MAIS.
Il rigole littéralement à ses propres blagues
... Non ?..
Le 13 décembre 2021 à 02:03:00 :
Rivarol
Bof la mise en page
Le 13 décembre 2021 à 01:42:07 :
15-16h comme d'hab'
J'ai des gros accès de colère de temps en temps
Et aussi quand on me manque de respect, je peux très très vite partir dans les tours
Le 13 décembre 2021 à 01:35:37 :
Ta gueule l'autiste t'es un AAHISTE de 45kilos qui peut pas faire 2 phrases sans bégayer tu vas pas nous faire chier avec ta moral t'as absolument aucune légitimité pour parler le golem
DÉCRYPTAGE - Issus de 127 pays, près de 26.000 étrangers malades ont voulu, l’an dernier, selon l’Ofii, bénéficier du système de santé tricolore, le plus généreux au monde.
L’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) dit tout ou presque sur les étrangers qui réclament un titre de séjour en France pour raisons médicales. Le Figaro a pu accéder à son dernier rapport sur la «Procédure d’admission au séjour pour soins». Un document remis tous les ans au Parlement, comme la loi l’exige, mais qui, curieusement, ne fait jamais l’objet d’un débat en commission des affaires sociales. Truffé de chiffres, d’analyses et de recommandations, il éclaire pourtant utilement les conditions et l’étendue de la prise en charge sur le territoire national des étrangers malades.
Les premiers à frapper au guichet français en 2020 étaient Algériens (2712 demandeurs, soit 10,4% des dossiers), Ivoiriens (1764 demandeurs), Congolais (1603), Camerounais (1476), Guinéens (1442), Géorgiens (1174), Maliens (1131), Comoriens (1084), mais aussi Haïtiens, Marocains, Tunisiens ou Russes. Pas moins de 127 nationalités. Où l’on trouve même quelques ressortissants japonais, saoudiens, émiratis, canadiens et américains. Pas forcément des pays où la médecine laisse à désirer.
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Ce dispositif «reste une exception française dans le monde» et «permet chaque année depuis sa création à des dizaines de milliers de personnes étrangères éligibles de se faire soigner, même dans des secteurs en tension», rappelle l’Ofii, dirigé par le préfet Didier Leschi.Ces personnes sont«prises en charge à travers des cotisations versées par les partenaires sociaux ou par l’impôt, et ce quel qu’en soit le coût», précise le rapport. À le lire, depuis 2017, «77% des avis favorables transmis au préfet indiquent une durée prévisible de soins supérieure ou égale à 12 mois».
Ce filet social totalement gratuit vient en complément du système de l’aide médicale d’État (AME) qui, elle, s’applique aux clandestins et dont la députée (LR) de l’Orne, Véronique Louwagie, a estimé en mai dernier le coût annuel à plus de 1 milliard d’euros.
Il y a, c’est évident, de plus en plus une migration pour soins
L’admission au séjour pour soins est donc réservée, en principe, aux étrangers les plus malades. Ceux qui seraient, d’une part, exposés à «des conséquences d’une exceptionnelle gravité» s’ils n’étaient pas soignés. Et qui, d’autre part, ne pourraient bénéficier d’un traitement approprié dans leur pays d’origine.
En clair, même lorsque le traitement existe dans le pays du demandeur, il suffit que celui-ci ne puisse pas y accéder chez lui pour qu’il soit en droit de le réclamer en France. Un médecin de l’Ofii le dit: «Il y a, c’est évident, de plus en plus une migration pour soins.» Selon ce professionnel, «à l’origine, le système mis en place était surtout destiné aux immigrés résidant habituellement en France mais, au fil du temps, la pression des candidats fraîchement arrivés de l’étranger s’est faite de plus en plus forte. Elle a épousé les immenses besoins de santé de ces populations.» Un haut fonctionnaire de la place Beauvau renchérit: «Le parcours migratoire revient fréquemment à ce que le dépôt d’une demande de titre de séjour pour soins soit formulé quand le candidat s’est vu refuser une demande d’asile.» Comme une solution de la deuxième chance.
