Le 30 octobre 2023 à 22:30:51 :
définis aliénation ?aliénation dans la bouche de Marx (qui a popularisé ce terme) ça qualifie un être de la valeur d'échange, car la valeur d'échange le rend autre à lui-même
Perdre sa souveraineté individuelle.
Le 17 février 2022 à 06:28:35 :
Je crois bien voir de quoi tu parles. Mais ça semble toujours délicat de concrétiser des choses qui se basent sur un sentiment aussi abstrait et difficile à décrire. D'autant plus dans ce cas où il s'agit en plus de s'exprimer pour soi, s'ouvrir à quelqu'un d'autre, tenter de se faire connaitre et de le connaitre le plus possible, avec toutes les déception que cela peut impliquer (notamment sur le fait de se connaitre soi même un peu plus, de se décevoir soi même, de décevoir les autres, ou en se rendant compte que tout nos fantasmes de relations n'étaient qu'une manifestation vaine issue d'une solitude qui fini par rendre un peu zinzin).Perso, dans mes quelques élans de sensibilité qui se font de plus en plus rares, j'en viens généralement à des expressions assez cryptiques et un peu désespérées pour tenter un contact, justement par l'émission d'une certaine "aura" comme tu le dis, mais sans aller plus loin.
Et tu es loin d'être sans consistance kheyou. J'ose espérer que tu t'en rends au moins un peu compte pour prendre la peine de t'exprimer ici, je pense que ça peu toujours en valoir la peine. C'est un peu l'une des rares choses que l'on peu encore faire de toutes façons...
Le fait de se lire au travers d'une personne, c'est sans doute ce qui synthétiserait le mieux mon qualificatif d'aura, au delà des gouts et des idées, apercevoir en l'autre ce nous au sens plus profond et personnel (peut être même tabou et refoulé, tout dépend), un peu comme si bizarrement, la personne en question se trouvait plus proche de moi, de ce que je suis dans l'ordre de l'intime, sur une sorte de spectre que je ne saurais qualifier en étant précis, spectre de l'identité, de l'introspectif, du rapport a la vie, au relationnel, tout simplement au "moi" de tout a chacun.
Ca peut sembler abstrait, et ça l'est, mais peut être l'est-ce moins qu'on se l'imagine ? Il m'arrive parfois de penser que cette obsession que nous avons, consistant a fuir certaines règles, en privilégiant le monde de l'abstraction (pouvant prendre différentes formes, internet ici comme art chez d'autres, ou que sais-je, tant que le concept en question permet une quantification alternative de l'être, un endroit ou les écorces s'avèrent plus molles et franchissables pour l'expression et la quête de soi que celles de la réalité), puisse être l'une d'un grand nombre de causes se cachant derrière la prise de vie de cette fameuse "aura".
Et peut être bien que cette attitude volatile (non pas que je cherche a l'excuser) réside dans ce "confort" de l'abstraction, dans cette quête de l'abstrait, tout comme ce trait visible chez certains, cette manière de se cacher derrière la distance de leurs interventions, tout en se plaçant en spectateur, transformant presque leurs interactions en un rapport de sujet a objets observables
L'interaction, les tentatives de connexions interpersonnelles, le fait d'exister dans l'esprit d'autres individus, cet ego déformé et non représentatif censé nous incarner dans le folklore intérieur de toutes les personnes ayant conscience de nos existences, créant a chaque instant un peu plus de distance entre le vrai nous et l'interprétation, le simulacre, des concepts pouvant se résumer au fait de ne pas être l'autre, tout simplement, laissant ainsi miroiter cette solitude (dans son incarnation la plus fataliste). Je me demande parfois si ces tentatives d'interconnexions n'éloigneraient pas plus qu'elles ne connectent, si au final nous ne serions pas plus proche les uns des autres dans la conception abstraite, avec ces tentatives de liaisons cryptiques et ces idées que nous nous faisons, ces interprétations, ces "auras" pouvant parfois tourner a l'obsession. (Loin de moi l'idée de jeter la pierre a ces obsessions irrationnelles, se révélant souvent comme l'un de nos rares endroits paisibles,).
Avoir une hantise des ruptures comme des continuités, laissant ainsi chaque relation en suspend, tout en maintenant l'ambiguïté, ambiguïté romancée, contrairement a ce que tu pourrais croire (ou peut être n'est ce pas ce que tu crois, qui sait ?), il m'arrive souvent de penser a toi, certainement plus que tu ne pourrais le supposer, des nuits entières tout en pratiquant l'art de divaguer, allant de ce que tu représentes pour moi a ce que m'évoque cette relation que je tente de conceptualiser, le terme s'avérant au final être le plus représentatif étant celui-ci, ambiguïté.
Et c'est sans doute par peur d'altérer cette ambiguïté si sensible, prenant une allure souvent intime dans mon esprit, a un point ou je me suis égoïstement mis a lui trouver une certaine beauté, que ma manière d'agir en est parfois venu a sous-entendre des choses aux antipodes de ce qu'il en est réellement.
J'ai pas mal hésité, que ce soit ce topic ou cette réponse en particulier, je n'aurais peut être pas du, mais je suppose que briser l'ambiguïté est possiblement nécessaire, en quelque sorte, ne serait-ce que pour lui rappeler sa différence avec la rupture. Et je le suis, du moins selon ma propre définition de l'inconsistance.
Il est temps pour moi d'aller me coucher, en espérant que la fatigue n'ait pas rendu mon propos trop embarrassant (il le sera sans aucun doute au réveil), mais peu importe.
l'une des rares choses que l'on peu encore faire de toutes façons...
Je ne sais pas a quel point cette phrase vise large, mais j'aime a penser que les choses ne sont en réalité pas si désespérées, du moins de ce coté la.
dans mes quelques élans de sensibilité qui se font de plus en plus rares
Ils te rendaient pourtant si charmant.
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