Le 03 septembre 2021 à 21:05:21 :
Le 03 septembre 2021 à 21:01:47 :
Tu dénonces rien du tout avec tes gouts de golemQu’est-ce que tu vas faire ? Citer des fraudes comme Sokourov pour essayer d’impressionner ?
Rien à foutre de Sokourov
Mais le titre de ton topic est ridicule quand on voit tes posts de golem spé-CL
Le 03 septembre 2021 à 12:17:48 :
Le 03 septembre 2021 à 12:16:37 :
J'aime bcp ce film aussi et je le trouve très proche de The Docks of New York de Sternberg , Gallo est sûrement un fan de Sternberg.Je m'attendais pas à un truc si ancien mais pourquoi pas
Ça se regarde très bien khey , Sternberg a toujours été un réal très moderne
La fin est aussi sublime que celle de buffalo66
Le 03 septembre 2021 à 10:33:51 :
Le 03 septembre 2021 à 10:25:58 :
Pourquoi il n’y a pas de grandes réalisatrices ?https://image.noelshack.com/fichiers/2021/33/6/1629581176-praudvert.png Et me sortez pas Catherine Bigleuse c’est un mec ça regardez sa dégaine
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/33/6/1629581176-praudvert.png Kathryn Bigelow
Agnès Varda
Anne Fontaine
Jane Campion
Le 03 septembre 2021 à 10:25:58 :
Pourquoi il n’y a pas de grandes réalisatrices ?https://image.noelshack.com/fichiers/2021/33/6/1629581176-praudvert.png Et me sortez pas Catherine Bigleuse c’est un mec ça regardez sa dégaine
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/33/6/1629581176-praudvert.png
y'en très peu oui , mais faut pas abuser y'en a quand même
- Ann Hui
- Danièle Huillet
- Farah Khan
Le 28 août 2021 à 12:00:18 :
Bordel les décos du forum "c'est naturel ça vient d'une plante c'est forcément bon pour la santé"Bouffez de la ricine tiens, c'est 100% naturel aussi ça peut pas être sans danger.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/34/6/1630144815-1619821689-selection-golemique.png
Ils me font rire ces types
Le 27 août 2021 à 23:56:13 :
Le 27 août 2021 à 23:52:26 :
Le 27 août 2021 à 23:50:03 :
Le 27 août 2021 à 23:48:48 :
Le 27 août 2021 à 23:46:13 :
Le 27 août 2021 à 23:43:16 :
miyazaki est un homme qui ne fait pas de film pour faire des films mais pour raconter quelque chose et transporter les gens comme ils ne l'ont jamais été auparavant
laputa qui est un de ses premiers films original reflète totalement ça contrairement à certains films plus moyens par la suite qui ont été fait pour surfer sur la vague du succès comme le chateau ambulantC'est un peu ça, même si globalement la qualité de ses films reste toujours très bonne
Même si je les aime bien, j'ai un peu de mal avec Le Château Ambulant et Ponyo que je trouve assez vides sur le fond. En comparaison, j'aime beaucoup plus Le Château de Cagliostro, que peu de personnes mentionnent, ou Nausicaa, malgré que le manga soit bien plus completC'est très très beau Ponyo pourtant et contrairement à Ambulant le film ne se vautre pas dans des platitudes sur la guerre avec une fin à la limite du grotesque
Le vent se lève et Porco Rosso sont mes préférés en tout casLe vent se lève est mon préféré aussi.
Ce film me rend tellement zinzin que j'ai lu le livre Tatsuo Hori (que je conseille aux kheys fans du film d'ailleurs ) et je suis obsédé par ce morceau
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/33/6/1629581176-praudvert.png Je l'ai vu qu'une seule fois et j'ai ressenti un émerveillement devant ce film
Il est franchement dans mon top 10 des films ever
Miyazaki qui mélange Paul Valéry , Tatsuo Hori , Claud Monet et la musique d'Arai Yumi ( écrite par cette dernière en hommage à son amie décédée d'une maladie ) pour faire un film phénoménal sur le Japon , la guerre ,l'amour , l'art et l'espoir
Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes ;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencée !
Ô récompense après une pensée
Qu’un long regard sur le calme des dieux !
Quel pur travail de fins éclairs consume
Maint diamant d’imperceptible écume,
Et quelle paix semble se concevoir !
Quand sur l’abîme un soleil se repose,
Ouvrages purs d’une éternelle cause,
Le Temps scintille et le Songe est savoir.
Stable trésor, temple simple à Minerve,
Masse de calme, et visible réserve,
Eau sourcilleuse, Œil qui gardes en toi
Tant de sommeil sous un voile de flamme,
Ô mon silence !… Édifice dans l’âme,
Mais comble d’or aux mille tuiles, Toit !
Temple du Temps, qu’un seul soupir résume,
À ce point pur je monte et m’accoutume,
Tout entouré de mon regard marin ;
Et comme aux dieux mon offrande suprême,
La scintillation sereine sème
Sur l’altitude un dédain souverain.
Comme le fruit se fond en jouissance,
Comme en délice il change son absence
Dans une bouche où sa forme se meurt,
Je hume ici ma future fumée,
Et le ciel chante à l’âme consumée
Le changement des rives en rumeur.
Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change !
