Messages de Freeakscap

Le 12 septembre 2024 à 17:31:58 :

Le 12 septembre 2024 à 17:29:59 :
Le saint chômagehttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/52/6/1608985783-ahi-triangle.png

Pour le moment j'ai une vie de saisonnier, je bosse 6 mois avec des payes de 3500 à 5000, je met de côté, et les 6 autres mois, je touche le chômage à 1200, je profite, je fais ce que je veux, quand j'ai besoin de me faire davantage plaisir je tape dans les sous de côté sans jamais abuser.

La belle viehttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/52/6/1608985783-ahi-triangle.png

Je sais que c'est pas viable toute la vie mais pour l'instant ça me convient très bienhttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/52/6/1608985783-ahi-triangle.png

Quel taff pour toucher autant quand tu travailles?

Hôtel de luxe avec prime en fonction du CA (et l'été l'hôtel est blindé) + pourboireshttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/52/6/1608985783-ahi-triangle.png

Mais effectivement j'ai de la chance c'est pas partout comme ça, une belle planque (bien que l'été on charbonne)

Le saint chômagehttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/52/6/1608985783-ahi-triangle.png

Pour le moment j'ai une vie de saisonnier, je bosse 6 mois avec des payes de 3500 à 5000, je met de côté, et les 6 autres mois, je touche le chômage à 1200, je profite, je fais ce que je veux, quand j'ai besoin de me faire davantage plaisir je tape dans les sous de côté sans jamais abuser.

La belle viehttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/52/6/1608985783-ahi-triangle.png

Je sais que c'est pas viable toute la vie mais pour l'instant ça me convient très bienhttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/52/6/1608985783-ahi-triangle.png

Le 10 juin 2024 à 18:30:49 :
Ce que je remarque en ce moment, c'est que tout le monde est malade, tout le monde toussehttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/25/6/1624665833-1611492741-ahi-gros.png

Pour le coup je tousse pas :hap:

Le 10 juin 2024 à 18:29:12 :
Demande à faire des examens pour contrôler si tu ne traîne pas une inflammation de bas grade dont une analyse du stress oxydatif , pouvant entraîner cette longueur de covid.

Tu t'alimentes correctement ?https://image.noelshack.com/fichiers/2018/24/6/1529173998-pigeon2.png

Tous mes examens bio montre qu'il y a 0 inflammation, je suis habituellement pas quelqu'un de stressé, mais j'ai eu une grosse période de stress/anxiété quand j'ai fini aux urgences, cherché chez moi par le samu suite à mon bilan sanguin avec tropo élevé :fou:

N'ayant pas l'habitude des hopitaux et du médecin, effectivement ça m'a fait bizarre qu'à 29 ans on me dise que quelque chose aille pas avec mon coeur au point de venir me chercher en ambulance :hap:

Après ça ma phase stressé est progressivement redescendu pendant 1 mois et demi.
Actuellement c'est plutôt de la déprime de pas retrouver mon état de pleine santé d'avant :oui:

J'étais fumeur, j'ai arrêté, et mon alimentation est équilibré et saine (même si je n'hésite pas à me faire plaisir 1 repas dans la semaine/2 semaines, il me reste plus que ça :fou: )

Personne ? :question:

J'ai l'impression que je traine ça. :fou:
J'ai eu un virus bizarre en Février (fièvre, immense fatigue, migraine, courbature) puis je me sentais mieux, j'ai enchainé très rapidement sur des troubles digestifs pendant quelques semaines puis j'ai enchainé sur un épisode diagnostiqué myocardite (troponine élevé), mais qui serait rentré dans l'ordre (selon les différents examens passés)

Le soucis c'est que je traine toujours les symptômes alors que tous les examens indiquent que tout va bien actuellement dans mon corps : Fatigue à l'effort, troubles digestifs par moment, douleur au thorax (sorte de sensation de spasme/contraction sous le pectoraux droit), hyperventilation intermittente (sensation de soif d'air)...

Le cardiologue a été le premier à me parler de covid long, le médecin traitant dit que c'est dans ma tête :rire:

J'ai toujours été sportif, jamais aucun réel problème de santé, toujours plutôt optimiste, puis j'ai ça qui m'est tombé dessus et j'ai l'impression de devenir taré.

Des kheys concernés ?

Le 07 juin 2024 à 20:14:54 :
Arrêt depuis 1 mois environ , fumant 3-4 clopes par jours entrecoupés parfois de pauses de quelques jours quand je tombais à court de clopes, ça m'arrive d'avoir tes symptômes surtout en sortant de la salle, et encore c'est pas systématique

Ça me semble pas alarmant perso mais si ça t'inquiète tant que ça, hésite pas à solliciter le médecin :oui:

Ca m'inquiète pas vraiment parce que j'ai déjà du faire tous plein d'examens à cause de mon autre soucis, . c'est surtout que c'est super chiant (limite au point de me donner envie de refumer pour stopper ces symptômes) et je voulais savoir si certains avait pu ressentir ça et combien ça avait duré.

Tu le vis bien l'arrêt ? :(

:up:

Un petit topic pour recueillir diverses expériences :(

J'ai arrêté le tabac il y a maintenant 1 mois et 1 semaine (à cause (grâce ?) d'un soucis de santé), 9 ans de tabagisme à environ 7 à 10 clopes par jour (et quelques joint de temps en temps)...

Les premiers jours j'ai bizarrement trouvé ça facile, sauf que depuis 1 à 2 semaines, j'ai des symptômes un peu bizarres et qui sont différents par période du style :

- Sensation de manquer d'air, de n'être jamais rassasié en air (dur à expliquer) sans pour autant avoir de difficulté pour respirer, ni de mucus

- Sensation bizarre dans le thorax/bronches

- gorge serrée par moment (ça c'était plutôt valable au début, c'est un peu passé)

Bref, des sensations dérangeante qui me font me dire que finalement je me sentais mieux quand je fumais :rire:

J'imagine que c'est un cap à passer, mais d'autres expériences de kheys qui ont eu des symptômes bizarres lié au sevrage du tabac ? :(

Comment faire pour qu'un topic ne bide pas ? :(

Un petit topic pour recueillir diverses expériences :(

J'ai arrêté le tabac il y a maintenant 1 mois et 1 semaine (à cause (grâce ?) d'un soucis de santé), 9 ans de tabagisme à environ 7 à 10 clopes par jour (et quelques joint de temps en temps)...

Les premiers jours j'ai bizarrement trouvé ça facile, sauf que depuis 1 à 2 semaines, j'ai des symptômes un peu bizarres et qui sont différents par période du style :

- Sensation de manquer d'air, de n'être jamais rassasié en air (dur à expliquer) sans pour autant avoir de difficulté pour respirer, ni de mucus

- Sensation bizarre dans le thorax/bronches

- gorge serrée par moment (ça c'était plutôt valable au début, c'est un peu passé)

Bref, des sensations dérangeante qui me font me dire que finalement je me sentais mieux quand je fumais :rire:

J'imagine que c'est un cap à passer, mais d'autres expériences de kheys qui ont eu des symptômes bizarres lié au sevrage du tabac ? :(

Un petit topic pour recueillir diverses expériences :(

J'ai arrêté la clope il y a maintenant 1 mois et 1 semaine (à cause (grâce ?) d'un soucis de santé), 9 ans de tabagisme à environ 7 à 10 clopes par jour (et quelques joint de temps en temps)...

Les premiers jours j'ai bizarrement trouvé ça facile, sauf que depuis 1 à 2 semaines, j'ai des symptômes un peu bizarres et qui sont différents par période du style :

- Sensation de manquer d'air, de n'être jamais rassasié en air (dur à expliquer) sans pour autant avoir de difficulté pour respirer, ni de mucus

- Sensation bizarre dans le thorax/bronches

- gorge serrée par moment (ça c'était plutôt valable au début, c'est un peu passé)

Bref, des sensations dérangeante qui me font me dire que finalement je me sentais mieux quand je fumais :rire:

J'imagine que c'est un cap à passer, mais d'autres expériences de kheys qui ont eu des symptômes bizarres lié au sevrage du tabac ? :(

Attention pavé en approche, peut-être parce que je m'ennuie, surtout parce que ça me fait du bien d'en parler...

Je sais que certains vivent bien plus grave, donc je relativise, mais à mon échelle, je vis un calvaire depuis maintenant 2 mois...

Avant de commencer, je suis 100% humain (et j'ai posté) donc pour mon cas pas de rapport avec le vaccin. En dehors de mon seul vice qu'est la cigarette (depuis 7 ans 7-8 clopes par jours, certaines fois plus) j'ai une hygiène de vie plutôt saine sans être radical non plus.

Tout a commencé début Avril, j'ai commencé à ressentir une gêne au thorax, sorte de petite oppression derrière le sternum. Ça ne m'a pas assez inquiété pour consulter tout de suite (surtout que je fais bêtement parti de la team où je préfère faire l'autruche et me dire que ça va passer tout seul).

Je me convaincs à me dire que ça va passer, que c'est soit le stress (pas de réelle situation angoissante pourtant à l'instant T) soit une douleur intercostale, mais certainement pas un problème au cœur à mon âge. Même si au fond de moi je trouvais cette sensation bizarre.

Je me retrouve à effectuer une journée de travail assez physique... et au bout de 2-3h, je sens qu'il y a quelque chose de pas normal, une fatigue bizarre et inhabituelle qui m'empêche de continuer à travailler... j'ai jamais été en arrêt maladie, je me suis retrouvé à effectuer des journées physiques même après une nuit blanche, je savais pertinemment que la fatigue était anormale.

Mes collègues sont surpris de me voir dans cet état et savent que je joue pas la comédie. Je rentre chez moi, incapable de continuer à bosser et là je comprends qu'il faut que je consulte (il m'en aura fallu du temps).

J'étais tellement fatigué que je m'endors presque dans la gare où je devais prendre mon train. Je rentre chez moi, je m'écroule sur le lit et tape une sieste de quelques heures. Je me réveille le soir... toujours aussi fatigué malgré la sieste, trop tard pour consulter donc je me décide à appeler SOS medecin.

