Le 24 mars 2020 à 14:18:28 AkuAkuCrash a écrit :
T'es un joueur et t'as qu'un seul écran chez toi attardé ?
Bah la télé du salon, je vois pas l'intérêt d'en avoir une autre et mon PC me sert pratiquement qu'à bosser.
J'ai pas envie de m'acheter une bonne config, sachant que j'ai plus le temps de jouer.
8eme jour de confinement
Aujourd'hui je décide de profiter du matin pour faire un sort à l'hydrangea grimpant du jardin. Il est temps de le rabattre de manière efficace.
Alors je sors ma cisaille et en avant guimgamp. Mon fils tire sur les branches pour les faire tomber et les amènent dans la brouette.
1h plus tard, le massif resemble enfin à quelque chose. J'en profite pour aller bosser tout en mettant en fond la version originale des rois maudits, de Maurice Druon avec Jean Piat. Une merveille, le premier épisode est trouvable sur youtube.
J'ai jamais compris pourquoi on n'enseignait pas plus souvent les merveilles de notre passé aux enfants plutôt que de leur faire ces cours d'histoires désespéremment chiants et chimiques.
Pourquoi les anglais ont Dunkerque, le discours d'un roi, des films sur Churchill et pas nous ?
Enfin, la réponse je la connais déjà, les bourgeois détestent la France, c'est leur truc ça.
Il n'empêche, dans les années 50, on avait de vraies belles choses, bien réalisées.
Depuis la génération boomer, rien à retenir.
On est rentré après deux heures de balade sous les frondaisons, complètement trempés et épuisés.
Juste à temps pour voir le résultat des activités des filles : deux scultures en pates à modeler sensées représenter les chats de la maisonnée...
Objectivement c'était moche.
Mais sinon elles avaient fait des cookies avec leur mère, c'était bien agréable après avoir pris une suée pendant l'après midi.
Petite douche, bain pour les gamins et hop, diner et au lit.
Bonne balade à travers les bois cet après midi. Il faisait beau et l'ombre du couvert des arbres donnait à la foret un je ne sais quoi de magique.
Mon fils tient bien la distance, même si je me suis retenu pour qu'il me suive.
La nature se réveille, le printemps se ressent dans l'air.
Evidemment c'était trop beau, on est tombé sur un groupe de chasseurs avec leurs beaux gilets jaunes.
Aie je besoin de préciser qu'ils avaient l'air tous bien alcoolisés ? non hein.
J'aime pas faire dans le cliché, je connais le rôle des chasseurs dans le cycle naturel, mais le club de chasse du coin est un repère d'alcoolo finis, connu pour tirer sur tout ce qui bouge, surtout les faisans élevés en cage et à l'occasion sur les chats et les chiens.
J'ai aucune foutu idée de savoir s'ils avaient même le droit d'être là.
Un jour va y avoir un accident grave avec leurs clébards ou leurs flingues et à ce moment là ça chialera comme d'habitude.
La campagne n'a pas que des avantages.
J'ai vérifié les pneus, préparé un petit sac avec tout le nécessaire du parfait vététiste, de quoi réparer une roue, de quoi se soigner, etc.
Et surtout le casque, pour l'exemple.
C'est un truc assez simple à piger avec les gosses. Si tu montre pas l'exemple, ils le feront pas. Donc je vais ressortir mon casque qui me donne littéralement une tête de gland, mais bon.
C'est pour la bonne cause.
Aujourd'hui opération vélo
Je vais pouvoir me remettre à pédaler correctement, avec le petit gars qui me suivra. C'est l'occasion.
Maman et les petites feront des trucs de filles.
On va aller dans la forêt, histoire de profiter du bon air. Aucune chance qu'un bleu nous tombe dessus dans les petites routes qu'on va prendre.
J'irais bien sur la côte, contempler les a pics rocheux et la mer en furie, mais il se dit dans le voisinage que les bleus trainent par là et verbalisent à tour de bras.
Ils sont tendus, surtout depuis que les parisiens ont débarqué en bretagne, ramenant avec eux leur morgue, leur arrogance mais aussi et surtout leurs miasmes.
Les cas de corona ont augmentés drastiquement depuis que ces parigots sont revenus au pays.