Après tant d’orgueil, après tant d’étrange
Oisiveté, mais pleine de pouvoir,
Je m’abandonne à ce brillant espace,
Sur les maisons des morts mon ombre passe
Qui m’apprivoise à son frêle mouvoir.
L’âme exposée aux torches du solstice,
Je te soutiens, admirable justice
De la lumière aux armes sans pitié !
Je te rends pure à ta place première :
Regarde-toi !… Mais rendre la lumière
Suppose d’ombre une morne moitié.
Ô pour moi seul, à moi seul, en moi-même,
Auprès d’un cœur, aux sources du poème,
Entre le vide et l’événement pur,
J’attends l’écho de ma grandeur interne,
Amère, sombre, et sonore citerne,
Sonnant dans l’âme un creux toujours futur !
Sais-tu, fausse captive des feuillages,
Golfe mangeur de ces maigres grillages,
Sur mes yeux clos, secrets éblouissants,
Quel corps me traîne à sa fin paresseuse,
Quel front l’attire à cette terre osseuse ?
Une étincelle y pense à mes absents.
Fermé, sacré, plein d’un feu sans matière,
Fragment terrestre offert à la lumière,
Ce lieu me plaît, dominé de flambeaux,
Composé d’or, de pierre et d’arbres sombres,
Où tant de marbre est tremblant sur tant d’ombres ;
La mer fidèle y dort sur mes tombeaux !
Chienne splendide, écarte l’idolâtre !
Quand, solitaire au sourire de pâtre,
Je pais longtemps, moutons mystérieux,
Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes,
Éloignes-en les prudentes colombes,
Les songes vains, les anges curieux !
Ici venu, l’avenir est paresse.
L’insecte net gratte la sécheresse ;
Tout est brûlé, défait, reçu dans l’air
À je ne sais quelle sévère essence…
La vie est vaste, étant ivre d’absence,
Et l’amertume est douce, et l’esprit clair.
Les morts cachés sont bien dans cette terre
Qui les réchauffe et sèche leur mystère.
Midi là-haut, Midi sans mouvement
En soi se pense et convient à soi-même…
Tête complète et parfait diadème,
Je suis en toi le secret changement.
Tu n’as que moi pour contenir tes craintes !
Mes repentirs, mes doutes, mes contraintes
Sont le défaut de ton grand diamant…
Mais dans leur nuit toute lourde de marbres,
Un peuple vague aux racines des arbres
A pris déjà ton parti lentement.
Ils ont fondu dans une absence épaisse,
L’argile rouge a bu la blanche espèce,
Le don de vivre a passé dans les fleurs !
Où sont des morts les phrases familières,
L’art personnel, les âmes singulières ?
La larve file où se formaient des pleurs.
Les cris aigus des filles chatouillées,
Les yeux, les dents, les paupières mouillées,
Le sein charmant qui joue avec le feu,
Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent,
Les derniers dons, les doigts qui les défendent,
Tout va sous terre et rentre dans le jeu !
Et vous, grande âme, espérez-vous un songe
Qui n’aura plus ces couleurs de mensonge
Qu’aux yeux de chair l’onde et l’or font ici ?
Chanterez-vous quand serez vaporeuse ?
Allez ! Tout fuit ! Ma présence est poreuse,
La sainte impatience meurt aussi !
Maigre immortalité noire et dorée,
Consolatrice affreusement laurée,
Qui de la mort fais un sein maternel,
Le beau mensonge et la pieuse ruse !
Qui ne connaît, et qui ne les refuse,
Ce crâne vide et ce rire éternel !
Pères profonds, têtes inhabitées,
Qui sous le poids de tant de pelletées,
Êtes la terre et confondez nos pas,
Le vrai rongeur, le ver irréfutable
N’est point pour vous qui dormez sous la table,
Il vit de vie, il ne me quitte pas !
Amour, peut-être, ou de moi-même haine ?
Sa dent secrète est de moi si prochaine
Que tous les noms lui peuvent convenir !
Qu’importe ! Il voit, il veut, il songe, il touche !
Ma chair lui plaît, et jusque sur ma couche,
À ce vivant je vis d’appartenir !
Zénon ! Cruel Zénon ! Zénon d’Élée !
M’as-tu percé de cette flèche ailée
Qui vibre, vole, et qui ne vole pas !
Le son m’enfante et la flèche me tue !
Ah ! le soleil… Quelle ombre de tortue
Pour l’âme, Achille immobile à grands pas !
Non, non !… Debout ! Dans l’ère successive !
Brisez, mon corps, cette forme pensive !
Buvez, mon sein, la naissance du vent !
Une fraîcheur, de la mer exhalée,
Me rend mon âme… Ô puissance salée !
Courons à l’onde en rejaillir vivant !
Oui ! Grande mer de délires douée,
Peau de panthère et chlamyde trouée
De mille et mille idoles du soleil,
Hydre absolue, ivre de ta chair bleue,
Qui te remords l’étincelante queue
Dans un tumulte au silence pareil,
Le vent se lève !… Il faut tenter de vivre !
L’air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs !
Envolez-vous, pages tout éblouies !
Rompez, vagues ! Rompez d’eaux réjouies
Ce toit tranquille où picoraient des focs !
LE CIMETIÈRE MARIN de Paul Valéry