Des milliers d’Afghans ont fui les villes capturées par les talibans dans le nord du pays, et certains racontent des histoires terribles: adolescentes enlevées par les talibans pour être mariées de force, décapitation, et meurtres de civils. Depuis vendredi, les insurgés se sont emparés de neuf des 34 capitales provinciales, poussant des dizaines de milliers de personnes à fuir.
Friba, 36 ans, se souvient des chiens qui rôdaient autour des cadavres près de la prison de Kunduz, grande ville du nord, qu’elle a fuie avec ses six enfants dimanche, quand les talibans en ont pris le contrôle.
Marwa, 25 ans, vient de Taloqan, autre capitale provinciale prise dimanche. En pleurs, elle raconte que les insurgés ont enlevé la veille sa cousine de 16 ans pour la marier à un combattant.
“Quand il y a deux filles dans une famille, ils en prennent une pour la marier, quand il y a deux garçons, ils en prennent un pour le faire combattre“, ajoute la jeune veuve, un cathéter sale planté dans la main à cause d’une blessure à la jambe.[…]
“Il y a trois jours, les talibans ont tué un coiffeur, car ils pensaient qu’il travaillait pour le gouvernement. Mais c’était juste un coiffeur“, raconte Mirwais Khan Amiri, 22 ans, arrivé au parc samedi depuis Kunduz. “Ils tuaient tous ceux qui ont travaillé avec le gouvernement, même ceux qui avaient démissionné il y a 5 ans“.
Un individu soupçonné de vol à l’étalage a porté un coup de cutter à l’un des agents de sécurité du centre commercial Carrefour Grand Évreux (Eure), lundi 9 août 2021.
Alors, ce lundi, lorsqu’il voit le voleur présumé placer dans sa poche ce qui semble être un téléphone portable, l’agent décide de lui demander de le suivre pour procéder à des vérifications dans l’attente des policiers. S’il coopère dans un premier temps, l’individu va subitement s’emparer d’un cutter et porter un coup au bras gauche de l’agent. Dans son geste, il va se blesser par la même occasion, au niveau de la cuisse, à hauteur de l’artère fémorale.
Le lendemain matin, mardi 10 août 2021, le vigile au bras entaillé (huit points de suture ont été nécessaires pour refermer la plaie) a porté plainte au commissariat de police. Sa blessure lui vaut trois jours d’ITT.
Au même moment, son agresseur est interpellé dès sa sortie de l’hôpital. Il déclare aux enquêteurs être un mineur isolé de 15 ans, une déclaration qui n’a pas franchement convaincu puisque sa garde à vue était toujours effective en fin de journée. Les policiers cherchent toujours à établir son véritable âge.
C’est un passant qui a alerté la police et les secours, vers 4h30 du matin, dans la nuit de samedi à dimanche dernier, alors qu’il venait de tomber sur une jeune femme nue et en état de choc dans une rue de Pau. Transportée aux urgences, cette dernière va révéler avoir été victime d’un viol collectif.
Cette jeune Paloise aurait été accostée à la sortie d’un établissement de nuit du centre-ville, seule, par six hommes. Ces derniers l’auraient entraînée dans un appartement.
Cinq jeunes hommes, dont certains se disent mineurs, sont placés en garde à vue.
Une tentative de vol a eu lieu mardi soir. Un homme a été blessé d’un coup de couteau
Mardi, vers 22 heures, un homme de 26 ans a été agressé par deux individus alors qu’il se trouvait près de la place Bir-Hakeim, à Bordeaux. Les deux individus se sont approchés et ont voulu lui voler sa trottinette et son téléphone portable. Mais la victime ne s’est pas laissée faire et, en retour, a reçu un coup de couteau à une jambe. Légèrement blessé, il a été secouru et évacué au CHU. Une enquête de police a été ouverte pour tenter de retrouver les agresseurs.
« J’ai été attiré par ses fesses. Il fallait que je les touche »
Nassira* eu la peur de sa vie. Dans la nuit de vendredi à samedi, vers 2 h 30, alors qu’elle dort sur le canapé du salon de son appartement lillois, elle se réveille brutalement. Une main est en train de serrer avec force son cou, une autre lui bloque la bouche. Elle se débat et finit par mordre son agresseur. Alors qu’elle hurle, son petit garçon de 6 ans se réveille. « Ça a dû le surprendre… L’agresseur nous a poussés jusqu’à la chambre et est parti », explique la victime à la barre. Dans sa fuite, il oublie son téléphone et son casque audio dans la cuisine.
Cinq jours d’ITT seront donnés à Nassira*, tout comme à son fils. « Il est traumatisé, il ne veut plus dormir à la maison. » Même s’il était cagoulé avec un collant, elle reconnaît formellement son agresseur comme étant un voisin.
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Examiné par un médecin légiste, le jeune homme présente une trace à la cuisse correspondant « à une morsure humaine récente ». Et l’exploration de son téléphone n’interviendra pas non plus en sa faveur. Plusieurs vidéos montrent qu’il filme régulièrement des femmes à leur insu, dans la rue, dans le métro, chez elles aussi. « Je joue souvent avec la caméra… Je filme aussi des pigeons. Parfois ça me prend, ce n’est pas de la perversion », bredouille-t-il. Son casier judiciaire porte sept mentions pour agression sexuelle, voyeurisme, atteinte à l’intimité de la vie privée et violation de domicile.
