Messages de SanctusRisitum7

:cool:

Le 02 avril 2022 à 09:50:03 :
"le problème c'est celui de ceux qui se gavent !"

Mélenchon

:)

Le 02 avril 2022 à 10:43:24 :

Le 02 avril 2022 à 08:10:37 :
Rien qu'à la gueule des couverts et de l'assiette tu vois que c'est absolument pas un restaurant gastronomiquehttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/27/4/1530827992-jesusreup.png

+ el famoso set de table en plastiquehttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/13/4/1522325846-jesusopti.png

Nan vraiment ?

:cool:

:cool:
:cool:

SOSIE

Animal
À l’aide de pierres
Efface mes longues pelisses
Homme
Je n’ose pas me servir
Des pierres qui te ressemblent
Animal
Gratte avec tes ongles
Ma chair eSt d’une rude écorce
Homme
J’ai peur du feu
Partout où tu te trouves
Animal
T u parles
Comme un homme
Détrompe-toi
Je ne vais pas au bout de ton dénuement.

C'est si... :-p

RO BU STES M É TÉ O R ES

Dans le bois on écoute bouillir le ver
La chrysalide tournant au clair visage
Sa délivrance naturelle
Les hommes ont faim
De viandes secrètes d’outils cruels
Levez-vous bêtes à égorger
À gagner le soleil.

:bave:

L A T O R C H E D U PR O D IG U E

Brûlé l’enclos en quarantaine
Toi nuage passe devant
Nuage de résistance
Nuage des cavernes
Entraîneur d’hypnose.

Le meilleur poète du XXème avec Michaux selon moi :oui:

Le 02 avril 2022 à 10:19:45 :
3 étoiles ca se voit

Eh ouiENT

Le 02 avril 2022 à 10:23:35 :
Ayaaa beau boulot khey j'y ai cru jusqu'à l'assiette en plastique

Quelle assiette en plastique ? :question:

Rogert Gilbert-Lecomte : Absence vorace :coeur:

Jamais jamais le sang lumineux qui n’est pas
Le don du mot sombré dans l’ombre sans mémoire
Et la trombe tournant au fond du puits des yeux
Perdus crevés sanglants et bleus où la mort glisse
Ô glissade des morts parois des précipices
Qui n’est pas qui n’est plus ne sera plus jamais
L’impersonnel instant d’éternité du vide
La soif du creux qui hante un volume à vouloir
Se nier en s’invaginant figure d’ombre
Ô masque de la mort aux yeux de précipices
L’appel hurle du noir à vaincre le vain jeu
Des épaisseurs et des couleurs comme des lignes
Rien est un bloc de marbre absolu qui tient tout
L’espace irrévélé dans son unité seule
Morts aux masques joyeux rires de précipices
La chair tombe et la nuit au château sidéral
Et le désert s’enfonce immensément au centre
Du circuit infernal des horizons rompus
Ventre dont l’ombilic est l’antre prophétique
La mort masquée y crie un cri de précipice
Ces grands cris de silex au signe étincelant
Le vent drapant le sable en forme de fantômes
A qui les yeux du ciel prêtent un regard fou
Font le sabbat d’absence au fond des solitudes
Mort démasquée absence au cœur du précipice.

:bave:

FRANÇOIS DE MALHERBE
A LA REINE SUR LES HEUREUX SUCCÈS DE SA RÉGENCE

Nymphe qui jamais ne sommeilles,
Et dont les messages divers
En un moment sont aux oreilles
Des peuples de tout l’univers :
Vole vite, et de la contrée
Par où le jour fait son entrée
Jusqu’au rivage de Calis,
Conte sur la terre et sur l’onde,
Que l’honneur unique du monde,
C’est la reine des fleurs de lis.
Quand son HENRI, de qui la gloire
Fut une merveille à nos yeux,
Loin des hommes s’en alla boire
Le nectar avecque les dieux :
En cette aventure effroyable,
A qui ne semblait-il croyable,
Qu’on allait voir une saison,
Où nos brutales perfidies
Feraient naître des maladies
Qui n’auraient jamais guérison ?
Qui ne pensait que les Furies
Viendraient des abîmes d’enfer,
En de nouvelles barbaries
Employer la flamme et le fer?
Qu’un débordement de licence,
Ferait souffrir à l’innocence
Toute sorte de cruautés ?
Et que nos malheurs seraient pires,
Que naguère sous les Busires
Que cet Hercule avait domptés ?
Toutefois depuis l’infortune
De cet abominable jour,
A peine la quatrième lune
Achève de faire son tour :
Et la France a les destinées
Pour elle tellement tournées
Contre les vents séditieux,
Qu’au lieu de craindre la tempête,
Il semble que jamais sa tête
Ne fut plus voisine des cieux.

