Les joueurs qui se plaignent, c’est une constante, c’était déjà le cas de sekiro qui n’est pourtant pas celui qui a amené le plus de nouveaux joueurs, et le débat ici présent n’a jamais porté sur la difficulté du titre mais sur le recyclage
Il ne s’agit pas d’ad hominem, simplement d’une généralisation abusive visant à effacer un défaut en attribuant le fait qu’il soit cité à l’afflux de nouveaux joueurs (comme si un défaut cité par un nouveau joueur n’était pas valable pour autant ou le rendait inopérant)
Pour l’exploration, tu pérores volontairement en confondant le principal et le secondaire, tout le monde peut reconnaître une catacombe, pas besoin d’icône
Le point important est qu’elles apportent sufisamment de petites caractéristiques propres chacune pour se distinguer du simple farm répétitif dans leur structure même des donjons de calices par exemple
D’ailleurs tu trouves deux pnj par le biais de catacombes je crois, Pat et la fille qui te donne une partie du médaillon
Le problème des catacombes, c’est qu’elles valent justement la peine d’être explorées car leur structure à quasi toujours un petit truc unique, et c’est pour ça que le recyclage d’ennemis et boss en leur sein est regrettable, c’est analogiquement parlant, comme un beau coquillage contenant une perle pourrie, ou pas de perle, si on n’avait pas eu le coquillage, personne ne se serait plaint de l’absence de perle.
Il faut être capable de comprendre le principal et le secondaire et de hiérarchiser l’un par rapport à l’autre, de la même manière que le farm est bien secondaire par rapport à l’exploration.
C’est d’ailleurs pour ça que tu me réponds sur des détails rhétoriques, comme en parlant de l’entrée de la sophia, car cela te permet d’éviter de parler de l’incitation à l’exploration du jeu, qui fatalement amène ce sentiment exacerbé de recyclage, mais tu ne hiérarchises pas le fond et la forme dans mon propos.
Pour bloodborne, tu as raison, je m’emmêle les pinceaux car la plupart des fameux boss originaux sont soient des reskins, soient des boss qui ne sont en réalité que de simples ennemis à qui ont à mis une plus grande barre de vie
Concernant les nouveaux joueurs, tu fantasmes en amalgamant l’ensemble des gens ayant relevé ce point comme des nouveaux joueurs, rien ne te permet d’affirmer cela objectivement, et surtout c’est un argument qui ne tient pas, c’est comme dire que critiquer la difficulté abusive de malenia est le fait des nouveaux joueurs, c’est un amalgame grossier qui consiste à décrédibiliser l’argument en attaquant celui qui argumente.
Pareil pour les anciens joueurs, tu les infantilises comme s’ils venaient tous de sortir de la caverne, comme des déboussolés incapables de comprendre et engagés de façon compulsive dans l’exploration maladive.
Tu fais de même avec le prétendu build recherché dans ses catacombes, beaucoup visitent une énorme partie du monde non pas pour trouver toutes les catacombes, mais par peur de rater des choses importantes (qui sont justement des choses qu’on retrouve dans de si grande proportions, surtout dans elden ring, les quêtes et pnj, les multiples zones secrètes de grande qualité), justement prcq ce jeu te pousse comme jamais à l'exploration.
Tu me dis que les catacombes ne font pas proprement partie du contenu principal (ce qui est assurément vrai, même si la limite entre contenu principal et secondaire n’a jamais été aussi fine que dans elden ring) mais rien ne démarque l’exploration du monde, et des catacombes, on peut tomber sur la sophia comme on tombe sur une catacombe quelconque, tu admettras que cela n’a rien à voir avec la façon d’accéder aux calices.
Par exemple, skyrim est très clair avec ces icones sur la map, tu sais où tu vas et sur quoi tu vas tomber.
Mais il en est tout autre dans elden ring, tout est mis sur le même plan, si bien que tu peux louper l’accès à une zone secrète très importante sur un petit détail, j’en veux pour preuve la zone enneigée dont l’accès est caché dans un donjon secondaire.
