Dsl je suis salement malade ces temps-ci ( bref je vais pas raconter ma vie) en tout cas la fic ne s'arrête pas. Il faut juste un peu de temps pour remettre le train en marche.
Il y'aura normalement une sweet cette semaine avec :
Une fic normale sur un forum normal en somme
CHAPITRE 05 - NUIT BLANCHE
- Qu'est-ce que tu m'as préparé encore ?
Jimmy te sortit un magazine d'une de ses cachettes après avoir tapé 5 fois à divers endroits du mur.
- C'est ma cachette ça !
- Rien n'est secret ici, mec. Bon voici mon journal de Mickey, ils ont diffusé un article sur la nouvelle génération K se terminant par un quizz de personnalité.
- Ça a changé, ce magazine…
- Grave, c'est le cas de plusieurs hebdomadaires jeunesse. Un richou voudrait même racheter le Picsou Magazine si ce n'est déjà fait mais bref, c'est pas le sujet. Ça m'a donné une idée, j'ai intitulé mon quiz « est-ce que votre Copine est une sal*pe ? »
- Je te dis que Lola n'en est pas une par contre pour toutes les meufs que tu ramènes y a pas de débat !
- Tu n’as qu’à faire le test pour en être sûr..
- …
_________________ https://youtu.be/n6dZh0_EVx0 _________________
Jimmy se mit au piano pour jouer quelques notes entraînantes créant une sorte de jingle pour le jeu auquel tu allais involontairement participer.
- « Question 1 : Lola est-elle tendance à toucher, tripoter caresser ses camarades ? »
- Ça lui arrive mais ça veut rien dire.
- « Question 2 : Les vêtements courts et coupés à des endroits stratégiques de son anatomie font-ils essentiellement partie de sa garde-robe ? »
- Elle aime les tendances, forcément qu'elle met des vêtements un peu moulants et légers, c'est normal.
- « Question 3 : Les amis de Lola sont-ils essentiellement de la gente masculine ? »
- Un peu..
- Un peu !?
- Énormément.. mais ça veut rien dire, elle est belle et sociable, ça attire forcément !
- C'est mignon…. « Question 4 : Votre copine a-t-elle l'habitude de lécher, mordre, sucer des aliments ou objets à forme phallique, tel une glace, un stylo ou un pénis ? »
Et ça continuait ainsi sur une centaine de questions sur la tendance plus ou moins prononcée de la jeune femme à user de ses charmes au quotidien. Tu étais évidemment agacé par l'air satisfait que Jimmy affichait quand tu répondais par la positive à ses questions comme ce fut le cas sur quelques unes de ses interrogations.
- Et bien on est sur un score de 93/100.
- Quoi !?!?
- Ah j’ai mal compté.
- Bah voilà, j'ai eu peur.
- Ça fait 97. Peut-être 98 si on compte sa possible addiction au vibromasseur. Je dois avouer que je suis moi-même étonné, je l'imaginais moins accro aux kikis. Silvain, Lola n'est pas seulement une sal*pe, elle est l’impératrice du libertinage, elle règne d'une main de maître sur cette immense maison close qu'est le monde.
- Ton test ne vaut rien ! Je suis sûr que t'as mal compté ou que t'as fait une merde ! Certaines questions étaient bien trop précises pour que tu n'aies pas fait tes recherches sur elle avant, pire tu l'as stalké, avoue !
- C'est d'ailleurs de ça que je voulais te parler...
Jimmy prit tout d'un coup un air sérieux effaçant le sourire moqueur qu'il avait tout au long du test. Le stress montait en toi.
- Qui y-a-t-il ?
- Je suis tombé sur le profil de Lola sur un site d'escort girl…
- C'est une blague !?
- Évidemment que c'est une blague mais ta tête montre que t'as eu le doute. Silvain, c'est une petite allumeuse comme on en fait plus, d'habitude je voue une grande estime pour la plus belle création de cet univers mais pas de ce genre d'individus malsains. Passe à autre chose, c'est ton pote qui le dit.
Tu avais devant toi une possible preuve des dires de ton ami mais honnêtement ce n'est pas un simple test qui allait rayer de ta vie, ton rayon de soleil quotidien.
- Je m'en fiche de ton test et quoi que t'en dises je continuerai à trainer avec elle.
Jimmy semblait déçu. Il ochait la tête soufflant par les narines devant ton caractère borné. Il savait que tout ce qu'il allait te dire ou montrer ne serait pas suffisant pour t'éloigner d'elle. Lola avait déjà pris trop d'importance.
- Bon…J'aurais essayé. Tu sais quoi ? Je te laisse continuer à parler à Lola..
- Je l’aurais fait dans tous les cas, mec.
- …mais Promets-moi une chose.
- Quoi ?
- Dès que tu la vois, tu la KEN, tu trempes ton gnocchis dans sa piscine, tu lui DÉBOÎTES le tiroir, tu fais sonner sa cloche, tu lui PERCES sa boîte à bonbons, T’APPROFONDIS son puit, tu mets ta BAGUETTE dans son ESCALOPE !!!
- Je mets ma baguette dans son escalope ?
- Celle-ci je l'ai inventé.
- Pas les autres ?
- Bref enfonce le poireau jusqu’à la racine, mets ta baguette magique dans son Poudlard, fais péter son grille-pain, fais danser la chipolata, fais ce que tu veux mais BA*SE-LA !
Le langage de Jimmy n’était pas habituel, lui qui prônait toujours le respect de la gente féminine tout en fourniquant à tour de bras utilisait cette fois-ci un lexique plus direct voire grossier.
- T’auras toujours ma spéciale oreillette dans ta poche si t’as besoin d'aide.
- Merci, mec mais je ne pense pas l’utiliser.
- Fais ce que tu veux. Rien à voir mais ton père a encore appelé, tu devrais vraiment lui passer un coup de fil, je l’ai jamais entendu aussi m...
___________________ https://youtu.be/0Wjuz09S6U4 ___________________
Avant que Jimmy ait fini sa phrase, le téléphone retentit. L'identité de la personne à l'autre bout du fil ne faisait aucun doute.
- Merde.
Ton père veut sûrement te parler boulot. Tu devais en effet trouver un travail pour régler les quelques problèmes d’argent que tu avais mais ces 3 semaines n’avaient pas vraiment servis à la recherche active d'emploi. Était-ce le bon moment pour lui parler ? Que va-t-il se passer si tu attends plus longtemps ?
★ QU’ALLEZ-VOUS FAIRE ? ★
CHAPITRE 05 • NUIT BLANCHE
★ RESUMÉ DES ÉPISODES PRÉCÉDENTS (ÉPISODE 38) ★
Toi, Silvain Mistit, un étudiant en langue Étrangère de 18 ans, t'es mis en tête de sortir avec la Belle fille de ta promo, celle qui occupe toutes tes pensées, Lola. Après un mois à flâner, tu as décidé de reprendre ton game en main mais tout ne va pas se passer comme prévu...
Après avoir finalement retrouvé Juliana, la petite sœur de Lola après sa fugue, vous retourniez à la maison des Moore.
Tu rencontras alors La Volve, la maîtresse des lieux qui te donna la mission périlleuse de garder un œil sur sa rebelle fille en pleine crise d'identité.
Toutes ces heures passées auprès de Lola te permirent de te rapprocher un peu plus d'elle.
De grandes choses pourraient bien vous attendre...
