Le 22 janvier 2022 à 20:14:13 :
Ça vient de quel livre ?
Adler Alexandre - Le nouveau rapport de la CIA
La problématique des ressources marquera de plus en plus fortement l’agenda international. Une croissance économique mondiale sans précédent – fait positif à tant d’autres égards – continuera de peser sur un certain nombre de ressources hautement stratégiques, comme l’énergie, les denrées alimentaires, l’eau. Au cours de la prochaine décennie, on prévoit que la demande excédera les réserves disponibles. Par exemple, la production d’hydrocarbures liquides par les pays extérieurs à l’OPEP – pétrole brut, gaz liquide naturel,
combustibles non conventionnels comme les schistes bitumineux – ne suivra pas une croissance proportionnelle à la demande. La production de pétrole et de gaz de nombreux producteurs traditionnels est déjà sur le déclin. Ailleurs – en Chine, en Inde, au Mexique –, cette production est stable. Le nombre des pays capables d’augmenter la leur de manière significative va diminuer. Enfin, la production pétrolière et
gazière se concentrera dans des régions instables. En conséquence, et aussi à cause d’autres facteurs, le monde va connaître une transition énergétique fondamentale, se détournant du pétrole pour aller vers le gaz naturel, le charbon et d’autres énergies de substitution.
La Banque mondiale estime que la demande alimentaire augmentera de 50 % d’ici à 2030 en raison de la croissance de la population mondiale, d’une hausse du niveau de vie et de l’adoption des préférences alimentaires occidentales par des classes moyennes qui se développent. Le manque d’accès à des approvisionnements stables en eau atteint déjà des proportions critiques, en particulier pour l’agriculture, et le problème ne fera qu’empirer en raison d’une urbanisation qui s’accélère dans le monde et de la naissance
d’environ 1,2 milliard d’individus au cours des vingt prochaines années. Aujourd’hui, les experts considèrent que 21 pays, représentant une population totale d’environ 600 millions d’habitants, manquent de terres arables ou d’eau douce. Du fait d’une croissance démographique ininterrompue, ce sont 36 pays, soit environ 1,4 milliard d’individus, qui devraient entrer dans cette catégorie en 2025.
On estime que le changement climatique aggravera la pénurie de ressources. Même si l’impact de ce changement variera selon les régions, un certain nombre d’entre elles vont en subir les effets dommageables, en particulier des pénuries d’eau et des baisses de production agricole. Avec le temps, les
différences régionales en matière de production agricole seront sans doute plus prononcées, avec un déclin concentré de façon disproportionnée dans les pays en voie de développement, en particulier ceux de l’Afrique subsaharienne. Les pertes de rendement agricole devraient se multiplier avec des conséquences importantes prévues par la majorité des économistes pour la fin de ce siècle. Pour de nombreux pays
en voie de développement, cette baisse de la production agricole sera désastreuse, l’agriculture comptant pour une grande part dans leur économie, et beaucoup de leurs citoyens étant proches du niveau de subsistance.
Là encore, de nouvelles technologies pourraient apporter des réponses, comme des solutions de rechange viables aux combustibles fossiles ou des moyens de surmonter les contraintes alimentaires et d’approvisionnement en eau. Toutefois, aucune des technologies actuelles ne permet encore de remplacer le mode traditionnel de consommation énergétique à grande échelle. Or dans ce secteur de nouvelles technologies ne seront pas répandues et commercialement viables avant 2025. Le rythme de l’innovation technologique sera donc déterminant. Même dans le cas d’une politique et d’un financement favorables aux biocarburants, au charbon propre ou à l’hydrogène, la transition vers les nouveaux combustibles sera lente. Historiquement, les technologies qui ont compté ont toujours connu un « délai d’adoption ». Dans le secteur de l’énergie, une étude récente a montré qu’il faut en moyenne vingt-cinq ans pour qu’une nouvelle technique de production soit appliquée à grande échelle.
En dépit de ce que l’on considère comme de faibles probabilités, on ne peut exclure l’éventualité d’une transition énergétique d’ici à 2025, ce qui épargnerait le coût d’un renouvellement des infrastructures. Au cours de cette période, les plus grandes chances d’une transition relativement rapide et peu onéreuse résident dans de meilleures sources d’énergies renouvelables – photovoltaïque et éolienne – et dans
l’amélioration de la technologie des piles. Pour bon nombre de ces technologies, les coûts d’infrastructure seraient plus faibles, ce qui permettrait à beaucoup de petits acteurs économiques de développer leur propre projet énergétique servant directement leurs intérêts – à savoir des piles fixes à combustible alimentant les habitations et les bureaux, permettant le rechargement des véhicules hybrides et la revente d’énergie sur le réseau électrique. De même, les programmes de conversion énergétique – comme les projets de production d’hydrogène pour les voitures à partir de l’électricité – pourraient éviter d’avoir à développer des infrastructures complexes de transport de l’hydrogène.
L’Asie, l’Afrique et l’Amérique latine assureront pratiquement la totalité de la croissance démographique des
vingt prochaines années. L’Occident ne contribuera que pour moins de 3 % à cette croissance totale.