Elden ring est une ode à l’exploration, et réduire celle-ci proprement à la volonté d’optimiser son build, c’est le mettre au même niveau que le farm insupportable des vieux rpg classiques.
Les catacombes aussi répétitives, soient-elles, ont très souvent une petite particularité dans leur structure si tu regardes bien.
Je pense au contraire que ta vision purement utilitariste de l’exploration dans elden ring est proprement contraire à la philosophie prônée par le jeu.
Pour les boss des calices, ce que tu dis est faux, puisque les boss sont tous trouvables dans l’aventure principale (excepté le dernier, qui est très médiocre d’ailleurs), justement ces calices s’apparentent surtout à du farm pour optimiser, et la logique exploratrice dans elden ring me semble bien différente.
Si le recyclage est moins dérangeant dans elden ring, alors pourquoi cette critique revient énormément et pourquoi spécifiquement pour Elden ring et pas les autres FS ?
Car justement l’open world exacerbe le défaut, au contraire de le noyer comme tu le prétends, par exemple les donjons de calice dans bloodborne (et leur recyclage horrible) n’étaient pas gênants car c’était un aspect secondaire du jeu (donc on pouvait les zapper sans sentir qu’on y perdait quelque chose dans l’expérienxe bloodborne)
Mais comme l’open world fait partie intégrante de la proposition elden ring, on ne peut pas le mettre de côté (comme on peut mettre de côté son multijoueur catastrophique, prcq c’est un aspect relativement secondaire du jeu) et on doit subir ce recyclage de l’extrême sous peine de passer à coté du jeu (de sa proposition principale), c’est pourquoi le recyclage est spécifiquement relevé dans les défauts d’elden ring
Pas vraiment d’accord avec ton exemple, perso j’ai senti une montée en puissance véritablement jouissive lorsque j’ai tapé le boss final de sekiro en 3 try, lors de ma seconde partie, alors qu’il m’avait laminé dans ma première, car j’ai senti mon évolution, que j’avais gagné en maîtrise
Pour le demon capra, ça n’a fait que ressortir le caractère artificiellement difficile de ma première recontre avec lui, car je sens qu’à aucun moment je n’ai maîtrisé le démon capra, juste qu’il m’a fallu 5 coups pour le tuer lors de ma deuxième rencontre, ma « montée en puissance » n’est qu’affaire de statistiques en vérité
Le recyclage de boss est rarement positif, à moins d’être vraiment maîtrisé (en leur ajoutant des patterns par exemple)
L’op n’a pas tort,le problème est qu’il est incapable de reconnaître le moindre défaut au jeu, c’est un comportement typique des fanboys communautaires malheureusement.
Elden ring est une perle, mais avec beaucoup de défauts comme c’est le cas de tous les « meilleurs » jeux (rdr 2, the witcher 3, TLOU 2) et le recyclage de boss est l’un de ces défauts, et le fait de retrouver ce défaut dans les autres FS n’enlève rien à cela.
D’autant qu’avec l’aspect gargantuesque d’elden ring, le recyclage est beaucoup beaucoup plus visible et indigeste que dans les autres FS.
Je reposte ma réponse à la question «pourquoi dieu ne tue pas le mal », réponse à l’origine de la question sur l’amoralisme de Dieu :
Go lire Frithjof Schuon si tu veux véritablement une réponse digne de ce nom.
Mais de façon ultra ultra-condensée, Dieu n’est rien d’autre que la Toute-possibilité, càd qu’il manifeste toutes les possibilités qui peuvent advenir, puisque Dieu est immuable et infini.
