Le 18 novembre 2020 à 19:15:59 Weshweshgrossac a écrit :
Sweet JojoVick
Je pense que j’ai la suite dans mes notes, je vois ça
Chapitre 16 : horreur.
Arielle était saoulée de moi
Et je ne peux que la comprendre
Disons que parler à un gars qui passait son temps à se plaindre pour un rien ça cassait les burnes
Plus tard je lui avouerais être amoureux d’elle, alors que ma seule ambition était de la pecho sans plus
J’avais à l’époque cette pression d’être puceau, je voulais avant tout m’échapper de cet état que je voyais comme un enfer sans équivalent, le tout à 15 ans
Cette pression émanait sûrement du forom maintenant que j’y repense, avec ma peur flagrante de finir Célestin
On finira par s’embrouiller avec Arielle, et je ne lui parlerais plus
Mais pas le temps pour les tergiversations que diable !
En effet, ma mère souhaiter réaliser son rêve américain, et nous emmena, mon frère et moi, pour des vacances d’une semaine à New York
Le voyage était fin prêt, on était à fond et renseigné sur le terrain hostile sur lequel nous allions poser pied
Je garde de nombreux souvenirs de ce trip new-yorkais, notamment sur le départ
On avait pris un tgv Lille-Roissy, pour arriver à l’aéroport sans embûches
Un réveil à 4h du matin, pour un départ en Avion aux alentours de 10h
A savoir que je suis une personne assez... Fragile disons, en tout cas je gère mal le manque de sommeil et la faim
Je tiens peut être une heure ou deux, mais au bout d’un moment trop c’est trop
Après que ma mère eut fumé sa clope juste après avoir déposé les bagages, nous nous sommes posé dans un starbucks pour manger un petit dej americain avant l’heure
J’ai a peine le temps de finir mon cookie que je me remémore des choses et d’autres, mon esprit divaguant à travers les dimensions de ma pensée
Je me perds dans mes souvenirs scientifiques, et je me remémore une vidéo traitant de la prise d’hormones par les personnes trans
Les conséquences étaient, entre autre, l’épaississement du sang, et je ne sais pas si ça découle d’une phobie quelconque, mais le fait de penser au sang qui coule dans mon corps me fait ressentir presque tout mes battements de cœur, comme si j’avais peur que la machinerie bien huilée de mon corps ne s’arrête soudainement car je me suis assis sur une artère située sur le fessier
Cette peur combinée au manque de sommeil et a la faim proéminente me fit me reposer sur ma chaise, ce qui me fit fermer les yeux pour m’engouffrer un peu plus dans les limbes de mon esprit
Je perdis alors toute notion d’espace et de temps, des formes extravagantes et de toutes les couleurs de dessinant devant moi, un genre de voyage entre des dimensions ressemblant à des trips que je pouvais me taper en terminale après des prises de substances illicites
Cet équilibre fut rompu, le noir se faisant au dépend de la beauté psychédélique créée de part en part par mon esprit trop rêveur
Soudain je repris conscience de mon corps, ressentant une secousse sur mes épaules, et me remuant ensuite de part en part mon esprit ayant enfin décidé de cesser ce voyage astral fortuit et impromptu
J’ouvris les yeux sur le visage de ma mère paniqué et presque en larmes, me réveillant sur le sol avec la tête posée sur le mur du starbucks
J’étais soudainement tombé dans les pommes, ou alors j’avais fait un malaise vagal, c’est ce que dira en tout cas le médecin de l’aéroport
Je me remis sur ma chaise et repris mes esprit, sous les complaintes gémissantes de ma maternelle expiant la frayeur d’avoir vu son fils tomber avec sa chaise à moins de cinq centimètres d’un mur, ayant pu m’assurer un coup du lapin fatal
Proche de la mort mais loin d’en avoir fini en tout cas
Bref ce voyage commença sous les meilleures hospices, et c'était que le début
Sweet ?
