Dans les deux semaines qui ont suivi la sélection de Kamala Harris par Joe Biden le 12 août, son compte Twitter a fait un bond de 738 595 nouveaux abonnés, soit un bond de 9,1 %. Ce chiffre a atteint 11 millions la troisième semaine d’octobre.
Le compte Twitter de Joe Biden a grossit substantiellement à partir du mois d’août avec des dizaines de milliers de nouveaux faux abonnés achetés sur le libre marché des usines à trolls dans l’Inde rurale, a révélé une enquête.
Dans les deux semaines qui ont suivi la sélection de Kamala Harris par Joe Biden le 12 août, son compte Twitter a fait un bond de 738 595 nouveaux abonnés, soit un bond de 9,1 %. Ce chiffre a atteint 11 millions la troisième semaine d’octobre.
Un examen approfondi a révélé des tendances inhabituelles. Un grand nombre de comptes Twitter qui ont suivi celui de Biden semblent avoir été créés exclusivement dans ce but. Et un grand nombre d’utilisateurs se trouvent dans de petites villes de l’Inde rurale – dans des endroits où les anglophones sont rares, et pseudonymes de gens dont l’anglais n’est pas la langue maternelle, et qui ne semblent pas être véritablement investis dans la politique américaine.
Une enquête de Zenger News révèle que l’empreinte croissante de Biden sur les réseaux sociaux en Inde provient des tristement célèbres usines à trolls du pays, qui ont stimulé sa candidature.
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Dans des discussions sur l’application Telegram, Harshit Patel et Yajpal Yadav ont parlé de leur rôle.
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M. Yajpal a décrit une structure pyramidale liée à la campagne qui s’apparente à du marketing à plusieurs niveaux, mais sans rémunérations au milieu. “Il y a tellement de niveaux [de sous-traitants] dans tout cela que personne ne peut vraiment remonter jusqu’à nous. Nous ne sommes même pas payés par des banques. Nous sommes réglés en liquide une fois par mois” via Hawala, un système de transfert d’argent international très populaire qui utilise des comptables en dehors des réseaux bancaires officiels.“
Il a refusé de communiquer des détails financiers précis : “Je ne vous dirai pas combien nous gagnons, mais ce que je vais vous dire, c’est que ce système nourrit toutes nos familles. Et je n’ai jamais à me faire de soucis pour avoir un toit au-dessus de la tête ou pour payer les frais de scolarité de mes enfants“.