Ah ça, pour vomir sa bile sur la Bretagne, terre d'alcoolo et de bouseux, y'a du monde, mais quand y'a du reuz, ca revient la queue entre les pattes !
Enfin bon, l'hypocrisie et les parisiens, c'est comme la vérole et le bas clergé....
Dans ma chasse à l'eau bénite, j'ai été obligé de téléphoner au diocèse. Je suis tombé sur une vieille qui n'a pas eu l'air très compréhensive
"Vous voulez en faire quoi de cette eau bénite ? C'est pas si important"
BAAAAAAAAAAAAAAAH tiens. Encore une boomeuse adepte de la petite voie et incapable de comprendre que si, c'est important.
C'est bien mignon d'expliquer que les superstitions et les traditions c'est nul, mais si c'est pour jeter la liturgie avec, pardon !
Et après ça pleurniche que les jeunes viennent plus pour écouter leur (ker)messe avec du Djembé.
J'ai fini par en trouver auprès d'amis tradis. Je les critique, mais au moins point de vue matériel ils sont carrés.
Pour bosser aujourd'hui, une petite OST de doom, ça va me motiver un peu.
Septième jour.
Les journées se suivent et se ressemblent. Pas que je m'en plaigne, ça me va très bien.
J'ai jamais été un gros yes life, j'aime bien sortir, mais j'ai toujours su m'occuper tout seul. Et puis ma famille me monopolise à plein temps.
J'ai vite fait échanger avec les collègues de boulot. R. est coincé avec sa femme en cloque, il en peut plus. Elle lui fait vivre l'enfer sur terre.
N'eo Ket chans mon con.
Evidemment la bouteille de gaz est vide. Je suis bon à aller en chercher une cet après midi en espérant pas croiser trop de cornards.
il fait beau, si je m'écoutais je commencerais à sculter mon penn bazh, mais c'est encore trop tôt, le bois est tendre. C'est un coup à le faire se fendre.
Ca doit bien faire 5 ans que j'ai pas écouté Soral, je l'entend juste à travers ses déclarations ignobles sur telle ou telle personne.
J'étais persuadé que son mouvement avait coulé depuis l'affaire conversano ou Lapierre, mais comme tous les mouvements sectaires, il reste un coeur atomique.
Il a viré Sigaut pour je sais pas quelle nouvelle divergence. C'était la seule que je respectais encore dans ce mouvement. Je l'ai rencontrée, une personne adorable et d'une vraie bonhomie.
Quand j'y repense, toutes ces querelles picrocollines sur internet à coup de clash empêche de vraiment se mettre au boulot. J'ai jamais été aussi peu productif que quand j'étais plongé dans ces mouvements.
J'ai réduis mon écoute à quelques personnes sérieuses, qui font du vrai boulot ou dont la pensée m'intéresse. J'ai plus le temps pour ces bêtises.
Contrairement à la "dissidence", Soral et tous ses séides, j'ai une famille à faire vivre, un foyer dont je dois m'occuper.
La paternité ça responsabilise. Ca oblige à faire des choix.
Revenir à l'essentiel.
Me suis regardé le JDG après l'avoir vu bashé sur le forum.
Honnêtement rien de révolutionnaire, mais rien de choquant non plus.
C'est banal, quelques tacle, mais pas de quoi l'encenser ou le lyncher.
J'essaie de faire regarder du Greg Tabibian à ma femme, elle qui tourne qu'à BFM et qui globalement s'en fout.
Résultats mitigés. J'en espérais toute manière pas beaucoup.
Je me ferais bien fait une grosse tartine de pain grillé avec du miel, mais on est à court de pain.
Sixième jour de confinement
Aujourd'hui, rien de bien notable : j'ai fait du jardin avec les petits. Il est temps de réveiller le jardin.
J'ai décaissé et aéré la parcelle ou il y'a les bulbes. Demain je sèmerais le paquet de graine de fleurs des champs avec l'aide des filles
Mon petiot s'amuse a attraper les gros vers blancs pour les balancer frénétiquement dans la haie. Il a pas froid aux yeux ce petit. Pendant ce temps, ma chère et tendre s'amuse à ranger la maison.
C'est marrant, mais je vois pas la différence avant après. Sans doute la chance.