Ainsi, comme Dieu qui est donc immatériel (puisqu’immuable et infini), manifeste le monde physique/sensible (puisqu’infini), il ne peut pas le manifester autrement que comme ce qu’il est, à savoir un éloignement progressif du monde parfait immatériel divin (supra-comsique) vers le monde sensible de la multiplicité de la matière
Et c’est l’éloignement de l’unité divine qui amène dans le monde sensible, l’existence du mal (du diable) qui n’est en vérité qu’une privation du bien divin. (Car le mal n’existe pas par lui-même)
Pour dire autrement Dieu ne veut pas le mal, mais le mal est corrélatif au monde sensible qui s’éloigne fatalement de l’Unité divine immatérielle
Pour dire très simplement, le mal (le diable) est à Dieu, ce que l’ombre est à l’homme, en somme si Dieu « accepte » la manifestation càd le monde sensible, il doit accepter le mal au sein du monde sensible, sinon ce monde sensible ne serait rien d’autre que Dieu lui-même
En somme le first avait déjà presque tout dit, puisque le mal permis par l’existence du bien
Le mal « n’existe » que par rapport au bien, càd que le mal n’est que l’ombre du bien.
Donc le mal existe comme une privation de bien, c’est proprement un néant existencié
Dire que Dieu est le mal, c’est dire que l’ombre de l’homme est l’homme lui-même, c’est un non-sens (puisque Dieu est le bien absolu je le rappelle)
Réponse pour un khey qui me demandait si Dieu était amoral, sur le topic :pourquoi dieu ne tue pas le diable?
Lorsque l’on parle de métaphysique (du monde supra-cosmique) comme je l’ai fait, la morale n’existe pas puisque ce qui est ne peut pas ne pas être, et le mal est toujours nécessaire puisque inhérent au monde manifesté.
Dire que Dieu est animé par la morale, c’est le réduire au monde sensible, au monde de la contingence, le mettre à notre niveau.
On utilise (en religion) la morale avant tout comme un symbole visant au maintien de l’équilibre cosmique instauré par Dieu
Donc oui, Dieu comme principe suprême à l’origine du monde cosmique est au-delà de toute morale puisque la morale n’existe que dans le monde sensible.
La distinction entre le mal et le bien ne tient en vérité dans notre monde, que sur ce qui est contraire ou conforme avec les normes ontologiques imposées aux manifestations sensibles (que nous sommes en tant qu’êtres humains), pour dire autrement la morale n’est qu’une création humaine qui n’a de valeur que lorsqu’elle vise à l’équilibre cosmique voulu (ou plutôt imposé) par Dieu, principe suprême supra-cosmique, sinon la morale n’est que relative est donc dépourvue de valeur réelle (puisque changeante).
Go lire Frithjof Schuon si tu veux véritablement une réponse digne de ce nom.
Mais de façon ultra ultra-condensée, Dieu n’est rien d’autre que la Toute-possibilité, càd qu’il manifeste toutes les possibilités qui peuvent advenir, puisque Dieu est immuable et infini.
Ainsi, comme Dieu qui est donc immatériel (puisqu’immuable et infini), manifeste le monde physique/sensible (puisqu’infini), il ne peut pas le manifester autrement que comme ce qu’il est, à savoir un éloignement progressif du monde parfait immatériel divin (supra-comsique) vers le monde sensible de la multiplicité de la matière
Et c’est l’éloignement de l’unité divine qui amène dans le monde sensible, l’existence du mal (du diable) qui n’est en vérité qu’une privation du bien divin. (Car le mal n’existe pas par lui-même)
Pour dire autrement Dieu ne veut pas le mal, mais le mal est corrélatif au monde sensible qui s’éloigne fatalement de l’Unité divine immatérielle
Pour dire très simplement, le mal (le diable) est à Dieu, ce que l’ombre est à l’homme, en somme si Dieu « accepte » la manifestation càd le monde sensible, il doit accepter le mal au sein du monde sensible, sinon ce monde sensible ne serait rien d’autre que Dieu lui-même
En somme le first avait déjà presque tout dit, puisque le mal permis par l’existence du bien
https://youtu.be/ThXo8VGCsaY?si=ZKoMlutwQ92WNyE-
Comment j’ai pu louper ça
Pour l’oral du cat A ça consiste en quoi à part la présentation et la mise en situation?
+up pour le lien du discord
L’op bouleversé par les deux saisons les plus merdiques du jeu et qui font honte aux chefs d’oeuvres que sont les saisons 1 et 2
La survie de Clem qui nique toute la cohérence.
Amuse toi bien sur les deux premières mon khey