Via Franck Roudet
Une description ésotérique du football : foot jeux satanique
« (...) Le pentagramme qui orne la boule de cuir figure l’âme humaine, car c’est dans cette figure géométrique que s’inscrit l’étoile à 5 branches, symbole de l’âme illuminée – « l’étoile flamboyante » des pythagoriciens. Voyez dans quoi on tape avec la partie la plus inférieure du corps ! Le jeu dépend uniquement de l’usage mécanique des pieds, et la noble main est totalement évacuée. Tout se déroule pour focaliser la conscience sur le bas, sur la partie la plus ahrimanienne du corps – les jambes, qui sont l’instrument du démonisme mécanique.
On tape du pied dans une sphère représentant le ciel et la tête. On cogne agressivement dans le pentagramme qui symbolise l’âme, tout en s’interdisant l’usage des membres supérieurs, évacuant ainsi l’intelligence au profit de l’instinct le plus primitif.
Ce raffinement inversé prédispose ceux qui participent au rite à aligner leur conscience sur une même fréquence instinctive. Il y a une jouissance inconsciente à voir une sphère heurtée par le pied, comme une profanation libérant une ferveur sexuelle. Il faut entendre le râle qui monte des foules accrochées au mouvement du ballon, pour se convaincre que l’on est en présence d’un sacrifice, d’une opération magique ténébreuse. Tout ce qui est de l’ordre de la pensée individuelle est totalement éliminé. Et c’est cette communion sur la fréquence collective la plus basse que les masses apprécient. Le football est une fusion priitive.
Tout ceci se déroule sur le tapis vert de la nature illuminé de soleils artificiels. Chacun peut laisser libre cours à son instinct bestial, éructant, hurlant, injuriant, dans un dégagement libérateur amplifié démesurément par la foule. Au moment du Mondial, un milliard d’êtres vibrent ensemble sur une fréquence instinctive dépersonnalisée. C’est un phénomène prodigieux, unique dans l’histoire de l’humanité.
Il faut évidemment s’interroger sur le but ultime de cette opération magique qui unifie le genre humain dans une même ferveur sacrificielle. C’est l’âme individuelle qui est ici sacrifiée pour la satisfaction de l’instinct de la masse. (...) »