Attention au pavé les bluepill.
Rien de bouleversant ou de nouveau. Une confirmation supplémentaire de ce que vous savez déjà si vous suivez mes topics et n’êtes pas aveuglés. Les femmes sont extrêmement exigeantes et deviennent encore plus difficiles à satisfaire à mesure que leurs choix se multiplient. Mais le pire, c’est qu’elles sont de moins en moins satisfaites de leur vie à mesure que leurs panels de choix augmente. Les auteurs le disent clairement, les femmes ont une mentalité basée sur le REJET d’autrui.
Cette étude s’intéresse au fonctionnement des rencontres en ligne (de loin, première façon dont les couples se rencontrent et se forment en 2021, plus de la moitié des couples se forment uniquement via internet et rien d’autre).
Mais n’oubliez pas, sur ce forum, dans la rue, à la télé, on vous sort toujours que ce sont les hommes qui sont exigeants sur le physique des femmes !
Voici le lien de l’étude : https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/1948550619866189
The dating landscape has changed drastically over the past decade, with more and more people looking for a partner online. People have never been able to select partners among such an enormous pool of options. [...] The rise of online dating coincided with an increase in the amount of singles in society
People become increasingly likely to reject potential partners to the extent that they are presented with more options
Les gens n’ont jamais eu autant de choix qu’aujourd’hui, et surtout les femmes qui ont des demandes constantes sur internet, et un stock illimité d’être humains de sexe mâle à trier sur un seul critère : le physique. Forcément, plus l’on a de choix, plus l’on est exigeant mais cela s’avère encore plus catastrophique avec les femmes comme le montre cette étude.
A noter que cette étude date de 2019. Depuis la pandémie, la situation s’est aggravée car presque toute la vie sociale se faisant en ligne !
Overall, the adverse effects of choice abundance in dating thus seem to apply particularly to women—the gender that is already much less likely to accept potential partners to begin with, possibly consistent with evolutionary pressures (Buss & Schmitt, 1993).
Cette exigence hors norme qui ne cesse de s’accroître de façon exponentielle à mesure que des choix sont proposés coïncide avec les évolutions des femmes. Qui sont celles qui sont le plus marquées par ce comportement.
In all studies, women became increasingly likely to reject potential partners, while for men this effect was either weaker (Study 1), similar (Study 2), or not significant (Study 3).
Les hommes ne sont pas hypergames. Même lorsqu’on leur accorde autant de choix que les femmes, ce comportement ultra exigeant et intransigeant avec le moindre défaut n’existe pas ou presque pas.
[...] across all three studies, there was a negative relationship between overall rejection behavior and satisfaction with the partner options participants accepted [...] people who were more rejecting were more likely to be less satisfied with the smaller number of partner options they did accept compared to people who were overall more accepting.
Et l’inévitable : plus l’individu en question (ici, les femmes) rejette en masse, moins il est susceptible d’être satisfait de son futur partenaire. Plus elles sont gâtées, moins elles sont heureuses. On parle de milliers d’options. Une femme sur Tinder a des centaines de matchs en quelques minutes. Et le constat est le même partout sur internet, sur tous les réseaux sociaux.
[...] when a choice set increases, people end up being less satisfied with their ultimate partner choice and more prone to reverse their decision [...] when asked to pick the best partner, access to more partner profiles resulted in more searching, more time spent on evaluating bad choice options, and a lower likelihood of selecting the option with the best personal fit
C’est une boucle sans fin. Elles deviennent de plus en plus exigeantes. Le moindre défaut ne passe plus. Lorsqu’elles finissent par faire leur choix, elles sont plus susceptibles de changer d’avis et laisser tomber le précédent choix pour retourner chercher.
Cette frustration et cette boucle rend les femmes aigries. Elles finissent par se refermer par de nouvelles options et cela explique pourquoi même elles, qui ont des dizaines de milliers d’options disponibles sur internet finissent par être dégoûtées par le marché sexuel. Leur propre comportement les dégoûte des hommes.