Ma femme se lance dans les cours collectifs de gym à distance. Elle a voulu que je participe. J'ai pas été déçu.
J'ai rarement vu un truc plus improbable et disgracieux que ma femme qui fait du sport. On est d'accord, une femme qui transpire, c'est pas beau, mais la mienne....
Mais bon, je lui en veux pas. Elle fait des efforts.
Réflexion annexe : avoir un couteau sur soit, c'est toujours utile.
Pas pour se défendre hein, mais dans la vie de tous les jours. J'ai un bon vieux spyderco, je dois l'avoir depuis 4 ans, et c'est marrant, chaque jour j'en ai besoin.
Que ce soit pour couper une branche de chène pour que mon fils la donne à des chèvres.
Ou pour couper une ficelle qui traine, ouvrir un emballage, ou même me couper un morceau de saucisson.
Je sais pas, c'est un réflexe pour moi de porter mécaniquement la main à la poche quand j'ai besoin de "couper".
Tout comme c'est un réflexe de porter la main à mon chapelet quand j'ai besoin de me calmer.
Tout est bien à sa place, je suis bien équipé.
Je me sens tout nu sans l'un ou l'autre.
En même temps je parle rarement du paranormal, ça fout mal à l'aise les gens.
T'as les rationnel/cartésiens qui te prennent pour un espèce de résidu de paganisme et de superstitions crasses et qui essaient de t'humilier à peu de frais : pas la peine de leur parler, ils n'écoutent ni n'entendent. Des têtes à clasques.
Et t'as les autres qui te prennent pour un genre de superman, un mix entre panoramix et mandrake le magicien. Ils te regardent avec des étoiles plein les yeux, persuadés que tu va multiplier les pains alors que bon.
C'est juste un simple outil de communication avec des forces qui nous dépassent, je transforme pas la merde en or et j'invoque pas les morts.
C'est d'abord pragmatique la foi et le spirituel, surtout en Bretagne ; on demande la guérison d'un enfant, l'arrivée d'un enfant, la protection d'une maisonnée, rien de grandiloquent.
Le Breton est un être qui connait sa place et qui demande juste de quoi améliorer son quotidien, de quoi poursuivre tranquillement sa vie.
Je sais pas d'ou ça vient, peut être d'un fond de celtisme mal digéré, peut être des catastrophes dont a été témoin la péninsule, de la dureté de la vie ?
Rien de bien fôlichon en cet après midi.
Suite à une énième bêtise de ma femme qui a pété un vieux miroir trouvé dans un vieux grenier, me voilà à battre la campagne à la recherche d'un grand If dont je pourrais prélever un rameau afin de préparer un rituel de purification.
Pas compliqué de comprendre qu'un miroir reflète ce qu'il voit et l'emmagasine au moins en partie. A la mort d'un membre de la maisonnée, on voilait tous les miroirs, de peur que l'âme du défunt y soit leurrée.
On s'amuse pas à ramener n'importe quelle saloperie au prétexte qu'on en avait pas à la maison....
Mais bon, pour ma femme, aucun soucis. En même temps elle n'a pas le lien, pas grand chose à en attendre. Tous mes oncles étaient des passeurs de feu, des rebouteux, sentaient les choses. Dans sa famille, rien de tel.
Du coup me voilà à chercher une église ouverte pour prélever un peu d'eau bénite et un bel If massif dont je pourrais utiliser la branche.
Pas facile à trouver l'If, ils ont tous été abattus à cause de leur toxicité. Pourtant c'est un arbre sacré chez les celtes, et c'est pas pour rien. Mais du coup, trouver un arbre ancien relève de la gageure.
J'ai fini par en trouver un après bien 30 minutes de balade, reste plus qu'à accomplir les rites et gestes dans le bon ordre, histoire de faire partir l'anaon et d'être tranquille.
Cinquième jour de confinement.
Ce matin, c'est moi qui descend pour m'occuper des mômes : petit déjeuner devant pierre lapin : je peux reconnaitre chaque dessin animé par son générique : je suis devenu un papa...
Ce matin, tartine de pain grillé au chocolat pour tout le monde. Les jumelles mangent en s'en mettant partout, leur grand frère les reprend alors qu'il laisse tomber du chocolat en poudre sur le canapé... C'est mignon les gosses. Parfois chiants, parfois chronophages, mais c'est mignon.
