Messages de JJ4GkG2TTT

Le 16 octobre 2021 à 23:02:02 :

Le 16 octobre 2021 à 23:00:31 JJ4GkG2TTT a écrit :

Le 16 octobre 2021 à 22:25:20 :
Même sentiment que toi kheyou... ça fait plus de 2 semaines et l'aigreur se fait de plus en plus forte. Ca me ronge chaque jour, d'autant que je continue à bosser dans l'hôpital qui m'a mis la pression pour me faire vacciner. Je bosse avec des collègues complètement lobotomisés qui recrachent le discours de France TV / BFM H24, persuadé de maîtriser le sujet de A à Z, et qui te rie au nez quand t'essayes de nuancer un tant soit peu leurs propos....

Le plus triste, c'est pour les patients.

L'obligation vaccinale ne concerne pas que les soignants. Les patients qui sont hospitalisés de façon chronique (je bosse en psychiatrie) ont été forcés de se faire vacciner.

Je parle bien d'une population extrêmement fragile d'ordinaire, qui est souvent harcelée, abusée et qui vient trouver refuge à l'hôpital. C'est cette même population qui a été forcée, sans forcément s'en rendre compte, de se faire piquouser. Une information unilatérale sur les bienfaits des vaccins lui a été donnée par l'ensemble de l'équipe soignante. Il ne fallait pas l'informer de cette possibilité. Non. Il fallait arriver à nos fins, coûte que coûte. C'était l'objectif. C'était obligatoire, sinon le patient devait quitter le service.

Et bien au sein même de nos locaux, imaginez bien le rabâchage quotidien qu'ont subi ces patients chaque jour avec les infirmiers, les aides-soignants, les médecins, les cadre de santé. Des affiches partout montrant l'obligation d'avoir un passe sanitaire dans l'hôpital, à chaque porte, chaque couloir, chaque salle à manger. Une boucle de la peur en permanence. Une incitation à la vaccination sans temps mort. "Ah il a pas encore été faire sa deuxième dose ? Bon va falloir qu'il y aille là !". Dans les couloirs, le secret médical n'existait plus "T'es vacciné Machin ? Combien de doses ? Ah ouais ? Pfizer ou Moderna ?". Et critiquer les vaccins, venant de patients, c'était direct "Antivax/complotiste/débile". J'ai entendu des collègues, aux transmissions, faire un lien direct entre "antivax" et les "antisémites" des manifestations contre le passe.
J'ai perdu foi en l'humanité depuis.

Ah oui, et des tests antigéniques à chaque retour de permission supérieur à 12h pour les patients, des fiches de patients dans chaque service avec 2 colonnes "vaccinés/pas vaccinés". Et si le patient n'était pas vacciné, il fallait aller "l'informer" encore et encore sur les risques (de la propagande en somme pour le vaccin).

Pareil pour les soignants, j'ai été inondé de mails me rappelant que je n'étais pas vacciné. J'étais invité à des réunions internes avec des pharmaciens et médecins ("la cellule COVID") pour que je n'ai plus de doute (que j'adopte leur pensée) et me fasse vacciner. Nous sommes une vingtaine de soignants en ce moment avec la CGT dans une demande de référé administratif pour que l'hôpital me paye mon arrêt maladie qu'ils sont dans l'obligation de payer. La DRH a clairement dit à une de mes collègues, que la rétention de nos indemnisations étaient légales et que nous les toucheront seulement quand la décision juridique sera rendue. Ils jouent donc la montre pour qu'un maximum de soignants craquent (comme moi..) sous la pression financière.

J'ai reçu des mails explicatifs sur chaque vaccin et son fonctionnement, dès le mois de Février !! Pour me dire qu'ils étaient sûrs. Même pas une semaine avant l'affaire des thromboses avec l'AstraZeneca, notre hôpital envoyait un PDF expliquant la fiabilité de ce vaccin et qu'il ne présentait aucun risque. Même pas une semaine après, il était suspendu. Entre temps, des collègues à moi, jeunes, ont reçu une dose de ce vaccin. Ils ne faisaient pas les malins.