Quelqu'un arrive, il m’ausculte, me dit que ce sont certainement des douleurs de la paroi thoracique, mais me prescrit une radio du thorax "pour me rassurer".

Je fonce faire la radio le lendemain, avec un petit stress étant fumeur, mais je veux comprendre ce qui ne va pas. Résultat le lendemain, rien d'anormal, poumons nickel, tout va bien. A la fois rassuré, mais toujours inquiet de pas comprendre pourquoi je me sens fatigué quand je fais le moindre effort.

Je retourne voir un toubib sans rendez vous, je lui explique mes symptômes ils me font passer directement un ECG. Le fait de les voir soupçonner quelque chose au coeur me stresse instantanément, je suis tellement stressé qu'ils s'y reprennent à 3 fois pour avoir quelque chose de lisible. Résultat ECG, rien d'anormal. Le médecin m'ausculte, et me prescrit un bilan sanguin, qu'il fait passer en urgence pour avoir les résultat le soir même.

L'aprem passe, je suis en train de faire à manger, je vois que j'ai manqué 2 coups de fil du médecin (qui datent seulement de quelques minutes). Je rappelle, il m'annonce au téléphone qu'il vient d'appeler le samu et qu'ils viennent me chercher parce que dans mes enzymes cardiaque la troponine est élevée.

Je sens l'angoisse monter, mon rythme cardiaque qui s'accélère. Je raccroche. Je stresse et pourtant je sais que je ne dois pas stresser pour ne pas empirer ce que j'ai. La sensation est horrible.

Même si je sais que cela ne va faire qu'empirer mon stress, je ne peux m'empêcher de sortir mon téléphone et d'ouvrir une page internet pour comprendre ce qu'est la troponine élevée. Premier résultat : Signe annonciateur d'infarctus. Je remballe le téléphone immédiatement sans chercher plus loin.

Mon frère ( 8 ans plus jeune) habite avec moi en ce moment, je lui annonce que le samu vient me chercher. Il pense que je lui fais une blague mais lorsqu'il lit l'expression sur mon visage comprend que je ne rigole pas. Il se met à s'inquiéter pour moi et je vois ses larmes monter, et le fait de le rassurer en lui assurant que tout va bien aller, paradoxalement, me fait redescendre l'angoisse.

Bref le Samu arrive, ils prennent mes constantes, tension élevée mais probablement du au stress, je l'entend appeler le médecin des urgences en lui annonçant qu'ils arrivent avec moi et que ma tropo est élevée. J'entend le médecin qui dit "Ne lui faite surtout pas faire d'effort".

Bref, je vous écourte la partie qui suit mais le premier hôpital dans lequel le samu m'a amené m'a mal diagnostiqué, j'ai du retourner le lendemain dans un institut où je savais que le service cardiologie était réputé et là ils m'ont bien fait faire une échographie du coeur. Donc j'ai passé le week end à faire des examens, bilans sanguins, etc...

Diagnostic : Myocardite. Il s'agit d'une inflammation du coeur, souvent d'origine infectieuse (complication rare d'un rhume, d'une bronchite, d'une angine, d'une grippe, covid, etc, faute à pas de chance...) Statistiquement les jeunes hommes sont les plus touchés. Le risque est qu'il faut que ce soit diagnostiqué parce qu'un effort trop intense peut mener à une crise cardiaque. Donc absolument 0 efforts. La convalescence est aléatoire, ce n'est pas factuelle, ça peut durer 1 mois (très très rarement moins) mais ça peut durer 6 mois comme plusieurs années... Pas de traitement médicamenteux sauf si le cœur a besoin d'aide pour fonctionner normalement (ce qui n'est pas mon cas).

Le mois d'avril a été horrible, j'étais tellement fatigué, avec cette gêne thoracique angoissante par intermittence, j'ai passé mes journées au lit, le moindre effort était une corvée, j'ai perdu 6-7 kg. J'ai tenté de jouer aux jeux vidéos en ligne, la dose d'adrénaline augmente la gêne thoracique, surtout que cela fait augmenter mon rythme cardiaque, donc mauvaise idée.

Obligé de faire des choses "plates" qui n'augmente pas mon rythme cardiaque. J'ai commencé à avoir des sacrés coups de déprime, la frustration de se sentir dans un corps d'une personne de 95 ans, la frustration de ne pas savoir combien de temps ça va durer, et la frustration de ne pas voir d'amélioration au fil des semaines qui passent. Je me suis même retrouvé à chialer quand j'ai tenté un jour d'aller marcher très tranquillement, juste pour prendre l'air, et que j'ai vu qu'au bout de 15 minutes de marche, j'étais mort.

Début mai, petite lueur d'espoir, je sens que je gagne de l'énergie, je me sens toujours faible, je sens que je peux pas trop forcer, mais je sens plus d'énergie. Je peux aller marcher plus longtemps sans trop ressentir la fatigue, je ne passe plus mes journées à rester uniquement dans le lit. Donc logiquement, je déprime moins. La gêne thoracique est toujours là. Par moment je la sens moins, mais par moment ça revient.