Silvain Mistit
Lola
Ronan
Jimmy
Jenny
Victor
Milan
Loreline
________________ https://youtu.be/6xcwt9mSbYE ________________
3 semaines. Voilà déjà 3 semaines que tu avais quitté les Moore un soir d’octobre après avoir vécu de nombreux périples causés par tes gaffes et une intrépide gamine. 3 semaines que tu avais intégré l'association étudiante de la faculté Paris Diderot avec ses lots d’assemblée générale, de distribution de tracts ou encore de maintenance nocturne. 3 semaines que tu passais voir Juliana et Ninoo prenant soin d'elles dès que tu le pouvais sous couvert de devoirs à la maison ou de dépôt après l'école. 3 semaines que Lola était devenue ta seule préoccupation, occupant tes nuits lorsqu'elle n’était pas à tes côtés et attirant toute ton attention quand elle se tenait près de toi.
À vrai dire vous passiez la plupart de votre temps ensemble que ce soit à la faculté, au bureau de l'association ou même chez elle quand tu aidais Juliana - non sans mal - à faire ses devoirs même si vous n’étiez jamais vraiment seuls que ce soit chez elle ou à la fac dans le pôle manifestation. Un militant lambda traînait toujours dans les parages, trop occupé à faire des avions en papier pour se rendre compte qu'il était de trop. Wallis, le vice-président de l’association, veillait à ce que personne ne traîne trop près de son ex. Ce manque d'intimité ne t’empêchait pas d'en apprendre davantage sur elle. Tu découvrais les choses qu'elle aimait, qu'elle appréciait moins, les légères manies qu’elle avait comme sa tendance à toujours se caresser le lobe d'oreille quand elle réfléchissait ou encore la mignonne habitude qu’elle avait de penser à voix haute créant parfois des situations aussi malencontreuses qu’amusantes.
On dit souvent qu'en passant beaucoup de temps avec quelqu'un on apprend à mieux le connaître et à appréhender ses défauts mais c'est du bullshit. Avec Lola, chacune de ses imperfections, chacune de ses fêlures la rendait encore plus exceptionnelle. Chaque seconde avec elle était une découverte d'une facette inexplorée de son être, facette encore plus étincelante que celles déjà explorée. Sa beauté était évidemment la première chose qui t'avait frappé mais ce n’était qu'un léger aperçu de la splendide richesse de son être.
L'une des choses les plus incroyables chez elle était sa capacité à effectuer divers tâches en même temps, le tout en restant attentive et passionnée dans chaque domaine qu'elle entreprenait. C’était surtout lors des réunions de début de semaine où cette qualité était le plus apparent.
Cette association créait des liens de plus en plus étroits et forts entre vous deux. En une phrase vous compreniez ce que l'autre avait à dire, un regard suffisait parfois pour te demander d'effectuer une tâche.
Tes jours et tes nuits étaient rythmés par les 4 lettres de son prénom tandis qu'une paisible routine s'installait entre vous deux. Le soleil ne s’était pas levé tant qu'elle ne t'avait pas baisé la joue et il ne courbait pas l’échine tant que tu ne lui avais pas susurré une mauvaise blague à l'oreille.
La plupart des contacts avec elle était certes basée sur un mensonge et ton rythme de vie avait pris un rythme effréné pour être présent sur tous les tableaux - tellement éprouvant qu'on t'avait pris à plusieurs reprises en train de somnoler les rares fois où ton enveloppe corporelle était en cours - Mais si tu devais jouer le fervent militant acquis à la cause populaire pour continuer ta route avec elle, tu n'y renoncerais pas pour tout l'or du monde, au moins celui de Paris.
Est-ce que tu en attendais plus d'elle ? Évidemment, tu luttais à chaque instant pour ne pas rester obnubilé par ses divines courbes attirant tes pulsions naturelles les plus simples mais pour être honnête, cette situation te satisfaisait déjà. Pourquoi toujours vouloir plus quand quelque chose nous suffit ? Néanmoins, une personne était moins encline à se satisfaire d'une simple relation platonique.
- TU ME FAIS CHIER VIEUX FRÈRE !
- Mais calme-toi.
- Ce game n'avance pas, tu veux la chopper depuis quelques semaines j'ai l'impression que ça fait des mois !
- Nan mais je traine déjà avec elle.
- Wow, donnez-lui une médaille, il est amie avec une fille ! Heureusement que tu l’as déjà embrassé sinon ce serait vraiment triste..
- Je ne l'ai jamais embrassé, d’où tu sors ça ?
- Dis-moi que tu déconnes !? Et la fois où vous étiez devant sa piaule à minuit !?
- Je t'ai dit que j'avais pas osé, c’était pas le moment.
- C’était pas le moment ? C’était pas le moment !??! C’ÉTAIT PAS LE MOMENT !!!??!
- Sérieux, tu me fais flipper, tu vas te péter un nerf à crier autant.
- Une lady qui attend 10 secondes à te regarder dans le blanc des yeux dans un froid de canard alors qu'elle pourrait rentrer chez elle, c'est pas le moment !?
- Je t'assure que non.
Jimmy se précipita vers la sortie, claquant la porte. Tu le vis ensuite en bas de la rue, devant ta fenêtre.
- MAIS ÉVIDEMMENT QUE C’ÉTAIT LE MOMENT !
- Tu devrais vraiment moins crier. Je dis ça pour toi, les voisins vont rappliquer
- Mais tu voulais qu'elle te mette un panneau « embrasse-moi, pauvre idiot » ? Qu'est que je vais faire de toi !?
- Une nouvelle occasion pointera sûrement le bout de son nez.
- Non non, je veux plus te voir penser à cette fille. Allez, c'est bon, t'as gâché tes chances, tu ne peux plus faire marche arrière donc maintenant tu vas m’écouter mon pote, marre de tes conneries.
- Je compte pas suivre ton programme de remise en forme pour la drague.
- Le SJPPPDB !? Non c'est pas ça que je voulais te montrer.
- Qu'est-ce que c'est alors ?
C’était l'une des premières fois depuis quelques mois que Jimmy était aussi énervé. Tu ne comprenais pas pourquoi il prenait autant à cœur cette histoire, tu avais au moins réussi à faire baisser sa tension en déviant le sujet sur la surprise qu'il avait pour toi. Dans sa chambre, il te rapporta une petite boule en caoutchouc blanc qui tenait dans la paume de sa main.
- Qu’est-ce que c'est ?
- La réponse à ton manque de cojones, Vieux frère. Si t'as le courage d'une fillette, il n'y a que moi qui aie réponse à tes problèmes ! Voici l'oreillette super connectée tout droit sorti de la chambre de Ronan.
- Il te l'a prêté ?
- Non je lui ai piqué quand tu me l’as présenté. Je savais que ça aurait une utilité.
- J'ai pas besoin de ton aide, Jimmy. Merci mais sans façon.
Jimmy sortit encore de l'appartement et se dirigea vers la porte de Monsieur Sanchez en cognant de toutes ses forces à la porte.
- (Mais qu'est-ce qu’il a aujourd’hui )!?
- Bonjour madame Sanchez, toujours aussi ravissante, je savais que vous ouvrirez la porte !
- Oh senor Jimmy, comment allez-vous !?
- Madame Sanchez, j'ai un ami qui est aussi doué avec les filles qu'en mode.
- On m'a complimenté sur mon jean, une fois !
