs, un seul objectif : tuerie de masse ».
Le nombre de posts haineux écrits ou relayés sur internet donne le vertige, tout comme la violence des vidéos partagées : des clips de propagande du groupe néonazi américain Atomwaffen Divison ou – décidément – la vidéo du massacre de Christchurch que Tarrant avait lui-même diffusée en direct en 2019 à destination de cette sombre communauté. Un rapport de la DGSI, rapidement évoqué à l’audience, souligne la crainte en France « d’un modus operandi mené par des individus aux profils similaires, isolés mais liés par une communauté virtuelle et menant leurs actions sans aide extérieure ».
La tuerie de Christchurch apparaît comme l’un des points de bascule d’Aurélien Chapeau. L’attaque terroriste ne le choque pas, elle le galvanise : « Tarrant, je n’ai rien contre lui. Il s’est un peu emporté. Il a vengé le Bataclan », avait déclaré Chapeau devant les enquêteurs lors de sa garde à vue. « J’approuve pas ce qu’il a fait », corrige-t-il à l’audience de façon maladroite. Durant les trois journées de son procès, il ne livrera pas la moindre explication véritable sur ses dérives.
Comparaissant détenu, entouré en permanence de deux policiers cagoulés et armés, Aurélien Chapeau, cheveux presque ras, pull sombre et souvent bras croisés, admet avoir plongé dans « une idéologie dégueulasse », presque « intoxiqué » comme « dans une secte ».
Mais il « jure » ne pas avoir voulu mener une action terroriste. Célibataire, sans enfant, titulaire d’un CAP de cuisine, il s’était engagé volontairement en 2003 dans l’Armée de terre comme cuisiner. Il avait « signé pour le drapeau » et espérait bien « entrer dans une unité de combat ». Blessé, il avait dû se résoudre à rester à l’arrière avant de voir sa compagne désertée sa vie. Elle le trouvait « colérique, jaloux et de plus en plus isolé ».
Un jour, il prend à partie un neveu qui vient d’avouer à la famille son homosexualité. Un autre, tandis qu’il bouillonne devant ses écrans, impatient de « monter à Paris » pour participer aux manifestations des « gilets jaunes », il « pète un câble » face à un reportage sur le racisme anti-blanc. Illico, il expédie un message sur Facebook à un responsable de SOS Racisme : « Bientôt sous mes balles. Le temps fera les choses, sale traître », écrit-il. L’épisode lui vaudra une première convocation au tribunal à laquelle il ne se rendra pas.
A l’automne 2018, le mouvement des »gilets jaunes » le met en ébullition. Il compte venir manifester à Paris, le samedi. « Moi, les mouvements juifs et francs-maçons, je vais les détruire samedi. Je tapine pour restaurer ces merdes judéo-maçonniques. Je vais tuer la République. Je l’assume… », prévient-il. A l’époque, ses conversations sont déjà captées par la DGSI. Il sera interpellé avant de prendre son billet SNCF. Au-delà des clics, les services de renseignement s’inquiètent de son arsenal. Après avoir détenu un 357 Magnum et un Browning 7.65 semi-automatique, il acquiert un pistolet-mitrailleur et deux chargeurs ainsi que des pétards auxquels il colle des clous et des boulons. « Il y a beaucoup d’armes qui circulent comme ça », se défend-il lors de l’audience, maladroitement. Lors de leur première perquisition, les enquêteurs ne trouveront pas cette arme longue, pourtant cachée dans la cuisine.
« Il avait voulu se créer un personnage »
Outre l’arsenal, il cultive un goût prononcé pour l’apparat nazillon : masques représentant un squelette, drapeaux avec la croix celtique, adresses mail avec le chiffre 88, référence à la huitième lettre de l’alphabet et au salut nazi « Heil Hitler ». « Vous aviez l’attirail ! », souligne le président du tribunal. Aurélien Chapeau jure n’avoir fait que « des photos de mytho pour faire le buzz » sur internet… La mythomanie n’explique pas tout. En juillet 2018, il envoie à Génération identitaire, groupuscule d’extrême-droite aujourd’hui dissous, un message dans lequel il explique qu’il possède des « aciers et des dragées ». Comprendre : des armes et des munitions.
En mai 2019, toujours sur Minds, il lance à un correspondant à propos de Atomwaffen Division que « le but est de créer des cellules en France ». Enfin, à propos des 17 vidéos du groupe Atomwaffen Division trouvées sur ses ordinateurs, il admet que ces clips le séduisaient tant on voyait « des gens prêts à défendre leur peuple ». En revanche, il n’y voyait pas un déclencheur d’attentats : « C’est une minorité [qui passe à l’acte]. Il y a plein de gens qui font des vidéos et qui ne font rien. On est des gens paumés. C’est tout ».
La suite après la publicité
L’affaire d’Aurélien Chapeau n’est que le troisième dossier impliquant des suspects de faits de terrorisme en lien avec l’ultra-droite à comparaître devant une juridiction. « C’est un dossier précurseur. Il ouvre la voie à une dizaine qui va arriver », s’inquiète à l’audience son avocat, Pierre-François Feltesse, redoutant qu’on fasse de lui « un exemple ».
Selon son défenseur, « Aurélien Chapeau avait voulu se créer un personnage. Nul ne savait ce qu’il allait faire vraiment ». A l’appui de sa démonstration, comme un point d’interrogation supplémentaire, l’avocat évoque les nombreux posts sur Facebook que le prévenu avait rédigés au moment des actes les plus violents des »gilets jaunes ». « Evidemment que j’y étais », écrivait-il. En réalité, ces samedis-là, il n’avait que le projet d’y aller. Son arrestation, décidément obstacle à toutes les suppositions, l’aura également empêché d’aller manifester…