Le 25 avril 2021 à 03:18:43 :
Exposé de la pensée de Nietzsche :https://image.noelshack.com/fichiers/2021/16/7/1619313519-nietzsche-fou.jpg
Le 25 avril 2021 à 03:17:41 :
Le 25 avril 2021 à 03:17:06 :
Le 25 avril 2021 à 03:14:55 :
fouette violemment le cheval, il s'approche de l'animal, enlace son encolure, éclate en sanglots, et interdit à quiconque d'approcher le cheval. Comme le racontera Derrida : « [I]l fut assez fou pour pleurer auprès d'un animal, sous le regard ou contre la joue d'un cheval. Parfois je crois le voir prendre ce cheval pour témoin, et d'abord, pour le prendre à témoin de sa compassion, prendre sa tête dans ses mainsEt ? Je hais Nietzsche, du moins ce que je pense en avoir compris sans avoir lu ce paien sans intérêt
Il a fini par avoir de l'empathie finalement
Oui, conclusion: il n'est pas un surhomme mais un médiocre haha
Le 25 avril 2021 à 03:14:55 :
fouette violemment le cheval, il s'approche de l'animal, enlace son encolure, éclate en sanglots, et interdit à quiconque d'approcher le cheval. Comme le racontera Derrida : « [I]l fut assez fou pour pleurer auprès d'un animal, sous le regard ou contre la joue d'un cheval. Parfois je crois le voir prendre ce cheval pour témoin, et d'abord, pour le prendre à témoin de sa compassion, prendre sa tête dans ses mains
Et ? Je hais Nietzsche, du moins ce que je pense en avoir compris sans avoir lu ce paien sans intérêt
Nietzsche est un élitiste, il est pour l'aristocratie, c'est-à-dire le pouvoir des plus doués. Il ne veut pas que les médiocres, les jaloux, la masse, les peureux, les frustrés dominent.
Les faibles, les nuls ne doivent pas dominer et gangréner la société. Ce sont les quelques rares les plus créatifs et excellents, originaux, innovants qui doivent la dominer.
La référence ce n'est pas la bonté et la gentillesse comme en morale et religion mais le génie, l'utilité et non la bonté. Tout ce qui n'est pas brillant, talentueux, nouveau n'a pas d'intérêt pour lui. Même ce qui est beau n'a pas d'intérêt si c'est conformiste et que ça n'a pas dépassé ce qui a été fait avant (d'où le rejet de la notion de "beau", qui doit être dépassée). La vie, la créativité doivent croître. Il faut croître plutôt que croire.
La morale, la pitié, la cohabitation des doués avec les nuls créent un nivellement par le bas et empêchent le développement des surhommes, noyés et contaminés par la médiocrité. La pitié, le misérabilisme sont inutiles. Pour lui, quelqu'un qui tue par pure cruauté est médiocre et ne créée pas, ne grandit pas en puissance, mais quelqu'un qui n'ose pas tuer par pitié est mediocre. Le surhomme n'a pas peur de tuer, et ce sans esprit de médiocrité ou de basse violence ou haine, mais pour ne freiner en rien le développement de son talent et de celui des meilleurs éléments de la société, même si cela devait demander la mort d'autrui.
Le monde se divise entre les surhommes et "ceux qui ne sont rien" comme dirait Macron, les sans talents, les "inutiles" comme dirait Laurent Alexandre. Il distingue civilisation en pleine vitalité et civilisation morte, efféminée, nivelée par le bas, décadente, hypnotisée par la pitié des faibles, des médiocres. Le surhomme c'est celui qui amène l'humain à l'apogée de sa puissance créatrice, de son talent, de sa nouveauté, de ses possibilités, sans scrupule et références aux autres. Le surhomme est celui au service de son oeuvre, de la meilleure version de lui-même, qui dépasse les anciennes références, le suivisme du troupeau pour devenir lui-même nouvelle référence. Il ne croit qu'en lui-même, ni en Dieu, ni en des préceptes qui le freineraient. Devenir la meilleure version de toi exige d'abandonner les idées qui t'ont précédé, de les dépasser par ta vie.