- Expliquez-lui qu'il doit être plus entreprenant avec les demoiselles, moi il ne m’écoute pas.
- Oh senor Silvain, vous devez tenter davantage avec les mujeres, vous êtes mignons comme tout. Vous allez voir, vous ne serez pas déçu. Mi amor était un peu comme vous quand je l'ai rencontré mais un soir il m'a fait danser sur la piste d'un bar de Santiago. On ne s'est plus jamais quitté sauf la fois où il a pris 43 kilos en 3 repas
Jimmy te pinçait à présent les joues.
- T'as entendu senor Silvain ? Merci Madame, oh vous pourriez me préparer vos spéciales fajitas, elles sont si bonnes ?
- Je n'ai pas le temps senor Jimmy, Mi amor a mal aux dos depuis qu’il a soulevé la télé, je dois aller acheter sa crème.
- Bien, je vais donc devoir rester le ventre vide jusqu’à ce soir. J'espère au moins que mon problème de glycémie ne va pas se réveiller maintenant…
- Je vais en faire une fournée, je serai triste que vous soyez malade par ma faute
- Vous êtes si gentille, Madame Sanchez.
Vous retourniez à l'appart.
- T'as pas de problème de glycémie.. Pourquoi tu mens ?
- C'est moi qui pose les questions, Vieux frère ! Bon tu mets cette oreillette quand t'es avec une fille et tu me laisses gérer le game. Ça sera du tout cuit pour toi vu que tu seras avec moi.
- Merci mais ça va aller, je me débrouillerai tout seul avec Lola.
- Non mais cette oreillette n'est pas là pour Lola. Fais toi une raison, c'est fini avec cette fille, abandonne et va pêcher un nouveau poisson. En plus c'est une sal*pe.
- De quoi tu parles ? Tu ne la connais même pas..
- Aussi gentil que tu puisses être, toutes les histoires que tu m’as raconté depuis tout ce temps sont toujours en rapport avec des filles trop belles pour toi ou de petite vertue.
- Mais pas du tout !
- T'aimes les petites p*tes, Silvain. J'ai eu aussi cette période mais ça m’ait vite passé, je n'oublierai jamais Loretta et ses délicats doigts. Qu’est-ce qu’elle était douée.
- Je sais vraiment pas d'où tu sors ça. Puis parle autrement !
- Je savais que tu dirais ça. J'ai donc préparé quelque chose de spécial pour te convaincre
- Qu'est-ce que tu m'as préparé encore ?
-PARADISTA
20 février 2018 à 19:22:08
Alerte
Pourquoi tu postes sur ton secondaire d’ailleurs?
Pas de raison particulière, honnêtement. je m'étais déco puis j'ai repris celui-ci. L'autre n'est pas banni (pour l'instant ) par contre celui avec lequel j'ai créé le topic est ban def
Ironie du sort, ce compte s'est fait ban quelques heures après ce post
Pas de bol
Il n'y a pas un jour sans que je pense à vous les kheys mais j'ai pas vraiment le temps en ce moment. Il se peut qu'il t'ait une sweet demain mais je ne garantis rien, j'écrirai tout de même un truc (un HS ou une connerie du genre si je ne peux poster de sweet) demain.
En attendant si vous avez des requêtes ou autres remarques à faire sur la qualité de la fic, des persos ou autre, allez-y ça me.permet comme d'hab de m'améliorer
Le 18 février 2018 à 16:06:17 Ribauchard a écrit :
LA SOUITEhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/07/7/1518966157-19022-full.png
Tu avais d'autre plan de protagonistes avant Sylvain? Il me semble que tu avais un petit prototype de la fic avant de faire ce topic mais je suis pas surhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/07/7/1518966374-45638-full.png
Ouaip y'avait ce type
: Vote 1 :
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/43/7/1509268615-picsart-10-29-10-16-27.png BG timide depuis 1999, le fait que tu n'aies jamais eu de contact intime avec une fille a part Cyndi lors du jeu de la bouteille en 5eme reste un mystère
Mais aussi lui :
Vote 3 :
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/41/6/1508015650-picsart-10-14-11-13-47.png On peut pas vraiment dire que t'es un BG, loin de là même et les autres te le font bien comprendre mais ce côté fragile peut plaire.
Leur personnalité serait un peu différente de notre Silvain, le premier serait bien plus porté sur le pragmatisme et la logique, ça lui aurait sûrement permis de pécho Lola. Par contre l'autre aurait vraiment galéré, tellement il est nul avec les filles et dans les relations sociales. Ça aurait vraiment été le Célestin classique qu'on a l'habitude de voir.
CHAPITRE 04 • INSOUMIS
_______________________ https://youtu.be/_PXC7tOmRds _______________________
- Bonjour Silvain. Tu es encore ici ?
- Oh bonjour madame M…
- Tu m’appelles Mamie, tu passes par la fenêtre.
- Je n'oserais émettre un doute sur votre force
- Appelle-moi par mon nom : La Volve.
- La Volve ? Volve, c’est votre prénom ?
- Évidemment que non. Bon arrêtons cette mauvaise parodie du dîner de cons je te prie. Que fais-tu dans ce lieu ?
- Oh c’était pour signaler que j'allais partir, il se fait tard. À moins qu'il y ait une autre solution comm…
- Tu ne réponds pas à ma question. Que fais-tu en ce lieu ?
- (Elle est bouchée, la vioc ? ) Si j'attends trop il n'y…
- Ce n'est pas l'altruisme qui t'as fait venir dans ma maison. En tout cas pas que. Tu sais très bien pourquoi tu es ici et moi aussi.
- Que voulez-vous dire ?
- Vous avez mis beaucoup de temps à ramener les filles chez elle. La petite a fait des siennes.
- Monsieur Eranlsol vous a prévenu c'est ça ?
- Je n'ai pas besoin de parole pour comprendre les Hommes. Bien heureusement puisque les gens sont souvent taiseux comme une tombe. Juliana est dans une période difficile de son enfance, peut-être la plus difficile de sa vie. On se rend compte que le Monde n’est pas aussi facile à appréhender qu’on le pensait et la réalité peut faire très mal surtout pour une enfant de 13 ans aussi tête brûlée que Juliana. C'est une étape inévitable pour tout un chacun, mes filles sont passées par là , leur filles aussi tout comme Lola.
- J’ai du mal à saisir où vous voulez en venir, La Volve.
- Lola et toutes les personnes de cette maison sont mes enfants. Du plus âgé à la plus jeune. Je les ai vu grandir, mûrir, avoir leur progéniture. Je serai peiné d'en voir une effectuer les mauvais choix encore plus à cause d'un garçon. Je ne serai pas toujours là pour veiller à leur bien être.
La Volve, assise sur son trône, sembler te mettre en garde comme si tu représentais une menace ou peut-être était-ce autre chose.
- Je ne veux aucun mal à Lola.
- C'est le cas de tous les Hommes, mon garçon. Malheureusement, la volonté ne suit que très rarement les faits. Tu tiens beaucoup à Lola comme beaucoup d'autres personnes gravitant autour d'elle. C'est un vrai aimant vivant. Mais je voulais surtout parler de Juliana. Il faut que quelqu’un veille sur elle quand elle est à l’extérieur. Je t'ai observé et je pense que tu devrais être cette personne pour elle
- Je ne la connais pas cette fille. Demandez plutôt à une des habitants de cette maison, y a tellement de monde ici. Il y’en a sûrement une qui a rien d'autre à faire que de surveiller une enfant. En plus j'ai failli la perdre chez Monsieur Eranlsol, je vous rappelle.
