Messages de PetitPotDeLait

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> Le 14 septembre 2024 à 23:15:14 :

>> Le 14 septembre 2024 à 23:12:42 :

> >Ma vie est bizarre. Je me suis lancé dans des études prestigieuses pour sortir du milieu très pauvre dans lequel j'ai grandi, mais aujourd'hui que j'accède à un milieu bourgeois et cossu auquel j'aurais jamais du parvenir, je ne me sens pas spécialement mieux qu'avant. Je me sens même moins bien, alors que matériellement, tout va à des siècles d'avant.

> > Sans doute que j'ai peur, en choisissant la réussite matérielle, d'avoir négligé ce que j'aimais vraiment et raté ma vie. Mais maintenant que je suis à bac +6 et endetté, je peux pas tout recommencer, je suis obligé de continuer dans ma voie. Sans doute aussi que même si je m'y suis agrégé, j'ai rien à voir avec les gens qui m'entourent, et que je méprise même. Je me reconnais pas moi-même, même, d'être avec des gosses de riches qui font de la voile alors que j'ai grandi dans des HLM de banlieue qui puent la pisse. Au final, je crois que je commence à payer le "grand renoncement" sur mes origines sociales, économiques et culturelles que j'ai effectué en cherchant à faire des études. C'est très bizarre

>

> Tu offriras à tes enfants des activités que tu n'as pas eu lors de ton enfance et tu en seras très fier

Les enfants pauvres sont plus heureux que ceux des richeshttps://image.noelshack.com/fichiers/2024/33/5/1723813844-full-2-copie.jpg

Pas sûr. Y'a beaucoup BEAUCOUP plus de familles dysfonctionnelles dans les milieux pauvres qu'aisés, et je parle d'expérience.

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> Le 14 septembre 2024 à 23:22:15 :

>> Le 14 septembre 2024 à 23:17:13 :

> >> Le 14 septembre 2024 à 23:12:42 :

> > >Ma vie est bizarre. Je me suis lancé dans des études prestigieuses pour sortir du milieu très pauvre dans lequel j'ai grandi, mais aujourd'hui que j'accède à un milieu bourgeois et cossu auquel j'aurais jamais du parvenir, je ne me sens pas spécialement mieux qu'avant. Je me sens même moins bien, alors que matériellement, tout va à des siècles d'avant.

> > > Sans doute que j'ai peur, en choisissant la réussite matérielle, d'avoir négligé ce que j'aimais vraiment et raté ma vie. Mais maintenant que je suis à bac +6 et endetté, je peux pas tout recommencer, je suis obligé de continuer dans ma voie. Sans doute aussi que même si je m'y suis agrégé, j'ai rien à voir avec les gens qui m'entourent, et que je méprise même. Je me reconnais pas moi-même, même, d'être avec des gosses de riches qui font de la voile alors que j'ai grandi dans des HLM de banlieue qui puent la pisse. Au final, je crois que je commence à payer le "grand renoncement" sur mes origines sociales, économiques et culturelles que j'ai effectué en cherchant à faire des études. C'est très bizarre

> >

> > Ta condition matérielle t'oblige à te contraindre à une voie qui te ronge. Tu tiendras pas longtemps si t'arrives pas à choisir ce qui te rend heureux. Cela dit, il est jamais trop tard encore une fois. Si tu penses que tu peux pas recommencer essaie au moins de changer de trajectoire khey. C'est pas parce que tu t'es émancipé de ta caste sociale que tu as renié tes origines kheyou. Cela dit je peux comprendre le ressenti de l'environnement aussi avec le mépris de classe (potentiellement?) que tu ressens.

>

> Ouais, je sais pas. Je regrette souvent de pas avoir fait des études de merde plus plaisantes, comme des lettres ou autre, plutôt que du Droit et de la finance. J'aurais peut-être été plus heureux et à ma place avec un smic et un boulot passionnant que 5K et mes renoncements.

> Je sais pas trop ce que j'aime, à part la littérature et la culture en général. Je me dis que j'écrirai un bouquin à côté de mon boulot, ou que je publierai un truc quand j'aurais une situation financière stable, mais bon. Si je suis honnête avec moi-même, je sais que j'aurais encore moins le temps pendant ma vie pro que pendant mes études.

