Le 07 février 2022 à 10:34:09 :
ça tombe bien j ai adoré skins
Alors il y a de grandes chances que tu apprécies cette série. On retrouve même une construction similaire avec un épisode centré autour d’un personnage.
Chaque fois que je me dis qu’il faudrait que j’abandonne cette série parce que ses défauts sont trop nombreux et que la hype est surfaite, Sam Levinson nous livre un épisode de très haut calibre. C’est exactement ce qui s’est produit à la fin de la saison 1 et l’épisode spécial de Noël centré de Rue et Ali qui était extraordinaire. Même chose avec l’épisode de cette nuit.
En fait, il n’y a que quand il parle honnêtement de son expérience de junkie, sans les artifices qui polluent la série, qu’il atteint vraiment des sommets. Sinon, tout le reste vaut pas mieux que la série “Skins”.
Le 07 février 2022 à 02:52:15 :
Le 07 février 2022 à 02:51:22 :
Le 07 février 2022 à 02:50:26 :
Le 07 février 2022 à 02:42:37 :
Le 07 février 2022 à 02:41:33 :
Nan l'épuisement c'est la société de consommation de massePremier déscolarisé incapable de comprendre quelles logiques historiques ont directement mené à la consommation de masse.
En soi il a pas tort. L'esprit du capitalisme suivant l'éthique protestante (CF le goat Max Weber) encourageait certes les individus à s'enrichir pour se rapprocher du signe de l'élection divine, mais en aucun cas une telle éthique n'encourageait à consommer ou à jouir de l'argent de manière ostentatoire. La société de consommation n'aurait sans doute pas été encouragée selon ce postulat. En gros, l'individu que tu considères desco semble moins ignorant que toi l'op
Putain, ce topic est embarrassant.Doctorant à l'ENS et spécialiste de la pensée politique. Et toi ?
Moi, je suis pas un ignare qui réduit le capitalisme à l’éthique protestante en m’appuyant sur un thèse désuète.
Le 07 février 2022 à 02:50:26 :
Le 07 février 2022 à 02:42:37 :
Le 07 février 2022 à 02:41:33 :
Nan l'épuisement c'est la société de consommation de massePremier déscolarisé incapable de comprendre quelles logiques historiques ont directement mené à la consommation de masse.
En soi il a pas tort. L'esprit du capitalisme suivant l'éthique protestante (CF le goat Max Weber) encourageait certes les individus à s'enrichir pour se rapprocher du signe de l'élection divine, mais en aucun cas une telle éthique n'encourageait à consommer ou à jouir de l'argent de manière ostentatoire. La société de consommation n'aurait sans doute pas été encouragée selon ce postulat. En gros, l'individu que tu considères desco semble moins ignorant que toi l'op
Putain, ce topic est embarrassant.
Le 07 février 2022 à 02:45:02 :
Le 07 février 2022 à 02:37:26 :
C'est magnifiqueJe trouve ça abominablement lourd perso.
On peut pas plaire à tout le monde
Le 07 février 2022 à 02:37:26 :
C'est magnifique
C’est elle qui l’était.
So we're left alone
No one left to call upon
Be still now, broken bones
As I travel on just hold me close my darling
Ce morceau relate la tentative de svicide de Donald Glover mais aussi celle de The Boy, le protagoniste de l’univers “Because the Internet”.
Childish Gambino décrit son expérience de mort imminente comme un état d’unité primordiale. La seule chose qui se rapprocherait de ce paradis perdu, c’est une étreinte échangée avec l’être aimé : “just hold me close, my darling”.
Le 07 février 2022 à 02:32:31 :
Le 07 février 2022 à 02:31:26 :
La même personne, disais-je.J'aime beaucoup tes textes clés, pourquoi tu n'en ferais pas un recueil sur le forum écriture ?
https://www.jeuxvideo.com/forums/0-58-0-1-0-1-0-ecriture.htm
Quitte à l'alimenter sporadiquement, si tu n'es pas un écrivain assidu.