- Il faut un œil extérieur, passer autant de temps avec une personne permet de mieux la connaître néanmoins il peut, aussi surprenant que ça puis paraître, se former un prisme entre 2 personnes très proches, prisme qui altère la vision de l'autre sans que l'on puisse voir ses fêlures et cicatrices. Je ne l'ai jamais vu pleurer depuis qu'elle a 4 ans alors qu'elle a fondu en larme à deux reprises avec vous.
- Comment savez-vous tout ça ? Vous êtes une sorcière ?
- Acceptes-tu ma demande ? Si tu hésites, j'aimerais te rappeler un petit détail que tu ne dois pas omettre : Lola tient à Juliana ; si Juliana est triste, Lola est triste et inversement. Si tu ne lui veux aucun mal, tu te dois d’accepter ma requête.
- Vous savez jouer avec les sentiments. Tant que c’est payé.
- Tu n'auras rien.
- Moi qui croyais pouvoir régler mon histoire de Job avec cette histoire...
- Bien. Tu peux disposer.
- Je peux vous poser une question.
- Tu peux même m'en poser 2.
- Après je ne pourrais plus en poser !??!
- Il te reste une question.
- Merde !!
★ Quelle question vas-tu lui poser ? Attention, le choix doit être précautionneusement fait. Pesez-le pour et le contre ! ★
CHAPITRE 04 • INSOUMIS
_____________________ https://youtu.be/B_Vs37KtNpE _____________________
- J'ai faim, j'ai faim, j'ai faim !
- Ca arrive mon oiseau, ne sois pas aussi impatient ! Tout arrive à point à qui sait attendre, et ce, dans toutes les situations. Va t’amuser dans ta chambre, je t’appellerai quand ce sera prêt
- Oui maman !
Le jeune garçon affamé se précipita vers sa chambre. Le sol était jonché de BDs, figurines et de quelques posters de sa série préférée. Après avoir hésité quelques instants sur l’activité qu’il pourrait faire, il se décida finalement de concocter son plus beau dessin à l'attention de son père.
Taillant le reste de crayon de couleur qu'il possédait et dénichant une feuille canson sous un tiroir, le petit titillait son esprit créatif afin de sortir la plus belle œuvre. Il se disait en effet que s'il faisait un assez beau dessin, il pourrait manger autant de beignets qu'il le souhaitait dans que son paternel ne s’énerve. Crayon sur le papier, le petit bien peu coutumier des arts plastiques tentaient de faire au mieux, griffant le papier de la manière la plus précautionneuse possible. Mais l'appel de sa mère interrompit brusquement son affaire.
- Chéri, j’ai f…
La mère de Silvain n'eut même pas le temps de finir sa phrase que l'enfant s’empiffrait déjà des délicieux et savoureux beignets à la fève chaudement préparés.
- Moins vite, tu vas t’étouffer !
1, 3, 7, 10 : en quelques minutes, le garçon, tel un ventre sur patte avait englouti la pile de beignets que lui avait préparé sa mère. Déjà rassasié, il tentait quand même de faire rentrer un dernier beignet dans son estomac qui criait déjà à la rupture.
- C’est bon, tu en as mangé assez comme ça. Tu ne pourras plus rien avaler pour le dîner et papa va te gronder très fort !
- Un dernier ! C'est trop Délicieux !!!
- Non !
- S'il te plaît
Rangeant le reste des beignets dans l'armoire, elle ne put s'empêcher de filer discrètement une dernière sucrerie à son oiseau. Il l'embrassa de sa bouche pâteuse sur tout le visage avant de rentrer dans sa chambre le beignet aux lèvres.
Finissant difficilement le dessin qu'il avait commencé à cause toutes ses fèves sui souhaitaient remonter de son tube digestif, l’enfant gribouilla quelques ornements dans le paysage de l’œuvre. Le destinataire de ce dessin venait d'ailleurs d’arriver embrassant son épouse.
- Bonjour Tania
- Bonjour mon cœur, ta journée s'est bien passée ? Tu rentres tôt aujourd’hui.
- Je dois finir le relevé économique du restaurant, je préfère faire finir ici qu’avec tout ce bruit ambiant.
- Repose toi, tu m’as l'air épuisé.
- Je travaille pour trois tellement le gérant fait mal son boulot. Il y'aurait une meilleure organisation on augmenterait de 8,3% le chiffre d’affaires du restaurant.
- …
- Je sais que t'aimes pas que je parle de tous ses chiffres et affaires ici.. et toi ta journée ?
- Pleines de promesses en matinée, pleine de déceptions le soleil couché. J’ai fait 4 auditions aujourd’hui, 3 comédies musicales et une publicité, chasseurs de tête ne m'écoutaient même pas. Parfois, je me demande si je ne devrais pas arrêter.
Il la prenait affectueusement dans ses bras pour tenter de la réconforter.
- Tu vas y arriver, j'en suis sûr.
- Oui…ca va aller. Oh, Silvain t’a fait un dessin.
- Il ferait mieux de potasser les tables de multiplication au lieu de perdre tout ce temps.
- Sois gentil avec lui, il a mis du cœur à le faire.
Le jeune garçon arrivait alors près de ses parents.
- Salut Papa. Je t’ai fait un dessin
- C’est… gentil Silvain, merci. Va travailler maintenant, je crois que tu as de la lecture demain.
- Des maths.
- Des maths, c'est ce que je disais
Le père du garçon regarda quelques secondes le dessin avant de le poser sur le rebord d'un placard.
- Je vais finir mon dossier dans le bureau. À tout à l'heure.
Il disparut alors dans une des pièces de l'appartement. Le garçon avait la tête baissée, corps recourbé sur lui-même. Il avait fait de son mieux afin que son dessin soit assez bien pour son père mais celui-ci avait montré son peu d'intérêt pour cette création. Sa fève s'agenouillait alors à son niveau posant ses mains sur la taille du garçon.
- Excuse-le mon oiseau, il est très occupé en ce moment. Tu lui montreras plus tard, il sera plus à même d’apprécier ce que tu lui as fait, d’accord ?
Les mots de sa maman ne suffirent pas cette fois. L'enfant se libéra de son emprise et mis en boule le soigneux dessin qu'il avait fait avant de le mettre à la poubelle.
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Le visage de Lola se décomposait à chaque nouvelle prise de parole de sa chère tante, tu étais ravie d'en apprendre davantage sur elle, son passé, son enfance - à son insu certes – mais tu ne boudais pas ton plaisir.
- Tu dis plus rien maintenant Mama ! Sinon je quitte la table !
La même folie s’emparait du reste de la table. Tout le monde parlait, riait, criait à gorge déployée, profitant de chaque instant pour exprimer sa joie au monde entier. Le niveau sonore montait tellement qu’on ne s'entendait plus parler dans une légèreté et impertinence à en faire pâlir les radios libres. Tous les sujets étaient abordés cette table grâce aux multiples personnalités qui la constituaient créant un savant mélange entre l'euphorie d'un bar PMU et la frénésie d’un repas de Noël. La passion. C’était ce qui ressortait de ce surprenant et chaleureux dîner. Tu n’avais jamais vu Monsieur Eranlsol montrer un sourire aussi gêné
- Alors c’était comment Silvain ?