> Et oui, c'est plus du décalage que du mépris de classe. Je suis plus comme mes parents et ma famille du tout, mais j'ai rien à voir avec là ou j'arrive non plus. J'ai rien nul part, en somme. Un entre-deux inconfortable

C'est dur de placer son identité dans un milieu qui t'est absolument pas familier. Dans ton propos j'ai plus l'impression que tu cherches à trouver du temps pour toi. Ton boulot t'exaspère autant ou tu y trouves du plaisir? (je pense quand même avoir ma petite idée)

Mon boulot me gonfle pas, mais bon. C'est pas la passion non plus. Il me bouffe juste énormément de temps et d'énergie. Le truc, c'est que même quand j'ai du temps libre j'ai pas envie de faire grand-chose.

Tu as une vie amoureuse sans indiscrétion kheyou?

Non Kheyou

Je pense que ça peut vite faire la différence de partager de l'amour avec quelqu'un.

Sans doute. Malheureusement, j'ai un truc pour les 8/10 alors que j'suis un solide 6. Donc bon

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Ma vie est bizarre. Je me suis lancé dans des études prestigieuses pour sortir du milieu très pauvre dans lequel j'ai grandi, mais aujourd'hui que j'accède à un milieu bourgeois et cossu auquel j'aurais jamais du parvenir, je ne me sens pas spécialement mieux qu'avant. Je me sens même moins bien, alors que matériellement, tout va à des siècles d'avant.
Sans doute que j'ai peur, en choisissant la réussite matérielle, d'avoir négligé ce que j'aimais vraiment et raté ma vie. Mais maintenant que je suis à bac +6 et endetté, je peux pas tout recommencer, je suis obligé de continuer dans ma voie. Sans doute aussi que même si je m'y suis agrégé, j'ai rien à voir avec les gens qui m'entourent, et que je méprise même. Je me reconnais pas moi-même, même, d'être avec des gosses de riches qui font de la voile alors que j'ai grandi dans des HLM de banlieue qui puent la pisse. Au final, je crois que je commence à payer le "grand renoncement" sur mes origines sociales, économiques et culturelles que j'ai effectué en cherchant à faire des études. C'est très bizarre

Tu offriras à tes enfants des activités que tu n'as pas eu lors de ton enfance et tu en seras très fier

Les enfants pauvres sont plus heureux que ceux des richeshttps://image.noelshack.com/fichiers/2024/33/5/1723813844-full-2-copie.jpg

Pas sûr. Y'a beaucoup BEAUCOUP plus de familles dysfonctionnelles dans les milieux pauvres qu'aisés, et je parle d'expérience.

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> Le 14 septembre 2024 à 23:12:42 :

>Ma vie est bizarre. Je me suis lancé dans des études prestigieuses pour sortir du milieu très pauvre dans lequel j'ai grandi, mais aujourd'hui que j'accède à un milieu bourgeois et cossu auquel j'aurais jamais du parvenir, je ne me sens pas spécialement mieux qu'avant. Je me sens même moins bien, alors que matériellement, tout va à des siècles d'avant.

> Sans doute que j'ai peur, en choisissant la réussite matérielle, d'avoir négligé ce que j'aimais vraiment et raté ma vie. Mais maintenant que je suis à bac +6 et endetté, je peux pas tout recommencer, je suis obligé de continuer dans ma voie. Sans doute aussi que même si je m'y suis agrégé, j'ai rien à voir avec les gens qui m'entourent, et que je méprise même. Je me reconnais pas moi-même, même, d'être avec des gosses de riches qui font de la voile alors que j'ai grandi dans des HLM de banlieue qui puent la pisse. Au final, je crois que je commence à payer le "grand renoncement" sur mes origines sociales, économiques et culturelles que j'ai effectué en cherchant à faire des études. C'est très bizarre

Ta condition matérielle t'oblige à te contraindre à une voie qui te ronge. Tu tiendras pas longtemps si t'arrives pas à choisir ce qui te rend heureux. Cela dit, il est jamais trop tard encore une fois. Si tu penses que tu peux pas recommencer essaie au moins de changer de trajectoire khey. C'est pas parce que tu t'es émancipé de ta caste sociale que tu as renié tes origines kheyou. Cela dit je peux comprendre le ressenti de l'environnement aussi avec le mépris de classe (potentiellement?) que tu ressens.

Ouais, je sais pas. Je regrette souvent de pas avoir fait des études de merde plus plaisantes, comme des lettres ou autre, plutôt que du Droit et de la finance. J'aurais peut-être été plus heureux et à ma place avec un smic et un boulot passionnant que 5K et mes renoncements.
Je sais pas trop ce que j'aime, à part la littérature et la culture en général. Je me dis que j'écrirai un bouquin à côté de mon boulot, ou que je publierai un truc quand j'aurais une situation financière stable, mais bon. Si je suis honnête avec moi-même, je sais que j'aurais encore moins le temps pendant ma vie pro que pendant mes études.
Et oui, c'est plus du décalage que du mépris de classe. Je suis plus comme mes parents et ma famille du tout, mais j'ai rien à voir avec là ou j'arrive non plus. J'ai rien nul part, en somme. Un entre-deux inconfortable

C'est dur de placer son identité dans un milieu qui t'est absolument pas familier. Dans ton propos j'ai plus l'impression que tu cherches à trouver du temps pour toi. Ton boulot t'exaspère autant ou tu y trouves du plaisir? (je pense quand même avoir ma petite idée)

Mon boulot me gonfle pas, mais bon. C'est pas la passion non plus. Il me bouffe juste énormément de temps et d'énergie. Le truc, c'est que même quand j'ai du temps libre j'ai pas envie de faire grand-chose.

Tu as une vie amoureuse sans indiscrétion kheyou?

Non Kheyou

Le 14 septembre 2024 à 23:25:46 :

Le 14 septembre 2024 à 23:15:14 :

Le 14 septembre 2024 à 23:12:42 :
Ma vie est bizarre. Je me suis lancé dans des études prestigieuses pour sortir du milieu très pauvre dans lequel j'ai grandi, mais aujourd'hui que j'accède à un milieu bourgeois et cossu auquel j'aurais jamais du parvenir, je ne me sens pas spécialement mieux qu'avant. Je me sens même moins bien, alors que matériellement, tout va à des siècles d'avant.
Sans doute que j'ai peur, en choisissant la réussite matérielle, d'avoir négligé ce que j'aimais vraiment et raté ma vie. Mais maintenant que je suis à bac +6 et endetté, je peux pas tout recommencer, je suis obligé de continuer dans ma voie. Sans doute aussi que même si je m'y suis agrégé, j'ai rien à voir avec les gens qui m'entourent, et que je méprise même. Je me reconnais pas moi-même, même, d'être avec des gosses de riches qui font de la voile alors que j'ai grandi dans des HLM de banlieue qui puent la pisse. Au final, je crois que je commence à payer le "grand renoncement" sur mes origines sociales, économiques et culturelles que j'ai effectué en cherchant à faire des études. C'est très bizarre

Tu offriras à tes enfants des activités que tu n'as pas eu lors de ton enfance et tu en seras très fier

Les enfants pauvres sont plus heureux que ceux des richeshttps://image.noelshack.com/fichiers/2024/33/5/1723813844-full-2-copie.jpg

Pas sûr. Y'a beaucoup BEAUCOUP plus de familles dysfonctionnelles dans les milieux pauvres qu'aisés, et je parle d'expérience.

Le 14 septembre 2024 à 23:26:27 :

Le 14 septembre 2024 à 23:22:15 :

Le 14 septembre 2024 à 23:17:13 :

Le 14 septembre 2024 à 23:12:42 :
Ma vie est bizarre. Je me suis lancé dans des études prestigieuses pour sortir du milieu très pauvre dans lequel j'ai grandi, mais aujourd'hui que j'accède à un milieu bourgeois et cossu auquel j'aurais jamais du parvenir, je ne me sens pas spécialement mieux qu'avant. Je me sens même moins bien, alors que matériellement, tout va à des siècles d'avant.
Sans doute que j'ai peur, en choisissant la réussite matérielle, d'avoir négligé ce que j'aimais vraiment et raté ma vie. Mais maintenant que je suis à bac +6 et endetté, je peux pas tout recommencer, je suis obligé de continuer dans ma voie. Sans doute aussi que même si je m'y suis agrégé, j'ai rien à voir avec les gens qui m'entourent, et que je méprise même. Je me reconnais pas moi-même, même, d'être avec des gosses de riches qui font de la voile alors que j'ai grandi dans des HLM de banlieue qui puent la pisse. Au final, je crois que je commence à payer le "grand renoncement" sur mes origines sociales, économiques et culturelles que j'ai effectué en cherchant à faire des études. C'est très bizarre

Ta condition matérielle t'oblige à te contraindre à une voie qui te ronge. Tu tiendras pas longtemps si t'arrives pas à choisir ce qui te rend heureux. Cela dit, il est jamais trop tard encore une fois. Si tu penses que tu peux pas recommencer essaie au moins de changer de trajectoire khey. C'est pas parce que tu t'es émancipé de ta caste sociale que tu as renié tes origines kheyou. Cela dit je peux comprendre le ressenti de l'environnement aussi avec le mépris de classe (potentiellement?) que tu ressens.

