Messages de Harmonicool

Le 30 juin 2021 à 21:15:36 :

Le 30 juin 2021 à 21:15:05 :
La Shoah car elle n'a pas existé

Choix*

Non je parle de la Shoah, le genocide perpétré par le peuple de Goethe sans plan ni commandes d'agent chimique bibteois d'introduction sur les toits du Krema II

la Shoah quoi

Le 30 juin 2021 à 21:15:36 :

Le 30 juin 2021 à 21:15:05 :
La Shoah car elle n'a pas existé

Choix*

Non je parle de la Shoah, le genocide perpétré par le peuple de Goethe sans plan ni commandes d'agent chimique bibteois d'introduction sur les toits du Krema II

la Shoah quoi

Aucun risque de finir aveugle si tu utilises en femto Lasik et que tu te fais pas opérer en Ethiopie

Je l'ai fait et 10/10 des deux yeux depuis 5 ans

Ils ont une sale gueule tes nuggets c'est vraiment ceux du Mcdo :doute: ?
Je suis en stress
30/06/2021 21:09
Alcool plus temesta
70iq chelxie et diversited
Par le baron Bich pour tester son prototype de stylo bille. Mais sous la direction d'Anne Franck elle même.

Le 30 juin 2021 à 20:09:24 :
Essaye d'appeler un voisin qui peut aller voir ?

Elle en a pas et si elle connaît pas la personne elle ouvrira pas. Elle est un peu sénile.

Le 30 juin 2021 à 20:08:03 :
Khey les vieux voient même pas que le portable sonne

C'est son fixe et elle a une aussi bonne ouïe que oim pisje lui en ai acheté un Speciale pour vieux avec sonnerie forte, grosses touches et mon nom qui s'affiche full LED

Le 30 juin 2021 à 20:07:01 :
Rip khey

Tg toi <img src=(">

Elle a 90 ans et je l'ai vu y a quelques jours. Elle était en forme mais là j'essaie de l'appeler depuis 20min et elle décroche pas. Je pense pas qu'elle sorte à cette heure :( ça arrive parfois quelle décroche pas donc je mise là-dessus mais j'angoisse quand même

J'habite à 3h de chez elle je peux pas aller sonner du coup j'hésite à appeler les flics.

Le 30 juin 2021 à 12:56:27 :
Bœuf bourguignon, raclette, fondue ... , choucroute

Personne connaît le bœuf bourguignon et les autres pays ont leur équivalent déjà style Sauerbraten pour les Allemands. Raclette et fondue c’est Suisse et choucroute allemande.

Y a aucun plat Français connu à l’international, juste la baguette et c’est pas un plat en effet.

La Suisse par contre à la fondue et la raclette ça même dans la ruralité nord coréenne c’est bien connu

Le 29 juin 2021 à 21:50:48 :
Plutôt sympa khey :ok:

Mais tu es un cuck fragile toi :malade:

Le 29 juin 2021 à 21:46:42 :
10 khey c'est excellent, si c'est toi qui joue la guitare ça l'est encore plus

Non la guitare c'est pas moi :(

Sinon j'adore la poésie de Victor Hugo. Là où le poète moyen se veut un être solitaire et rongé par le mal de son siècle à la limite de la folie lui est un homme simple plein de générosité et de douceur :bave: ça fait du bien

https://youtu.be/zVFCYPZiDFQ

Interprété par mon ancien prof d'orgue :fier:

Un autre poème d'Appolinaire écrit sur le front de Champagne et mis en chanson :snif:

L'OP tu vas verser de grosses larmes sur mon épaule

https://youtu.be/90VQT-U8u9k

Le 29 juin 2021 à 20:40:29 :

Le 29 juin 2021 à 20:37:13 :
De Sully Prudhomme

Ici-bas tous les lilas meurent,
Tous les chants des oiseaux sont courts ;
Je rêve aux étés qui demeurent
Toujours...

Ici-bas les lèvres effleurent
Sans rien laisser de leur velours ;
Je rêve aux baisers qui demeurent
Toujours...