- … Délicieux…
_____________________ https://youtu.be/5u83cynUSo0 _____________________
Tu aidas à débarrasser les couverts et assiettes sur la table ainsi que le reste du repas. Tout le monde dans cette smala apportait sa pierre à l’édifice. Les membres se réunirent ensuite en cercle poussant les meubles du salon pour danser et chanter. Ninoo, elle, vient une nouvelle fois te voir.
- Tu viens jouer avec nous ?
- Non, faut vraiment que je rentre. D’ailleurs t'as pas école demain ?
- Yassin peut me faire un faux certificat de santé. Allez on va jouer !
- T’es sure que t’es une enfant ?
La petite fille te tendit un foulard t'invitant une nouvelle fois malgré ton précédent véto.
- On peut rien te refuser à toi. Oh, J'oubliais que t’étais la sœur de Lola. L’élève a un très bon maître
- « Quand quelqu’un te dit non, ça veut dire oui » C'est ce qu'elle me répète tout le temps.
- Je te conseille pas de dire ça à un juge… ou à une féministe.
Une grande partie de Kola maya avec les quelques enfants encore lever se déroula, après quelques minutes le jeune adulte que tu étais se transforma en grand enfant qui courait pour attraper les autres bambins. À cause de ta vision altérée par le bandeau, tu te prenais tous les recoins de table qui se trouvaient près de toi.
- Bordel mais je les attire ou quoi !?
Tu manquas même de casser un objet dont la consistance rappelait la porcelaine. Tu attrapas enfin un enfant et le fit monter en l'air. Prenant une voix grave tu déclaras
- « J'ai capturé un de vos amis, si vous n’arrêtez pas de courir partout je vais en faire mon quatre heures même si cette dinde m'a déjà rempli pour au moins une semaine ! »
- Venez m'aider le monstre va me manger tout cru !
- « Un captif ne parle pas ! »
Tu tournas sur toi-même afin de donner le tournis à l’enfant dans tes mains ce que tu réussis un peu trop bien puisque tu avais toi-même la tête au fond d’un sac après tous ses tours.
Les autres enfants t'encerclèrent puis te lancèrent des paquets de mouchoirs dans ton visage. Voyant le peu d'effet que ces derniers te faisait, ils abandonnèrent cette technique peu efficace et se servirent de leurs ongles et dents pour les planter dans ta peau. L’enfant dans tes bras avaient même repris l’avantage et monta au sommet de ton crâne tirant avec ses doigts tes narines vers le haut.
- « Ma seule faiblesse ! Les griffes tranchantes comme des rasoirs de bébé, je suis perdu ! »
Complétant ton interprétation, tu t’accroupissais progressivement avant de t'affaler au sol. Tu lâchas un dernier cri avant de mourir.
- On a tué le monstre ! On a tué le monstre !
La mission terminée et la menace hors d’état de nuire, les petits chasseurs de dirigèrent vers de nouvelles aventures. Ouvrant les yeux, tu vis Lola près de ta position appuyée contre le mur fondateur de l'habitation. Tu te redressas immédiatement.
- T-tu veux quelque chose ?
- Non.
- Pourquoi tu me regardes comme ça ?
- Pour rien.
- …
- Je te jure qu'il n'y a rien. Je te regardais jouer. C'est beau de voir les mecs s’amuser avec des enfants, ça me fait toujours quelque chose.
- Aura naturel, tu n’auras pas mis longtemps à résister.
- Je ne suis pas une fille facile, sauf après 5 verres de Martini mais ça compte pas.
- On a tous nos petites faiblesses. Il se fait tard, je pense que je vais rentrer.
- Tu comptes pas rester ici pour la nuit ?
- C'est une invitation ?
- Non, une simple question. Je ne dirige rien ici, faut que tu demandes à ma mère, elle est sûrement à l’étage. Faut que t'en aies envie évidemment.
- .. Je sais pas..
Dormir ici, dans la maison de Lola ? C’était en tout cas ce qu'elle semblait te proposer. Avant de te poser des tas de questions, tu montas à l’étage pour au moins prévenir Marina, la mère de Lola de ton potentiel départ afin d'avoir davantage de précision. À l’étage, aucune trace de sa mère mais une porte était entrouverte. À elle seule, la pièce faisait la moitié du salon, une petite allée menait vers un siège, le temps de parcourir de tes yeux la salle, une femme se plaça sur le trône..
CHAPITRE 04 • INSOUMIS
★ RESUMÉ DES ÉPISODES PRÉCÉDENTS (ÉPISODE 37) ★
Toi, Silvain Mistit, un étudiant en langue Étrangère de 18 ans, t'es mis en tête de sortir avec la Belle fille de ta promo, celle qui occupe toutes tes pensées, Lola. Après un mois à flâner, tu as décidé de reprendre ton game en main mais tout ne va pas se passer comme prévu...
Après une complice discussion avec Lola sur les toits de Paris, la Belle te laisse son numéro accompagné d'un impérissable baiser sur le cou.
Tu accompagnes Lola et Kamille à la manifestation contre la Loi Travail avec ton ami Ronan à tes côtés.
Mais malgré toute ta bonne volonté, tu enonces un discours qui plaît peu aux protestataires. Tu promets alors à Lola de redoubler d'efforts pour l'aider au mieux.
Après avoir retrouvé Juliana, la petite sœur de Lola, qui avait fui en se servant de ton inattention vous rentrez chez les Moore accompagné de Monsieur Eranlsol, le dentiste ayant examiné Ninoo et la fugitive
★ PERSONNAGES PRINCIPAUX ★
Silvain Mistit
Lola Béatrice Moore
Tania Mistit
Juliana Moore
Ninoo Moore
Gaston Eranlsol
___________________ https://youtu.be/DeLUGn7qYP8
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Juliana se faufila immédiatement dans l’habitation sans même prononcer un mot après ton étreinte comme si elle avait honte d'avoir fait preuve un instant d'un moment de faiblesse. Il y'avait des personnes qui devaient libérer les ressentiments dans leur corps, d’autres contenaient tous dans leur cœur jusqu’à ce que le tout explose à un instant donné. Juliana était juste au milieu, balançant toute sa colère sur le reste du monde à chaque instant tout en gardant en soi la vraie raison de son état. Un câlin n'allait évidemment pas panser ses plaies installées depuis peut-être des mois mais tu espérais l’avoir au moins réconforté.
Alors qu'il y’avait déjà une trentaine de personnes lorsque Lola t'avait emmené ici il y a quelques heures, l'appartement semblait encore plus surpeuplé, les lumières orangées suspendues au plafond créaient une ambiance chaleureuse et familiale en parfaite harmonie avec l’émulsion qui prenait place dans le salon. La plus importante pièce de l'habitation s'approchait alors de toi.
- Hello toi, vous en avez mis du temps. Qu'est-ce qui s'est passé, tu t’es perdu en chemin ?
- On peut dire ça comme ça… L'AG s'est bien passé ?
- On a débriefé la manifestation de long en large pour se préparer à la suite des événements. On a parlé de tout.
- Même de mon intervention bidesque ?
- Principalement de ça même…
- Je m’excuse encore, je voulais faire de mon mieux.
- Oh Silvain, je suis ravie que tu aies réussi à convaincre notre dentiste Gaston de manger avec nous ! Ça fait depuis un moment qu'on ne l'a pas vu dans le quartier. Tu nous fais une fleur. Encore merci pour ton aide.