Dans les services, les cadres distribuaient des feuilles demandant le nom des soignants et leur statut vaccinal afin d'anticiper les éventuels suspension pour organiser leur planning.

La Directrice de mon CHU a envoyé un mail le 15 Septembre à l'ensemble du personnel vacciné pour le remercier de son geste altruiste qui concourait à créer une immunité collective !! Le 15 Septembre 2021, une directrice d'hôpital parlait encore d'immunité collective dans un mail officiel envoyé à l'ensemble de l'hôpital.

J'ai consigné ton témoignage dans un document word
NoFake

pour en faire quoi ? une plainte collective ?

Je ne sais pas encore, j'accumule énormément de données.

Le 16 octobre 2021 à 22:45:21 :

Le 16 octobre 2021 à 22:34:13 :

Le 16 octobre 2021 à 22:25:20 :
Même sentiment que toi kheyou... ça fait plus de 2 semaines et l'aigreur se fait de plus en plus forte. Ca me ronge chaque jour, d'autant que je continue à bosser dans l'hôpital qui m'a mis la pression pour me faire vacciner. Je bosse avec des collègues complètement lobotomisés qui recrachent le discours de France TV / BFM H24, persuadé de maîtriser le sujet de A à Z, et qui te rie au nez quand t'essayes de nuancer un tant soit peu leurs propos....

Le plus triste, c'est pour les patients.

L'obligation vaccinale ne concerne pas que les soignants. Les patients qui sont hospitalisés de façon chronique (je bosse en psychiatrie) ont été forcés de se faire vacciner.

Je parle bien d'une population extrêmement fragile d'ordinaire, qui est souvent harcelée, abusée et qui vient trouver refuge à l'hôpital. C'est cette même population qui a été forcée, sans forcément s'en rendre compte, de se faire piquouser. Une information unilatérale sur les bienfaits des vaccins lui a été donnée par l'ensemble de l'équipe soignante. Il ne fallait pas l'informer de cette possibilité. Non. Il fallait arriver à nos fins, coûte que coûte. C'était l'objectif. C'était obligatoire, sinon le patient devait quitter le service.

Et bien au sein même de nos locaux, imaginez bien le rabâchage quotidien qu'ont subi ces patients chaque jour avec les infirmiers, les aides-soignants, les médecins, les cadre de santé. Des affiches partout montrant l'obligation d'avoir un passe sanitaire dans l'hôpital, à chaque porte, chaque couloir, chaque salle à manger. Une boucle de la peur en permanence. Une incitation à la vaccination sans temps mort. "Ah il a pas encore été faire sa deuxième dose ? Bon va falloir qu'il y aille là !". Dans les couloirs, le secret médical n'existait plus "T'es vacciné Machin ? Combien de doses ? Ah ouais ? Pfizer ou Moderna ?". Et critiquer les vaccins, venant de patients, c'était direct "Antivax/complotiste/débile". J'ai entendu des collègues, aux transmissions, faire un lien direct entre "antivax" et les "antisémites" des manifestations contre le passe.
J'ai perdu foi en l'humanité depuis.

Ah oui, et des tests antigéniques à chaque retour de permission supérieur à 12h pour les patients, des fiches de patients dans chaque service avec 2 colonnes "vaccinés/pas vaccinés". Et si le patient n'était pas vacciné, il fallait aller "l'informer" encore et encore sur les risques (de la propagande en somme pour le vaccin).

Pareil pour les soignants, j'ai été inondé de mails me rappelant que je n'étais pas vacciné. J'étais invité à des réunions internes avec des pharmaciens et médecins ("la cellule COVID") pour que je n'ai plus de doute (que j'adopte leur pensée) et me fasse vacciner. Nous sommes une vingtaine de soignants en ce moment avec la CGT dans une demande de référé administratif pour que l'hôpital me paye mon arrêt maladie qu'ils sont dans l'obligation de payer. La DRH a clairement dit à une de mes collègues, que la rétention de nos indemnisations étaient légales et que nous les toucheront seulement quand la décision juridique sera rendue. Ils jouent donc la montre pour qu'un maximum de soignants craquent (comme moi..) sous la pression financière.

J'ai reçu des mails explicatifs sur chaque vaccin et son fonctionnement, dès le mois de Février !! Pour me dire qu'ils étaient sûrs. Même pas une semaine avant l'affaire des thromboses avec l'AstraZeneca, notre hôpital envoyait un PDF expliquant la fiabilité de ce vaccin et qu'il ne présentait aucun risque. Même pas une semaine après, il était suspendu. Entre temps, des collègues à moi, jeunes, ont reçu une dose de ce vaccin. Ils ne faisaient pas les malins.

Dans les services, les cadres distribuaient des feuilles demandant le nom des soignants et leur statut vaccinal afin d'anticiper les éventuels suspension pour organiser leur planning.

La Directrice de mon CHU a envoyé un mail le 15 Septembre à l'ensemble du personnel vacciné pour le remercier de son geste altruiste qui concourait à créer une immunité collective !! Le 15 Septembre 2021, une directrice d'hôpital parlait encore d'immunité collective dans un mail officiel envoyé à l'ensemble de l'hôpital.

t'a fais des choix, assume ! tu estime que malgré le manque d'info, le bénéfice risque a court terme était de continué ton french dream !
Tu t'ai pas dis que si seulement 15% du personnel soignant avait résisté, le système s'effondré ??? et une machine arrière était possible ?
le 25 octobre la vaccination obligatoire des médecins généralistes en libéral sera obligatoire ! (1ere dose)
on va voir si seulement 5% des médecins sont virés ..; plus de 200 000 Français sans médecins.

faut REFLECHIR a court et MOYEN terme dans la vie...https://image.noelshack.com/fichiers/2016/34/1472042307-risitas-se-prend-la-tete-a-2-mains.png

J'assume mon choix, où tu lis que je ne l'assume pas. Je dois vivre avec ma conscience maintenant, je peux te dire que je sais ce que c'est que d'assumer ce choix.
Faut que je te dise que je suis content de m'être fait vacciner pour montrer que "j'assume" ? T'es con ou quoi ?

Je me suis dit exactement ça oui, que si assez de soignants avaient résisté, comme dans les Antilles, le gouvernement aurait fait machine arrière.

Et bien tu sais quoi ? Dans mon hôpital de 1800 golems, y'a que 18 personnels de santé qui ont été suspendus, dont 8 infirmiers (dont moi).

J'ai perdu 1200€, je me suis fait blacklisté sur l'hôpital où j'étais à deux doigts de devenir fonctionnaire, donc avec une prime de 1300€ par an en plus et une sécurité de l'emploi à vie. A la place, on m'a changé de service et mis dans un service de merde pour bien me montrer que j'étais "puni". J'ai perdu aussi mes vacances de fin d'année, on m'a étalé mes congés au compte goutte.

Et le mieux, c'est que je fais tout ça pour avoir le plaisir d'aller bosser dans un hôpital que je déteste avec des gens que je déteste avec un sentiment d'humiliation constant. :)

L'OP à deux doigts de finir patient dans son propre servicehttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/04/4/1611841177-ahiahiahi.png
Soutien mon kheyhttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/02/1484180823-snif.png

Le 16 octobre 2021 à 22:25:20 :
Même sentiment que toi kheyou... ça fait plus de 2 semaines et l'aigreur se fait de plus en plus forte. Ca me ronge chaque jour, d'autant que je continue à bosser dans l'hôpital qui m'a mis la pression pour me faire vacciner. Je bosse avec des collègues complètement lobotomisés qui recrachent le discours de France TV / BFM H24, persuadé de maîtriser le sujet de A à Z, et qui te rie au nez quand t'essayes de nuancer un tant soit peu leurs propos....