Pour lui les exemples de ce type d'homme (le surhomme) sont Napoléon, Goethe et en civilisation les exemples sont la Rome antique et la Renaissance.
Il pense qu'il n'y a pas d'autre but que ça car nous ne sommes que des animaux et des sujets créant notre propre vie et notre propre vérité. Pas de vérité d'en-haut pour nous soumettre et nous diminuer, pas de lois, pas de Dieu d'en-haut, juste un éternel retour du même, un monde vide qui ne peut donner rien d'autre que ce que l'homme créera dans sa meilleure version. Donner au monde des lois, un sens, des vertus surnaturelles supérieures à l'homme, lui donner un Dieu, c'est diminuer notre nature, notre recherche créative, notre puissance, notre talent, diminuer l'homme, le mettre inférieur au caillou et à un Dieu imaginaire. C'est se déresponsabiliser en disant Dieu fera à ma place et se rassurer si on est nul.
C'est être fainéant et ne pas vouloir voir sa place dans le classement des hommes ("les derniers seront les premiers").
Donner une place grandissante aux faibles c'est aussi diminuer l'homme.
Au contraire, regarder objectivement ton degré de talent c'esr l'"amor fati", l'amour de ton destin, embrasser ton destin.
Pour Nietzsche, l'oeuvre, la trace qu'on laisse est plus important que les humains, que les faibles. Rendre ton oeuvre moins brillante parce que tu as voulu faire plaisir à plus faible que toi ou compatir fait de toi un nihiliste qui détruit la vie, un sous-homme ("dernier homme"). À ta mort il ne restera que ton oeuvre et non pas ton respect de préceptes et ta pitié de tous (égalitarisme, universalisme chrétien paulinien) qui sont la référence dans les religions. Nietzsche est un idolâtre des oeuvres humaines (par exemple être un ecrivain, scientifique, chef politique ou autre plus brillant et innovant, plus original que les autres avant toi).
Pour lui la morale et l'empathie ne sont pas des progrès mais un "complot", une invention, une inversion des valeurs par les médiocres, par les nuls, par les frustrés pour dominer la société et freiner ses meilleurs éléments naturels, pour que les faibles cachent leur infériorité et qu'ils aient le pouvoir, les responsabilités et imposent leur vision du monde et le mettent à leur niveau, qu'ils le nivellent par le bas (c'est ce que Nietzsche appelle le "ressentiment" et le "nihilisme"). C'est comme ça qu'il comprend le christianisme en particulier.
Surtout, point le plus important: selon lui la bonté, l'altruisme n'existent pas. Les saints ne peuvent pas exister. Par exemple tu ne fais le bien que pour être aimé ou te sentir bien, pour ne pas être menacé ou pour recevoir du bien toi-même de Dieu ou des hommes. Bref être gentil et compatissant c'est être égoïste, tu te prends pour référence pour te valoriser en faisant le bien à l'autre car tu es trop nul pour produire quelque chose d'original.
Tu te rassures en disant: "je fais le bien" mais tu ne fais que gonfler ton ego.
Tu fais le bien pour te protéger et ne pas te faire écraser par plus fort que toi.
Quelqu'un de vraiment désintéressé n'est pas gentil et cherchant de l'attention, de l'affection et du bonheur mais travailleur, il travaillera seul à son oeuvre sans chercher de récompense ou de réconfort chez les autres ou chez Dieu et la religion.
La morale est donc pour lui un mensonge servant à cacher et empecher l'unique valeur positive, la seule grandeur d'âme : devenir le plus doué possible, par le talent et le travail, sans pitié, sans repos. C'est ça qu'il appelle la volonté de puissance et le surhomme.
Une phrase célèbre de Nietzsche est: "Au paradis il manque toutes les personnes intéressantes."
Le 25 avril 2021 à 00:04:43 :
"il est né infirme moteur cérébral comme il le dit dans Trois amis en quête de sagesse[2]."Tout s'explique.
Le 24 avril 2021 à 21:31:27 :
c'est quoi la morale de Nietzsche ?