La mère de Lola était encore ravie de ta présence ici, chose qui n’allait pas durer quand elle serait au courant de ce qui s’était passé dans le cabinet. Elle ne t'avait même pas fait remarquer l'heure tardive à laquelle tu avais ramené ses 2 puces. Il était temps pour toi de quitter ce beau monde et rentrer chez toi lorsque quelqu’un tira le bas de ton vêtement.
- Tu manges avec nous, hein ? Hein maman ?
- N-non, je dois y aller. Loin de moins l'envie de vous déranger plus longtemps.
- Mais qu'est-ce que tu me chantes ? Les amis de Lola sont aussi mes amis ! Ce serait un plaisir de te recevoir à notre table. Installez-vous on va bientôt arriver.
Tu regardais Lola pour tenter de jauger l'effet qu'une telle annonce provoquait sur elle mais à part son regard perçant dans le blanc de tes yeux, tu ne déchiffrais aucune information sur son état émotionnel permettant d'accepter ou non la proposition de sa mère, ton décodeur lolesque n’était pas - encore - opérationnel.
- Eh bien… d'accord Madame.
______________________ https://youtu.be/hqM2tj0Zt6c ______________________
Un festin pour guerriers de retour de combat, voilà à quoi ressemblait la table à lequel tu prenais timidement place. Elle était aussi immense que chaleureuse grâce à tout ce beau monde qui était assis à tes côtés. Sans le moindre garçon, à part monsieur Eranlsol et toi. Quand tu raconterais ça à Jimmy, il deviendrait fou. Une grosse dinde dorée fumait près de tes narines déjà en ébullition, tu n'avais rien mangé depuis des heures à part une cuillerée de Lola et tous ses périples avaient consommé les dernières réserves caloriques de ton corps. En parlant de cette délicieuse sauce, sa créatrice te chuchota quelques mots à l'oreille, elle était placée à quelques places de toi.
- Caresse-toi le nez.
Tu t'executas.
- Pas tout de suite, andouille.
À ta gauche se tenait la petite Ninoo qui s'amusait avec une autre enfant avec la mie de pain sur la table te crevant presque l'œil avec un crouton catapulté vers ta figure tandis qu'une autre personne que tu connaissais moins bien tapotait férocement son appareil portable.
- Excusez-moi, vous savez quand ça va commencer ?
- Padanlediner !
- Quoi ?
- Tu vois pas que je suis occupée, t'as pensé pouvoir rentrer dans mon espace vital sans rien demander ?
- J'ai besoin d'une autorisation ?
- Évidemment.
- Comment demander ton accord si je ne peux pas t'adresser la parole ?
- …
- Ça va ?
Le branché personnage restait bloqué comme une statue la bouche entre-ouverte. Ta remarque avait sûrement provoqué en elle une sorte de court-circuit mental tel qu’on te l'avait décrit dans le magazine de la santé de Michel Cimes et Clara Morgane, franchement arrivée pour attirer un public plus jeune.
- Atchoum !
Ninoo cria tout d’un coup ce mot. Les autres membres de la famille collèrent alors leur index sur leur bout de nez tandis que tu restais planté là, l’air interrogateur. Même la jeune femme à ta droite avait machinalement effectué l'action tout en gardant l'air hébété qu'elle avait depuis votre discussion. Tu te dépêchas donc de singer les joueurs à cet étrange rite sans vraiment savoir quels en étaient les tenants et aboutissants.
- Mamie, t'as perdu ! T'as pas mis ton doigt sur ton nez !
- Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler de cette si vilaine façon ! J'ai un début d'arthrite, je devrais déjà être exempté de toutes ses farces !
C’était la femme qui t'avait surpris en train d'uriner. Tu ne l'avais même pas vu à la table comme si elle était apparue une nouvelle fois au milieu de ce festin. Tu tentas de manger discrètement un bout de pain quand Ninoo te rappela sèchement à l'ordre en te tapant la main.
- On mange pas avant que Mamie ait parlé !
- Mais tu jouais avec le pain il y a même pas 1 minute !
- Oui mais je l'ai pas mangé.
- Pour m’avoir empêché de manger tu vas subir le courroux de mon estomac. J'en appelle au Dieu des guillis !!!
- Arrête !!!
La petite fille se contorsionnait dans tous les sens pour éviter tes pattes à effet drolatique. Trop occupé à embêter la petite fille tu n’entendis pas un mot des proses de la mamie au cheveux albuginés, qu'importe c’était l'heure de manger ! Enfin, c’était sans compter sur les autres membres de la famille
- Alors tu es Silvain, c’est ça ? Tu es dans la classe de Lola
- Oui madame, on suit quasiment les mêmes cours sauf que je n'ai pas d’économie ni de droit.
- Comment est notre saltamonte en classe ? J'espère qu’elle n'est pas trop dissipée, elle qui a tendance à faire 30 choses à la fois.
Un nouvel interrogatoire commençait t’empêchant de te restaurer correctement mais devant le grand enthousiasme que montrait cette famille, tu ne pouvais décliner leurs questions. Tu n’étais pas la seule personne gênée par cette situation
- C'est pareil pour Lola ! Faut que je vous raconte la fois où elle est arrivée en princesse à l’école alors que c’était même pas Halloween !
- Ça suffit Mama, laisse-le manger tranquillement !
Sa tante ne manquait pas une occasion pour raconter une petite anecdote sur sa nièce de la plus drôle à la plus honteuse comme la fois où elle était restée cacher derrière le canapé pour voir le père Noël arriver jusqu’à 7h00 du matin, ou celle où elle avait caché toutes les clés de voiture pour éviter d'aller à l’école ou encore celle où elle avait mangé tellement de crêpes au chocolat qu'ils avaient du l'emmener se laver trois fois l'estomac à l’hôpital. Le médecin avait retrouvé même le couvercle du mini pot de Nutella. Le mini couvercle !
Je mets en place un nouveau système pour les sweets longues
La première partie de la sweet va sortir, pour avoir la deuxième partie vous devez vous mobiliser en postant par exemple "sweet".
S'il y a au moins 2 personnes qui se sont mobilisées, la partie suivante sort dans les minutes qui suivent.
Si personne ne s'est mobilisée, la prochaine partie sort 2 heures après la diffusion de la précédente partie.
J'espère avoir été clair
Ce chapitre est divisé en 4 parties.
Tom
Tu arrêtes les votes quand ça?
J'ai écrit Toy, ça a changé les votes s'arrêtent à 20h00 ! ))">
Je vous ai manqué ? Non ? Bon bah c'est pas grave en tout cas la sweet arrive demain fin de soirée si tout va bien avec une annonce que je dois faire également sur la sweet des événements (annonce que je cesse de repousser mais bon)
Content que t'aies aimé la rétro avec Silvain, Tom ! J'espère que c'est aussi le cas des autres lecteurs car il y'en aura plusieurs durant les prochains chapitres ))">
CHAPITRE 04 •INSOUMIS
____________ https://youtu.be/40BMy6RUlL0 ___________
À la sortie des classes, Dans un petit parc du 17e arrondissement, alors que les enfants jouent après une dure journée d’étude et d’assiduité dans les écoles surpeuplées parisiennes et que leur parents discutent les uns avec les autres sur les derniers événements en lien avec la scolarité de leur enfant, des habituels cris se faisaient entendre dans le parc.
- Silvain !? Silvain !? Mais où à -t-il bien pu bien passer. Bonjour monsieur vous auriez vu un petit garçon l'air jovial dans les parages ?