Le 04 août 2020 à 19:33:46 Ecnonem_quintus a écrit :
Le 04 août 2020 à 19:13:41 JosepheKeurWhen a écrit :
J’ai stickerisé la sweet, je suis encore en vacances je la balance d’ici une semaineTu cherches la merde
Il faut savoir mettre du suspens
Chapitre 15 : lvl up
J’ai peu de souvenirs de mon entrée en première
Arrivée dans une classe de ES, je connais de vue quelques personnes, notamment de mon ancien collège de Weshville, un genre de retour vers le passé bien à l'ancienne
Il y avait cependant un gars, appelons le Pierre
Sa tête me disait salement un truc, et il m’a suffit de deux jours pour comprendre qu’il s’agissait du frère jumeau d’un de mes ancien camarades de classe de l’an dernier
En cours j’étais assis aux côtés de Victor, un genre de semi-wesh assez sympa en soit, même si c’est moi qui provoquait le plus la discussion au début
Derrière nous Charles
Un de mes premiers potes dans cette bon dieu de classe, on parlera de Star Wars 8, lui me soutenant que c’est une vraie merde et moi argumentant qu’il était interessant à voir
Les semaines passant je parle de plus en plus à ces deux cornillauds que sont Pierre et Charles, ceci aidant qu’ils sont du même groupe de potes
Un jour est venu ou nous devions constituer les groupes pour el famoso TPE, j’avais personne et ces deux-là m’ont dit de venir dans leur groupes, ils étaient que deux et ils avaient besoin d’une nouvelle personne
Entre temps je découvre le corps professoral qui va animer mon année
Déjà abordons le sujet de mon prof de SES, matière capitale s’il en est
Un vieux mec de 60 ans, qui bossait deux années de plus pour cotiser encore plus et avoir une plus grosse retraite, le garçon nous parlant de ses placements en bourses et de ses vacances qu’il faisait 40 ans auparavant a faire des randonnées à vélo avec ses potes dans les recoins bretons à dormir aux abords d’un feu de camp avant de rentrer dans le nord en train
On se bouffera 6 mois d’économie indigeste avec des cours sur la sécurité routière le tout débouchant sur une interro sur ce meme sujet
Notre prof d’histoire quant à lui est assez spécial, le genre de prof de 35 ans a débarquer en costard chaque jour que le bon dieu fait, et a Attendre devant la porte que tout les élèves rentrent
un bon prof en soit, mais dont les méthodes me faisaient rire
en attendant, je parlais toujours à cette bougresse d’Arielle
Et tout n’allait pas comme sur des roulettes
sweet ?
Chapitre 14 : <
Augustin
Il est né à la fin des années 90, et a eu un petit frère, moi, alors qu’il avait 3 ans
Mon frère c’est une personne sûre de lui, un peu hargneuse, qui abandonne pas en si bon chemin
Il avait pressenti qu’un petit frère allait arriver dans sa vie, parait-il qu’il donnait déjà des coups de pieds dans le ventre de notre mère pour essayer de me rejeter au plus profond
Ma naissance, il l’a vécu comme un virus, une horreur qui allait lui parasiter sa vie parfaite et idyllique
Au début il était dans une dynamique de détestation, d’énervement, il voulait me mettre la misère, me remettre à ma place, me rabaisser
Puis, avec l’adolescence, cette dynamique à mutée, vers le silence, et l’indifférence, il est froid, mauvais avec moi, mais il s’en branle de moi surtout. Je ne suis rien, et il me le signale, pendant que lui va vivre sa vie de yeslife
Car oui, moi j’étais un semi-Célestin, mais lui était un yeslife pur jus, avec son groupe de pote attitré, connu partout dans les collèges et lycées ou il est passé, un archétype presque, partagé entre sa belle vie et ses besoin de rabaisser son petit frère, sûrement pour combler une frustration ou autre, dont dans le fond je me fiche et ne regarde que lui.