Marseille : sans permis, sous stups et sous “proto”, le chauffard perd le contrôle de ses 400 chevaux
Il y a du positif chez Karim : un test PCR et un dépistage de produits stupéfiants. Pour le reste, le jeune homme de 21 ans qui apparaît depuis la prison, sur l’écran de visioconférence du tribunal, pour cause d’infection au Coronavirus, semble avoir élevé la délinquance routière au rang d’art. Il a même probablement commis son chef-d’œuvre dimanche 1er août, aux abords de la gare de la Blancarde (5e), percutant de plein fouet un pilote de scooter après avoir perdu le contrôle de son véhicule, conduit sans permis, au mépris de toutes les règles et sous l’empire de diverses substances, avant d’essayer de fuir par tous les moyens et de s’en prendre aux policiers venus l’interpeller, tandis que la victime gisait encore sur le bitume. Bolide de location.
Il était presque 22h aux abords de l’arrêt de tram “Lycée Jacques-Brel” quand un homme en fauteuil roulant s’est fait agresser. Deux individus ont en effet tenté de voler sa chaîne au cou, en vain puisque la victime, âgée de 41 ans, a réussi à résister. Les deux suspects se sont alors rabattus sur sa sacoche avant de prendre la fuite à pied avec le butin.
Mais plusieurs passagers du tramway T4, qui ont assisté à la scène, ont décidé de courir après les voleurs. Ils en ont rattrapé un en arrivant sur la rue de la Démocratie. Ils l’ont maintenue jusqu’à l’arrivée de la police quelques minutes plus tard. Interpellé, cet homme se disant mineur avait bien le sac de sa victime sur lui.
Placé en garde à vue et interrogé, il a reconnu les faits. Il sera présenté au parquet ce jeudi pour être mis en examen. Son complice n’a quant à lui pas été retrouvé.
Une fois de plus, le centre de séjour temporaire pour immigrants de Ceuta, situé à El Jaral, a été le théâtre d’affrontements entre des membres de différents groupes d’Africains subsahariens. Ceux qui les dénoncent sont les Marocains qui y séjournent également et qui sont touchés par la violence entre différents groupes originaires d’Afrique subsaharienne et d’Algérie.
Les plaignants, qui ont préféré garder l’anonymat mais ont accordé une interview à El Faro de Ceuta, affirment qu’une fois de plus, des affrontements ont eu lieu entre Algériens et Subsahariens, laissant au milieu les Marocains, qui ont subi des agressions et même des blessures.
Dans les vidéos enregistrées par eux-mêmes, on peut voir que la situation a conduit à un appel à la présence d’agents de la police nationale.
Ces événements se sont déroulés moins d’un mois après que des affrontements entre différents groupes d’Africains subsahariens ont laissé le CETI gravement endommagé à la suite de bagarres au cours desquelles des portes, des fenêtres et des toilettes ont été brisées et un Marocain a été blessé par une pierre dans la bouche.
Les Marocains dénoncent également le fait qu’ils ont été déplacés des dortoirs vers deux pièces où normalement les enfants qui séjournent au CETI reçoivent des cours, devant dormir à même le sol, affirment-ils.
Fin de cavale à Reims pour le chauffard qui avait mortellement renversé un collégien et pris la fuite
En fuite depuis sa condamnation le 25 mai dernier à sept ans de prison ferme pour avoir mortellement percuté un collégien de 12 ans sur un passage piéton, le chauffard a été retrouvé par hasard, dans l’appartement d’un retraité handicapé qui avait été agressé.
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Le 25 mai dernier, un prévenu de 19 ans, Fatah Merdji, s’était éclipsé du palais de justice pendant que le tribunal délibérait sur son sort, ce qui lui avait permis d’échapper à une arrestation à la barre
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Remis en liberté sous contrôle judiciaire après un an de détention provisoire (il était arrivé au maximum du délai légal), le prévenu ne faisait donc l’objet d’aucune mesure coercitive lors de l’audience.
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La cavale de Fatah Merdji aura duré sept semaines, jusqu’au 17 juillet (nous venons seulement de l’apprendre). Ce jour-là, un retraité de la place Utrillo, psychologiquement vulnérable, se présentait au commissariat pour signaler que des individus l’avaient brutalisé la veille au soir et squattaient son appartement.
Chaque victime marchait pour se rendre à son travail. Dans les trois cas, une voiture s’arrête alors à leur hauteur, un passager en descend, très menaçant. Le premier piéton lui remet le contenu de ses poches, puis une femme qui marche avenue du Teil réussit à s’enfuir en courant. Le dernier piéton veut résister. Il est malmené, poussé dans la voiture, frappé, brûlé au cou avec une cigarette. Il finit par être libéré après avoir donné sa carte bleue et son code.
Un gros choc psychologique pour les victimes. Un jeu pour les agresseurs.
Après avoir vandalisé une vitrine et menacé le propriétaire d’un magasin à Caen (Calvados), un homme de 28 ans a été interpellé par la police. Jugé mercredi 11 août au tribunal de Caen, il écope de 6 mois de prison ferme.
Le 27 juin 2020, à 15 h 30, un homme met un grand coup de pied dans la vitrine d’un magasin situé rue d’Auge, à Caen. Le gérant sort aussitôt. L’individu, un ressortissant soudanais de 28 ans, le menace avec un tournevis avant de tenter de se cacher dans une cour, où il est interpellé.
Le 21 septembre 2020, il est filmé dans un garage en train de fracturer des véhicules. Il est interpellé avec un pied de biche en pleine rue.