L’Europe et le Japon continueront de largement distancer les puissances émergentes de la Chine et de l’Inde au plan de la richesse par habitant, mais en raison du déclin de leurs populations en âge de travailler, ils peineront à maintenir de solides taux de croissance. Les États-Unis constitueront une exception à ce vieillissement des populations du monde développé grâce à des taux de natalité supérieurs et à une plus forte immigration. Le nombre d’immigrants cherchant à quitter des pays désavantagés pour d’autres relativement privilégiés va probablement augmenter
Dans l’« arc d’instabilité », le nombre de pays à base démographique large – et donc avec une population très jeune – est appelé à décliner, peut-être de 40 %. Trois pays à forte expansion démographique sur quatre resteront localisés en Afrique subsaharienne, la quasi-totalité des autres seront situés au Moyen-Orient, en Asie du Sud et centrale, et dans les îles du Pacifique
Beaucoup d’autres pays vont se trouver davantage distancés au plan économique. L’Afrique subsaharienne
restera la région la plus sensible aux perturbations économiques, aux tensions au sein des populations, aux
conflits intérieurs et à l’instabilité politique. Malgré une hausse de la demande mondiale de matières premières, dont l’Afrique subsaharienne est un fournisseur de premier plan, les populations locales n’en retireront sans doute pas d’avantage économique significatif. Dans plusieurs régions, les rentes de profit générées par la hausse soutenue des cours des matières premières pourraient pousser encore plus des gouvernements corrompus ou mal structurés au repli sur soi. Ce repli réduirait d’autant les perspectives de réformes, tant au plan des institutions démocratiques que des mécanismes de l’économie de marché.
Si, en 2025, beaucoup de grands pays d’Amérique latine seront devenus des puissances moyennes, d’autres – en particulier ceux qui, comme le Venezuela et la Bolivie, ont adopté des politiques populistes appelées à se maintenir durablement – accuseront un retard. Certains, comme Haïti, devenus encore plus ingouvernables, se seront encore appauvris. Dans l’ensemble, en matière de compétitivité économique, l’Amérique latine continuera d’être distancée par l’Asie et d’autres régions en croissance rapide.
En termes de taille, de vitesse et de flux, le transfert de la richesse et de la puissance économique mondiale déjà engagé – grosso modo de l’Occident vers l’Orient – reste sans précédent au cours de l’histoire moderne. Cette évolution a deux origines. D’abord, la hausse des cours du pétrole et des matières premières a généré une manne de profits pour les États du golfe Persique et la Russie. Ensuite, des coûts plus faibles, associés à certaines politiques gouvernementales, ont déplacé les sites de production manufacturière et certaines industries de service vers l’Asie.
Les projections de croissance pour le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine – les quatre pays du BRIC – indiquent qu’ils vont égaler, à eux quatre, la part initiale du G7 dans le PIB mondial vers 2040-2050. Ces vingt prochaines années, c’est la Chine qui exercera plus d’impact sur le monde que tous les autres pays. Si les tendances actuelles se confirment, en 2025 Pékin aura la deuxième économie du monde et sera une puissance militaire de premier plan. Elle pourrait devenir aussi le premier importateur de ressources naturelles et le plus gros pollueur de la planète. L’Inde continuera sans doute de jouir d’une croissance économique rapide et défendra un monde multipolaire dont New Delhi occupera l’un des pôles. La Chine et l’Inde devront décider de la portée du rôle mondial renforcé qu’elles pourront et voudront jouer, et de la nature de leurs relations mutuelles.
D’ici à 2025, la Russie a le potentiel nécessaire pour devenir plus riche, plus puissante et plus sûre d’elle, si elle investit dans son capital humain, si elle assure l’expansion et la diversification de son économie, et si elle sait s’intégrer sur les marchés mondiaux. À l’inverse, la Russie pourrait connaître un déclin significatif si elle ne parvient pas à entreprendre ces démarches et si les cours du pétrole et du gaz restent dans une fourchette de 50 à 70 $ le baril. Aucun autre pays n’est attendu aux niveaux de la Chine, de l’Inde ou de la Russie, et aucun ne devrait égaler leur poids respectif sur la scène planétaire. En revanche, nous nous attendons à voir croître la puissance économique et politique d’autres pays – comme l’Indonésie, l’Iran et la Turquie.
Pour l’essentiel, la Chine, l’Inde et la Russie ne suivent pas le modèle libéral occidental de développement mais recourent à un autre modèle, celui du « capitalisme d’État », une formule floue employée pour décrire un système de gestion économique qui accorde un rôle prédominant à l’État. D’autres puissances émergentes – la Corée du Sud, Taiwan et Singapour – ont aussi recours au capitalisme d’État pour développer leurs économies. Toutefois, dans cette voie, l’impact de la Russie, et surtout de la Chine, est potentiellement plus grand en raison de leur taille et de leur approche de la « démocratisation ». Nous restons optimistes sur les perspectives à long terme d’une plus grande démocratisation, même si ces progrès seront sans doute lents et si la mondialisation soumet beaucoup de pays récemment démocratisés à des pressions sociales et économiques susceptibles de saper leurs institutions libérales.