Ici-bas tous les hommes pleurent
Leurs amitiés ou leurs amours ;
Je rêve aux couples qui demeurent
Toujours...

J’adore Sully Prudhomme, il est pas assez connu je trouve. Son poème Ce qui dure est un peu dans la même veine que celui que tu as posté.

Exa exa d'ailleurs Appolinaire a repris mon poeme de Prudhomme dans une lettre dédiée à sa femme quand il etait sur le front de Champagne dans le 38eme d'artillerie (1915) c'est terriblement beau :snif:

Ici-bas tous les lilas meurent
Je rêve aux printemps qui demeurent
Toujours
Ici-bas les lèvres effleurent
Sans rien laisser de leur velours…
Je rêve au baisers qui demeurent
Toujours

I

Le vrai, mon Enfant, c’est ton Rêve…
Tout meurt, mon Coeur, la joie est brève
Ici ;
Mais celui que Amour élève
Est délivré de ce souci :
Pour lui, toujours dure le Rêve
Ici…

Amours passés, fleur qui se fane :
Illusion pour le profane,
Mais nous
Broutons la Rose comme l’Âne,
Rose qui jamais ne se fane
Pour nous…

II

Un seul bouleau crépusculaire
Sur le mont bleu de ma Raison…
Je prends la mesure angulaire
Du cœur à l’âme et l’horizon…
C’est le galop des souvenances
Parmi les lilas des beaux yeux
Et les canons des indolences
Tirent mes songes vers les cieux

III

Ton amour, ma chérie, m’a fait presqu’infini
Sans cesse tu épuises mon esprit et mon cœur
Et me rend faible comme une femme
Puis comme la source emplit la fontaine
Ton amour m’emplit de nouveau
De tendre amour, d’ardeur et de force infinie

IV

C’était un temps béni nous étions sur les plages
— Va-t’en de bon matin pieds nus et sans chapeau —
Et vite comme va la langue d’un crapaud
Se décollaient soudain et collaient les collages

Dis, l’as-tu vu Gui au galop
Du temps qu’il était militaire
Dis, l’as-tu vu Gui au galop
Du temps qu’il était artiflot
À la guerre ?

C’était un temps béni : le temps du vaguemestre
— on est bien [plus] serré que dans un autobus —
Et des astres passaient que singeaient les obus
Quand dans la nuit survint la batterie équestre

Dis, l’as-tu vu Gui au galop
Du temps qu’il était militaire
Dis l’as-tu vu Gui au galop
Du temps qu’il était artiflot
À la guerre

C’était un temps béni : jours vagues et nuits vagues,
Les marmites donnaient aux rondins des cagnats
Quelques aluminium où tu t’ingénias
À limer jusqu’au soir d’invraisemblables bagues

Dis, l’as-tu vu, etc.

Mon Lou adoré, le vaguemestre est là, je t’adore, te désire
te prends toutes de toutes mes forces, t’aime t’aime, t’aime
ma chérie, mon petit garçon pas sage chéri, prends-moi
dans tes petits bras, vive la France et mon ptit Lou

Le 29 juin 2021 à 20:37:25 :
Le Tombeau d'Edgar Poe, de Mallarmé:

Tel qu'en Lui-même enfin l'éternité le change,
Le Poète suscite avec un glaive nu
Son siècle épouvanté de n'avoir pas connu
Que la mort triomphait dans cette voix étrange !

Eux, comme un vil sursaut d'hydre oyant jadis l'ange
Donner un sens plus pur aux mots de la tribu,
Proclamèrent très haut le sortilège bu
Dans le flot sans honneur de quelque noir mélange.

Du sol et de la nue hostiles, ô grief !
Si notre idée avec ne sculpte un bas-relief
Dont la tombe de Poe éblouissante s'orne

Calme bloc ici-bas chu d'un désastre obscur
Que ce granit du moins montre à jamais sa borne
Aux noirs vols du Blasphème épars dans le futur.

C'est du cancan parnassien à la Lisle :malade: rien de la douceur mystérieuse du beau verbe Francais Sah