aimer l'humanité c'est aimer une fiction
une foule d’individus isolés, indépendants les uns des autres dans leur être moral n'a pas de réalité propre
C'est donc un amour hypocrite qui n'a pas d'objet, un miroir où le gauchiste peut contempler ses propres vertues
Mais la graine du mal nait toujours de la vertue exaltée jusqu'à l'orgueil. Poser la pleine suffisance de l'homme à aimer c'est encore une manière de succomber au narcissisme. Bernanos, disait qu'il est plus dangereux pour l'homme de nier le péché originel que de nier Dieu