J’ai peur que ce portrait sois un brin caricatural, avec le méchant grand frère face au pauvre petit, mais mon empathie naturelle ne me fait qu’abonder dans une compréhension en son égard.
Il faut avouer que j’étais moi aussi une merde étant petit par instants, et force est de constater que les familles, les parents surtout, ont toutes une préférence pour leur plus fragiles enfants, moi au demeurant.
Ceci combiné à sa relation avec notre grande soeur, Victoria, qui fut à ses débuts désastreuse, la voir m’aimer comme une grande soeur adolescente aime son petit frère à du réveiller en lui un sentiment profond d’injustice, et d’incompréhension, qui à du s’installer profondément en lui.
Mais moi, dans tout ça, je vivais dans l’ombre de mon frère.
Partout, il était le grand frère, sociable, avenant, drôle, sûr de lui, a taper la discute à tout les membres de la famille la où je restais seul dans mon coin, en tête à tête avec mon téléphone
Cet été, durant le sempiternel mois d’aout tous ensemble dans le sud de la France, il eu produit un moove colossal dans mon mal-être
Il a ramené sa meuf durant les vacances
Cassandre, pour ne pas dire son nom,
En soit ça n’a rien de mal, Cassandre étant par ailleurs une personne sympa et m’a côtoyer était clairement pas une torture soyons d’accord
Mais le voir avec une meuf qu’il ramène pour la montrer à tout le monde, ça ne fait qu’alimenter mon complexe d’infériorité déjà présent de manière excessive dans mon esprit
Cette comparaison entre mon frère et moi a toujours existé, et vivre avec un modèle indépassable juste en face de soi c’est difficile à assumer pour un adolescent, âge formateur s’il en est
Face à Augustin je me sentais profondément nul, et incapable de faire quoi que ce soit d’interessant ou de nouveau
Un complexe de petit frère sans réel intérêt en soit, toujours est-il que ce complexe parasite mon existence, et j’allais entrer dans une phase de profonde comparaison avec les autres, alors que je me sentais plus seul que jamais
Les vacances passent, vacances à l’issue desquelles mon frère retournera à l’état de célibataire, mais ça ne le dérange pas le moins du monde en réalité
Bref, L’heure est venue
Et la rentrée me tends les bras
L’heure de la première est ici mes amis
Sweet ?
Le 25 juillet 2020 à 16:16:47 Samuel-basket_3 a écrit :
Plusieurs semaines sans forom et je reviens en partie pour ce Risitas, la sweet a intérêt à en valoir la peine
Bordel khey tu me mets en sueur j’ai oublié de poster la sweet en plus
Allez sweet imminente
Chapitre 13 : Discord, Arielle, ma solitude et ce que je suis
Des fois il y a des moments ou je me dis que rien n’a changé, je suis encore un adolescent en pleine puberté bon qu’a contempler le vide de son existence, avec des hauts comme des bas, mais avec la constante insipidité qui se dégage de ce constat, je suis paumé dans une vie morne et monotone, vie interchangeable avec toutes les autres
Si ça c’est pas un caprice de petit bourgeois, je ne sais pas ce que c’est
Le soir ou j’écris ce chapitre je suis en plein dans cette phase en tout cas, en train de tapoter sur mon mac en écoutant un album de Techno qu’un ami m’a envoyé
J’ai écrit le titre du chapitre en amont, alors autant faire ça par étape
La solitude on a fait le point il me semble, en réalité j’ai surtout peur car j’ai l’impression (encore aujourd’hui) d’être parmi les seuls de mon entourage à avoir peur de cette vie, peut-être suis-je le seul à oser en parler, va savoir
Ça me poursuit encore, jusque dans les tréfonds de mes nuits, à retourner cette question dans tout les sens en écoutant un album de Lil Peep, dans l’espoir d’oublier
Discord est venu aider à tout ça
Face a toutes les relances que je faisais à Néo, celui-ci restait inactif, peu à peu son profil disparaissait, me laissant dans l’incompréhension totale…
Il a du m’oublier, passer à autre chose, je valait sûrement pas le coup, je devais pas être un bon pote, pas grave c’est ma faute c’est pas la sienne c’est comme ça
Cependant de fil en aiguille je tombe sur un serveur discord fr, avec une commu assez particulière
Les Kikoo-Jap
J’ai de brèves connaissances en manga etc, toujours est-il que manga papier > Animé
Je me fais une place, c’est limite si je passe pas le plus clair de mon temps dessus a vrai dire
Je me fais des potes, je m’amuse, la belle vie en réalité
Sur le forom je lis les fics de LePatriarche, je me gave de Risitas, je découvre les déchets que sont MasterPucix, ou Worthless, je regarde ça d’un oeil amusé, en me disant que j’aurais quand même peur de finir comme eux au final
Sur le forom mais aussi sur internet en général je découvre la Vaporwave, avec des sites spécialisés, des albums etc, je suis soufflé, l’esthétique me parle, le message, les musiques, la nostalgie qui se dégage de tout ça…
Je trouve ça magnifique, lourd de sens sublimé par une beauté, à la fois formelle et informelle, qui me transcende de part en part
Pendant une dizaine de jours je n’aurais que de maigres discussions avec Adrien, et pour cause, ce malandrin sera parti au Japon, dans une colo et tout
De plus cette colo sera majoritairement composée de gens du nord de la France, il ramènera des connaissances de la bas
Dont celle qui nous intéresse : Arielle
Elle a notre âge la Arielle, une blonde plus petite que moi, sortie tout droit du lycée ou Roxane ira d’ailleurs
Cette femme à changé ma vie, je vous le dit, je vous le tease, mais ça se fera de manière très lente
Arielle c’est une meuf qui veut avant tout s’amuser, elle en a un peu rien à foutre de rien, et elle le fera ressentir à tout le monde
Elle sera la à harceler Adrien pour qu’ils s’embrassent, ce qui le gênera profondément par ailleurs, et c’est ce qu’elle cherchera
Je garderais son snap suite à notre première vue en été, vers fin Juillet, et je continuerais à lui parler comme le needy que je suis durant le reste des vacances !
Le bon cucky que je suis passera son temps à lui parler, à la rassurer en lui disant que son exemple n’est qu’un connard, qu’elle mérite mieux, un mec ATTENTIONNÉ enfin bref je vous fais pas un dessin
D’ailleurs je passais mon temps à me plaindre de ma non-vie sociale, très con de faire ça quand tu dragues quelqu’un
Car oui, mon plan avec Arielle au final c’était de la pécho
C’est grave parti en couilles par la suite, mais bon toujours est-il que c’était mon état d’esprit dans cet instant T
Et moi dans tout ça ?
Bah… je me rends à l’évidence
Il y a en effet un alignement des astres, quand un membre du discord, pour me troller, m’envoie un lien vers un animé… assez spécial
Suite à une nuit entière de réflexion, j’appelle Lyson
tuuuuuuut tuuuuuuut
-Ouaiche Jojo il y a quoi ?
-Meuf je dois te parler
-Dis moi tout mec
-Écoute, hier j’ai vu un yaoi et baaah….
-T’as kiffé ?
-Ouais
-T’inquiète mec si ça se trouve t’as juste une attirance pour les mecs c‘est pas grave
-T-tu penses?
-Bah ouais gars
Je t’aurais bien dit de te poser des questions mais c’est pas ce qu’il faut faire en vrai
-Il faut faire quoi tu penses ?
-Tu sais quoi mec ?
-Quoi ?
-Laisse couler
-Comment ça ?
-Prends du temps pour toi, te poses pas de questions, si ça se trouve t’es attiré ou tu l’es pas, le temps te le dira, la seule chose importante à faire pour toi c’est de te rentrer dans le crâne que si t’es attiré par les mecs, c’est pas grave frère
Quel bail de merde putain
Sweet ?
Chapitre 12 : JVC
-Allez-y je vous écoute
-Et bien d’abord on peut constater que Thérèse Raquin est une oeuvre majeure du naturalisme, dont Zola est le chef de file
…
C’est la qu’on constate que derrière cette banale histoire de meurtre, ce livre recèle une profondeur formidables
…
Bref Emile Zola est un génie
-Je vois que vous avez bien compris l’étendue de l’importance littéraire que relève ce récit
J’ai géré en bref
Un petit 19,5, et bim, en plein dans le gosier, ça s’annonce bien la première
Le dernier jour arriva, juste une matinée de une heure ou on est ensemble en classe à pas faire grand chose en attendant de se faire appeler par la prof principale et faire un debrief final sur le conseil de classe et sur notre passage en première
Je passe en ES haut la main, et je ne me pose pas plus de questions que ça, je suis satisfait de ce que j’ai pu faire, je suis un peu en mode pilote automatique dirons-nous
Cependant j’aurais un électrochoc lors de ma discussion avec Martin
-Tu passes en S toi du coup ?
-Bien sûr, en même temps je vois pas ou est ce que j’aurais pu aller a part la S, et toi tu passes en L j’imagine ?
-Hein ? Nan… Je vais en ES
-Dommage je t’aurais bien vu en L moi… Pas vrai les gars ?
-Ouais grave
En L ? Moi ?
Ça a pas l’air si con que ça en vrai…
Je passerais une bonne partie de l’année de première à ressasser ce qui aurait pu se passer si je m’étais pointé en L, un de mes nombreux regrets de vie
Pourquoi me direz-vous ?
Et bien je répondrais qu’on y reviendra plus tard
Mais ça y est hallelujah, mazeltoff, c’est les vacances
Je passe le début des vacances chez mon père, dans son coin de campagne paumé
Quelle douce vie qu’est celle que je mène la bas…
Un été de flânerie paresseuse, à me lever à pas d’heure, à alterner YouTube, Hearthstone et Overwatch, a aller ponctuellement faire de brèves ballades à vélo dans les champs
Mais au bout d’un certain moment la solitude m’assaille, me prends à la gorge et me crache des molards à la gueule
Personne ne me parle, meme Néo ne s’est pas reconnecté
Moi je suis seul, et abandonné
C’est alors que je me crée un compte sur le FOROM
Je traine sur les topics comme un weshvillois traine en bas des blocs, je me fais des amitiés passagères et futiles
En outre je parle de plus en plus avec Adrien, on s’échange des memes, et on enchaine les discussions futiles, avec des blagues banales qu’on se fait pour combler le vide de notre existence
On parle pas mal de Risitas aussi, ce délire directement issu du forom nous fait exploser de rire
C’est alors que je tombe sur un topic
Topic qui à sûrement changé ma vie
Je saurais pas dire le nom exact, ni même le retrouver (et croyez moi j’ai cherché)
Mais c’est ce topic avec ce sticker :
Ou les foromeurent partagent leurs anecdotes de Célestin, leur instants de solitude, d’incompréhension, avec leurs faux-amis, ce que les gens de meurs lycée ont pu dire sur eux
À seulement 15 ans, cet topic à eu l’effet d’une bombe dans mon cerveau, j’ai retrouvé tellement de ma personne dans ce topic que j’en ai eu peur, peur de finir comme ça, comme un Célestin puceau du forom et de me suicider à 27 ans
Un compte à rebours a pris place dans ma tête, si je ne m’intègre pas, que je ne baise pas, que j’ai pas de meuf avant la fin du lycée c’est cuit, mon de chez mort, et je peux dire adieu à ma vie sociale
Terrible de se dire ça à meme pas un cinquième de siècle
Mais d’un côtés ça me semblait légitime, j’ai jamais fait de soirée, j’étais tout le temps seul dans mon coin, et j’avais assez peu de potes en soit, et ma bande de collège était pas vraiment là pour me tirer vers le haut de ce côtés-ci
Cet été, j’avais peur pour le futur
Sweet ?