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Les Syriens, Érythréens ou Afghans, qui bénéficient facilement d’une protection internationale, déposent rarement des demandes de titre pour soins. En revanche, «les demandeurs des autres nationalités sont le plus souvent déboutés du droit d’asile» et «nombre d’entre eux déposent alors une demande de titre de séjour pour soins», confirme l’Ofii dans son rapport.
Depuis une loi de 2016, c’est le service médical de l’Ofii qui instruit donc les demandes. Son avis cependant ne lie pas les préfets qui accordent ou non les titres de séjour donnant accès aux soins.
L’an dernier, sur 25.987 demandes déposées, 54,5% émanaient d’hommes, âgés en moyenne de 39 ans, 45,5% de femmes, âgées en moyenne de 44 ans, et 8,6% de mineurs
Selon l’Ofii, «entre 2017 et 2020, 26.900 personnes ont effectué une demande pour soins psychiatriques, 17.150 pour le traitement du VIH sida, 16.927 pour le diabète, 14.400 pour le cancer, 4744 pour la dialyse et 2186 pour la greffe d’organes». Des demandes qui ont entraîné un avis favorable des médecins de l’Ofii dans les deux tiers des cas.
L’an dernier, sur 25.987 demandes déposées, 54,5% émanaient d’hommes, âgés en moyenne de 39 ans, 45,5% de femmes, âgées en moyenne de 44 ans, et 8,6% de mineurs. Le taux d’avis favorables des médecins, qui grimpe d’année en année, s’élevait en 2020 à 66,3%, ce qui correspond à plus de 16.000 demandes validées par le corps médical. Par ailleurs, 62,5% des demandes consistaient en des renouvellements et 37,5% correspondaient à des premières demandes, soit environ 6000 nouveaux dossiers.
Oubliés des statistiques
«La redevabilité de cette solidarité nationale particulièrement généreuse et son acceptabilité sociale sur la longue durée exigent rigueur, déontologie et transparence qui engagent la responsabilité de l’Ofii, mais aussi celle de tous les acteurs concernés», estiment les rédacteurs du rapport.
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Combien de titres de séjours véritablement délivrés pour raison de santé? Le rapport de l’Ofii ne le dit pas. Il publie bien un état des «premiers titres de séjour pour soins délivrés à des étrangers majeurs en métropole», où l’on constate que le nombre d’étrangers malades pris en charge dans ces conditions est passé de 6850 en 2016 à 3694 en 2020. Seulement voilà: les étrangers entrant par les départements d’outre-mer sont oubliés de ces statistiques, ainsi que les mineurs. Les renouvellements de titres, pourtant nombreux, y échappent également. Les titres de séjour concernés sont décernés pour «vie privée et familiale» pour un an et peuvent être prolongés le temps des soins. Des «titres pluriannuels» de quatre ans peuvent aussi être attribués.
«Nous n’avons pas de retour exhaustif sur les suites données à nos avis», avoue un cadre de l’Ofii. Impossible de connaître également le panier moyen de soins accordé au titre de la procédure que gère cet organisme. Les professionnels reconnaissent seulement qu’il est forcément plus élevé que celui du bénéficiaire de l’AME, puisque ne sont concernés que les cas plus lourds au plan médical. Rappelons que le «montant moyen» annuel de l’AME par clandestin avoisine les 3000 euros avec, en 2020, pas moins de 380.000 allocataires, selon le rapport Louwagie.
S’il n’existe pas de consensus clair sur la question de l’État au regard duquel l’offre de soins doit être examinée, c’est la question de l’opportunité de demandes de titres de séjour pour soins en France de ressortissants en possession d’un titre de séjour dans un autre État membre de l’Union européenne, ou assimilé, qui se pose
Les rapporteurs de l’Ofii.
La pandémie a-t-elle eu une incidence sur la gestion des titres de séjour pour soins, formule unique en son genre? L’Ofii a constaté une baisse de 11,6 % des demandes l’an dernier, qu’il attribue à «la limitation des déplacements liée au Covid-19». Concernant les maladies infectieuses, il se réjouit que les fraudes aux analyses biologiques soient «devenues dorénavant exceptionnelles». Ce qui était loin d’être le cas en 2017 et 2018.