Tout au long de l’Histoire, les systèmes émergents multipolaires se sont toujours révélés plus instables que les systèmes bi ou unipolaires. En dépit de la récente volatilité financière – qui pourrait finalement accélérer de nombreuses tendances actuelles –, nous ne croyons pas nous acheminer vers un effondrement total du système international, comme en 1914-1918 quand une phase de la mondialisation s’est brusquement arrêtée.
En revanche, les vingt prochaines années de transition vers un nouveau système sont semées de dangers.
Les rivalités stratégiques vont plus probablement se cristalliser autour du commerce, des investissements, de l’innovation et des acquisitions technologiques mais nous ne pouvons pas exclure un scénario de course aux armements, d’expansion territoriale et de rivalités militaires, similaire à celui du XIXe siècle.
L’essor des puissances émergentes, une économie qui se mondialise, un transfert historique de la richesse et de la puissance économique de l’Occident vers l’Orient et l’influence croissante d’acteurs non étatiques : telles seront les causes de cette mutation. D’ici à 2025, le système international sera planétaire et multipolaire, et les écarts de puissance entre pays développés et pays en voie de développement continueront de se resserrer1.
Simultanément à ce transfert de puissance entre États-nations, la puissance relative de divers acteurs non étatiques – qu’il s’agisse d’entreprises, de communautés ethniques, d’organisations religieuses, de réseaux criminels – ira croissante. Les acteurs changent mais l’ampleur et la portée de questions transnationales importantes pour le maintien de la prospérité mondiale aussi. Le vieillissement de la population dans le
monde industrialisé, des contraintes de plus en plus lourdes pesant sur l’énergie, l’alimentation et l’eau, et les inquiétudes liées au changement climatique limiteront et réduiront ce qui demeurera une période de prospérité sans précédent.
Le 22 janvier 2022 à 12:00:52 :
Si il fait la démarche c'est qu'il est motivé
El famoso motivé alors que l'OP ne peut même pas le contacter.
Le 22 janvier 2022 à 11:58:01 :
En même temps si c'est pour un travail sans qualification
Même pour un travail sans qualification, ça fait peur un CV pareil. Il donne l'impression qu'il a pas de passion (même le jeu vidéo). Il a même pas mis les coordonnées, il s'en fout complètement d'être pris, ça se voit.
Le 22 janvier 2022 à 11:42:29 :
Le 22 janvier 2022 à 11:40:53 :
Alors ?Prend CK3 et installe des mods pornos de loverlabs
il y a quoi comme bon mod de cul dessus ? Je commence à me laisser de ceux de CK2
AOT a le plus grand nombre de personnages unidimensionnels que j'ai jamais vu, plein d'armure d'intrigue, mauvais rythme et ainsi de suite.
La dernière saison était ridicule, ils ont littéralement détruit l'essence de la série (la peur que l'humanité soit anéantie), juste pour des raisons de commodité (puisqu'ils n'auraient pas su expliquer la raison pour laquelle les Titans existent).
Le 22 janvier 2022 à 11:14:09 :
Personne te demande de payer la part de la meuf dans un date frérot. C'est toi qui te monte la tête tout seul
premier déni.
Les rencontres permettent aux deux parties (hommes et femmes) d'avoir un "déni plausible" de l'échange de ressources qui a lieu, afin que leur "dignité humaine" ne soit pas violée.
Les hommes veulent pouvoir acheter l'accès au corps des femmes sans avoir l'impression de le faire.
Les femmes veulent pouvoir vendre l'accès à leur corps aux hommes sans avoir l'impression de le faire.
MAIS EN FIN DE COMPTE, C'EST CE QUE NOUS FAISONS LORSQUE NOUS "SORTONS ENSEMBLE".
Les rendez-vous permettent aux deux parties de le faire parce qu'ils tournent autour de :
IMPLICATIONS (je devrais m'envoyer en l'air et je devrais le laisser baiser)
AU LIEU D'OBLIGATIONS (on me doit du sexe et je dois le baiser).
Le 21 janvier 2022 à 23:14:27 :
En fait si tu veux ils ne comprennent pas que les femmes ne pensent pas comme des hommes.
Les pauvres.
Ce que beaucoup d'hommes sur ce forum oublient, c'est que statistiquement, la plupart des hommes atteignent leur apogée financière vers l'âge de 35 ans, ce qui signifie que beaucoup d'hommes sur ce site vont être ciblés (oui, ciblés) par des femmes plus âgées qui sortent tout juste du carrousel de la bite et cherchent un idiot pour être leur fournisseur de betabuxx.
Les anti-escortes seront des cibles faciles, parce qu'ils ont décidé d'être des attardés égoïstes et de se priver de l'accès au sexe pendant plus d'une décennie. Ils seront donc excités, désespérés et faciles à manipuler.