Messages de MadDogg

Quick me manque :snif:
recrache
Lire article payant
06/01/2022 16:55

pareil je l'ai en entier

Une injection anti-Covid de Sanofi dans les mois qui viennent ? Les dirigeants du laboratoire eux-mêmes semblent ne plus y croire. Lors d'une conférence devant les investisseurs début décembre, Thomas Triomphe, vice-président de Sanofi-Pasteur, a reconnu que "les précommandes pour des produits existants ont déjà été passées pour 2022 et 2023, à hauteur de plus de 25 milliards de doses". Dans ces conditions, a-t-il ajouté, "notre booster pourrait simplement être un complément". Seul espoir de Sanofi, à présent : prendre une part de marché en... 2024, dans la période "postpandémique".

Des perspectives peu reluisantes pour l'un des leaders mondiaux du secteur, qui ont depuis été encore assombries par l'annonce d'un nouveau retard dans son programme Covid. Après un premier gros raté en 2020 (le laboratoire avait découvert tardivement que son vaccin était sous-dosé et avait dû tout reprendre à zéro), les résultats de ses essais cliniques étaient attendus pour la fin de 2021. Ils n'arriveront finalement qu'au premier trimestre de cette année. En cause, des difficultés de recrutement pour le protocole visant à évaluer ses injections en primo-vaccination.

LIRE AUSSI >> Enquête. Sanofi, un fiasco français
La question est désormais réglée, mais même si l'essai se révèle positif, ce produit ne trouvera guère de débouchés : "Toutes les études montrent que les vaccins construits à partir de la souche Wuhan n'offrent pas de protection contre Omicron. C'est d'autant plus vrai avec un vaccin protéique comme celui de Sanofi, car les anticorps qu'il génère n'auront aucune efficacité contre l'infection. Mais en plus, contrairement à ses concurrents, il ne va pas induire de réponse lymphocytaire T, qui protège contre les formes graves", détaille le Pr Jean-Daniel Lelièvre, chef du service d'immunologie clinique et des maladies infectieuses de l'hôpital Henri-Mondor à Créteil (AP-HP).

Logo L'Express
L’application L’Express
Pour suivre l’analyse et le décryptage où que vous soyez
Télécharger l'app
Télécharger l’app
En retard pour la campagne de rappel
Le groupe français fait en revanche état de données préliminaires positives en rappel. Mais cela ne suffira pas : il faudrait également que ses résultats s'avèrent aussi bons, si ce n'est meilleurs, que ceux d'autres boosters. "Des premières analyses comparatives montrent que les vaccins protéiques utilisés en rappel contre Delta font moins bien que ceux à ARN messager. Contre Omicron, ce sera sans doute pareil", indique le Pr Lelièvre. Une étude française indépendante est en cours sur cette question dans le cadre du programme Covireivac. Mais quelles qu'en soient les conclusions, Sanofi arrivera trop tard pour la campagne de la troisième dose qui bat son plein dans les pays développés. "Tout dépendra ensuite de la fréquence à laquelle nous aurons besoin de rappels", souligne le Pr Alain Fischer, président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale. Une question à laquelle nul ne peut encore répondre.

LIRE AUSSI >> Pourquoi la France boude le nouveau vaccin de Sanofi contre la grippe
Scénario encore plus noir pour Sanofi : qu'il soit nécessaire à l'avenir de disposer d'un vaccin adapté à Omicron ou à plusieurs variants. Dans ce cas, le laboratoire français se verrait contraint de modifier son produit. "C'est possible. Mais Moderna et Pfizer-BioNtech y travaillent déjà. La synthèse de la séquence d'ARN ne demande pas beaucoup de temps, et ensuite la production d'injections à ARN messager est plus rapide que pour un vaccin protéique", détaille le Pr Fischer. Sanofi se ferait alors doubler encore une fois. Le laboratoire avait toutefois anticipé, en développant également un vaccin basé sur le variant Bêta pour les rappels, car "il peut fournir une large protection croisée contre d'autres variants plus transmissibles", indique un porte-parole du groupe. Pas vraiment une bonne pioche, selon le Pr Lelièvre : "Un vaccin avec Bêta ne fournit aucune protection contre Omicron..."

Sur le même sujet
Thierry Breton : "Pour être résiliente, l'Europe doit établir des rapports de force"Thierry Breton : "Pour être résiliente, l'Europe doit établir...
Dan Staner (vice-président de Moderna) : "Un vaccin contre Omicron sera disponible cet été"Dan Staner (vice-président de Moderna) : "Un vaccin contre...
Une autre société, la franco-autrichienne Valneva, semblait plus avancée, avec son vaccin basé sur un virus inactivé. "Une étude récente a toutefois montré que si cette technologie représentait un bon booster pour les personnes primo-vaccinées avec AstraZeneca, elle ne fonctionnait pas chez celles ayant d'abord reçu du Pfizer", constate Marie-Paule Kieny, présidente du comité scientifique sur les vaccins Covid-19. Le vaccin de Valneva pourra donc être déployé dans d'autres pays, mais il ne devrait pas être utilisé en France comme rappel, ou seulement à la marge. En 2022, sans surprise, ce sont donc encore les vaccins à ARN messager qui tiendront le haut du pavé.
par contre ils auraient pu flouter les visages là y'en a qui vont prendre pour l'exemple :hap:

et c'est que le début

vous allez regretter le monde d'avant

ah ouais lynché le type
93 :rire:
Quiche/salade, oinj et bière
L'inondation est où mais la pluie est là ?
ton entreprise paye la formation en alternance, si t'en as pas tu dois raquer 6k
Le leak de mmjhottie
09/06/2021 13:14
noname
C'est ceux qui faisait ça c'est vraiment PD ?
Oui
4/10
boucleception

Le 09 juin 2021 à 13:07:33 :
Appel ta salle au pire non

L'OP est autiste

comment vous faites pour passer de 5 à 2 involontairement ? :hap:
osef
Resto réservé pour ce soir :bave:
ça m'est déjà arrivé, on s'est vus pendant des mois après puis c'est devenu une pote :hap: