Le 05 novembre 2021 à 11:34:43 :
Je te pour tes efforts,
merci
Le 05 novembre 2021 à 11:32:55 :
Résumé ?
Le NWO anime quelle équipe ?
Depuis l'entrée en vigueur de la constitution de 1994, l’Éthiopie est un État fédéral divisé en régions — parfois appelées États — établies sur des bases ethniques2. L’Éthiopie est alors un État autoritaire, dirigé depuis des décennies par la même coalition, le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (FDRPE), au sein de laquelle la minorité tigréenne possède une part du pouvoir très importante en comparaison de celle de sa population, qui totalise 6 % de celle du pays3. Cette hégémonie est notamment très marquée sous les mandats du tigréen Meles Zenawi, Premier ministre de 1995 à sa mort en 2012.
La situation change au début de l'année 2018 lorsque le pays est agité par des troubles socio-politiques qui conduisent en avril au report des élections municipales et à la démission du Premier ministre Haile Mariam Dessalegn4. Le FDRPE nomme alors Abiy Ahmed au poste de Premier ministre d'Éthiopie le 2 avril 20185. Celui-ci se lance très vite dans un vaste programme de réformes, dont la libération de dissidents, une ouverture de l’espace démocratique ainsi que le retour à la paix avec l’Érythrée voisine, ce qui lui vaut une importante popularité et l'obtention, le 11 octobre 2019, du prix Nobel de la paix6,7,8. Le nouveau Premier ministre s'efforce également de réformer le FDRPE en une structure nationale centralisée, celui-ci étant composé de quatre partis ethno-régionaux implantés indépendamment les uns des autres dans les régions des Oromos, des Amharas, des Tigréens et des peuples du sud. Ceux-ci sont ainsi fusionnés une seule formation : le Parti de la prospérité, à l'exception du Front de libération du peuple du Tigré (FLPT), qui refuse son incorporation9,10.
Le rapprochement avec l'Érythrée est également source de tensions, la région du Tigré délimitant une grande partie de la frontière où se sont déroulés les affrontements et les revendications territoriales des deux pays. Le FLPT, qui dirige seul la région du Tigré, accuse le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed – un Oromo, ethnie la plus importante en Éthiopie – d’avoir progressivement marginalisé la minorité tigréenne (6 % de la population) au sein de la coalition au pouvoir, que le parti a depuis quittée, se positionnant de facto dans l’opposition depuis 2018 Le FLPT devient séparatiste à partir du report des élections législatives éthiopiennes de 2021, qui devaient se tenir en août 2020, puis lance le 4 novembre 2020 une attaque contre des bases des Forces de défense nationale éthiopiennes à Mekele, la capitale du Tigré, et à Dansha, une ville de l’ouest de la région11,12.