J’ignorais carrément l’existence de ce forum. Je passerai à l’occas’.
Le 07 février 2022 à 02:26:13 :
Ce plagiat éhonté bordelhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/27/4/1530827992-jesusreup.png https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-63115462-1-0-1-0-autopsie-d-un-premier-amour.htm
Tu parles à la même personne, igo.
La naïveté des premiers élans amoureux se trouvent toujours dévoyée par les mots. Le langage, même déployé dans toute sa richesse, n’offre jamais qu’un simulacre de cette expérience singulière. Le rationalisme se teinte souvent d’un orgueil paradoxal; aussi, loin de m’atteler à retranscrire de manière détachée - « scientifique », diraient les plus sots - les effets d’une amorce d’amour sur l’âme, je préfère me contenter d’effleurer ce sentiment pour ne pas en abîmer la substance.
La première romance survient comme une rupture. Les prémices, pourtant multiples, ne sont encore pas identifiables. C’est la mémoire qui, au détour de rêveries, reconstitue un à un les fragments éparpillés de cette mosaïque restée un temps indéchiffrable. Au début, nous sommes trop absorbés par l’autre. Son absence, à défaut de nous inviter au repli, éveille nos sens et, par un jeu de l’esprit, nous pousse à chercher sa présence à travers des correspondances poétiques. Les sentiers battus deviennent des terres vierges, nous nous octroyons le droit de les explorer. Nous nous raccrochons à des effluves vanillées semblables à la fragrance qui drape son cou, aux nues blanches dont l’agrégat forment bientôt des courbes pareilles à celles de sa silhouette, aux chants lointains d’un rossignol, nuancés tel le son de sa voix.
Dans l’anticipation de la revoir, le cœur rompt sa cadence et s’effondre lorsque soudain, elle nous apparaît, distincte parmi la masse. Les battements se multiplient mais nous les sentons syncopés.
Nos yeux ne sauraient la quitter, le moindre clignement ferait offense à sa beauté. La douceur qui borde ses lèvres se savoure à chaque baiser et quand nos murmures mutuels échappent au silence, sa bouche délicate embrasse toutes les paroles prononcées. Son parfum nous renvoie à des champs fleuris, baignés de soleil, comblés de milles senteurs exquises. Nous nous délectons de ses intonations impromptues, de ses éclats de rire étouffés par la pudeur, de son phrasé épargné de toute cuistrerie. La grâce et l’élégance transparaissent en elle, sans effort, sans excès. Elle nous offre l’harmonie. Saisi par l’instant, tout se fige, sauf elle. L’éternité n’a jamais été aussi courte.
Hélas, l’habitude se plaît à nous déposséder de l’ivresse. Bientôt, la routine anesthésie les passions.
Pour y remédier, il nous faut d’abord plus. Encore et encore. Nous nous pensions insatiables, voilà que le trop-plein nous laisse vide. Si les muscles se tendent, si les mâchoires se serrent, si le rythme cardiaque s’emballe, c’est désormais sous le coup de la colère, de l’aigreur, de la frustration. Autrefois, on conversait. Dès lors, nos discussions ont la forme de dialogues confus et désaccordés. Sa voix, mélodieuse il y a peu, n’évite plus les fausses notes. Sa beauté est indemne mais ne nous évoque rien d’autre que ce qu’elle est : une apparence et c’est tout. Qu’en est-il de l’harmonie ? Qu’en est-il de la grâce et de l’élégance pour lesquelles le temps s’arrête afin de nous laisser le luxe de les admirer ? Qu’en est-il de l’éternité ?
Le jour de la rupture, les nuages s’assemblent et se déversent sur le sol. Un accès de niaiserie nous laisse croire que le Ciel pleure notre séparation. Les effusions célestes se diluent dans celles de nos âmes. Les souvenirs perdureront et, nous en sommes déjà convaincus, les suivantes n’auront pas l’attrait de celle qui se fond désormais dans la masse.