Ouais, je sais pas. Je regrette souvent de pas avoir fait des études de merde plus plaisantes, comme des lettres ou autre, plutôt que du Droit et de la finance. J'aurais peut-être été plus heureux et à ma place avec un smic et un boulot passionnant que 5K et mes renoncements.
Je sais pas trop ce que j'aime, à part la littérature et la culture en général. Je me dis que j'écrirai un bouquin à côté de mon boulot, ou que je publierai un truc quand j'aurais une situation financière stable, mais bon. Si je suis honnête avec moi-même, je sais que j'aurais encore moins le temps pendant ma vie pro que pendant mes études.
Et oui, c'est plus du décalage que du mépris de classe. Je suis plus comme mes parents et ma famille du tout, mais j'ai rien à voir avec là ou j'arrive non plus. J'ai rien nul part, en somme. Un entre-deux inconfortable

C'est dur de placer son identité dans un milieu qui t'est absolument pas familier. Dans ton propos j'ai plus l'impression que tu cherches à trouver du temps pour toi. Ton boulot t'exaspère autant ou tu y trouves du plaisir? (je pense quand même avoir ma petite idée)

Mon boulot me gonfle pas, mais bon. C'est pas la passion non plus. Il me bouffe juste énormément de temps et d'énergie. Le truc, c'est que même quand j'ai du temps libre j'ai pas envie de faire grand-chose.

Le 14 septembre 2024 à 23:17:13 :

Le 14 septembre 2024 à 23:12:42 :
Ma vie est bizarre. Je me suis lancé dans des études prestigieuses pour sortir du milieu très pauvre dans lequel j'ai grandi, mais aujourd'hui que j'accède à un milieu bourgeois et cossu auquel j'aurais jamais du parvenir, je ne me sens pas spécialement mieux qu'avant. Je me sens même moins bien, alors que matériellement, tout va à des siècles d'avant.
Sans doute que j'ai peur, en choisissant la réussite matérielle, d'avoir négligé ce que j'aimais vraiment et raté ma vie. Mais maintenant que je suis à bac +6 et endetté, je peux pas tout recommencer, je suis obligé de continuer dans ma voie. Sans doute aussi que même si je m'y suis agrégé, j'ai rien à voir avec les gens qui m'entourent, et que je méprise même. Je me reconnais pas moi-même, même, d'être avec des gosses de riches qui font de la voile alors que j'ai grandi dans des HLM de banlieue qui puent la pisse. Au final, je crois que je commence à payer le "grand renoncement" sur mes origines sociales, économiques et culturelles que j'ai effectué en cherchant à faire des études. C'est très bizarre

Ta condition matérielle t'oblige à te contraindre à une voie qui te ronge. Tu tiendras pas longtemps si t'arrives pas à choisir ce qui te rend heureux. Cela dit, il est jamais trop tard encore une fois. Si tu penses que tu peux pas recommencer essaie au moins de changer de trajectoire khey. C'est pas parce que tu t'es émancipé de ta caste sociale que tu as renié tes origines kheyou. Cela dit je peux comprendre le ressenti de l'environnement aussi avec le mépris de classe (potentiellement?) que tu ressens.

Ouais, je sais pas. Je regrette souvent de pas avoir fait des études de merde plus plaisantes, comme des lettres ou autre, plutôt que du Droit et de la finance. J'aurais peut-être été plus heureux et à ma place avec un smic et un boulot passionnant que 5K et mes renoncements.
Je sais pas trop ce que j'aime, à part la littérature et la culture en général. Je me dis que j'écrirai un bouquin à côté de mon boulot, ou que je publierai un truc quand j'aurais une situation financière stable, mais bon. Si je suis honnête avec moi-même, je sais que j'aurais encore moins le temps pendant ma vie pro que pendant mes études.
Et oui, c'est plus du décalage que du mépris de classe. Je suis plus comme mes parents et ma famille du tout, mais j'ai rien à voir avec là ou j'arrive non plus. J'ai rien nul part, en somme. Un entre-deux inconfortable

Le 14 septembre 2024 à 23:15:14 :

Le 14 septembre 2024 à 23:12:42 :
Ma vie est bizarre. Je me suis lancé dans des études prestigieuses pour sortir du milieu très pauvre dans lequel j'ai grandi, mais aujourd'hui que j'accède à un milieu bourgeois et cossu auquel j'aurais jamais du parvenir, je ne me sens pas spécialement mieux qu'avant. Je me sens même moins bien, alors que matériellement, tout va à des siècles d'avant.
Sans doute que j'ai peur, en choisissant la réussite matérielle, d'avoir négligé ce que j'aimais vraiment et raté ma vie. Mais maintenant que je suis à bac +6 et endetté, je peux pas tout recommencer, je suis obligé de continuer dans ma voie. Sans doute aussi que même si je m'y suis agrégé, j'ai rien à voir avec les gens qui m'entourent, et que je méprise même. Je me reconnais pas moi-même, même, d'être avec des gosses de riches qui font de la voile alors que j'ai grandi dans des HLM de banlieue qui puent la pisse. Au final, je crois que je commence à payer le "grand renoncement" sur mes origines sociales, économiques et culturelles que j'ai effectué en cherchant à faire des études. C'est très bizarre