Maintenant début juin, pas d'évolution depuis début mai, donc "ça va" mais je ne mène toujours pas une vie normale et je sens que "quelque chose" ne va pas dans mon corps. Je m'incite à aller marcher tous les jours, tranquillement et sans forcer mais je ne peux toujours pas faire d'effort (pas porter mes sacs de courses, etc). J'ai développé un sale réflexe qui est que chaque fois que je vois quelqu'un que ce soit dehors où à travers un écran, je ne peux m'empêcher de l'envier, de l'envier d'être en bonne santé (alors qu'en réalité j'en sais rien) d'envier son énergie...

Par moment ça va, par moment ça va moins, toujours la frustration de ne pas savoir quand tout ça va se terminer, quand est-ce que je pourrais reprendre une vie normale, sortir dehors, faire du sport, danser et chanter dans ma salle de bain, sortir faire la fête, voir des gens normalement (sans que ça soit en coup de vent parce qu'après je me sens fatigué), ne plus sentir cette gêne dans le thorax, jouer aux jeux vidéo normalement, pouvoir déborder d'énergie, pouvoir sortir de chez moi plus de quelques heures etc.

Et surtout ne plus avoir cette chose à laquelle je pense en permanence. Quoi que je fasse dans la journée, je sais et sens que quelque chose ne va pas en moi et j'y pense en permanence. Alors comme je l'ai déjà dit, je relativise, certains vivent plus grave, mais je tourne en rond à faire les mêmes choses en permanence, parce que je suis limité dans ce que je peux faire, à trouver le temps long, à m'endormir chaque soir et espérer me réveiller avec une amélioration...

J'ai mis sur pause mes projets... Le point positif est que ça m'a fait arrêter de fumer.

Ca me fait du bien d'en parler, désolé du pavé encore...

Préservez votre santé les kheys.

Le 01 juin 2024 à 19:02:58 :
Courage khey, avec le temps et la reprise progressive d'activités saines ça ne fera qu'aller en s'arrangeant

Merci beaucoup, dans une situation comme ça, les messages de ce genre font chaud au coeur

Je vis un calvaire depuis maintenant 2 mois...

Attention pavé en approche, peut-être parce que je m'ennuie, surtout parce que ça me fait du bien d'en parler...

Je sais que certains vivent bien plus grave, donc je relativise, mais à mon échelle, je vis un calvaire depuis maintenant 2 mois...

Avant de commencer, je suis 100% humain (et j'ai posté) donc pour mon cas pas de rapport avec le vaccin. En dehors de mon seul vice qu'est la cigarette (depuis 7 ans 7-8 clopes par jours, certaines fois plus) j'ai une hygiène de vie plutôt saine sans être radical non plus. Je fais du sport, je mange équilibré, je suis bien dans ma tête, je prends pas de drogues, l'alcool reste très occasionnel et j'ai pas eu de soucis de santé depuis au moins 15 ans (en dehors des p"tits bronchites/rhume une fois dans l'année à la période de l'hiver)

Tout a commencé début Avril, j'ai commencé à ressentir une gêne au thorax, sorte de petite oppression derrière le sternum. Ça ne m'a pas assez inquiété pour consulter tout de suite (surtout que je fais bêtement parti de la team où je préfère faire l'autruche et me dire que ça va passer tout seul).

Je me convaincs à me dire que ça va passer, que c'est soit le stress (pas de réelle situation angoissante pourtant à l'instant T) soit une douleur intercostale, mais certainement pas un problème au cœur à mon âge. Même si au fond de moi je trouvais cette sensation bizarre.

Je me retrouve à effectuer une journée de travail assez physique... et au bout de 2-3h, je sens qu'il y a quelque chose de pas normal, une fatigue bizarre et inhabituelle qui m'empêche de continuer à travailler... j'ai jamais été en arrêt maladie, je me suis retrouvé à effectuer des journées physiques même après une nuit blanche, je savais pertinemment que la fatigue était anormale.

Mes collègues sont surpris de me voir dans cet état et savent que je joue pas la comédie. Je rentre chez moi, incapable de continuer à bosser et là je comprends qu'il faut que je consulte (il m'en aura fallu du temps).

J'étais tellement fatigué que je m'endors presque dans la gare où je devais prendre mon train. Je rentre chez moi, je m'écroule sur le lit et tape une sieste de quelques heures. Je me réveille le soir... toujours aussi fatigué malgré la sieste, trop tard pour consulter donc je me décide à appeler SOS medecin.

Quelqu'un arrive, il m’ausculte, me dit que ce sont certainement des douleurs de la paroi thoracique, mais me prescrit une radio du thorax "pour me rassurer".

Je fonce faire la radio le lendemain, avec un petit stress étant fumeur, mais je veux comprendre ce qui ne va pas. Résultat le lendemain, rien d'anormal, poumons nickel, tout va bien. A la fois rassuré, mais toujours inquiet de pas comprendre pourquoi je me sens fatigué quand je fais le moindre effort.

