Son modo:
arrenraug: bon ben écoutes tu vas les ban toi même parce que moi ça me gave, surtout si c'est pour que tu lises les messages des mecs qu'on ban y a aucun intérêt
Jamais vu une rébellion de modo avant je me demande comment ils tiennent
Le 12 janvier 2021 à 14:23:27 michel_genial a écrit :
Le 12 janvier 2021 à 14:17:45 CurtSambael a écrit :
Le 12 janvier 2021 à 14:16:13 michel_genial a écrit :
C'est l'édition folio ?GF khey
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png Ah oui, très bonne traduction de Wotling.
Perso je le lis en ligne https://fr.wikisource.org/wiki/Par_del%C3%A0_le_bien_et_le_mal avec la traduction d'Henri Albert, la première trad française (bonne aussi).https://fr.wikisource.org/wiki/Par_del%C3%A0_le_bien_et_le_mal
A-t-on observé combien l’oisiveté extérieure, ou une demi-oisiveté, est nécessaire à la vraie vie religieuse (autant au microscopique travail favori de l’examen de soi qu’à cette douce résignation qui s’appelle « prière » et qui est une attente perpétuelle de la « venue de Dieu »), je veux dire cette oisiveté avec une bonne conscience que l’on pratique dès l’origine et par tradition, non sans un certain sentiment aristocratique qui insinue que le travail déshonore, c’est-à-dire qu’il rend le corps et l’âme vulgaires ? A-t-on observé que, par conséquent, l’activité laborieuse des temps modernes, cette activité bruyante et fière qui utilise bêtement chaque minute, prépare et dispose, mieux que tout le reste, à l’incrédulité ? Parmi ceux qui vivent aujourd’hui, par exemple en Allemagne, à l’écart de la religion, il y a des hommes de « libre pensée », d’origines et d’espèces différentes, mais, avant tout, une majorité de ceux dont l’activité a fait disparaître, de génération en génération, les instincts religieux, de sorte qu’ils ne savent plus du tout à quoi servent les religions et qu’ils n’enregistrent plus qu’avec une sorte d’étonnement apathique leur présence dans le monde. Elles se trouvent déjà bien assez absorbées, ces excellentes personnes, soit par leurs affaires, soit par leurs plaisirs, pour ne point parler de la « patrie », de la lecture des journaux et des « devoirs de famille ». Il paraît qu’il ne leur reste plus du tout de temps pour la religion, encore qu’elles ne se rendent pas bien compte s’il s’agit là d’une nouvelle affaire ou d’un nouveau plaisir, car il est impossible, se disent-elles, qu’on aille à l’église, rien que pour se gâter la bonne humeur. Elles ne sont pas ennemies des coutumes religieuses. Si l’État exige, dans certains cas, leur participation à ces coutumes, elles font ce qui leur est demandé, comme on fait tant d’autres choses, — avec un sérieux patient et modeste, sans beaucoup de curiosité ou de déplaisir. Elles vivent beaucoup trop à l’écart et en dehors de tout cela, pour juger qu’il est nécessaire de se prononcer pour ou contre. La plupart des protestants allemands, dans les classes moyennes, font aujourd’hui partie de ces indifférents, soit qu’ils vivent dans les centres laborieux, industriels et commerciaux, soit qu’ils appartiennent au monde des savants et au personnel de l’université (exception faite des théologiens, dont l’existence et la possibilité donnent aux psychologues une énigme de plus en plus difficile à pénétrer). Parmi les hommes pieux, ou simplement favorables à l’Église, on se fait rarement une idée de ce qu’il faut de bonne volonté, on pourrait dire d’arbitraire, pour qu’aujourd’hui un savant allemand prenne au sérieux le problème de la religion ; de par toute sa profession (et, comme je l’ai indiqué, de par son activité professionnelle, à quoi le contraint sa conscience moderne), il incline à une sérénité supérieure, presque bienveillante, à l’égard de la religion, une sérénité à laquelle se mêle parfois un léger mépris, à cause de la « malpropreté d’esprit » qu’il suppose partout où l’on appartient encore à l’Église. Ce n’est qu’à l’aide de l’histoire (donc nullement par son expérience personnelle) que le savant arrive à considérer les religions avec une gravité respectueuse, à avoir pour elles certains égards ombrageux. Mais quand même il aurait élevé son sentiment pour la religion jusqu’à de la reconnaissance, personnellement, il ne se serait pas rapproché d’un pas de ce qui subsiste encore sous le nom d’Église ou de piété, peut-être, au contraire, s’en serait-il éloigné. L’indifférence pratique à l’égard des choses religieuses, au milieu de laquelle il naquit, où il fut élevé, se sublime généralement chez lui en circonspection et en propreté intellectuelle, lesquelles craignent le contact avec les hommes et les choses de la religion. Et ce peut être précisément chez lui la profondeur de sa tolérance et de son humanité qui lui fait éviter le subtil pis-aller que les habitudes de tolérance entraînent avec elles. — Chaque époque possède son genre particulier de naïveté divine, dont d’autres époques pourraient lui envier la découverte. Et quelle naïveté, quelle naïveté vénérable, enfantine et maladroite au delà de toutes les limites il y a dans cette prétention du savant à se croire supérieur, dans cette tolérance avec une bonne conscience, dans la certitude, simple et imperturbable, avec laquelle son instinct traite l’homme religieux, comme un type inférieur et de valeur moindre, qu’il a lui-même dépassé à tous les points de vue, — lui qui n’est qu’un petit nain prétentieux et populacier, ouvrier laborieux et appliqué, dans le domaine des « idées », des « idées modernes » !