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Les rapporteurs de l’Ofii attirent l’attention des pouvoirs publics sur un certain nombre de points. «S’il n’existe pas de consensus clair sur la question de l’État au regard duquel l’offre de soins doit être examinée, c’est la question de l’opportunité de demandes de titres de séjour pour soins en France de ressortissants en possession d’un titre de séjour dans un autre État membre de l’Union européenne, ou assimilé, qui se pose», écrivent-ils. Beaucoup de Subsahariens venus d’Italie ou d’Espagne demandent, par exemple, à se faire soigner gratuitement dans l’Hexagone alors que ces pays voisins disposent de traitements adaptés pour ce public dont ils sont censés assurer la prise en charge.
La France a décidément bien des avantages. Elle demeure, pour l’heure, la destination pour soins la plus prisée. Ce qui représente un honneur mais aussi une charge.
Le 12 décembre 2021 à 23:53:21 _____-_-__-___ a écrit :
Le 12 décembre 2021 à 23:51:22 :
Le 12 décembre 2021 à 23:50:18 _____-_-__-___ a écrit :
Le 12 décembre 2021 à 23:48:35 :
ça fait quoi d'être un PN ?L'échéance est tombée, le diagnostic est sans appel. Il ne convient dès lors que d'épouser la phase d'acceptation...
Et c'est le cas ?
En effet, l'équipe médicale est formelle à ce sujet.
Il semblerait bien que non, malheureusement.
Bon repas à toi cependant.
Le 12 décembre 2021 à 23:50:18 _____-_-__-___ a écrit :
Le 12 décembre 2021 à 23:48:35 :
ça fait quoi d'être un PN ?L'échéance est tombée, le diagnostic est sans appel. Il ne convient dès lors que d'épouser la phase d'acceptation...
Et c'est le cas ?
Surdoué = Ne veut rien dire.
Croire en Dieu = Idem
Le 12 décembre 2021 à 23:30:21 ziho578 a écrit :
Mais oui comme les afghan mineurs de 39 ans
Les fameux JEUNES de 40 ans.
"Le groupe de 29 Afghans, composé notamment d'étudiants et de militants ayant défendu à plusieurs reprises les droits des personnes LGBT+, est arrivé vendredi au Royaume-Uni pour «commencer leur nouvelle vie», a détaillé le ministère, qui a travaillé avec deux associations de défense des droits – la britannique Stonewall et la canadienne Rainbow Railroad — pour rendre ce voyage possible."
"La directrice générale de Stonewall, Nancy Kelley, s'est félicitée «que les personnes LGBTQ+ soient reconnues comme un groupe prioritaire pour la réinstallation». «Toutefois, notre travail n'est pas encore terminé», a-t-elle ajouté, «Nous continuerons à plaider pour un soutien international aux Afghans LGBTQ+, y compris ceux qui restent en Afghanistan». «D'autres Afghans LGBT vulnérables devraient arriver au Royaume-Uni dans les mois à venir», a précisé le gouvernement britannique."
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/le-royaume-uni-accueille-une-trentaine-d-afghans-lgbt-20211030
ARTICLE DU FIGARO COMPLET :
RÉCIT - Fin novembre, un jeune homme de 23 ans est venu passer la soirée chez elle, en Haute-Saône, mais n'en est jamais reparti. Son cadavre, emballé dans des sacs plastique, a été retrouvé dans un placard par les enquêteurs.
«Je l'ai rencontrée au lycée agricole à Vesoul en 2017. Elle voulait devenir agricultrice et adorait les animaux : les vaches, les chevaux, les chiens.... Je n'arrive pas encore à y croire», raconte Alexia*, une amie de Camille. Cette jeune femme de 18 ans a reconnu avoir étranglé Théo, 23 ans, venu passer la soirée chez elle fin novembre. Le cadavre du jeune homme a été retrouvé une semaine plus tard au domicile de Camille, à Oiselay-et-Grachaux (Haute-Saône), une petite commune de 400 âmes entre Vesoul et Besançon. La jeune femme a été mise en examen mercredi 8 décembre pour homicide volontaire et placée en détention provisoire.