- Elle est pas mal celle-là. Ça fait des enfants pour les allocations et c'est pas capable de s'en occuper… aïe mais arrêtez de me lancer du sable ! J'en ai plein dans les yeux !
Derrière les buissons, sous les toboggans, devant l’entrée, la maman paniquée cherchait dans chaque recoin du parc son enfant mais il restait introuvable. Les autres mères se contentèrent d’observer plein de dédain l’inquiétude de leur homologue familiale monter.
- Bonjour Joséphine, tu aurais vu…
- Désolée Tania, je ne sais pas où est ton bambin. Il vaudrait peut-être mieux que tu le laisses à la maison au lieu de le promener partout. Je dis ça pour toi et pour Silvain bien évidemment.
- Oui Tania, ni toi ni lui ne vous amusez, puis il réagit étrangement avec les autres enfants, peut-être qu'il n’est pas encor…
- Je n'ai pas besoin de vos conseils pour éduquer mon enfant.
- Très bien. On voulait pas t'énerver, pour enterrer la hache de guerre, je t’invite chez moi, viens avec Silvain.. enfin quand tu l'auras retrouvé
Les autres mères de famille ricanèrent comme des petites pestes après les mots inopportuns que venait de prononcer la femme. Malgré sa couleur ébène naturelle, on pouvait voir le sang de la jeune mère montée en elle mais d’un coup elle fut happée. Elle se précipita comme une furie vers le bac à sable, une petite paille sortait de l'amas de petit grain beige quadrillé.
Elle commença alors à creuser à proximité de la verticale en plastique sous les regards interrogateurs regards des petits et grands enfants.
- Madame, le sable est réservé aux gosses, ça paraît pourtant évident.
Sans porter la moindre attention au grassouillet garde du parc, la mère, pleine de détermination comme à son habitude, continuait à creuser tout en arrosant par la même occasion les autres enfants d'un océan de sable brûlant. Elle extirpa enfin un corps d'une soixantaine de centimètres du bac peint de la tête au pied de la beige poudre
- Qu'est-ce que tu fais, mon oiseau ? je te cherche depuis tout à l'heure ! Ça ne va pas de te noyer sous cette tonne de sable, qu’est-ce qui te prend ? Tu veux t'étouffer ?
- C'est Jérémy, on a joué à qui reste le plus longtemps dans le sable. Si je gagnais il m'a promis de me donner ses toupies Beyblade ! J'ai gagné maman ?
- Il n'a pas joué, mon oiseau. il est parti s'amuser sur la balançoire avec ses copains. N’écoute pas ce qu’ils te demandent de faire, ce sont de vrais petits monstres. Les chiens ne font pas des chats.
- D'accord maman !
- On rentre, je vais te faire une fournée de tes beignets à la fève, ce que tu préfères mais pas à un mot à papa.
- Ouiiiiiiii !
- …
Elle couvra de mille bisous et de mille câlins le sablonneux enfant qui riait aux éclats, tête au vent.
- Ça chatouille !
________________________________________________
- Mon garçon ?! Mon garçon !? On est arrivé. Ecoute, Je me vois dans l'obligation de tout raconter à Marina au sujet de la fuite de sa fille et notre périple pour la retrouver. Ne t’inquiète pas, j’insisterai sur le fait que la fuite de la petite est majoritairement due à sa malice qu’à une quelconque faute de ta part.
- Je comprends, merci pour votre aide en tout cas. Je vais les saluer avant de rentrer chez moi.
Le dentiste te sortit de tes pensées avec ses dents réfléchissant partout sur les vitres de sa voiture familiale. Qu'est-ce qui allait arriver désormais ? Tu en avais aucune idée, Lola allait sûrement être déçu par le laxisme dont tu avais une nouvelle fois fait preuve mais ca t’était égal. L'essentiel était le retour à la maison de Ninoo et Juliana. Juliana, d'ailleurs, se tenait encore devant la porte.
________________ https://youtu.be/E9CuGgDNFkg ________________
- Il fait pas bien chaud, tu devrais rentrer à l’intérieur.
- Tu rentres pas chez toi ?
- Je veux pas rater ta PLS devant ta mère… je te taquine. C’était vraiment pas cool ce que tu m'as fait. J'ai tout fait pour t'aider le mieux que je pouvais lors de ton examen dentaire et c'est comme ça que tu réagis ? En me plantant comme un idiot ? Je ne te demandais aucun remerciement, juste une certain respect envers moi.
- Si tu veux que je m'excuse t'as pas tapé à la bonne porte.
- Oh mais je sais bien. Toi t'es la fille sans remords, sans sentiment qui s'en fout de tout à part d'elle. C'est en tout cas à ça que tu veux jouer mais tu trompes pas grand monde à ce petit jeu, désolé de te le dire.
- …
Elle avait les bras croisés évitant ton regard en le tenant en l'air ou collé au sol, une certaine gêne se faisait sentir dans son comportement. Tu commençais à taper au bon endroit.
- Pourquoi t'es comme ça ? Quand je te vois j'ai l'impression que toute ta famille est morte sous tes yeux et que ça t'a donné une rancœur incroyable envers le monde et ses habitants alors que bien au contraire. T'es entouré par une famille aimante à chaque instant.
- Arrête un peu. Qu’est-ce tu sais de ma famille, qu'est-ce que tu sais de moi ? Rien. Nada. Tu sais pasTu penses peut-être que j'ai une vie de rêve mais t'es loin du compte mon gars. Y'a tellement de gens dans cette baraque de m*rde que tu deviens transparent, noyée dans ce tourbillon infernal. Que je sois vivante ou Morte, ça change pas grand-chose, pour moi comme pour eux.
- Tu te sens seule ?
- Je m'en fous. Ça a toujours été comme ça donc je suis habituée, au moins je peux faire ce que je veux quand je le veux sans que personne ne vienne m'emmerder à part des parasites comme toi. De quoi tu te mêles !? Je t’ai rien demandé, moi ! Va faire chier quelqu'un d'autre, j'ai besoin ni de toi, ni de personne alors barre-toi. BARRE-TOI !
- C'est pour ça que tes yeux sont aussi humides.. ?
La petite Juliana se battait pour ne pas une nouvelle fois éclater en larme devant toi serrant le poing . Elle se tenait comme un piquet, la tête baisée elle tapait le pied au sol. À ce moment-là, elle n'avait besoin que d'une seule chose. Tu tiras sa tête vers toi et la colla contre ton torse. Elle se débattait pour quitter ton étreinte frappant ses poings et ses pieds contre toi mais il en fallait bien plus pour te faire courber l’échine. Ses coups initialement assez violent devenaient de moins en moins intenses jusqu’à ce qu’elle lâche enfin prise. De chaudes gouttes humides atterrissaient désormais sur tes vêtements.
- Je comprends ce que tu ressens. "
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★ La vie avec Elle: Ta mère va préparer des beignets à la fève comme tu les aimes, que vas-tu faire ? ★
★ En attendant de t’empiffrer quelle activité comptes-tu faire ? ★
CHAPITRE 04 • INSOUMIS
Tu avais enfin remis la main sur Juliana qui fumait une cigarette devant les immeubles du quartier parisien. Quel soulagement de la revoir ici, le nœud qui s’était mêlé juste sous ton estomac se libérait désormais mais rien n’était joué avec cette chenapan ; elle pouvait à tout moment te filer une nouvelle fois entre les doigts. Il fallait à tout prix la neutraliser pour éviter qu’elle ne s'enfuit. Faisant signe aux 3 autres membres de la voiture familiale de ne pas bouger, tu te cachais derrière un buisson d'une trop faible hauteur pour te cacher complètement mais assez peu éclairé pour éviter que Juliana ne te voit.
