A y réfléchir, si le DES officine permet d'harmoniser le programme de la filière pour toutes les facs, en virant les cours de type homéo, reconnaissance de plantes, de champi, le TP de préparation de 6ème année, et de remplacer le tout par des cours avancés de pharmacologie, d'actions de santé publique à l'officine, pourquoi pas.
Après tout il s'agit du bien être du patient qui est en jeu. Tant pis si les autres pharmaciens ne peuvent s'orienter.
L'officine a le droit d'être une vraie filière et pas le métier ou planquer quand on a fait carrière autre part. Mais j'ai du mal a croire que les dinosaures de l'ordre ont cette ambition
Les étudiants eux-mêmes le souhaite t'il?
Le 16 janvier 2023 à 18:56:34 :
Le 16 janvier 2023 à 17:26:17 :
La création d’un DES officine ne risque t’il pas d’entraîner une impossibilité pour des biomed de se reconvertir en officinaux plus tard?Oui
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366197-risitas10.png
De manière générale avec cette réforme ils vont augmenter la difficulté, augmenter la durée, réduire l'attractivité générale (bloqué dans une filière) encore moins de pharma officine
La flexibilité du métier, le fait que tu puisses travailler sur n'importe quel poste avec un diplôme de pharmacien universel c'est un facteurs d'attractivité les plus important.
C'est une réforme organisé par des vieux ploucs obsédées par le prestige d'un métier qu'ils détestent (c'est pour ça qu'ils ont fuit dans l'enseignement).
C'est pas de diplômes spécialisés ou d'années supplémentaires dont la pharmacie a besoin, mais d'une restructuration complète de l'officine, des outils législatifs pour que le pharmacien puisse utiliser ses compétences, d'un cadre de travail qui soit pas un comptoir de pmu, d'une hausse des salaires des adjoints, d'un meilleur partage des résultats.
Mais bon ça n'arrivera jamais, ou alors il faudrait que tout s'écroule, car ce serait devoir avouer tous les travers de l'officine. C'est plus simple d'accuser le système des études et le concours.
En gros ils vont sinistre la filière
C'est cool de créer un DES si c'est pour relever le niveau (qui est minable, les profs de pharmaco se plaignaient des 6ème années officines qui ne connaissaient pas les B-bloquant indiqués dans l'IC) et virer les cours de phyto/homéo/aromathérapie mais ca ne change rien aux conditions d'exercices et ca va empêcher l'absorption de nouveaux officinaux venus d'industrie et autres. Tu rajoutes le problème d'attractivité, le fait que les PASS boycottent la filière, et dans quelques années on aura la création de déserts pharmaceutique.
On ne peut pas en vouloir aux étudiants de déserter la filière. Ils ont tout a fait raison : 70% du CA d'une pharmacie se fait sur la para, les titulaire et les adjoints sont payés grâce à la vente de produits de supermarché. Tant que cela ne change pas, les gens verront à raison le pharmacien comme un caissier plutôt que comme le professionnel de santé qu'il est censé être.
De toute façon comme tu le dis, le cadre législatif doit changer. Ce n'est pas normal que 6 ans d'études mini ne nous permettent toujours pas d'avoir le droit de modifier des pres. C'est très infantilisant quand on pense aux compétences acquises au fil du temps, surtout pour les pharmacien hospitaliers qui ont un vrai niveau.
La drépano est un sujet qui divise
Ca ne représente que 600 naissances par an, ca concerne des populations issues des outre-mer (généralement française). Oui ca reste rare hors d’IDF. Ce n’est pas parce qu’on voit des noirs dans la rue que mathématiquement il y en a plus.
Encore une fois les carabins du fofo ne brillent pas par leur intellect
Sinon vous avez entendu parler de la reforme des etudes en pharma? Apparemment ils veulent créer un DES officine et industrie, ça rallongerai la durée des études de 6 a 8 ans.
Après avoir plombé la MG, ils veulent plomber la pharmacie en général.
C'est du brut, en net ça fait 4500, c'est pas mal.
Je suis à coeff 650 donc 3700 net mais bon après je travaille à Paris.
Je travaille vraiment 35 heures sur 3 jours et demi par semaine contrairement à ton annonce où l'hospitalier doit être là 5 jours et faire largement plus que 35 heures par semaine.