Le plus triste, c'est pour les patients.

L'obligation vaccinale ne concerne pas que les soignants. Les patients qui sont hospitalisés de façon chronique (je bosse en psychiatrie) ont été forcés de se faire vacciner.

Je parle bien d'une population extrêmement fragile d'ordinaire, qui est souvent harcelée, abusée et qui vient trouver refuge à l'hôpital. C'est cette même population qui a été forcée, sans forcément s'en rendre compte, de se faire piquouser. Une information unilatérale sur les bienfaits des vaccins lui a été donnée par l'ensemble de l'équipe soignante. Il ne fallait pas l'informer de cette possibilité. Non. Il fallait arriver à nos fins, coûte que coûte. C'était l'objectif. C'était obligatoire, sinon le patient devait quitter le service.

Et bien au sein même de nos locaux, imaginez bien le rabâchage quotidien qu'ont subi ces patients chaque jour avec les infirmiers, les aides-soignants, les médecins, les cadre de santé. Des affiches partout montrant l'obligation d'avoir un passe sanitaire dans l'hôpital, à chaque porte, chaque couloir, chaque salle à manger. Une boucle de la peur en permanence. Une incitation à la vaccination sans temps mort. "Ah il a pas encore été faire sa deuxième dose ? Bon va falloir qu'il y aille là !". Dans les couloirs, le secret médical n'existait plus "T'es vacciné Machin ? Combien de doses ? Ah ouais ? Pfizer ou Moderna ?". Et critiquer les vaccins, venant de patients, c'était direct "Antivax/complotiste/débile". J'ai entendu des collègues, aux transmissions, faire un lien direct entre "antivax" et les "antisémites" des manifestations contre le passe.
J'ai perdu foi en l'humanité depuis.

Ah oui, et des tests antigéniques à chaque retour de permission supérieur à 12h pour les patients, des fiches de patients dans chaque service avec 2 colonnes "vaccinés/pas vaccinés". Et si le patient n'était pas vacciné, il fallait aller "l'informer" encore et encore sur les risques (de la propagande en somme pour le vaccin).

Pareil pour les soignants, j'ai été inondé de mails me rappelant que je n'étais pas vacciné. J'étais invité à des réunions internes avec des pharmaciens et médecins ("la cellule COVID") pour que je n'ai plus de doute (que j'adopte leur pensée) et me fasse vacciner. Nous sommes une vingtaine de soignants en ce moment avec la CGT dans une demande de référé administratif pour que l'hôpital me paye mon arrêt maladie qu'ils sont dans l'obligation de payer. La DRH a clairement dit à une de mes collègues, que la rétention de nos indemnisations étaient légales et que nous les toucheront seulement quand la décision juridique sera rendue. Ils jouent donc la montre pour qu'un maximum de soignants craquent (comme moi..) sous la pression financière.

J'ai reçu des mails explicatifs sur chaque vaccin et son fonctionnement, dès le mois de Février !! Pour me dire qu'ils étaient sûrs. Même pas une semaine avant l'affaire des thromboses avec l'AstraZeneca, notre hôpital envoyait un PDF expliquant la fiabilité de ce vaccin et qu'il ne présentait aucun risque. Même pas une semaine après, il était suspendu. Entre temps, des collègues à moi, jeunes, ont reçu une dose de ce vaccin. Ils ne faisaient pas les malins.

Dans les services, les cadres distribuaient des feuilles demandant le nom des soignants et leur statut vaccinal afin d'anticiper les éventuels suspension pour organiser leur planning.

La Directrice de mon CHU a envoyé un mail le 15 Septembre à l'ensemble du personnel vacciné pour le remercier de son geste altruiste qui concourait à créer une immunité collective !! Le 15 Septembre 2021, une directrice d'hôpital parlait encore d'immunité collective dans un mail officiel envoyé à l'ensemble de l'hôpital.

J'ai consigné ton témoignage dans un document word
NoFake