- Vous avez entendu ce bruit ?
- Mademoiselle Juliana, Lili pour les intimes a les chocottes de se retrouver toute seule en pleine nuit ? Il y a personne dans ce quartier pourri, passer 20h les viocs rentrent dans leur trou regarder leur téléfilm de merde où se goinfrer de pizza. Je te croyais plus téméraire...
- Prends une taff de ma clope, ça va te déstresser.
- C'est.. c'est de la drogue ?
- Un cuisinier ne donne jamais la recette de ses préparations. Pour savoir ce qu'il y a dedans tu vas devoir goûter..
Elle regardait longuement son jeune camarade aux yeux dilatés, tentant de démêler le vrai du faux. La main chancelante, elle attrapa timidement la cigarette finement roulée qu'il lui tendait. Elle n’était pas à l'aise dans cette situation, raison de plus pour se soulager avec ce genre de remède si planant. Tu n'allais pas lui laisser se bousiller la santé ce soir, surtout qu'elle était sous ta responsabilité. La cigarette oui mais la drogue, c’était le pas de trop. Ni une ni deux, tu fonças à toute vitesse sur elle avant de la plaquer au sol.
- Lâche-moi, bon sang ! Pour qui tu te prends !?
L’intrépide jeune fille se débattait au sol, arrivant presque à se défaire de ton emprise mais tu avais bien observé les divers techniques ancestrales que les Chiennes de garde avait décoché en plein dans la tête de ce type à la casquette, il y a quelques semaines. Plus elle bougeait, plus elle s’épuisait comme une gazelle prise au piège dans le braquemart d'un chasseur. Malheureusement pour toi, tu maîtrisais certes Juliana au sol mais pas les 4 autres personnes avec qui elle traînait, ces dernières te ruèrent alors de coups
- C'est un Condé ! Il veut embarquer Lili cet enfoiré !
- Faites le pleurer sa mère. Ça c'est pour Théo, ta grand-mère la caissière. Gaddem.
- Arrêtez !
Même si certains étaient des adolescents ayant une force de frappe plus que douteuse, l'un d'entre eux était particulièrement virulent dans ses coups et se déchaînaient littéralement sur tes côtes et même sur Juliana !
- T'es en train de me frapper aussi !
- Ça c'est pour Zihed et Bouna !
Le fucboy aux yeux dilatés reprit la cadence des coups de plus bel malgré l'objection de la jeune adolescente au sol avec toi. Il décocha même un coup de pied dans tes parties tel le plus gros des lâches qu'on ait pu voir sur cette Terre, bien devant le commandant du Costa Concordia. Heureusement que Fajara et Monsieur Eranlsol réussirent à faire cesser le tabassage en règle qu'on te faisait subir.
- Mais t'es complétement taré ! Je t'ai dit que c’est pas un Condé, juste un larbin que ma grande sœur a trouvé. T'as failli me foutre ton pied dans mon ventre.
- Ma chère pignette, j'ai ripé, désolé, ça doit être le mélange de LSD et de coca. Je me demande comment ça aurait fini avec de la tequila ou du Champomy..
Devant son impertinence, Juliana lui mit un coup de genou en plein dans l'entrejambe tellement fort que le bruit de ses testicules s’interchoquant était audible dans un rayon d’une dizaine de mètres. Pris d'atroces souffrances il s'affala au sol, s'évanouissant aussi rapidement que ses espoirs de pouvoir féconder une donzelle un jour.
- Quand je te dis de pas frapper, t’arrêtes de frapper, abruti. Que je t'y reprennes pas, sinon je te fais péter la carotide, façon black mamba, capiche ?
- qjdjfk
Les 3 autres drogués, apeurés par le sanguinaire regard de la volcanique jeune fille et par la violence dont elle venait de faire preuve sur leur ami fuyaient loin de votre position. Fajara t'aidait à te remettre sur pied.
- Ki kou kou Juliana !
- Coucou Ninoo.
- T'as pas quelque chose à nous dire ?
- Je vois pas…
Juliana te sortit cette phrase pleine de dédain, clope toujours entre les doigts.
Il était difficile de décrire précisément ce que tu ressentais à cet instant précis devant le peu d’empathie et de remords que semblait avoir Juliana. L'envie de la gifler ne manquait pas mais tu voyais derrière cette façade désinvolte et détachée qu’elle voulait se donner une vraie détresse dans l’éclat de ses pupilles. Fajara se posa moins de questions que toi et écrasait sa paume sur la joue désormais endolorie de l'insolente.
- Eh petite peste !? Tu vas nous parler autrement ! On n'est pas tes copains de classe, nous. J'en ai rencontré des petites récalcitrantes qui se prennent pour des adultes parce qu'elles mettent du rouge à lèvres sur leur bouche mais on me parle pas comme ça à moi. Je t'assure tu vas filer droit mais fissa. Ça fait 2 heures qu'on te cherche dans tout Paris, on se fait du mauvais sang pour toi et tout ce que tu trouves à faire c'est avoir cet air complaisant. T’imagines si ces types t'avaient fait boire ou pire violer ? T'y as pensé à ça !? J’en ai vu des filles stupides mais tu mérites la palme de la bêtise, ma grande.
La puissance avec laquelle la frêle brune avait giflé l'adolescente contrastait avec ses bras fins comme des baguettes. Les apparences étaient parfois drôlement trompeuses.
- Je crois pas que ce soit la bonne solution…
- Tu es méchante Madame !
Juliana fondit en larmes dans ses mains, éclatant en sanglots. Évidemment tu lui en voulais de t'avoir laissé comme un idiot dans ces toilettes de clinique dentaire mais tu ne pouvais t’empêcher d’être peiné de la voir dans cet état. C’était un tout, elle libérait toute l'accumulation de pression qui était bloquée en elle depuis le début de cette journée ou peut-être même depuis bien plus de temps. Monsieur Eranlsol tentait de reprendre la main, sourire gêné aux lèvres.
- …On devrait se mettre en route. Il se fait tard et Marina va commencer à se faire du mourond pour ses bambins si ce n'est déjà le cas. En voiture !
Personne n'osait parler à l'intérieur du véhicule, l'ambiance était pesante. Quelques minutes de trajet plus tard, Fajara demanda au dentiste de se garer pour qu’elle descende.
- Il reste des bus à cette heure là, je vais pouvoir rentrer chez moi.
- Merci de m’avoir aidé à retrouver Juliana, je sais pas ce que j'aurais fait sans toi.
- Je n'ai fait que suivre le Guide. Tu m'excuseras auprès de Juliana de l’avoir giflé
- T'aurais pas du faire ça.
- Il le fallait, elle doit se réveiller cette fille ; sinon le monde va la manger toute crue. Dieu est grand mais c'est seulement elle qui peut se décider à reprendre un chemin moins… sinueux.
Pour la première fois, Fajara te fit la bise – elle qui te repoussait d'habitude sortant l'excuse du respect de la Charia - avant de s'enfoncer dans l'obscurité des rues parisiennes, sa fine silhouette disparaissant dans le profond noir de la nuit.