Le 17 mars 2024 à 14:29:27 :
T’as l’air pete couilles putain, j’aime bien les pavés sur les sujets qui m’intéressent, mais tes pavés j’ai même pas envie de les lire
Et c'est quoi les sujets qui t'intéressent, bouffon ?
Le 17 mars 2024 à 14:06:54 :
et ne voient pas qu'une discussion orale et écrite, c'est différent.
Bah justement c'est ce qu'ils font.
Ils le font certes, mais considèrent que l'écrit n'est utile qu'à des fins de prise de rendez-vous ou échange d'informations succinctes. Et donc que l'oral a naturellement prévalence pour tout le reste, parce que l'écrit c'est pour les pédants.
Le 17 mars 2024 à 14:06:50 :
Ils ne sont ni débiles ni feignants, toi en revanche en disant t'as l'air chiant et susceptible. Sans vouloir t'offenser.
Ce sont juste des amis qui ne partagent pas avec toi l'envie des pavés. Et tes pavés sont peut-être indigestes. Apprend à synthétiser.
Ils ont peut-être raison...
J'en suis venu à chronométrer la lecture de certains messages, et à raison de 4-5 mots par ligne sur les applis type Messenger etc... On ne met pas plus de 20-30 secondes à lire la plupart du temps.
Ce serait trop long mais quand sur certains positionnement, quand on te lance des interjections sur des sujets d'actu et que tu penses que c'est plus nuancé que méchant/gentil et qu'il te faut 10-15 lignes pour ce faire... Et qu'on t'en fait le reproche, j'ai vraiment le sentiment qu'on participe à l'éloge de la médiocrité.
Le 17 mars 2024 à 14:09:28 :
Je ne vois pas trop l’intérêt de disserter par écrit avec une personne que tu peux régulièrement voir non plusEssaie de trouver d’autres potes dans ton délire si c’est ce que t’aimes, le forum c’est déjà pas trop mal pour ça
Effectivement je te rejoins sur un truc, une communication intelligente, c'est celle où tu t'adaptes à ton interlocuteur.
J'ai toujours considéré que l'écrit et l'oral se complétait bien. À l'oral, on privilégie la fluidité de l'échange, sinon l'attention peut décrocher. Mais la pensée, ou l'idée qu'on voulait développer, est moins soignée, moins réfléchie. On peut moins bien illustrer son propos etc... Mais c'est plus vivant, moins exigeant aussi je pense.
À l'écrit, ça peut paraître plus froid, plus impersonnel. Mais tu peux davantage approfondir ton propos, le nuancer etc... Ta réflexion est forcément plus poussée je trouve.
Pour te donner l'exemple concret, deux des personnes qui me reprochent ça ont eu une fois, devant moi, dans un bar, une discussion/dispute sur un sujet anodin. Dispute qui partait à la base d'une simple incompréhension, parce qu'ayant affaire à des gens qui ne prennent pas de hauteur sur le sujet, remettre les faits en perspectives etc, apprendre à développer avant de conclure par une idée générale, qui viendrait appuyer et synthétiser le développement.
Bref, en gros j'avais devant moi deux gars qui s'engueulaient depuis dix minutes sur la présence ou non du basket à 3/à 5 aux JO. Des gars qui me reprochent de vouloir faire taire mon interlocuteur quand mon message fait plus deux lignes et qui pourtant, par prise de parole interrompues sans cesse au bout de quelques secondes, venaient de passer tout ce temps à ne rien échanger.
Il vous est déjà arrivé de vous faire reprocher de "trop" écrire par vos potes/amis ?
J'en ai eu plusieurs fois le retour de la part d'une bande de yeslife, comme quoi j'écrivais des "pavés", que ça servait à rien, que c'était pour faire taire l'autre etc... Et que c'en était décourageant pour mon interlocuteur. Que rien ne valait la communication orale si on voulait échanger. En gros, les messages, c'est fait pour se donner rdv, partager quelques memes ou réflexions succinctes, et basta.
L'impression d'avoir affaire à des débiles qui ont juste la flemme et ne voient pas qu'une discussion orale et écrite, c'est différent. Chacune avec des qualités et des défauts.
Le 07 mars 2024 à 20:09:56 :
Ya un mec qui avait posté son tiktok, c'est une fétichiste de l'inceste qui fait que des vidéos de ce style.