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Domicilié à Besançon, décrit par ses proches comme «introverti et peu à l'aise avec les femmes», Théo se rend chez Camille lundi 29 novembre pour y passer la soirée. Les deux jeunes adultes se connaissent depuis peu. Problème, Théo ne donne plus aucun signe de vie après cette soirée. Un silence inhabituel conduisant sa mère à signaler sa disparition mercredi 1er décembre. Interrogée au début de l'enquête - ouverte dans un premier temps pour «disparition inquiétante» - Camille explique que son invité est reparti et qu'elle n'a plus de nouvelles depuis. Vendredi 3 décembre, la jeune femme partage même sur son compte Facebook un article de «L'Est Républicain» relayant la disparition de Théo.
Camille avait partagé sur Facebook un article relatant la disparition de Théo. Capture d'écran Facebook
Les enquêteurs de la police judiciaire de Besançon découvrent finalement le corps de Théo lundi 6 décembre au cours d'une perquisition au domicile de la jeune fille. Le cadavre est dissimulé dans un placard et emballé dans de grands sacs plastiques scotchés. Détail sordide, la victime a les mains nouées dans le dos. Durant sa garde à vue, Camille reconnaît immédiatement avoir donné la mort au disparu dans la nuit du 29 au 30 novembre «parce qu'il insistait pour avoir une relation sexuelle», a détaillé le procureur de la République de Besançon, Étienne Manteaux, lors d'une conférence de presse jeudi 9 décembre. Le magistrat a donné de nombreux détails sur le déroulé des faits.
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Endormie aux côtés du jeune homme, Camille raconte avoir été réveillée par des attouchements vers 4h du matin. Elle aurait alors frappé Théo au visage pour le repousser et se serait réfugiée dans la cuisine. Le jeune homme l'aurait suivie et lui aurait imposé de nouveaux attouchements. Paniquée, Camille se serait saisie d'un couteau de cuisine avant de lui asséner un coup non mortel au niveau du ventre. Au sol, le jeune homme l'aurait menacée, ce qui aurait conduit Camille à détacher une cordelette de l'une de ses robes puis à l'étrangler. Craignant qu'il ne se réveille, elle lui aurait ensuite attaché les mains dans le dos. «Je déteste la violence mais si tu me touches, je ferai en sorte que plus jamais tu recommences», écrivait Camille dans une publication Facebook d'avril 2020 qui revêt désormais un sens tout particulier. Des attouchements imposés à la jeune femme ont-ils conduit à un déchaînement de violence ? Charge à l'enquête de le déterminer.
Après le meurtre, Camille ne perd pas de temps. À 7h06, la jeune femme envoie un texto sur le téléphone portable de la victime pour brouiller les pistes : «Travaille bien, merci pour hier c'était vraiment bon». Une heure plus tard, elle se rend dans une station essence avec la voiture de la victime et utilise sa carte bleue. Puis elle achète des bijoux dans un centre commercial, toujours avec la carte bancaire de Théo, en début d'après-midi. Le lendemain du meurtre, Camille retire 600 euros et prend la direction de Bordeaux où elle a réservé une chambre sur Airbnb. La jeune femme - qui n'a pas le permis -, se rend sur place en voiture pour rejoindre un homme de 27 ans récemment rencontré : elle passe deux nuits avec lui, utilisant de nouveau la carte de la victime, avant de rentrer en Haute-Saône le 3 décembre. Le soir même, elle se rend à Dijon chez un ex-petit ami avec qui elle passe la nuit. Elle lui demande une faveur : trouver de fausses plaques d'immatriculations pour les mettre sur le véhicule de la victime. Ce qu'il accepte de faire. Le lendemain, le 4 décembre, Camille achète des sacs-poubelles et du ruban adhésif puis participe à une soirée. Une amie l'ayant croisée à la fête la décrit comme «normale». La jeune femme sera finalement interpellée deux jours plus tard.
Aux enquêteurs, Camille explique que la victime «était son 'pigeon', qu'elle souhaitait en obtenir de l'argent, mais elle a aussi maintenu sa version des faits» concernant une agression sexuelle, a détaillé le procureur de la République. Le commandant de la police judiciaire de Besançon, David Tognelli, a de son côté indiqué avoir été surpris par «l'extrême détachement qu'a montré cette jeune femme de tout juste 18 ans par rapport aux faits qu'elle dit avoir commis et notamment sa capacité à continuer à vivre normalement».