Je retourne voir un toubib sans rendez vous, je lui explique mes symptômes ils me font passer directement un ECG. Le fait de les voir soupçonner quelque chose au coeur me stresse instantanément, je suis tellement stressé qu'ils s'y reprennent à 3 fois pour avoir quelque chose de lisible. Résultat ECG, rien d'anormal. Le médecin m'ausculte, et me prescrit un bilan sanguin, qu'il fait passer en urgence pour avoir les résultat le soir même.

L'aprem passe, je suis en train de faire à manger, je vois que j'ai manqué 2 coups de fil du médecin (qui datent seulement de quelques minutes). Je rappelle, il m'annonce au téléphone qu'il vient d'appeler le samu et qu'ils viennent me chercher parce que dans mes enzymes cardiaque la troponine est élevée.

Je sens l'angoisse monter, mon rythme cardiaque qui s'accélère. Je raccroche. Je stresse et pourtant je sais que je ne dois pas stresser pour ne pas empirer ce que j'ai. La sensation est horrible.

Même si je sais que cela ne va faire qu'empirer mon stress, je ne peux m'empêcher de sortir mon téléphone et d'ouvrir une page internet pour comprendre ce qu'est la troponine élevée. Premier résultat : Signe annonciateur d'infarctus. Je remballe le téléphone immédiatement sans chercher plus loin.

Mon frère ( 8 ans plus jeune) habite avec moi en ce moment, je lui annonce que le samu vient me chercher. Il pense que je lui fais une blague mais lorsqu'il lit l'expression sur mon visage comprend que je ne rigole pas. Il se met à s'inquiéter pour moi et je vois ses larmes monter, et le fait de le rassurer en lui assurant que tout va bien aller, paradoxalement, me fait redescendre l'angoisse.

Bref le Samu arrive, ils prennent mes constantes, tension élevée mais probablement du au stress, je l'entend appeler le médecin des urgences en lui annonçant qu'ils arrivent avec moi et que ma tropo est élevée. J'entend le médecin qui dit "Ne lui faite surtout pas faire d'effort".

Bref, je vous écourte la partie qui suit mais le premier hôpital dans lequel le samu m'a amené m'a mal diagnostiqué, j'ai du retourner le lendemain dans un institut où je savais que le service cardiologie était réputé et là ils m'ont bien fait faire une échographie du coeur. Donc j'ai passé le week end à faire des examens, bilans sanguins, etc...

Diagnostic : Myocardite. Il s'agit d'une inflammation du coeur, souvent d'origine infectieuse (complication rare d'un rhume, d'une bronchite, d'une angine, d'une grippe, covid, etc, faute à pas de chance...) Statistiquement les jeunes hommes sont les plus touchés. Le risque est qu'il faut que ce soit diagnostiqué parce qu'un effort trop intense peut mener à une crise cardiaque. Donc absolument 0 efforts. La convalescence est aléatoire, ce n'est pas factuelle, ça peut durer 1 mois (très très rarement moins) mais ça peut durer 6 mois comme plusieurs années... Pas de traitement médicamenteux sauf si le cœur a besoin d'aide pour fonctionner normalement (ce qui n'est pas mon cas).

Le mois d'avril a été horrible, j'étais tellement fatigué, avec cette gêne thoracique angoissante par intermittence, j'ai passé mes journées au lit, le moindre effort était une corvée, j'ai perdu 6-7 kg. J'ai tenté de jouer aux jeux vidéos en ligne, la dose d'adrénaline augmente la gêne thoracique, surtout que cela fait augmenter mon rythme cardiaque, donc mauvaise idée.

Obligé de faire des choses "plates" qui n'augmente pas mon rythme cardiaque. J'ai commencé à avoir des sacrés coups de déprime, la frustration de se sentir dans un corps d'une personne de 95 ans, la frustration de ne pas savoir combien de temps ça va durer, et la frustration de ne pas voir d'amélioration au fil des semaines qui passent. Je me suis même retrouvé à chialer quand j'ai tenté un jour d'aller marcher très tranquillement, juste pour prendre l'air, et que j'ai vu qu'au bout de 15 minutes de marche, j'étais mort.

Début mai, petite lueur d'espoir, je sens que je gagne de l'énergie, je me sens toujours faible, je sens que je peux pas trop forcer, mais je sens plus d'énergie. Je peux aller marcher plus longtemps sans trop ressentir la fatigue, je ne passe plus mes journées à rester uniquement dans le lit. Donc logiquement, je déprime moins. La gêne thoracique est toujours là. Par moment je la sens moins, mais par moment ça revient.

Maintenant début juin, pas d'évolution depuis début mai, donc "ça va" mais je ne mène toujours pas une vie normale et je sens que "quelque chose" ne va pas dans mon corps. Je m'incite à aller marcher tous les jours, tranquillement et sans forcer mais je ne peux toujours pas faire d'effort (pas porter mes sacs de courses, etc). J'ai développé un sale réflexe qui est que chaque fois que je vois quelqu'un que ce soit dehors où à travers un écran, je ne peux m'empêcher de l'envier, de l'envier d'être en bonne santé (alors qu'en réalité j'en sais rien) d'envier son énergie...

Par moment ça va, par moment ça va moins, toujours la frustration de ne pas savoir quand tout ça va se terminer, quand est-ce que je pourrais reprendre une vie normale, sortir dehors, faire du sport, danser et chanter dans ma salle de bain, sortir faire la fête, voir des gens normalement (sans que ça soit en coup de vent parce qu'après je me sens fatigué), ne plus sentir cette gêne dans le thorax, jouer aux jeux vidéo normalement, pouvoir déborder d'énergie, pouvoir sortir de chez moi plus de quelques heures etc.

Et surtout ne plus avoir cette chose à laquelle je pense en permanence. Quoi que je fasse dans la journée, je sais et sens que quelque chose ne va pas en moi et j'y pense en permanence. Alors comme je l'ai déjà dit, je relativise, certains vivent plus grave, mais je tourne en rond à faire les mêmes choses en permanence, parce que je suis limité dans ce que je peux faire, à trouver le temps long, à m'endormir chaque soir et espérer me réveiller avec une amélioration...

J'ai mis sur pause mes projets... Le point positif est que ça m'a fait arrêter de fumer.

Ça me fait du bien d'en parler, désolé du pavé encore...

Préservez votre santé les kheys.

Le 01 juin 2024 à 18:46:11 :
T'as le droit de conduire ? :(

Je me sens pas, à chaque situation un tant soit peu stressante, j'empire mon cas. Puis comme je sors pas plus de 1h30 en général, je reste pas très loin de chez moi, à pied.

Attention pavé en approche, peut-être parce que je m'ennuie, surtout parce que ça me fait du bien d'en parler...

Bref, je sais que certains vivent bien plus grave, donc je relativise, mais à mon échelle, je vis un calvaire depuis maintenant 2 mois...

Avant de commencer, je suis 100% humain (et j'ai posté) donc pour mon cas pas de rapport avec le vaccin. En dehors de mon seul vice qu'est la cigarette (depuis 7 ans 7-8 clopes par jours, certaines fois plus) j'ai une hygiène de vie plutôt saine sans être radical non plus. Je fais du sport, je mange équilibré, je suis bien dans ma tête, je prends pas de drogues, l'alcool reste très occasionnel et j'ai pas eu de soucis de santé depuis au moins 15 ans (en dehors des p"tits bronchites/rhume une fois dans l'année à la période de l'hiver)

Tout a commencé début Avril, j'ai commencé à ressentir une gêne au thorax, sorte de petite oppression derrière le sternum. Ça ne m'a pas assez inquiété pour consulter tout de suite (surtout que je fais bêtement parti de la team où je préfère faire l'autruche et me dire que ça va passer tout seul).

Je me convaincs à me dire que ça va passer, que c'est soit le stress (pas de réelle situation angoissante pourtant à l'instant T) soit une douleur intercostale, mais certainement pas un problème au cœur à mon âge. Même si au fond de moi je trouvais cette sensation bizarre.

Je me retrouve à effectuer une journée de travail assez physique... et au bout de 2-3h, je sens qu'il y a quelque chose de pas normal, une fatigue bizarre et inhabituelle qui m'empêche de continuer à travailler... j'ai jamais été en arrêt maladie, je me suis retrouvé à effectuer des journées physiques même après une nuit blanche, je savais pertinemment que la fatigue était anormale.

Mes collègues sont surpris de me voir dans cet état et savent que je joue pas la comédie. Je rentre chez moi, incapable de continuer à bosser et là je comprends qu'il faut que je consulte (il m'en aura fallu du temps).

J'étais tellement fatigué que je m'endors presque dans la gare où je devais prendre mon train. Je rentre chez moi, je m'écroule sur le lit et tape une sieste de quelques heures. Je me réveille le soir... toujours aussi fatigué malgré la sieste, trop tard pour consulter donc je me décide à appeler SOS medecin.

Quelqu'un arrive, il m’ausculte, me dit que ce sont certainement des douleurs de la paroi thoracique, mais me prescrit une radio du thorax "pour me rassurer".

Je fonce faire la radio le lendemain, avec un petit stress étant fumeur, mais je veux comprendre ce qui ne va pas. Résultat le lendemain, rien d'anormal, poumons nickel, tout va bien. A la fois rassuré, mais toujours inquiet de pas comprendre pourquoi je me sens fatigué quand je fais le moindre effort.

Je retourne voir un toubib sans rendez vous, je lui explique mes symptômes ils me font passer directement un ECG. Le fait de les voir soupçonner quelque chose au coeur me stresse instantanément, je suis tellement stressé qu'ils s'y reprennent à 3 fois pour avoir quelque chose de lisible. Résultat ECG, rien d'anormal. Le médecin m'ausculte, et me prescrit un bilan sanguin, qu'il fait passer en urgence pour avoir les résultat le soir même.

L'aprem passe, je suis en train de faire à manger, je vois que j'ai manqué 2 coups de fil du médecin (qui datent seulement de quelques minutes). Je rappelle, il m'annonce au téléphone qu'il vient d'appeler le samu et qu'ils viennent me chercher parce que dans mes enzymes cardiaque la troponine est élevée.