Ma femme m'explique qu'elle a peur de mourir, vu son état et son traitement : je lui explique qu'on ne risque rien vu qu'elle ne sort jamais et que je suis d'une prudence extrême quand je sors. Mais bon. Je lui fait un calin pour la rassurer. Elle a besoin d'être rassurée tout le temps.
Au début c'est mignon, je dis pas, mais à la longue, c'est lourd : t'es mère de famille maintenant, hisse toi à la hauteur de la tache, t'as charge d'âme, pas le moment de flancher.
Elle voudrait que je lui fasse des déclarations d'affection éternelle et n'arrête pas de me tendre des perches : "tu pleurerais ma mort ?"
Je répond sur le ton de l'ironie, je blague. Je suis pas un démonstratif, en Bretagne, on a la passion intense mais pudique. Bien sur que je pleurerais ta mort ma grosse, t'es ma femme. Mais compte pas sur moi pour te l'avouer.
Ce matin, je tombe sur un live de l'Abbé laguerie. Une bonne surprise, ca va rythmer mon boulot.
Rien de notable cet après midi, j'ai croisé mes voisins de loin, on a vite fait discuté : ils galèrent avec leurs enfants, faut dire que vu les bestiaux, ça m'étonne pas.
De vraies petites terreurs accros aux tablettes et "hyperactifs" comme dirait leurs parents.
Je dirais plutôt "hypercasse coui.le", ces mômes sont des calamités ambulantes. La dernière fois que je les aient vu, ils essayaient de choper mon chat pour s'en servir de souffre douleur. J'ai collé une micro tarte à l'ainé en remettant la faute sur le chat. Ca leur avait fait les pieds.
Je les entend hurler à intervalle régulier derrière la haie en face. Je plains leurs parents.
Les miens sont adorables, même si l'ainé multiplie les conneries en ce moment.
J'ai chopé des courbatures, cette honte. 7km de course et j'ai les cuisses endolories, tu vieillis papy.
Ce soir, au menu, c'est courge à l'ail et au parmesan. Rien de très compliqué, mais ça fait toujours son effet. Avec une petite poelée de dinde façon teriyaki, ça passera tout seul.
J'ai reçu un sms de ma maitresse, elle est rentrée chez ses parents pour éviter le confinement tout seul et en peu déjà plus. En même temps, logique, déjà que y'a pas grand chose à foutre à ploufragan en temps normal, maintenant que c'est confiné....
Elle n'a qu'a réviser pour ses partiels, plutôt que de glander.
Mais bon, pour une yes life, c'est compliqué à gérer, la solitude, rester face à soi toute la journée.
Sinon je me suis aperçu qu'il y'avait les rois maudits sur la chaine youtube de l'INA, la version de 57, à l'époque ou la télé française ne s'était pas hanounisée. J'adore Jean Piat, cet acteur était vraiment un génie.
Allez, au plum.
Quatrième jour du confinement
Ce matin, les mômes nous ont réveillés à grands coup de chatouilles puis se sont lovés sous les draps. Heureusement que le plumard familial est de bonne taille, sans ça on aurait été serrés comme des sardines.
Je suis descendu le premier, me suis préparé un café, douché et habillé. Je comptais me rendre à la boulangerie pour acheter du pain frais à l'ouverture.
J'ai imprimé et remplis mon attestation. Ma femme me suggère de pas la dater ni la signer, "histoire de s'en resservir plusieurs fois"
T'as raison la grosse, je vais risquer 135 balles de prunes pour économiser 10 cts d'imprimante. Sans déconner elle m'étonnera toujours.
Une fois arrivée dans le bourg, je me suis félicité de pas l'avoir écouté : un schmidt, planté sur le trottoir, qui contrôle les attestations. Tout en lui tendant le papier, je repensais à l'idée de merde de ma femme, comme quoi....
A la boulangerie ils ont installés un genre de plaque en plexiglas en face du comptoir : c'est bricolé à la va vite et ca rend le paiement difficile, mais ça rassure les employés "On a plus de masques".