J'ai du mal à y croire, c'est dur d'imaginer ça venant d'elle
Alexia, une amie de Lycée de Camille
Surpris, les proches de la jeune fille le sont également. «On faisait beaucoup de soirées ensemble chez des amis. Tout le monde la connaissait. On est tous choqués et sur le cul», confie Pierre*, un ami qui partageait également des balades à cheval avec elle, une des passions de Camille. «J'ai eu de la chance de ne pas me retrouver mêlé à cette histoire. Elle m'avait appelé dimanche à 7h du matin pour que j'aille la chercher. Elle s'était endormie au volant et s'était mise sur un talus au fin fond de la Haute-Marne», poursuit-il.
«Je n'arrive pas à y croire, c'est dur d'imaginer ça venant d'elle», confie quant à elle Alexia, qui était dans la même classe que Camille au lycée agricole de Vesoul en 2017. «Je traînais beaucoup avec elle au lycée. Elle était populaire et très appréciée. Elle était plutôt calme mais elle avait du caractère et ne se laissait pas faire. Il ne fallait pas l'embêter», se remémore Alexia. Pour preuve, la jeune fille se souvient d'une «embrouille» entre Camille et une autre élève. «Camille avait envoyé des menaces à cette fille. Quand elle s'embrouillait avec les gens, elle les traitait souvent de pigeons et de pigeonnes», explique-t-elle. Un terme qui fait écho à celui utilisé en garde à vue pour qualifier Théo.
Sur le plan scolaire, Alexia décrit Camille comme «une très bonne élève, passionnée par l'agriculture et les animaux». Une passion visible sur le compte Facebook de la jeune fille, qui se prend régulièrement en photo avec des chevaux, des vaches ou des chiots, et n'hésite pas à clamer son amour pour l'agriculture. «Un rêve de gosse», écrit-elle dans une publication d'août 2019 où on la voit en photo sur un tracteur. «Tu vas faire le concours ?», l'interroge un jeune homme sous la publication. «Oui, celui de Fontenois (Fontenois-la-Ville, en Haute-Saône, NDLR)», lui répond Camille. En septembre 2019, on la voit encore se mettre en scène en train d'embrasser un petit veau. «L'amour que je porte à ma passion est inexplicable. Car c'est grâce à elle que chaque jour je souris», écrit-elle. Mais son rêve s'évapore. «L'agriculture touche à sa fin pour moi», annonce-t-elle en novembre 2019 sans en dire davantage. Elle précise qu'elle part «dans une autre formation pour être dans tout ce qui est communication et comptabilité». Au moment du meurtre, et depuis plusieurs mois déjà, la jeune fille était vendeuse dans une boulangerie.
Autre facette de sa personnalité, la jeune femme multipliait les conquêtes, réelles ou virtuelles. «Elle changeait souvent de copain et en avait parfois plusieurs. Elle rencontrait des garçons en vrai ou sur Snapchat. Ses relations ne duraient jamais très longtemps, elle enchaînait pas mal», explique Alexia. Benjamin*, un jeune agriculteur, fait partie de ces relations virtuelles. Il a connu Camille sur le réseau social Snapchat en 2019. «On a beaucoup discuté, pendant environ un an, mais on ne s'est jamais vu en vrai. On parlait de nos métiers, de notre avenir, de nous et j'en passe», explique-t-il. «Elle m'avait invité chez elle mais je n'ai jamais eu le temps d'y aller. Je ne la pensais pas capable de ça», souffle-t-il.
Actuellement incarcérée à la maison d'arrêt de Lutterbach (Haut-Rhin), Camille risque en théorie trente ans de réclusion criminelle. Sur sa dernière photo postée sur Facebook, le 19 novembre, on peut lire : «Je suis mariée avec la vie, jusqu'à ce que la mort nous sépare».
"^^"
Topic clos. Inutile de rajouter quoique ce soit.
Le 12 décembre 2021 à 22:57:45 :
Spoiler pour les newfagsL'op va juste dire non pendant 10 pages à tous les jeux