Je sens l'angoisse monter, mon rythme cardiaque qui s'accélère. Je raccroche. Je stresse et pourtant je sais que je ne dois pas stresser pour ne pas empirer ce que j'ai. La sensation est horrible.

Même si je sais que cela ne va faire qu'empirer mon stress, je ne peux m'empêcher de sortir mon téléphone et d'ouvrir une page internet pour comprendre ce qu'est la troponine élevée. Premier résultat : Signe annonciateur d'infarctus. Je remballe le téléphone immédiatement sans chercher plus loin.

Mon frère ( 8 ans plus jeune) habite avec moi en ce moment, je lui annonce que le samu vient me chercher. Il pense que je lui fais une blague mais lorsqu'il lit l'expression sur mon visage comprend que je ne rigole pas. Il se met à s'inquiéter pour moi et je vois ses larmes monter, et le fait de le rassurer en lui assurant que tout va bien aller, paradoxalement, me fait redescendre l'angoisse.

Bref le Samu arrive, ils prennent mes constantes, tension élevée mais probablement du au stress, je l'entend appeler le médecin des urgences en lui annonçant qu'ils arrivent avec moi et que ma tropo est élevée. J'entend le médecin qui dit "Ne lui faite surtout pas faire d'effort".

Bref, je vous écourte la partie qui suit mais le premier hôpital dans lequel le samu m'a amené m'a mal diagnostiqué, j'ai du retourner le lendemain dans un institut où je savais que le service cardiologie était réputé et là ils m'ont bien fait faire une échographie du coeur. Donc j'ai passé le week end à faire des examens, bilans sanguins, etc...

Diagnostic : Myocardite. Il s'agit d'une inflammation du coeur, souvent d'origine infectieuse (complication rare d'un rhume, d'une bronchite, d'une angine, d'une grippe, covid, etc, faute à pas de chance...) Statistiquement les jeunes hommes sont les plus touchés. Le risque est qu'il faut que ce soit diagnostiqué parce qu'un effort trop intense peut mener à une crise cardiaque. Donc absolument 0 efforts. La convalescence est aléatoire, ce n'est pas factuelle, ça peut durer 1 mois (très très rarement moins) mais ça peut durer 6 mois comme plusieurs années... Pas de traitement médicamenteux sauf si le cœur a besoin d'aide pour fonctionner normalement (ce qui n'est pas mon cas).

Le mois d'avril a été horrible, j'étais tellement fatigué, avec cette gêne thoracique angoissante par intermittence, j'ai passé mes journées au lit, le moindre effort était une corvée, j'ai perdu 6-7 kg. J'ai tenté de jouer aux jeux vidéos en ligne, la dose d'adrénaline augmente la gêne thoracique, surtout que cela fait augmenter mon rythme cardiaque, donc mauvaise idée.

Obligé de faire des choses "plates" qui n'augmente pas mon rythme cardiaque. J'ai commencé à avoir des sacrés coups de déprime, la frustration de se sentir dans un corps d'une personne de 95 ans, la frustration de ne pas savoir combien de temps ça va durer, et la frustration de ne pas voir d'amélioration au fil des semaines qui passent. Je me suis même retrouvé à chialer quand j'ai tenté un jour d'aller marcher très tranquillement, juste pour prendre l'air, et que j'ai vu qu'au bout de 15 minutes de marche, j'étais mort.

Début mai, petite lueur d'espoir, je sens que je gagne de l'énergie, je me sens toujours faible, je sens que je peux pas trop forcer, mais je sens plus d'énergie. Je peux aller marcher plus longtemps sans trop ressentir la fatigue, je ne passe plus mes journées à rester uniquement dans le lit. Donc logiquement, je déprime moins. La gêne thoracique est toujours là. Par moment je la sens moins, mais par moment ça revient.

Maintenant début juin, pas d'évolution depuis début mai, donc "ça va" mais je ne mène toujours pas une vie normale et je sens que "quelque chose" ne va pas dans mon corps. Je m'incite à aller marcher tous les jours, tranquillement et sans forcer mais je ne peux toujours pas faire d'effort (pas porter mes sacs de courses, etc). J'ai développé un sale réflexe qui est que chaque fois que je vois quelqu'un que ce soit dehors où à travers un écran, je ne peux m'empêcher de l'envier, de l'envier d'être en bonne santé (alors qu'en réalité j'en sais rien) d'envier son énergie...

Par moment ça va, par moment ça va moins, toujours la frustration de ne pas savoir quand tout ça va se terminer, quand est-ce que je pourrais reprendre une vie normale, sortir dehors, faire du sport, danser et chanter dans ma salle de bain, sortir faire la fête, voir des gens normalement (sans que ça soit en coup de vent parce qu'après je me sens fatigué), ne plus sentir cette gêne dans le thorax, jouer aux jeux vidéo normalement, pouvoir déborder d'énergie, pouvoir sortir de chez moi plus de quelques heures etc.

Et surtout ne plus avoir cette chose à laquelle je pense en permanence. Quoi que je fasse dans la journée, je sais et sens que quelque chose ne va pas en moi et j'y pense en permanence. Alors comme je l'ai déjà dit, je relativise, certains vivent plus grave, mais je tourne en rond à faire les mêmes choses en permanence, parce que je suis limité dans ce que je peux faire, à trouver le temps long, à m'endormir chaque soir et espérer me réveiller avec une amélioration...