Il suffit que je travaille 1 jour de plus dans une autre pharmacie pour facilement dépasser le salaire de ton offre
Après la situation a Paris n’est pas la même par rapport au reste de la Fronce. Mais ça nuance un peu le discours que beaucoup tiennent sur les salaire d’un pharmacien hospitalier.
Et il faut surtout regarder si le travail nous correspond. Perso l’officine me dégoûte et je me suis jamais autant éclatée qu’a l’hôpital, que ce soit en terme d’ambiance ou du travail.
Si tu regardes supra, il passe son temps a vomir sur l’off et il découvre durant son externat que la concil le branche m. Je trouve cela dommage de s’en rendre compte si tard. Si il avait pas passé son temps a troller sur le fofo il serait sans doute plus épanoui au sous sol d’un CHU
Il faut réussir le concours de l'internat pour devenir pharmacien hospitalier.
Moi aussi ça m'attirait beaucoup mais les salaires dans ce domaine sont vraiment bas par rapport au niveau d'études.
Betises.
Il suffit d’aller voir les offres d’emplois sur internet. Exemple : https://fr.indeed.com/m/viewjob?jk=d3131b82e48ac23f&utm_source=google_jobs_apply&utm_medium=organic&utm_campaign=google_jobs_apply
Salaire proposé : 6k/mois, soit une rémunération que jamais un assistant en officine pourra atteindre.
Ça y est; j'ai réussi à trouver de l'intérêt à la pharmacie. Je fais des conciliations et validations d'ordo à l'hôpital depuis 1 semaine et demi et j'ai jamais autant aimé ce que je faisais
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Sur les deux concil que j'ai faites, j'ai pu discuter à chaque fois avec la chef de service (de gériatrie péri-opératoire) des changements que je recommandais en ayant analysé de fond en comble ordo, bilan biologique, courriels spécialistes, atcd etc. et plusieurs choses qu'on a vu ensemble ont servi et elle m'a déjà bien remercié pour tout le travail que j'ai fait. Je me sens valorisé et je me sens utile en plus d'apprendre énormément de choses (et je renoue même avec les médecins qui valent le coup)
Ce matin, au cours d'une validation d'ordo pour un EHPAD, la patiente que je contrôlais avait un traitement qu'il fallait revoir et que j'ai détecté, j'ai peut être encore pu aider quelqu'un à aller mieux
Je suis hyper investi parce que j'aime enfin vraiment ce que je fais. C'est technique, poussé dans le raisonnement pharmaceutique et médical et l'utilité est plus ou moins concrète et directe, j'espère que ça continuera encore comme ça
Pour faire ca fallait tenter le concours ^^
(Je fais abstraction des fois ou tu affirmais avoir arrêté pharma)
Après la prepa est pour moi une continuité du lycée en quelque sorte. Et je vois très bien l’attrait qu’on peut avoir pour une formation qui se veut un prolongement de ce dernier. A la fac on est très vite abandonné, noyé dans une masse d’étudiants, avec des matières qui sont spécialisées dans un domaine assez précis ou malheureusement une partie des savoirs académiques du lycée sont abandonnés.
Personnellement, le lycée a été pour moi un épanouissement intellectuel incroyable.
Après le but de la prepa est de préparer a des concours. Certe une rigueur est de mise, mais les notions ne sont jamais approfondies.
Pharma/med ça compte pas
En quoi ?
C’est aussi la fac. Et contrairement a ce que certains peuvent croire accéder en deuxième année de med/pharma/dentaire est plus simple que d’accéder a une bonne ecole d’ingé.
Pour des rémunérations bien supérieures post-diplomé. Des possibilités de parcours beaucoup plus interessant, (double diplome, recherche, double parcours pharma-ingé) et sans le côté aliénant que provoque deux ans de prepa comparé a un an en première année de PACES/PASS
Je suis interne en pharma et je rigole
Passer par la fac ne mène pas au chômage. Il faut choisir la bonne filière. Je vois des offres d’emploi a 6k net mensuel pour du post-internat dans le privé. Je peux potentiellement toucher le salaire d’un cadre en fin de carrière ayant fait une prepa