Je le veux bien
Pour la science
Delphine Wespiser x2, Zemmour, Marion Maréchal et Damien Rieu
Bon les 3 derniers c'était pas vraiment par hasard, Delphine au naturel c'est une dinguerie
Désolé juste besoin de parler.
C'est fini. Cette après-midi j'ai dû faire piquer mon bouvier bernois de 6 ans et demi.
La sensation bizarre de rentrer avec sa laisse et son collier et de quand même être surpris qu'il ne se passe rien quand j'ouvre ma porte d'entrée. Le constat que son arrivée et sa présence depuis 2017 ont fait l'effet d'une bourrasque, d'une tornade dans mon quotidien. Quotidien que j'essayais de restructurer suite à une rupture difficile. Difficile parce que des soucis de santé m'ont rendu irascible et éloigné de celle qui fut mon amour de jeunesse.
J'ai bien eu une ou deux amourettes depuis, desquelles je n'attendais pas grand chose et qui n'ont duré que quelques semaines. Mais lui, il était toujours là. Toujours là quand mes soucis de santé (problème de prostate/plancher pelvien/nerf pudendal) ont refait surface, qu'il a fallu se battre pour chercher une solution, que j'ai développé un temps des acouphènes et fini sous antidépresseurs, dont je me suis rapidement débarrassé.
Qu'entre le covid et la politique, à quelques exceptions, une bonne partie de mon entourage m'a tourné le dos. Il était toujours là. Jamais à te juger, toujours à te porter cet amour inconditionnel que les maîtres de chien ont la chance de connaître.
Seulement, voilà deux mois environ, il a refusé de manger. Un, deux, trois jours. Plus qu'une simple passade, le vétérinaire a fait une prise de sang, prescrit de la cortisone, qui l'a reboosté. Seconde prise de chance toujours aussi préoccupante. Il m'a renvoyé vers une clinique. Des gens formidables. En revenant le chercher il y a 20 jours, le constat est sans appel, le foie et la rate son touchés, ses jours sont comptés. L'opération serait trop lourde et la chimio aussi. Seule la cortisone le maintiendra le temps que ça suffira, mais le jour où ses forces s'amenuiseront, il sera temps. Je craque, tout en me demandant s'il s'agit d'une formule habituelle, lorsqu'elle me précisent "être désolées, surtout qu'il a été adorable toute la journée".
Je n'étais pas encore prêt à m'y résoudre, mais la semaine dernière, la phrase C'est pour son bien devenait enfin acceptable. Le vétérinaire m'avait parler de ''l'aider à partir". C'est chose faite depuis tout à l'heure. Il devenait de plus en plus difficile, refusait un à un tous les subterfuges et confiseries qui marchait encore quelques jours plus tôt. Le sortir devenait un véritable calvaire, ou bien pour lui, des respirations pour profiter des derniers instants. Nous marchions 10-20 mètres, et monsieur s'asseyait, il contemplait le voisinage quelques dernières fois. Le quartier au goût de vivre-ensemble qui l'avait vu se faire pas mal de copains, se faire jeter quelques pierres par des jeunes de l'enrichissement, devenir cette mascotte qui saluait à la fois les maîtres avant de partir s'éclater avec leur chien, la langue au vent, le sourire éclatant.
Tout à l'heure, en fin d'après-midi, ce fut l'heure. Un dernier trajet en voiture, sur la plage arrière cette fois-ci , pour pouvoir lui parler et le caresser encore quelques fois.
Aujourd'hui je me sens privilégié, reconnaissant de l'avoir connu. J'ai mis son collier dans un sac hermétique, pour conserver encore un peu son odeur. J'ai eu un chien, un super chien, débordant d'amour et de tendresse... Quelle chance ce fut ! Mais putain que ça fait mal...
Le 29 mai 2023 à 04:04:58 :
Après de base, les amitiés disparaissent au fur et a mesure des années meme si tu es parfait.