J'ai mis sur pause mes projets... Le point positif est que ça m'a fait arrêter de fumer.

Ca me fait du bien d'en parler, désolé du pavé encore...

Préservez votre santé les kheys.

C'est pour cette raison que j'ai choisi de faire saisonnier (en attendant de réussir dans mes projets ça me convient parfaitement)

Je travaille 6 mois, au soleil, bord de mer, et j'ai 6 autres mois pour me consacrer à mes projets, faire des voyages, m'occuper comme bon me semble. Après j'ai la chance que là ou je bosse la saison je gagne pas mal d'argent, je peux mettre 15k de côté à chaque saison sans me restreindre niveau sorties/restau/bar,etc l'été :(

Mais j'ai vite capter ça l'op quand je faisais mes job d'étudiants, déjà je me faisais royalement chier même si c'était 2 mois, et surtout je voyais les collègues autour de moi, à radoter sur les mêmes histoires de merde, aigri de n'avoir connu que ce putain de CDI dans cette putain d'entreprise, bref ça m'a dégouté et je me suis clairement dit, je pourrais jamais faire ça.

Bien content de m'être sorti de cette merde, mais pour l'avoir raté 2 fois (la 1ère fois j'étais clairement pas prêt, la 2ème, j'ai eu une conduite parfaite 99% du temps et j'ai fait une erreur de merde qui me l'a fait rater) avant de l'avoir je comprends votre état d'esprit je suis passé par là.

Et encore qu'à vous lire vous avez même pas encore vécu la déception de rater l'examenhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520260980-risitas94.png

qui est bien pire qu'une heure de conduite qui se passe pas trop bienhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520260980-risitas94.png

Le p'tit stress de la veille, le petit de stress du matin en se levant, le stress qui monte même si t'as confiance en toi quand t'attends dans la voiture que l'examinateur arrivehttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520260980-risitas94.png

Pendant l'examen, se sentir stressé, sentir que ton coeur s'accélère, mais réussir à garder le contrôle et être attentif à touthttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520260980-risitas94.png

Être content de toi à chaque situation un peu tendue en te disant "Putain j'me suis bien démerdé là"https://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520260980-risitas94.png

Regarder le chrono, se dire "ok j'ai plus que 7 minutes à tenir comme ça"https://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520260980-risitas94.png

Rater un truc débile au dernier moment, voir l'examinateur toucher les pédaleshttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520260980-risitas94.png

Conduire le reste de l'examen dans un état second, mélange d'absence, de haine et de déceptionhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520260980-risitas94.png

En vouloir à l'examinateur alors que la faute vient bien de toihttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520260980-risitas94.png

Mettre des jours/des semaines/voir des mois (pour certains) à s'en remettrehttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520260980-risitas94.png

Savoir que tu vas devoir réattendre au grand minimum 1 mois si tu es ultra ultra chanceux, mais 2-3 mois dans la moyennehttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520260980-risitas94.png

Re devoir prendre des heures de conduites, l'impression de faire marche arrière, de vivre une bouclehttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520260980-risitas94.png

Savoir que tu vas devoir repasser par ce stress de l'examenhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520260980-risitas94.png

Le 15 mars 2024 à 10:21:05 :
Severance j'ai jamais regardé. C'est vraiment bien ?

Ça vaut un Breaking Bad ?

Je plaisante ! Rien ne vaut Breaking Bad :p

Severance j'ai trouvé ça excellent, mais pour l'instant y'a qu'une saison, après faut aimer mais c'est de l'anticipation façon black mirror dans une ambiance backroom sur un concept poussé à l'extrême, ça vaut le coup d'oeil. En plus la photo est magnifique, belle mise en scène etc..

Je vais t'expliquer pourquoi la saison 1 de Prison Break est excellente, et plait à beaucoup de monde mais n'en fait pas une série incroyable non plus. La série joue sur un principe qui fonctionne bien en scénario : c'est le personnage qui a toujours un/deux/trois coups d'avance.

C'est hyper satisfaisant à regarder, mais "facile" à écrire (quand tu te pose pour écrire ta série sur des mois, facile d'avoir un des personnages qui a toujours un coup d'avance sur les rebonds dramatiques) c'est le même principe dans Death Note, Kira et L ont toujours un temps d'avance par rapport aux autres personnages, ce qui les rend fascinants à suivre. Même ressort dans la Casa de Papel avec le professeur.

Si t'enlèves cet attribut au personnage dans Prison Break, tu te retrouve avec une série "bateau", des personnages un poil stéréotypés, des rebondissements quand même pas mal bien pensé je dois l'admettre, mais mise en scène basique, photographie basique, une majorité de personnages pas forcément intéressant, etc, etc.

C'est ce qui pour moi différencie une bonne série, d'une série incroyable. Et encore que dans Prison Break on parle que de la saison 1 parce que le reste est bien en dessous (même si la saison 2 se regarde).

Désolé du pavé