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/07/7/1550369264-lll-removebg-1.png preds-en de la graine Michel
https://image.noelshack.com/fichiers/2020/44/3/1603878744-onfray-removebg-preview-4.png
Je trouve que les traducteurs GF sont globalement bien choisis, rarement déçu
Le 12 janvier 2021 à 14:24:47 human_centiped a écrit :
Tu sais qu'en utilisant ce terme de merde de "redpill" tu fais partie de la masse des moutons qui a besoin d'emprunter des mots à d'autres langues, mots dont la réalité qu'il cherche à décrire n'est pas défini et comprise par tous de la même façon surtout en France, et de la masse des débiles que Nietzche aurait abhorré ?
J'en ai rien à secouer de ce que Nietzsche aurait pensé de moi, je ne fais que présenter un texte parmi tant d'autres
Le 12 janvier 2021 à 14:19:39 FragiluxxR a écrit :
Le 12 janvier 2021 à 14:17:59 CurtSambael a écrit :
Le 12 janvier 2021 à 14:16:58 FragiluxxR a écrit :
Le 12 janvier 2021 à 13:53:52 CurtSambael a écrit :
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/02/2/1610456010-img-6358-min.jpg
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png c'est dans quel livre
Par delà bien et mal khey
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png tu peux donner la suite de la 1ère page que t'a posté stp
Nous, qui incarnons l’inverse, et qui avons ouvert l’œil et la conscience pour voir où et comment jusqu’à présent la plante « homme » a poussé et s’est élevée le plus vigoureusement, nous sommes d’avis que cela s’est produit à tout coup dans les conditions inverses, qu’il a fallu pour cela que le danger de sa situation commence par croître jusqu’à prendre des proportions formidables, qu’à la faveur d’une longue pression et d’une longue contrainte, sa faculté d’invention et de dissimulation (son « esprit » –) se développe jusqu’à la finesse et la témérité, que sa volonté de vie s’intensifie jusqu’à se faire volonté de puissance inconditionnée : – nous sommes d’avis que la dureté, la violence, l’esclavage, le danger dans la rue et dans le cœur, le repli dans la clandestinité, le stoïcisme, l’art de la tentative et de la tentation ainsi que l’astuce diabolique en tout genre, que tout ce qui est méchant, terrible, tyrannique, tout ce qui en l’homme relève de la bête de proie et du serpent sert tout autant à l’élévation de l’espèce « homme » que son contraire : – nous n’en disons même pas assez en ne disant que tout cela, et nous trouvons quoi qu’il en soit, en parlant et en gardant le silence ici, à l’extrémité opposée de toute idéologie moderne et de tout désir de troupeau : pour être leurs antipodes peut-être ? Quoi d’étonnant que nous, « esprits libres », ne soyons justement pas les esprits les plus communicatifs ? Que nous ne souhaitions pas trahir à tous égards de quoi un esprit peut se libérer et vers quoi il sera peut-être poussé ensuite ? Et pour ce qui est de la signification de la dangereuse formule « par-delà bien et mal », grâce à laquelle à tout le moins nous nous gardons d’être pris pour ce que nous ne sommes pas : nous sommes quelque chose d’autre que des « libres penseurs* », « liberi pensatori », « Freidenker », et ainsi de suite, quels que soient tous les noms que ces braves porte-parole des « idées modernes » aiment à se donner. Naguère chez nous dans de nombreux pays de l’esprit, ou ayant du moins été leurs hôtes ; sans cesse réchappés des agréables recoins renfermés où semblaient nous confiner préjugé d’amour ou de haine, jeunesse, ascendance, le hasard des hommes et des livres, ou même les fatigues de l’errance ; pleins de méchanceté envers les appâts de dépendance que cachent les honneurs, ou l’argent, ou les fonctions, ou les enthousiasmes des sens ; reconnaissants