Le 21 décembre 2021 à 14:35:23 :
Bretons = Celtiques
Vikings = Germano-Scandinaves.
oui nous les bretons sommes celtiques, la genetique nous provient de nos ancêtre du pays de galles ecosse irlande et le brassage des implantation viking en bretagne continental
Plusieurs camps vikings sont connus ou supposés près de Dol de Bretagne (35), sur l’île de Batz (29), et à Plozévet (29) et Nantes (44).
Mais, ces marins, ces hommes du nord, n’ont pas laissé que des restes archéologiques. Comme tous les hommes, ils transportaient aussi leurs gènes et les traces de ceux-ci dans les populations actuelles sont aussi des marques de leurs passages.
À la fin du Ve siècle, les Bretons de l'île de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle), ont émigré en Armorique avec leurs coutumes et leur langue, leur présence ayant été organisée antérieurement pour la défense de l'Empire romain face aux migrations germaniques. Cette période est celle de la légende des sept saints fondateur de la Bretagne. La Bretagne avec neuf diocèses est créée. Ils vont perdurer jusqu'à la révolution.
La thèse selon laquelle cette migration aurait eu pour cause la pression des envahisseurs anglo-saxons a pour origine le De Excidio de Gildas. On sait aujourd'hui que ces causes sont multiples car ancrées dans le contexte de l'époque comme le notent André Chédeville et Hubert Guillotel 20: « Finalement, les causes de l'émigration sont complexes. A côté de l'émigration organisée, à caractère militaire, peu nombreuse, mais qui ouvrit la voie aux autres, il faut tenir compte de celle qui fut engendrée par l'insécurité, due pendant longtemps aux Irlandais, puis, plus tard, aux Saxons. Il ne faut pas négliger non plus l'impact des guerres civiles qui déchiraient les Bretons, dont Gildas s'est fait l'écho et dont il faudrait savoir si leur origine était purement politique ».
Ils ont donné leur nom à cette région, qui s'est longtemps appelée Petite Bretagne ou Bretagne continentale, par opposition avec leur île d'origine.
L’émigration bretonne en Armorique désigne un processus ayant lieu principalement entre les IIIe et VIe siècles de notre ère, par lequel les Bretons de la province romaine de Bretagne (actuels Angleterre et pays de Galles ; l’Écosse, au nord du mur d'Hadrien, était hors de l'Empire romain) émigrent en masse vers l’Armorique, dont fait partie l'actuelle Bretagne. Mais les détails de cette migration et ses motifs sont mal connus, et donc, l'objet de discussions
Bernard Merdrignac2 distingue deux vagues d’émigration de la Grande-Bretagne vers l'Armorique : une première vague militaire, qui atteint son sommet à la fin du IVe siècle ; et une seconde vague, après le baptême de Clovis, qui semble avoir été menée par les hauts dignitaires ecclésiastiques de Grande-Bretagne à partir du Ve siècle.
Première vague migratoire (IVe siècle)
Les deux rives de la Manche étaient en contact depuis toujours grâce aux liens commerciaux entre l'île de Bretagne et le continent. La réorganisation du système de défense côtière par l'administration du Bas-Empire romain à la fin du IIIe siècle eut pour première cause la nécessité de coordonner la lutte contre les pirates scots, frisons et saxons. Dans ce cadre, la migration bretonne vers le continent eut un caractère essentiellement militaire, correspondant à l'appel à des contingents bretons insulaires pour renforcer la défense de l'Armorique. Les récits de ces migrations par voie maritime abondent en motifs issus des Immrama irlandaises3.
Deuxième vague migratoire (à partir du Ve siècle)
Après le retrait de l'Empire romain et de ses armées de Bretagne insulaire durant la première décennie du Ve siècle, le mouvement migratoire breton s'intensifie, notamment à cause de la poussée des Pictes de Calédonie (actuelle Écosse), des scots d'Irlande, ainsi que des Jutes, des Angles et des Saxons de l'actuel Danemark et de Germanie, qui ont abordé dès 442 l'île de Bretagne. Les migrants bretons sont accompagnés par des « saints fondateurs légendaires » et d'un certain nombre de hauts dignitaires du clergé.
Certains indices permettent de supposer que ceux-ci appartenaient à l'aristocratie britto-romaine : les noms latins gentilices, comme Paulus Aurelianus, saint Paul Aurélien, ne sont pas rares.
Cette seconde vague d'émigration est non seulement organisée mais aussi encouragée par l'Église. Les nouveaux alliés politiques, les rois francs Clovis et Childebert Ier, favorisent cette deuxième vague. À la suite d'un hypothétique traité conclu en 497, entre les Francs et les cités armoricaines, ces dernières semblent reconnaître la suprématie franque, sans toutefois payer de tribut. Les Britto-Romains récemment convertis au christianisme font une sorte d'alliance avec les Francs, pacifique jusqu'en 558.
Les raisons du peuplement de l'Armorique par les Bretons sont mal connues mais s'inscrivent, selon Bernard Merdrignac6 dans la dynamique des grandes migrations de l'antiquité tardive, elles-mêmes favorisées par les changements climatiques de l'époque : voir l'histoire de la Bretagne.
Parmi ces hypothèses, les plus courantes évoquent la colonisation de la Grande-Bretagne par les Anglo-Saxons ainsi que la pressions des Scots et des Pictes, qui aurait poussé les seigneurs Bretons insulaires et leurs clans, puis des ecclésiastiques et leurs paroissiens, à se regrouper d'abord vers les confins de leur grande île (les Cornouailles, le Pays de Galles et l'Écosse), puis à prendre la mer pour se réfugier sur le continent, notamment dans la presqu'île armoricaine, qui, de toute la Gaule romaine, était la région où la culture celtique, sinon la langue, s'était le mieux conservée7.
D'autres hypothèses mettent en avant les liens ayant de tout temps existé entre les deux contrées et, plutôt que des vagues de migration dans l'Antiquité tardive et au début du Moyen Âge, elles évoquent un exode continu, durant de nombreux siècles, et certaines envisagent même que les Bretons actuels descendraient moins des immigrants venus de Grande-Bretagne, que de clans celtes autochtones (issus des tribus armoricaines telles que les Osismes et les Vénètes) qui n'auraient été romanisés que linguistiquement[réf. nécessaire].
Dernièrement, il a été avancé que l'émigration bretonne en Armorique s'est étalée de la première moitié du Ve siècle à au moins la fin du VIIe siècle, et que le phénomène a concerné principalement les populations rurales de la cité des Durotriges, poussées à l'exil par l’effondrement de l'économie romaine et par l'avancée des Saxons de l'Ouest8,9.
Quelle qu'en soit la cause, le mouvement d'immigration fut facilité par la proximité culturelle des bretons insulaires avec les peuples gaulois plus ou moins romanisés, même si des conflits pour le pouvoir et les terres ont éclaté avec les autochtones, ou encore avec les Francs investis du pouvoir impérial depuis Clovis. Les Bretons nommèrent la péninsule armoricaine « petite Bretagne ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89migration_bretonne_en_Armorique