L’effet direct d’une séquence de choix plus riche se voit ici. Des scores plus élevés représentent une plus grande chance de choisir un partenaire. Les hommes deviennent un tout petit peu plus sélectifs lorsqu’ils font face à plus de choix mais la tendance se stabilise rapidement. Néanmoins les femmes deviennent de plus en plus sélectives à mesure que des choix leurs sont donnés. Les lignes de la figure représentent les moyennes prédites lissées et la zone gris, la zone de confiance. https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gression_locale
Même constat ici. A noter que sur les deux graphiques on remarque que les femmes sont de base beaucoup plus sélectives que les hommes.
J’en met encore un peu plus, mais vous avez déjà tout compris.
The dating landscape has changed drastically over the past decade, with more and more people looking for a partner online (Hobbs, Owen, & Gerber, 2017). People have never been able to select partners among such an enormous pool of options. As an example, the 10 million active daily users of the popular online dating application Tinder are on average presented with 140 partner options a day (Smith, 2018). While one may expect this drastic increase in mating opportunities to result in an increasing number of romantic relationships, the opposite has occurred: The rise of online dating coincided with an increase in the amount of singles in society (Centraal Bureau voor de Statistiek, 2019; Copen, Daniels, Vespa, & Mosher, 2012; DePaulo, 2017). What could explain this paradox in modern dating?
Les chercheurs se posent la question de pourquoi une telle augmentation du refus. Contrairement à l’évidence et aux hypothèses, plus les femmes sont présentées avec un nombre de choix croissant, moins elles ont de chances de trouver un partenaire qui leur convient. Les femmes préfèrent rester célibataire, que faire des concessions.
Imaginez si vous aviez le choix entre quatre femmes dans votre village. Avec des tempéraments et physiques différents. Vous seriez obligé de faire des concessions sur votre choix. Tant pis si elle est trop petite, au moins son visage est attractif et elle a un tempérament tendre.
A l’inverse, les femmes qui font face non pas à des centaines mais à des milliers de choix, et sont constamment demandées partout ne font plus aucune concession. Rien en dessous d’1m80, si un peu gras c’est pas la peine, un regard moche et c’est fini, quelques boutons = impossible, etc.
On sait que toutes les femmes, à l’inverse des hommes, cherchent toutes les mêmes caractéristiques. Cela rend la situation d’autant plus problématique que les goûts des femmes sont bien moins éclectiques que ceux des hommes.
The abundance of choice in online dating is one of the key factors which explains its success (Lenton & Stewart, 2008). People like having many options to choose from, and the likelihood of finding an option that matches someone’s individual preference should logically increase with more choice (Lancaster, 1990; Patall, Cooper, & Robinson, 2008). However, having extensive choice can have various adverse effects, such as paralysis (i.e., not making any decision at all) and decreased satisfaction (Iyengar & Lepper, 2000; Scheibehenne, Greifeneder, & Todd, 2010; Schwartz, 2004). In fact, it seems that people generally experience less benefits when they have more choice. This observation is reminiscent of the basic economic principle of diminishing returns (Brue, 1993; Shephard & Färe, 1974), in which each unit that is sequentially added to the production process results in less profits.
Ce phénomène est en fait bien compris dans la science, où la multiplicité des choix n’implique pas une satisfaction plus grande, bien au contraire. Le pire dans l’histoire, c’est que les femmes ne finissent que plus aigries car elles sont dans une quête sans fin de l’homme parfait.
Ce qu’il faut retenir :
Les femmes font aujourd’hui, quel que soit leur âge, ethnie, situation sociale, face à des milliers de choix différents.
Les femmes sont hypergames de nature, et de plus en plus sélectives à mesure que des choix leur sont proposés.
Les femmes ont une mentalité basée sur le rejet. Elles ne fonctionnent plus sur ce qu’elles « recherchent » mais imposent une quantité de critères sur lesquelles elles se montreront intransigeantes. Plus aucune concession ne se fait.
Les femmes sont globalement déçues et finissent aigries sans même s’en rendre compte, augmentant de fait leur mentalité du rejet.
Cet effet là est bien moins perceptible chez les hommes, voir pas du tout. Ils ne se montrent pas significativement plus exigeant en faisant face au même nombre de choix que les femmes, et sont prêts à faire des concessions. De plus, leurs goûts sont plus variés.