même envers la misère et la maladie prodigue en retournements, parce qu’elle nous détache toujours de quelque règle et de son « préjugé », reconnaissants envers Dieu, le diable, le mouton et le ver qui nous habitent, curieux jusqu’au vice, chercheurs jusqu’à la cruauté, pourvus de doigts sans scrupules pour saisir l’insaisissable, de dents et d’estomacs pour digérer ce qu’il y a de plus indigeste, prêts à tout métier qui exige une perspicacité aiguë et des sens aiguisés, prêts à toute entreprise risquée en vertu d’un excédent de « volonté libre », pourvus d’âmes d’avant-scène et d’âmes de coulisse dont nul ne percera aisément les intentions ultimes, d’avant-scènes et de coulisses que nul pied ne pourrait parcourir jusqu’au bout, cachés sous des manteaux de lumière, conquérants bien que paraissant héritiers et dissipateurs, classificateurs et collectionneurs du matin au soir, avares de notre richesse et de nos tiroirs archicombles, apprenant et oubliant avec économie, inventifs en schémas, parfois remplis d’orgueil par nos tables des catégories, parfois pédants, parfois oiseaux de nuit au travail jusqu’en plein jour ; et même, si besoin est, épouvantails – et aujourd’hui, besoin est : en ce que nous sommes les amis nés, jurés, jaloux de la solitude, de notre solitude propre, suprêmement profonde, qui nous est un suprême minuit, un suprême midi : – voilà l’espèce d’hommes que nous sommes, nous, esprits libres ! et peut-être êtes-vous aussi un peu cela, vous qui venez ? vous, philosophes nouveaux ?
Le 12 janvier 2021 à 14:16:58 FragiluxxR a écrit :
Le 12 janvier 2021 à 13:53:52 CurtSambael a écrit :
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/02/2/1610456010-img-6358-min.jpg
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png c'est dans quel livre
Par delà bien et mal khey
Le 12 janvier 2021 à 14:16:13 michel_genial a écrit :
C'est l'édition folio ?
GF khey
Les natios abattus sans sommation
Le 12 janvier 2021 à 13:55:45 Azherkame a écrit :
Nietzsche qui humilie allégrement les QLF, quel plaisir.
J'avais d'autres cibles en tête
J'ai certaines idées de gauche, certaines plus de droite, mais si y'a bien un truc qui me fait ni chaud ni froid c'est que des noirs (ou asiat, arabes ..) jouent des rôles de personnages historiques ou fictifs originellement blancs.
Pour moi il faut avoir atteint un sacré niveau de fragilité pour s'offusquer de ça, donc j'aimerais entendre les arguments de ceux que ça gêne
(PS: si vous me sortez l'argument "ui mais si un blanc joue le rôle de black panther tous les BLM vont se révolter", je vous réponds que je les trouve tout aussi cons que vous )
Le 06 juin 2018 à 04:32:01 ModerABBERation a écrit :
Pour moi c'est Tanguy, j'ai pas trouvé son ig avec la description "faites la guerre pas l'amour" qui permettrait d'être sûr à 100%L'ig de la meuf est en privé
Bref déjà c'est une pyj mais une pyj de compet, je veux bien que ce soit des 2000 mais merde c'est niais leurs fb à tout ce petit monde. On arrive pas à savoir ce qui est sincère et ce qui est exagéré
Cependant avec les infos qu'on a dans le journal + le fait que Tanguy et Kévin soient pas amis sur fb (j'ai pas recroisé leurs contacts cela dit) + le fait qu'appqrament elle était avec tanguy puis il disparaît des radars et là elle nous fait la veuve pour Kévin + la convo sur fb où on dirait bien que tanguy s'inquiète de la présence de Kévin dans la vie de la meuf (il veut le rencontrer tout ça, à le lire on dirait un cuck)
C'est pas clair entre les trois, et tanguy a suriné Kevin par jalousie
L'autre a essayé de le couvrir parce qu'elle sait qu'elle a fait la folle et se sent responsable d'avoir précipité les choses
C'est où la conv fb tanguy / présence de Kevin ?