Tu offriras à tes enfants des activités que tu n'as pas eu lors de ton enfance et tu en seras très fier

Sans doute Khey. Mais moi, je brûle ma vie, et je me sens étranger dans mon milieu

Le 14 septembre 2024 à 23:13:40 :
je viens de commencer mon premier taf, la collègue qui me forme me plait (même âge) et la vibe passe bien mais askip, faut éviter les relations au travail. Vous pensez que je peux qd même l'inviter pr un verre d'ici qq semaines?

Oui. Plein de gens trouvent des amis ou leur moitié dans le milieu pro. Puis tu va pas faire ta carrière à cet endroit, donc si tu peux en tirer des relations en partant, c'est cool. Sois sûr de ton coup par contre, parce que sinon tu risque de t'aliéner quelqu'un de cool au taff, et bosser avec une sale ambiance c'est pire que n'importe quel local pourri ou manque de clim

Ma vie est bizarre. Je me suis lancé dans des études prestigieuses pour sortir du milieu très pauvre dans lequel j'ai grandi, mais aujourd'hui que j'accède à un milieu bourgeois et cossu auquel j'aurais jamais du parvenir, je ne me sens pas spécialement mieux qu'avant. Je me sens même moins bien, alors que matériellement, tout va à des siècles d'avant.
Sans doute que j'ai peur, en choisissant la réussite matérielle, d'avoir négligé ce que j'aimais vraiment et raté ma vie. Mais maintenant que je suis à bac +6 et endetté, je peux pas tout recommencer, je suis obligé de continuer dans ma voie. Sans doute aussi que même si je m'y suis agrégé, j'ai rien à voir avec les gens qui m'entourent, et que je méprise même. Je me reconnais pas moi-même, même, d'être avec des gosses de riches qui font de la voile alors que j'ai grandi dans des HLM de banlieue qui puent la pisse. Au final, je crois que je commence à payer le "grand renoncement" sur mes origines sociales, économiques et culturelles que j'ai effectué en cherchant à faire des études. C'est très bizarre
Déjà pris, pire AD de tous ceux que j'ai essayé. Mais les effets diffèrent selon les gens. J'ai des amis à qui ça a fait beaucoup de bien. Si ça te va (et au bout de 8 mois tu devrais être fixé), c'est tout ce qui compte
En fait tout part d'un sentiment, c'est iraisonnable. Quand rien te donne plus de plaisir, plus rien a d'intérêt, et tu va dans un cercle vicieux ou t'entreprends rien puis que du coup t'a encore moins de plaisir...
Fonce gros puceau, tu viens de dire que tu te sentais seul le soir

Je crois que c'est mon ex : "Enlève ta veste, on dirait que tu va partir :-("

A l'instant ou je franchissais le seuil de sa baraque elle voulait me retirer mes vestes/manteaux puis me laissait pas les reprendre, même si j'avais giga méga froid :rire:

Le 17 février 2024 à 21:59:03 :
Btw PetitPotDeLait je t'avais répondu mais mon message s'est ptètre noyé dans le flood du coup :hap:

Yep, je viens de le voir ! Je te réponds sous peu, là j'ai un énorme coup de barre, désolé :hap:

Le 17 février 2024 à 20:49:55 :
Ça sert à quoi le prozac ?

Antidépresseur très standard. Il aide à garder plus de sérotonine en circulation dans le cerveau, en gros. Son efficacité se fonde cependant sur la théorie selon laquelle c'est un déficit en sérotonine qui crée la dépression, ce qui est discuté

Le 17 février 2024 à 20:39:15 :

Le 17 février 2024 à 20:36:39 :

Le 17 février 2024 à 20:36:02 :

Le 17 février 2024 à 19:37:24 :

Le 17 février 2024 à 19:27:45 :

> Le 17 février 2024 à 19:24:33 :

>> Le 17 février 2024 à 19:22:59 :

> >> Le 17 février 2024 à 19:21:12 :

> > >En plus tu dis n'importes quoi.

> > >

> > > Ton médicament ne crée pas de sérotonine.

