Bonjour à tous.
Je vais partir du principe que vous avez lu le tweet de Squeezie, que vous avez vu mon nom être associé à ces propos et que vous avez vus les trois captures d’écran qui circulent sur Twitter.
J’ai identifié sans difficulté la personne dont émane ces captures d’écran. Il s’agit d’une ex avec laquelle la séparation (il y a 4 ans de ça) a été particulièrement difficile. J’avais espéré qu’elle aurait autant tourné la page que je l’ai fait mais apparemment pas.
Je vais être tout à fait clair avec vous : je n’ai jamais utilisé ma notoriété pour séduire des adolescentes, principalement parce que je n’ai jamais voulu séduire des adolescentes.
J’ai mis du temps à réagir mais je finis par briser temporairement le silence pour trois raisons : d’une part, d’habitude j’ignore les rumeurs débiles à mon sujet, c’est pas les premières, c’est pas les dernières et si je dois tout infirmer, preuve à l’appui, ça va devenir un sacré taff. Mais là, il s’agit de rumeurs graves. Pire : cette personne se sert d’agissements immoraux d’autres personnes (agissements dont je n’ai aucune raison de douter de l’existence) pour m’atteindre par des rumeurs calomnieuses. Sa prise de parole enlève de la crédibilité aux victimes de ces comportements honteux, crédibilité qui est déjà facilement mise en doute dans la société actuelle alors qu’elle est essentielle.
D’autre part, je réagis parce que ça m’atteint. Et pas que moi, mes parents, ma conjointe… ceux qui me suivent depuis un moment le savent, je suis facilement sujet à la dépression, je manque de confiance en moi et là, après les retours du Point Culture sur le Véganisme et le blocage du NMT sur Bella Ciao, cette troisième « affaire » est particulièrement éprouvante. Je ne pense pas que ce moment ait été choisi par hasard. Quiconque me connaît bien sait ma tendance à la vulnérabilité quand les soucis s’amoncellent. Peut-être vous demanderez-vous « Si tu n’as rien fait de mal, pourquoi te taire ? Ou pourquoi stresser ? ». Mon nom est associé à des faits honteux, scandaleux, inadmissibles et des gens le croient au point de me menacer, allant jusqu’à la menace de mort. Ça me rend malade de colère et, disons-le, de peur. Voilà pourquoi je me suis tu, voilà pourquoi je stresse.
Enfin, la dernière raison pour laquelle j’ai brisé un silence dans lequel je vais retourner autant que possible : j’ai contacté un avocat pour envisager les suites de cette affaire. On discutera ensemble, lui et moi, des démarches que je pourrai entreprendre mais globalement, je refuse qu’on cherche à m’atteindre en utilisant la souffrance de jeunes ados pour manipuler l’audience publique. Aux gens qui se croient protéger par l’anonymat et la foule sur Twitter, qui disent ouvertement que je suis pédophile ou qui me menace de mort, vous êtes responsables de vos propos qu’ils soient diffamants ou menaçants. Je répondrai donc pas ou peu aux questions tant que je n’ai pas parlé avec mon avocat et je vous remercie d’avance pour votre discrétion, votre soutien et votre compréhension.
Et il est plus que temps que je me prenne des vacances, moi.
