Chapitre 2 : La maison d'Emeth.
"Je vous ai déjà dit de ne pas rentrer aussi tard." Saelo les attendait devant la porte de la maison, l'air inquiet. "Allez rentrez,
vous avez de pain sur la planche !". La maison d'Emeth était légèrement excentrée du village, accolée a un champs de coquelicot ou les adultes plantaient régulièrement de grandes pierres couvertes de lettres. La porte, en bois d'olivier était massive, à un point tel que les maigres bras
d'Emeth était incapable de l'ouvrir, c'est sa sœur qui s'en chargeas. Le crissement des gond rouillés par le vent marrin fit grimacer
Neilla qui se dirigeais déjà vers la cuisine tandis que les 2 garçons la suivait. L'intérieur était chaleureux, éclairé par un maigre feu
posté dans un coin de la pièce. Il aimais tout de cette maison, le sol toujours propre, et parsemé de quelques peau de bete qui le chatouillais sous les pieds, les murs auxquels étaient accrochés divers harpons, filets, couteaux et autres outils de pêche. La grande table, entourée de 4 belles chaise fabriquées par le menuisier d'une village voisin.
-Papa, nous somme seuls ce soir ? demandas Neilla depuis la cuisine.
-Non, un amis nous rejoindras bientôt, répondis Saelo. Et surement avec des surprises ! ajoutât t'il a destination d'Emeth.
-Des cadeaux qu'il ramène de son bateau ?
-Peut être, tu lui demanderas quand il seras la !
-Emeth tu est censé m'aider je te rappelle ! Les interrompis Neilla.
Emeth avait finis de mettre la table lorsque leur invité frappa a la porte. Comme toujours c'est son père qui allas ouvrir. Il restèrent sur le pas de la porte a parler a voix basse avant de rentrer.
-Bonjour les enfants. Les saluas l'inconnus.
Il était grand, enveloppé dans un long manteau en cuir plus noir que la nuit dont il venais et qui semblais cacher des secrets défendus. Et bien qu'a côté de son père il semblais chétif, l'auras que dégageais sa présence le rendais bien plus imposant. Emeth, cependant s'approchas et pus distinguer son visage caché sous sa capuche. Un visage fin et pale, fendus par de nombreuses cicatrices, tantôt striées d'anciens point de suture, tantôt profonde et rougeâtres, laissant penser, qu'elles étaient encore à vif.
-Tiens, on vous a coupé de partout sur la tête vous, lui fit remarquer Emeth.
-Oui ma femme me dit souvent que je suis une catastrophe en cuisine, répondis l'inconnus, amusé. Ton père m'as dit que tu aimais les cadeau, viens voir. Continuas t'il en fouillant dans une des poches de son manteau.
Il en sortis une pierre blanche et ronde qui brillait légèrement et la tendis a Emeth.
-C'est une perle venant d'une huitre d'Orient, les plus grosses que l'on puisse trouver. On dit qu'elles aspirent la lumière le jour, pour la rendre a la lune la nuit venue. Ne te la fait pas piquer, j'ai dus plonger en pleine mer et nager au milieu des requins pour pouvoir l'arracher aux fond marins !
-Elle est belle, répondis Emeth qui n'écoutais qu'as moitié, les yeux fixés sur la perle. Je peu le prendre ?
-Bien sur elle est a toi. Je m'appelle Di et toi ?
Il fis glisser la perle dans les mains du petit garçon qui restas immobile, happé par la douce lueur blanche qui s'échappais de l'objet.
-Emeth... finis t'il par répondre.
Au milieu de ces présentations vaseuses, Neilla sortis de la cuisine une grosse casserole a la main et les encourageas d'un geste a se mettre a table, ce qu'ils firent. La soupe de poisson qu'elle avait préparée était délicieuse, une œuvre familiale couplant la dure labeur du père, et les talents culinaires de la fille. Et moi j'ai mis le couvert ! Se dit Emeth en dégustant le plat.
-Quelles sont les nouvelles a Venise ? demandas Saello, brisant le bruit répétitif des cuillères frappant les écuelles.
-Elles ne sont pas bonne, le nouveau régime souhaite unifier les régions environnante, et la tension monte, on craint une nouvelle...
Emeth ne comprend pas ce que cela veut dire, et a vrai dire ca ne l'intéresse pas. Apres avoir demandé l'approbation a son père du regard, il se levas, et les yeux fatigués se dirigeas vers l'étage pour se coucher alors que les grands continuais leur discussion derrière lui. Arrivé la haut, il ouvrit la boite qui lui servais de coffre fort, y glissas son nouveau trésor qu'il fixas encore quelques secondes, puis se blottis sous les fourrures et se laissas aller a une nouvelle nuit pleine de rêves.