> > >

> > > Ils pressent tes synapses pour les vider de ta séroto pour que certain synapse soit tout chamboulé.

> > >

> > > Le problème c'est qu'il empêche la recapture et c'est ça le plus dangereux a court et long terme.

> > >

> > > Tu veux combattre ta dépression ? Prend de la MDMA, va faire la fête, tu auras les même effet , littéralement

> >

> > D'accord, mais tes sources ?

>

> de quoi, quel source ?

>

> C'est l'effet du produit.

> Tu sais pas ce que tu prend en plus ?

Les sources des conséquences dont tu parles.

&ab_channel=C%C3%A0dire

Va directement à 1 minute 55 pour ton cas(prozac)

(elle donne également des noms d'auteurs et de docteur qui ont fait quelques études)

Et même en tapant directement sur google prozac, tu as de plus en plus de lien qui te parlent de ces dangers.
Et d'une liste d'effets secondaires très très longue.

Les antidépresseurs c'est plus trop un secret que c'est du kk qui servent à assommer les patients, à cacher des symptômes, mais qui ne traitent jamais les causes.
Ton médecin il te file ça car il a pas le temps de te connaitre non plus.
Le cachet est légal, c'est magique on va pas plus loin.

(si je te dis tout ça c'est parce que je vivais avec une personne sous fluoxétine, et mec...c'est vraiment de la merde )

Bah cacher les symptômes c'est déjà très bien, c'est aussi le but, ne plus souffrir pour pouvoir vivre un peu, c'est bien mieux que rien

Non, c'est de la D. C'est juste rallonger de la longueur de mèche avant que la dynamite pète.

Le but c'est d'enlever la mèche

Montre nous ton diplôme de psychiatre si tu veux être un peu crédible, puisque tu sembles tellement expert, au lieu de venir trashtalk les gens.

Non mais laisse tomber, le gars est complètement paumé dans son délire, ça sers à rien d'argumenter contre lui

Le 17 février 2024 à 19:45:25 :

Le 17 février 2024 à 19:38:51 :

Le 17 février 2024 à 19:36:07 :

Le 17 février 2024 à 19:04:30 :

Le 17 février 2024 à 18:58:42 :

> Le 17 février 2024 à 18:51:27 :

>> Le 17 février 2024 à 18:47:35 :

> >> Le 17 février 2024 à 11:48:52 :

> > >Après plusieurs essais infructueux, mon Psychiatre m'a mis sous Prozac, 20mg. Je je prend depuis deux jours, mais je me sens déjà super émoussé niveau émotions : Je parlais à un pote, et j'arrivais plus à rire ou à ressentir le plaisir de sa compagnie :(

> > >

> > > Mon malheur est émoussé aussi, certes, mais je suis toujours aussi léthargique, sauf qu'en plus bah mes rares sources de plaisir ont AUSSI disparues :-(

> > >

> > > Est-ce que ça veut dire que cet AD ne me va pas ? Ou est-ce que c'est un effet destiné à s'estomper ? :hap:

> >

> > Oui l'émoussement des affects est un des effets secondaires possibles d'un traitement AD, Prozac compris. Habituellement cela fait partie des effets qui diminuent puis disparaissent après une courte période (de quelques jours à une vingtaine de jour en moyenne).

> > Cela ne veut pas dire que le traitement est inadapté tant que cela reste temporaire et proportionné. Si passé une certaine période tu as l'impression que cela persiste/empire/reste inconfortable alors il est possible de changer de molécule (aucune honte à ça, c'est assez courant et les médecins ont l'habitude)

> >

> > Si tu as d'autres questions n'hésite pas :ok:

>

> Ouais, j'en ai plein d'autres, mais merci pour ça déjà !

>

> Tu parles d'expérience ? Ou t'es dans le milieu médical ?

Je suis médecin donc n'hésite pas :oui:

Quels retours tu as de tes patients à qui tu donne ces médicaments ? J'ai du mal à comprendre ce que je dois en attendre...

Il y a quasiment autant de retour qu'il y a de patient : parfois ça marche (et marche très bien) et parfois ça ne change rien.
On a encore du mal à comprendre pourquoi... j'ai une théorie sur le sujet mais cela n'engage que MOI :
=> Pour faire simple il faut avoir en tête ce qu'est une dépression et là justement personne n'est vraiment d'accord dans le domaine de la psychiatrie. En effet il existe plusieurs modèles proposés actuellement pour décrire et expliquer le phénomène de dépression. Un de ces modèles se base sur la sérotonine justement.
OR les traitements comme le PROZAC repose justement sur cette théorie.