Le 03 juillet 2020 à 22:30:09 Parapseudal a écrit :
Néo ce khey en or comment ça la dernière fois ?
Sweet
on y reviendra plus tard sur Néo
Chapitre 11 : Guerre et paix
On devait être en Mai, vers la mi-Mai plus précisément
Le corps professoral Saint-Bourgeois eut l’idée rayonnante et pas piquée des hannetons d’organiser un oral blanc de français pour l’ensemble des secondes, afin de nous préparer au bac soi-disant
A mon avis ils avaient juste un seum intersidéral de voir ces salopiauds de seconde finir les cours en fin-Mai avec le régime habituel des trois mois de vacances pour cette année bien spéciale, jointure entre le brevet et le lycée
Cette année de seconde est, a mes yeux, passée comme un éclair, rien d’interessant à se foutre sous la dent, quelques fulgurances mais rien de plus
On aura 8 textes à réviser, autant vous dire que j’ai oublié la teneur de l’écrasante majorité de ce paquet de boulot que j’me suis tartiné allègrement sur la gueule
J’ai de maigre bribes de Thérèse Raquin, de Zola, boudin que j’ai fort bien-aimé, a la fois pour son intrigue mais aussi pour les concepts qu’il développe en sous-texte
Cette idée, présente chez Zola et développée dans ses Rougons-Macquart m’intéresse, le fait que nous soyons prédisposé par nature à certaines actions, comme si notre futur était écrit au sein même de notre patrimoine génétique
Au cours d’une discussion avec mon paternel, il soutiendra que cette idée est des plus interessante à analyser, mais qu’il s’agit selon lui d’un tissu de connerie sans commune mesure, valider cette théorie c’est rejeter tout forme d’intelligence et de recul de l’individu sur lui-même, comme s’il était incapable de constituer sa propre auto-critique et de se remettre en question
Ces perspectives me feront réaliser que les deux partis ont des arguments en soit valables et débattables, ce qui constitue donc un paradoxe, une contradiction
Il peut y avoir des sujets sur lesquels il n’y a pas de réponses précises, et la vérité n’est que sur les faits, et non pas sur l’interprétation de ceux-ci
Me rendre compte de ça m’emmène sur le terrain politique
Et si tout ce que j’avais cru jusqu’ici n’était pas vrai
Ou du moins, pas essentiellement vrai
Je rentre dans une profonde phase de remise en question, autant sur moi que sur ma vie personnelle
C’est alors que je me rends compte de la chose suivante :
Ma vie sociale est un échec
Yes j’ai mes potes blablabla mais on ne sort jamais, on se voit jamais en dehors des cours, et alors que tout le monde commence peu a peu à développer son petit palmarès, moi j’ai jamais fait de soirées, j’ai jamais bu d’alcool sérieusement, j’ai jamais vraiment déliré avec mes potes… rien, rien de rien, juste un vide latent.
C’est chez mon père que je révise l’oral blanc, alors que l’été pointe le bout de son nez, et qu’un ciel sans nuage se forme, seulement décoré par cet astre jaune qui dispense sa lumière sur les terres nordistes
Les grands espaces rugissaient de leurs couleur fauvistes, les fleurs multicolores se bousculaient dans notre lopin de terre et les champs alentours s’étendaient a perte de vue, si bien qu’il existe des endroits ou le monde agricole s’étends a l’infini, les grands espaces ne s’arrêtant jamais.
Cette impression d’un monde infini, d’une vaste terre qui tends ses bras, voila ce que j’aime dans la campagne
Alors que le ciel se teintait de rose le soir venu, je lisais les analyses de texte, je recoupais les interpretations, je peaufinais mes compétences orales.