Au-delà des bords de la Meuse,
L’Allemagne a vu nos guerriers,
Par une conquête fameuse
Se couvrir le front de lauriers.
Tout a fléchi sous leur menace :
L’aigle même leur a fait place :
Et les regardant approcher,
Comme lions à qui tout cède,
N’a point eu de meilleur remède,
Que de fuir, et se cacher.
Ô reine qui pleine de charmes
Pour toute sorte d’accidents,
As borné le flux de nos larmes
En ces miracles évidents :
Que peut la fortune publique
Te vouer d’assez magnifique,
Si mise au rang des immortels,
Dont ta vertu suit les exemples,
Tu n’as avecque eux dans nos temples,
Des images, et des autels ?
Que saurait enseigner aux princes
Le grand démon qui les instruit,
Dont ta sagesse en nos provinces
Chaque jour n’épande le fruit ?
Et qui justement ne peut dire,
A te voir régir cet empire,
Que si ton heur était pareil
A tes adorables mérites,
Tu ferais dedans ses limites
Lever et coucher le soleil ?
Le soin qui reste à nos pensées,
Ô bel astre, c’est que toujours
Nos félicités commencées
Puissent continuer leur cours :
Tout nous rit, et notre navire
A la bonace qu’il désire :
Mais si quelque injure du sort
Provoquait l’ire de Neptune,
Quel excès d’heureuse fortune,
Nous garantirait de la mort ?
Assez de funestes batailles,
Et de carnages inhumains
Ont fait en nos propres entrailles
Rougir nos déloyales mains :
Donne ordre que sous ton génie,
Se termine cette manie :
Et que las de perpétuer

Une si longue malveillance,
Nous employons notre vaillance
Ailleurs qu’à nous entretuer.
La discorde aux crins de couleuvres,
Peste fatale aux potentats,
Ne finit ses tragiques oeuvres
Qu’en la fin même des États :
D’elle naquit la frénésie
De la Grèce contre l’Asie :
Et d’elle prirent le flambeau
Dont ils désolèrent leur terre,
Les deux frères de qui la guerre
Ne cessa point dans le tombeau.
C’est en la paix que toutes choses
Succèdent selon nos désirs :
Comme au printemps naissent les roses,
En la paix naissent les plaisirs :
Elle met les pompes aux villes,
Donne aux champs les moissons fertiles
Et de la majesté des lois
Appuyant les pouvoirs suprêmes,
Fait demeurer les diadèmes
Fermes sur la tête des rois.
Ce sera dessous cette égide,
Qu’invincible de tous côtés,
Tu verras ces peuples sans bride
Obéir à tes volontés :
Et surmontant leur espérance,
Remettras en telle assurance
Leur salut qui fut déploré,
Que vivre au siècle de Marie,
Sans mensonge et sans flatterie,
Sera vivre au siècle doré.
Les Muses, les neuf belles fées,
Dont les bois suivent les chansons,
Rempliront de nouveaux Orphées
La troupe de leurs nourrissons :
Tous leurs vœux seront de te plaire :
Et si ta faveur tutélaire
Fait signe de les avouer,
Jamais ne partit de leurs veilles
Rien qui se compare aux merveilles
Qu’elles feront pour te louer.
En cette hautaine entreprise,
Commune à tous les beaux esprits,
Plus ardent qu’un athlète à Pise,
Je me ferai quitter le prix :
Et quand j’aurai peint ton image,

Quiconque verra mon ouvrage,
Avouera que Fontainebleau,
Le Louvre, ni les Tuileries,
En leurs superbes galeries
N’ont point un si riche tableau.
Apollon à portes ouvertes
Laisse indifféremment cueillir
Les belles feuilles toujours vertes
Qui gardent les noms de vieillir :
Mais l’art d’en faire les couronnes,
N’est pas su de toutes personnes.
Et trois ou quatre seulement,
Au nombre desquels on me range,
Peuvent donner une louange
Qui demeure éternellement.

:coeur:

On s'y croirait :coeur:

:cool:

Le 02 avril 2022 à 10:17:44 :
Rassure-moi t'as pris les photos après avoir mangé, hein?https://image.noelshack.com/fichiers/2018/25/2/1529422413-risitaszoom.png

Bah non, avant

Le 02 avril 2022 à 10:10:43 :
Ahi :rire:

:cool:

Le 02 avril 2022 à 10:15:02 :
Le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui
Va-t-il nous déchirer avec un coup d'aile ivre
Ce lac dur oublié que hante sous le givre
Le transparent glacier des vols qui n'ont pas fui !

Un cygne d'autrefois se souvient que c'est lui
Magnifique mais qui sans espoir se délivre
Pour n'avoir pas chanté la région où vivre
Quand du stérile hiver a resplendi l'ennui.

Tout son col secouera cette blanche agonie
Par l'espace infligée à l'oiseau qui le nie,
Mais non l'horreur du sol où le plumage est pris.

Fantôme qu'à ce lieu son pur éclat assigne,
Il s'immobilise au songe froid de mépris
Que vêt parmi l'exil inutile le Cygne.

Mallarmé

Belle sélection l’auteur sinon, beaucoup de textes que je ne connaissais pas, merci

De rien :oui:

+ Mallarmé :coeur:

Le 02 avril 2022 à 10:08:54 :
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/13/5/1648838338-dscf1334.jpg

Fais gaffe, un pigeon a chié dans ton assiette

Ben voyons ! :rire:

Le 02 avril 2022 à 10:07:44 :
Sympa :ok:

Et toi ? :question:

Le 02 avril 2022 à 08:13:35 :
Je n'aime pas les fakes mais celui-là est sympa :rire:

Oui oui, un fake :)