De fait, ma réflexion à moi (et encore une fois ça n'engage que MOI, je suis pas en train de poser ça en fait établi) c'est que probablement on fait une erreur à vouloir caser les dépressions comme une entité unique s'expliquant que par un modèle unique

  • Ca expliquerait pourquoi certains modèle sont parfois très juste chez certains patients et parfois totalement faux
  • Ca expliquerait aussi pourquoi certains médicaments fonctionne bien chez certains et sont inefficaces chez d'autres

Et peut-être que dans quelques années on arrêtera de parler de "La" dépression et qu'à la place on dira "Les" dépressions (de la même manière qu'on distingue bien plusieurs problèmes de ventre comme l'appendicite, la gastro, les MICI, ... et non simplement "le mal de bide" :hap: )

Encore une fois cette explication n'engage que moi mais je pense être au moins partiellement dans le vrai, après tout la psychiatrie est encore une discipline très jeune en comparaison des autres domaines de la médecine donc on a le temps de progresser énormément :oui:

C'est normal que ça me "lisse" ? Ou au contraire ça devrait me faire me sentir revivre après ma dépression ?

Je te passe le côté technique barbant mais oui le PROZAC a entre autre comme objectif de te "lisser" afin de stabiliser la situation et ensuite améliorer les choses !
En fait il faut voir le PROZAC comme une béquille/un plâtre : ce médicament ne guérit PAS ta dépression. Son but est de te mettre dans des conditions favorables à ton bon rétablissement (a.k.a stabiliser ton humeur et éviter les haut/bas parfois brutaux qui peuvent être un obstacle important sur la voie du meilleur, de la même manière que la béquille/plâtre ne soignent pas ta cheville cassée mais évitent que tu te focus sur la douleur pendant le rétablissement :oui: )

Très bien, merci de ta réponses aussi complète alors Khey ! Mais dis-moi, dans ce cas, si le Prozac me "lisse" et m'empêche de trop ressentir de choses, alors je devrais le garder et pas chercher à en changer ?
Je lis d'autres témoignages de personnes ayant vécus des explosions de vitalité à la suite de leur AD : Ai-je vraiment à rechercher ça ? Parce que pour le moment il me fatigue plus qu'il me redonne du peps...

Et du reste, aurais-tu des conseils pour en sortir, si ce n'est pas les recapteurs de sérotonine ?

spravato

silence

Le 17 février 2024 à 19:36:07 :

Le 17 février 2024 à 19:04:30 :

Le 17 février 2024 à 18:58:42 :

Le 17 février 2024 à 18:51:27 :

Le 17 février 2024 à 18:47:35 :

> Le 17 février 2024 à 11:48:52 :

>Après plusieurs essais infructueux, mon Psychiatre m'a mis sous Prozac, 20mg. Je je prend depuis deux jours, mais je me sens déjà super émoussé niveau émotions : Je parlais à un pote, et j'arrivais plus à rire ou à ressentir le plaisir de sa compagnie :(

>

> Mon malheur est émoussé aussi, certes, mais je suis toujours aussi léthargique, sauf qu'en plus bah mes rares sources de plaisir ont AUSSI disparues :-(

>

> Est-ce que ça veut dire que cet AD ne me va pas ? Ou est-ce que c'est un effet destiné à s'estomper ? :hap:

Oui l'émoussement des affects est un des effets secondaires possibles d'un traitement AD, Prozac compris. Habituellement cela fait partie des effets qui diminuent puis disparaissent après une courte période (de quelques jours à une vingtaine de jour en moyenne).
Cela ne veut pas dire que le traitement est inadapté tant que cela reste temporaire et proportionné. Si passé une certaine période tu as l'impression que cela persiste/empire/reste inconfortable alors il est possible de changer de molécule (aucune honte à ça, c'est assez courant et les médecins ont l'habitude)

Si tu as d'autres questions n'hésite pas :ok:

Ouais, j'en ai plein d'autres, mais merci pour ça déjà !

Tu parles d'expérience ? Ou t'es dans le milieu médical ?

Je suis médecin donc n'hésite pas :oui:

Quels retours tu as de tes patients à qui tu donne ces médicaments ? J'ai du mal à comprendre ce que je dois en attendre...

Il y a quasiment autant de retour qu'il y a de patient : parfois ça marche (et marche très bien) et parfois ça ne change rien.
On a encore du mal à comprendre pourquoi... j'ai une théorie sur le sujet mais cela n'engage que MOI :
=> Pour faire simple il faut avoir en tête ce qu'est une dépression et là justement personne n'est vraiment d'accord dans le domaine de la psychiatrie. En effet il existe plusieurs modèles proposés actuellement pour décrire et expliquer le phénomène de dépression. Un de ces modèles se base sur la sérotonine justement.
OR les traitements comme le PROZAC repose justement sur cette théorie.

De fait, ma réflexion à moi (et encore une fois ça n'engage que MOI, je suis pas en train de poser ça en fait établi) c'est que probablement on fait une erreur à vouloir caser les dépressions comme une entité unique s'expliquant que par un modèle unique

  • Ca expliquerait pourquoi certains modèle sont parfois très juste chez certains patients et parfois totalement faux
  • Ca expliquerait aussi pourquoi certains médicaments fonctionne bien chez certains et sont inefficaces chez d'autres

Et peut-être que dans quelques années on arrêtera de parler de "La" dépression et qu'à la place on dira "Les" dépressions (de la même manière qu'on distingue bien plusieurs problèmes de ventre comme l'appendicite, la gastro, les MICI, ... et non simplement "le mal de bide" :hap: )

Encore une fois cette explication n'engage que moi mais je pense être au moins partiellement dans le vrai, après tout la psychiatrie est encore une discipline très jeune en comparaison des autres domaines de la médecine donc on a le temps de progresser énormément :oui:

C'est normal que ça me "lisse" ? Ou au contraire ça devrait me faire me sentir revivre après ma dépression ?

Je te passe le côté technique barbant mais oui le PROZAC a entre autre comme objectif de te "lisser" afin de stabiliser la situation et ensuite améliorer les choses !
En fait il faut voir le PROZAC comme une béquille/un plâtre : ce médicament ne guérit PAS ta dépression. Son but est de te mettre dans des conditions favorables à ton bon rétablissement (a.k.a stabiliser ton humeur et éviter les haut/bas parfois brutaux qui peuvent être un obstacle important sur la voie du meilleur, de la même manière que la béquille/plâtre ne soignent pas ta cheville cassée mais évitent que tu te focus sur la douleur pendant le rétablissement :oui: )

Très bien, merci de ta réponses aussi complète alors Khey ! Mais dis-moi, dans ce cas, si le Prozac me "lisse" et m'empêche de trop ressentir de choses, alors je devrais le garder et pas chercher à en changer ?
Je lis d'autres témoignages de personnes ayant vécus des explosions de vitalité à la suite de leur AD : Ai-je vraiment à rechercher ça ? Parce que pour le moment il me fatigue plus qu'il me redonne du peps...

Et du reste, aurais-tu des conseils pour en sortir, si ce n'est pas les recapteurs de sérotonine ?

Le 17 février 2024 à 19:23:51 :

Le 17 février 2024 à 19:17:57 :

Le 17 février 2024 à 19:08:31 :
https://voca.ro/1bnoeVHI4tpr

https://voca.ro/16pgs31vbBDr

https://voca.ro/18Wtw4Nl9r1n

https://voca.ro/1cuQnJBJtQQt

Le 17 février 2024 à 19:24:33 :

Le 17 février 2024 à 19:22:59 :

Le 17 février 2024 à 19:21:12 :
En plus tu dis n'importes quoi.

Ton médicament ne crée pas de sérotonine.

Ils pressent tes synapses pour les vider de ta séroto pour que certain synapse soit tout chamboulé.

Le problème c'est qu'il empêche la recapture et c'est ça le plus dangereux a court et long terme.

Tu veux combattre ta dépression ? Prend de la MDMA, va faire la fête, tu auras les même effet , littéralement

D'accord, mais tes sources ?

de quoi, quel source ?

C'est l'effet du produit.
Tu sais pas ce que tu prend en plus ?

Les sources des conséquences dont tu parles.

Le 17 février 2024 à 19:21:12 :
En plus tu dis n'importes quoi.

Ton médicament ne crée pas de sérotonine.

Ils pressent tes synapses pour les vider de ta séroto pour que certain synapse soit tout chamboulé.

Le problème c'est qu'il empêche la recapture et c'est ça le plus dangereux a court et long terme.

Tu veux combattre ta dépression ? Prend de la MDMA, va faire la fête, tu auras les même effet , littéralement

D'accord, mais tes sources ?

Le 17 février 2024 à 19:16:37 :
https://voca.ro/13WY6U4MzSE8

J'avais pas écouté tes autres messages : Merci ! Réponds pas à ce dont t'a déjà répondu ! :noel:
Mais après, j'sais pas. La thérapie a vraiment atteint ses limites sur moi j'sens. Puis si tu prends des médocs c'est bien que ça t'aide toi, nan ?