La veille de mon oral je parle avec Néo, je lui explique mon stress et mes inquiétudes, et lui me prodigue ses conseils
-Just don’t worry man, you’re a genius
-Thanks bro, you wanna play ?
-No my dude I can’t play today, I have to wake up early tomorrow I’m going to some holidays with friends, that’s why I will not be able to talk to you during one week, I won’t have any internet connection where I am going
-Oh that’s cool for you bud, enjoy ur holidays
-Don’t worry Joseph, just keep in mind that after that shitty oral u’ll be on holiday too
Si seulement je savais que c’était la dernière fois de ma vie que je lui parlais…
Sweet ?
Chapitre 10 : Je vais être seul genre ?
Le mercredi c’est une journée assez spéciale, on peut sortir pour manger dehors du coup il reste très peu de monde le midi au lycée, et nous on avait la flemme de sortir hors du lycée
Fatalement on se trouvait un peu seul à la cantine, mais on s’en foutait
-Tu bouffes pas Joseph ?
-Si
-Bah bouffe
-Calmez vous un peu, je prends juste mon temps
-Je peux te piquer des frites ? J’ai fini mon assiette
-Casse toi, va demander du rab, ils en donnent toujours le Mercredi
-Rabat-joie
D’habitude on peut demander du rab a partir d’une certaine heure, mais le Mercredi il y a tellement personne qu’ils laissent tout le monde en avoir
Il suffit de venir avec son assiette et ils te resservent, logique claire précis normal bref aucune pression tu connais
Sauf que ce jour là :
-Les mecs
-Quoi ?
-Regardez ce que j’ai eu
-Comment t’as eu deux assiettes ?
-Plutôt que de me resservir ils m’en ont juste donné une autre
-Bordel
-On sait tous ce que ça veut dire
-Je… J’ai laissé mon sac dans le hall, je vais aller le rechercher
N*zi était loin d’avoir laissé tombé ses larcins
Après avoir mis toutes les cuillères dans une enveloppe avant de les déposer dans la boite aux lettres du collège, il s’est juré de continuer au lycée
Ma foi le pari fut réussi, et haut la main même
Il avait déjà exprimé sur la conversation insta sa lassitude de voler des couverts, ce qui amènera de plus amples larcins en première mais on y reviendra U L T E R I E U R E M E N T
J’ai amené mon sac en soum-soum, je l’ai fait glissé sous la table jusqu’à N*zi, et il l’a fait glissé dans mon sac
On est sorti de la cantine en mode pokerface, avant de se diriger vers le Babyfoot et de glisser l’assiette derrière le radiateur du babyfoot
Ni vu ni connu, N*zi est venu le lendemain matin même et a subtilisé l’assiette de manière calme et propre
Ce genre de conneries entre potes, c’était monnaie courante on était soudé, entre nous, la bonne époque
Mais bon, chaque époque, chaque période à une fin, n’est-ce pas ?
Je serais le seul a partir en ES, voilà
Je m’y étais un peu préparé dans le fond, et puis même, la situation est différente
Je ne suis pas isolé, je gravite autour d’autres groupes, je suis plus sociable et plus a même de me faire des potes, rien de mauvais ne pourrais se présager
Ainsi, Tout le groupe partira en S, sauf Adrien qui go en L
Quant à N*zi…
C’était le plus susceptible de me rejoindre en ES, mais il ne passera pas en première, pas cette année en tout cas
Disons que l’année aura pas été de tout repos pour lui, entre le divorce de ses parents, un désintérêt des cours, des enguelades avec des profs et ses parents, le tout entrainant une chute des ses notes
Il partira cette année, dans un autre lycée, nous resterons en contact, mais ça me fait mal de me dire que le soldat Joseph est tombé au combat
Je suis aux portes d’une vie nouvelle, et de nouveaux problèmes me rattrapent à la gorge.
Sweet ?