Kiné
Licence + master
3000€ nets en libéral mais j’ai stoppé
Maintenant 1800 nets en salarié ehpad. De la merde, mais je préfère une vie chill.
Le 01 septembre 2020 à 00:32:46 jeanbabel a écrit :
33ans
Bac pro micro informatique et réseau
Bac + 2 technicien réseauDirecteur de projet telecom
2600€ netDe la merde.
Te plains pas tu gagnes beaucoup vu tes diplômes...
Rhumato c’est très riche sur l’aspect clinique rien à dire, après je vise une pratique mixte libérale et hospitalière si je trouve (ou vacations à l’hôpital) car clairement tu ressens le manque d’autonomie à l’hôpital et ça, ça me pèse vraiment.
Mais faites une spé qui vous interesse dans un environnement qui vous plait, c’est le plus important. Ex je hais les gros chu, spé entourés de mecs à lego boursouffle...
Le 26 mai 2020 à 13:49:11 Kahyde a écrit :
Le 26 mai 2020 à 13:39:39 GoMussecule a écrit :
Le 26 mai 2020 à 13:32:38 roadtoPACESS a écrit :
Le 26 mai 2020 à 13:32:01 GoMussecule a écrit :
Quittez médecine tant que vous le pouvez...arguments ?
Quand t’as 20 ans t’es complètement matrixé, et tu te fais une vision beaucoup trop édulcorée du métier.
C’est une voie qui te pousse à ne même pas réfléchir au goût pour le métier en lui même mais à apprendre comme une machine, sans développer tes qualités relationnelles ou d’empathie, ce qui fait que beaucoup se retrouvent coincés dès les premiers stages face à un patient.
Tu vis rien d’intéressant les premières années, tu passes juste du temps borné dans l’apprentissage purement mécanique et à majorité de par coeur, à faire le larbin auprès des seniors... l’ambiance pseudo élitiste qui y règne je déteste ça.
Puis l’ecn, si t’as pas de cul tu te tapes un stage lundi au vendredi toute la semaine avec tes slides de merde à réviser en plus... sans jamais savoir où tu finiras.
Après tout, tu prendras ce qu’il y aura.
Tout ce que ça m’a apporté, ça m’a bouffé mon temps, mon énergie, du stress et un apprentissage quasiment inintéressant jusqu’à l’entrée dans le coeur de ta spécialité et la pratique clinique. Peu de reconnaissance. Système hospitalier qui se casse la gueule.
Gros problèmes de transmissions de l’info à l’hôpital. Administratif de plus en plus pesant.
Patients difficiles à gérer. Jongler constamment avec la fatigue.
Que dire d’autre...T'es en quelle année ? interne ?
En rhumato
Le 26 mai 2020 à 13:32:38 roadtoPACESS a écrit :
Le 26 mai 2020 à 13:32:01 GoMussecule a écrit :
Quittez médecine tant que vous le pouvez...arguments ?
Quand t’as 20 ans t’es complètement matrixé, et tu te fais une vision beaucoup trop édulcorée du métier.
C’est une voie qui te pousse à ne même pas réfléchir au goût pour le métier en lui même mais à apprendre comme une machine, sans développer tes qualités relationnelles ou d’empathie, ce qui fait que beaucoup se retrouvent coincés dès les premiers stages face à un patient.
Tu vis rien d’intéressant les premières années, tu passes juste du temps borné dans l’apprentissage purement mécanique et à majorité de par coeur, à faire le larbin auprès des seniors... l’ambiance pseudo élitiste qui y règne je déteste ça.
Puis l’ecn, si t’as pas de cul tu te tapes un stage lundi au vendredi toute la semaine avec tes slides de merde à réviser en plus... sans jamais savoir où tu finiras.
Après tout, tu prendras ce qu’il y aura.
Tout ce que ça m’a apporté, ça m’a bouffé mon temps, mon énergie, du stress et un apprentissage quasiment inintéressant jusqu’à l’entrée dans le coeur de ta spécialité et la pratique clinique. Peu de reconnaissance. Système hospitalier qui se casse la gueule.
Gros problèmes de transmissions de l’info à l’hôpital. Administratif de plus en plus pesant.
Patients difficiles à gérer. Jongler constamment avec la fatigue.
Que dire d’autre...
Le 04 novembre 2017 à 21:56:31 sylfau a écrit :
J'étais comme vous à me faire chier le WE.Enfant (unique), ma famille sortait quasi jamais (parents qui ne faisaient que travail/télé/boulot dans la maison) et on ne recevait quasi jamais personne. J'étais donc toujours seul.
A l'école j'avais une poignée de potes, très proches. Mais on ne se coutoyait pas en dehors car nous habitions trop loin les uns des autres.
Lorsque j'ai commencé à bosser, j'ai entretenu d'assez bon rapports, mais pas assez pour devenir potes.
Puis (presque par hasard) j'ai rencontré une meuf, on s'est mis ensemble... Une mutation professionnelle m'a éloigné de mes parents (seul famille que je côtoyais encore).
A mon nouveau boulot, où je suis depuis presque 10 ans, je m'entends bien avec tout le monde, mais encore une fois c'est juste pour le boulot.
A la maison chaque soir, ma meuf reste à regarder sa TV de merde, pendant ce temps je glande sur le net...
Le WE, c'est à peu près dans le même acabit.Le lundi au boulot, quand j'entends les collègue raconter leurs WE (avec restau, soirées entre amis, etc... ), j'ai vraiment le sentiment d'avoir une vie de mayrde :D
40 balais de solitudes :/
Cette tristesse
Le 26 octobre 2017 à 21:43:09 nyctalope777 a écrit :
Matthieu Ricard son p'tit pote
Crois-moi qu'au Monastère ça se palpe les bourses
C'est un modèle pour moi, véritablement.
Psychiatre à Sainte-Anne, il a été le premier à introduire la méditation dans son service afin de prévenir les rechutes dans les cas de dépression et d'anxiété.
C'est grâce à lui qu'aujourd'hui la méditation de pleine conscience s'est développée, on cherche alors un remède et cheminement naturel, intérieur.
Il est donc loin de tout l'arsenal médicamenteux et chimique que l'on prête habituellement aux psychiatres. Il a préféré oeuvrer pour le service public à l'hôpital, payé moins cher.
Il s'est penché sur de nombreux sujets essentiels comme le stress, le bonheur... ses meilleurs potes, le moine Mathieu Ricard, le philosophe Alexandre Jollien... avec lesquels il discute et s'enrichit culturellement et spirituellement.
Il aime se ressourcer avec eux au monastère comme un véritable moine pour méditer, mais aussi contempler chaque petite chose de la vie, et accepter le stress ambiant de Paris.
Il sait trouver exactement le mot juste et a toujours un raisonnement clair et limpide. Il respire la simplicité. Il rayonne la sagesse dans chacune de ses paroles.
Il est d'une culture exceptionnelle (inspiration de courants philosophiques, scientifiques...).
J'ai eu un autre prof comme lui, psychiatre ouvert sur le monde, il avait aussi un savoir exceptionnel. J'envie ces personnes là qui rayonnent par leur intelligence.
A signé