Intérieurement, je repense à cette vidéo qui tourne sur les réseaux, de ces sympatriques CPF dos à un stock de masque d'origine douteuse et qui les vendent à la sauvette 1e l'unité aux passants....
Mais rien ne pouvait me préparer à ce que j'ai aperçu ensuite. Ma femme voulait que j'aille faire quelques courses supplémentaires, acheter deux trois conneries manquantes, rien d'indispensable, mais bon.
Arrivé au supermarché, un spectacle apocalyptique : une cinquantaine de cadis à la file indienne, attendant l'ouverture comme des moutons à l'abattoir. Devant les portes, un vigile et un bleu font rentrer un par un les cadis à l'intérieur. On se serait cru au Vénézuela.
Ce qui me frappe surtout, c'est la moyenne d'âge des gens dans la file : Pratiquement que des boomers et des vieux, réunis devant le temple de la consommation par la peur de manquer.
Alors que ces gens avaient largement le temps de faire leurs courses avant, de se préparer ou même de se restreindre, les voilà agglutinés comme des mouches à attendre de pouvoir se rassurer en achetant 5 paquets de pates et des tranches de jambon... Un haut le coeur me secoue la poitrine.
J'abandonne l'idée d'y aller, j'envoie un message à ma femme et je rentre. Madame se passera de lait d'amande et de confiture de fraise.
Après midi tranquille.
Ma femme est toujours en pyjama à 15h30, bordel cette honte. On dirait une cassos à rester sur son cul à regarder des séries niaises.
J'ai joué avec les mômes tout l'après midi dans le jardin, on a joué à chat, aux chevaliers, aux pirates, au ballon. Je suis claqué, mais les voir sourire et les entendre rire en vaut la peine.
Ma femme a suggéré qu'on fasse l'amour. J'ai accepté. Rien de bien folichon, j'ai bien mis 20 minutes de va et viens pour finir par juter. En même temps il m'a fallu de l'imagination pour essayer de faire monter la sauce. Trois grossesses et un déficit d'hormones, ça laisse des marques, sachant que niveau initiative, j'ai rien à en attendre.
J'ai fini par tout balancer à l'intérieur après avoir pensé à une autre femme. Je pense pas qu'elle s'en soit rendue compte.
Le soir, après avoir bossé un peu, j'ai fini par descendre. Elle avait préparé un risotto au fenouil. C'était bon, même si elle a tendance a exagérer sur le sel.
J'ai couché les enfants, leur ai lu une histoire, fait un gros bisou et je me suis pieuté.
Cette journée a été claquante
Je viens de passer un quart au plumard avec mon chat à coté de moi.
Y'a pas à dire, un chat ça relaxe vachement. Elle me regarde du plumard pendant que je marne.
En attendant, pas moyen d'aller à l'Eglise, ça me lourde. Bon je peux toujours le faire depuis chez moi, mais quand même, spa pareil.
Second jour de confinement.
Bilan de ma matinée : je suis foutrement rouillé. Se taper 1h30 pour 7 pauvres kilomètres, c'est minable et je pèse mes mots.
Enfin, ça m'aura au moins bien décrassé, une bonne douche et ensuite boulot jusqu'à midi. Encore et toujours les mêmes bêtises et faux culs qui préparent leurs dossiers alors que les clients sont tous chez eux en confinement....
J'ai fait de l'administratif au son de grosses marches militaires asiats, françaises et russes. Ca rythme bien le boulot.
En écoutant la dernière chanson de Denez Prigent, j'ai appris qu'une de ses chansons avait été reprise dans south park et la chute du faucon noir. On en apprend tous les jours.
Ma tourte à la dinde est excellente, et encore meilleure froide avec une petite salade de mâche. Le froid l'a considérablement améliorée, elle est désormais consistante et se tient bien.
Les jumelles font les activités prévues par leur instit, c'est marrant à voir. Le plus grand essaie vaguement de faire ce que ses profs lui ont demandé, mais c'est juste pour la forme.
La maison est calme, tout le monde dort. Ma grosse se tape encore son replay de "demain nous appartient" alors que DOOM vient de sortir et je peux pas y toucher....
Ce matin, en me levant, j'ai vu une mésange sur la fenêtre emporter une partie de la boule de poil de chat laissée là tout exprès.
C'était assez touchant, à sa manière.