Le 24 avril 2021 à 00:15:05 :
Faut combien de temps pour les Evangiles en entier ?
1h30-2h par evangile et y en a 4. En lire un suffit pour debuter, ca se repete beaucoup entre les 4,notamment entre les 3 synoptiques
Le 24 avril 2021 à 00:09:12 :
Si l’on définit la “démocratie” comme le gouvernement du peuple par lui-même, c’est là une véritable impossibilité, une chose qui ne peut pas même avoir une simple existence de fait, pas plus à notre époque qu’à n’importe quelle autre ; il ne faut pas se laisser duper par les mots, et il est contradictoire d’admettre que les mêmes hommes puissent être à la fois gouvernants et gouvernés, parce-que, pour employer le langage aristotélicien, un même être ne peut être «en acte» et «en puissance» en même temps et sous le même rapport. Il y a là une relation qui suppose nécessairement deux termes en présence: il ne pourrait y avoir de gouvernés s'il n'y avait aussi des gouvernants, fussent-ils illégitimes et sans autre droit au pouvoir que celui qu'ils se sont attribué eux-mêmes ; mais la grande habileté des dirigeants, dans le monde, est de faire croire au peuple qu’il se gouverne lui-même ; et le peuple se laisse persuader d’autant plus volontiers qu’il en est flatté et que, d’ailleurs il est incapable de réfléchir assez pour voir ce qu’il y a là d’impossible.
C’est pour créer cette illusion qu’on a inventé le “suffrage universel” : c’est l’opinion de la majorité qui est supposée faire la loi ; mais ce dont on ne s’aperçoit pas, c’est que l’opinion est quelque chose que l’on peut très facilement diriger et modifier ; on peut toujours, à l'aide de suggestions appropriées, y provoquer des courants allant dans tel ou tel sens déterminé ; nous ne savons plus qui a parlé de «fabriquer l'opinion», et cette expression est tout à fait juste, bien qu'il faille dire, d'ailleurs, que ce ne sont pas toujours les dirigeants apparents qui ont en réalité à leur disposition les moyens nécessaires pour obtenir ce résultat. Cette dernière remarque donne sans doute la raison pour laquelle l'incompétence des politiciens les plus «en vue» semble n'avoir qu'une importance très relative; mais, comme il ne s'agit pas ici de démonter les rouages de ce qu'on pourrait appeler la «machine à gouverner», nous nous bornerons à signaler que cette incompétence même offre l'avantage d'entretenir l'illusion dont nous venons de parler : c’est seulement dans ces conditions, en effet, que les politiciens en question peuvent apparaître comme l’émanation de la majorité, étant ainsi à son image, car la majorité, sur n’importe quel sujet qu’elle soit appelée à donner son opinion, est toujours constituée par les incompétents, dont le nombre est incomparablement plus grand que celui des hommes capables de se prononcer en parfaite connaissance de cause.Ceci nous amène immédiatement à dire en quoi l’idée que la majorité doit faire la loi est essentiellement erronée, car, même si cette idée, par la force des choses, est surtout théorique et ne peut correspondre à une réalité effective, il reste pourtant à expliquer comment elle a pu s’implanter dans l’esprit moderne, quelles sont les tendances de celui-ci auxquelles elle correspond et qu’elle satisfait au moins en apparence. Le défaut le plus visible, c’est celui-là même que nous indiquions à l’instant : L’avis de la majorité ne peut être que l’expression de l’incompétence, que celle-ci résulte d’ailleurs du manque d’intelligence ou de l’ignorance pure et simple ; on pourrait faire intervenir à ce propos certaines observations de “psychologie collective”, et rappeler notamment ce fait assez connu que, dans une foule, l’ensemble des réactions mentales qui se produisent entre les individus composants aboutit à la formation d’une sorte de résultante qui est, non pas même au niveau de la moyenne, mais à celui des éléments les plus inférieurs.
[René Guénon, La crise du monde moderne, pp. 131-133]
Cette redpill
Quelle originalité... Personne ne l'avait vu avany lui, il a inventé la machine à enfoncer des portes ouvertes et à reboucher et debpicjer les trous on dirait