Ceci, + tu privilégie les contacts qui t'aident à t'élever dans la vie. Les potes justent bon à claquer 20€ pour aller "boire un verre" tous les 3 jours c'est non
Courage dans cette dure épreuve l'op
Merci à toi mec ! Là je suis dans une phase où je constate que parfois, la superficialité et la légèreté ne faisait pas de mal non plus. J'ai rencontré qq droitards pendant la campagne (allez j'avoue mes pêchés : militant R!) qui ont constitué comme une bouffée d'oxygène, de rencontrer des gens qui partagent des idées. Mais je me suis rendu compte qu'après quelques temps, je n'avais rien contre le fait de partager des moments avec des gens dont ce n'est pas le cas, avec qui j'ai partagé plus de moments par le passé. J'avais sous estimé la non-ouverture d'esprit du bord opposé.
Un pote de 15 ans d'âge, qui me tenait des discours du style Tu habites peut-être depuis trop longtemps au même endroit (quartier nord de Nantes)... Tu parles peut-être que avec des gens qui pensent comme ça etc...
Après quelques mois de ghost de sa part, en fin d'année dernière, il a fini par m'avouer que mes opinions le dérangeaient, et qu'il regrettait le temps où on ne parlait que de trucs légers, qu'il ne se voyait pas passer de moments désormais avec qqun qui "avait des idées à l'opposé des siennes". Récemment j'ai craqué, je l'ai relancé pour lui demander s'il était toujours définitif là-dessus, en disant que j'aimerais le revoir, que je trouverais ça bête que, s'il nous arrivait qq chose du jour au lendemain, on reste bloqués là-dessus. Laissé en vue
Le 29 mai 2023 à 04:02:01 :
Le 29 mai 2023 à 03:54:43 :
Pour ma part le cercle social s'est réduit à peau de chagrin, entre les conneries du pass + Paty qui m'a fait assumer un discours d' "extrême-droite"... Enfin, c'était autorisé de s'en indigner comme d'un fait divers pendant les qq jours qui ont suivi mais pas d'en tirer des conclusions, vous voyez le genre.Aujourd'hui, les weekends et les vacances se résument à combler l'ennui, lutter pour ne pas perdre de goûts pour les hobbies qui avant constituaient des bulles d'airs entre 2 invitations à des sorties/soirées. Mon chien de 6 ans qui est en train de mourir d'un cancer. Il ne me reste qu'un ou deux amis qui habitent dans une autre région. Tout le reste s'est peu à peu détourné de celui qu'il considère comme un facho/misogyne/etc... La solitude me ronge
Faut avoir une certaine intelligence social khey, y'a des sujets ou tu sais que c'est toi qui a raison mais pas besoin d'essayer de convaincre les autres
Perso non vax, jamais voté de ma vie et ça a rien changé a mes relations, parce que j'essaye pas de convaincre les autres de faire comme moi
Convaincre non mais c'est vrai que j'ai été naïf de croire que je pouvais partager la tolérance à l'altérité des opinions quand tu t'éloignes de la doxa avec ces gens. Encore le covid ça passait, je devais tout juste passer pour le taré avec ses antennes en aluminium quand j'essayais de poser des questions simples du style l'utilité du masque dans la rue (réponse : ''Mouais t'as pas tord mais après je sais pas je suis pas médecin -_- ).
Par contre, sitôt que les sujets pouvaient dévier sur féminisme/immigration/trans etc... Là ce fut le nopasaran de rigueur. Ghostage, suppression des réseaux etc...
Pour ma part le cercle social s'est réduit à peau de chagrin, entre les conneries du pass + Paty qui m'a fait assumer un discours d' "extrême-droite"... Enfin, c'était autorisé de s'en indigner comme d'un fait divers pendant les qq jours qui ont suivi mais pas d'en tirer des conclusions, vous voyez le genre.
Aujourd'hui, les weekends et les vacances se résument à combler l'ennui, lutter pour ne pas perdre de goûts pour les hobbies qui avant constituaient des bulles d'airs entre 2 invitations à des sorties/soirées. Mon chien de 6 ans qui est en train de mourir d'un cancer. Il ne me reste qu'un ou deux amis qui habitent dans une autre région. Tout le reste s'est peu à peu détourné de celui qu'il considère comme un facho/misogyne/etc... La solitude me ronge
Le 24 mai 2023 à 18:08:47 :
Y'a un fossé entre ce qui est dit sur le forum (forum hautement négatif d'ailleurs il faut en avoir conscience) et ce qui est exprimable dans la vie réelle avec ses amis, tu vas tous les perdre si tu parles uniquement des sujets qui bouclent ici
Oui carrément j'en suis conscient (faudrait être aveugle ^^)
C'est juste que c'est tellement agaçant de s'entendre dire que tu politises alors que eux passent leur temps à le faire, ou à aborder des sujets politisés sans dresser les constats ("Oh j'ai une amie qui descend pas à Commerce quand elle rentre chez elle'' -j'habite Nantes-), et que tu incarnes le vilain petit canard quand tu t'éloignes du consensus (ce qu'en plus je tentais de faire en faisant semblant d'émettre des doutes, des objections etc...).
Salut les kheys !
Besoin de parler, je cumule désolé.
Si certains sont passé par là, vos messages sont les bienvenues !
En ce moment, gros sentiment de solitude. Des soucis de santé ont ruiné une histoire d'amour il y a maintenant 7 ans. Etant donné que ceux-ci empiètent sur ma vie sexuelle (symptômes se rapprochant de l'endométriose pour les femmes), pas possible d'envisager des rencontres et une vie de couple. Additionné à des acouphènes, j'avais fini par tomber quelques temps sous antidépresseurs, que j'ai rapidement stoppé.
Entre temps je m'étais refait une bande d' "amis", ou plutôt de potes quand même. Ce qui permettait d'avoir un bon équilibre entre espace perso pour les hobbys ou centre d'intérêts + vie sociale bien rythmée. Je vivais relativement bien ce célibat contraint par la santé.
Sauf que :
Le covid est passé par là. Sans tomber dans le complotisme antenne 5G etc, j'étais le seul à avoir un discours critique sur tout ce qui a pu se passer, à commencer par le pass (seul gogole à ne pas céder pendant que les yeslifes reprenaient lavy davant vous voyez le délire). Bon, j'ai rencontré une ou deux personnes sceptiques à côté il faut reconnaître.
Tu rajoutes l'affaire Paty et là, c'est le début de la redpill fatale. Gros virage à droite, alors que j'étais un golem bien-pensant qui avait juste quelques éclairs de lucidité de temps en temps (quand le féminisme ou les autres dérives wokes allaient trop loin quoi, monsieur-tout-le-monde en somme).
Alors forcément quand tu tombes sur le seul bord qui ose pointer du doigt sur les causes possibles de la décapitation d'un prof en zone enrichie, tu envoies valser tout un tas d'idées dans lesquels tu baignais sur le 3e Reich et toutes ces conneries. Bref, vous connaissez le schéma. La déconstruction à l'envers.
Il s'en est donc suivi de quelques semaines, quelques mois tout au plus pour que disparaissent les 3/4 de mes fréquentations, puisque quand tu assumes tes opinions, tu te crois autorisé à en parler librement, notamment à l'approche du scrutin. Alors à l'exception d'un pote ou 2, d'une vingtaine d'années, mais qui habitent loin. Il te reste pu grand monde.
Les sorties se raréfient, voire même tu peux passer les 3 semaines de vacs l'été sans être invité à quoi que ce soit.
Et là, cerise sur le gâteau, j'accompagne mon chien sur ses derniers jours, lui qui vient d'être détecté porteur d'un cancer. Je me rends compte, alors que j'y prêtais peu attention avant, que ses sorties, et les quelques voisins que je pouvais croiser, constituaient parfois les seuls échanges que je pouvais avoir le weekend ces derniers mois.
Je constate que l'aisance à l'orale, la répartie, sont des choses que j'ai globalement toujours eu naturellement, mais ressemblent à une pratique sportive à laquelle on devient nul si l'on s'adonne trop peu. Ce qui renforce la tendance à rester mutique, au travail par exemple, endroit qui constituait avant une bulle de décompression parfois bien heureuse.
Là ces derniers jours, après un an, un an et demi de silence radio, j'ai mis mon orgueil et égo de côté pour recontacter une pote de 5 ans environ et un ami du lycée (qui avaient coupé les ponts par sectarisme gauchiste). L'une me fait comprendre qu'elle peut se rendre dispo pour prendre un verre si je veux mais n'en ressens pas l'envie de son côté ni l'utilité, et l'autre a ouvert mes messages sans y répondre.
Je suis à un tel point de solitude que parfois, je remets en question la phrase ''mieux vaut être seul que mal accompagné" (stupide je sais). Et même préférer avoir été épargné par ces redpills successifs, j'en viens à regretter un passé d'imbécile heureux sous certains aspects tout simplement.