Le cas historique d’Anne Green
"Enfin, autre cas, celui concernant Anne Green, une jeune servante anglaise de 22 ans, pendue à Oxford le samedi 14 octobre 1650 mais qui survécut après être restée au bout d’une corde pendant environ 30 minutes. Ce cas clinique, historique, mérite vraiment que l’on s’y arrête dans la mesure où la description qui fut faite du retour à la vie de cette personne est remarquable.
Séduite par Geoffrey Read, 17 ans, petit-fils de Sir Thomas Read, l’homme pour qui elle travaillait comme domestique à Duns Tew (Oxfordshire), Anne Green donna naissance à un enfant mort-né. Elle cacha le corps qui fut ensuite retrouvé. Il est possible, sinon probable, que la jeune femme ne se savait pas enceinte au moment où elle perdit son enfant à 17 semaines de grossesse, mal formé et de sexe indéterminé. Incrédule, le jury l’a reconnut coupable d’infanticide et la condamna à être pendue.
Pendant la pendaison, afin d’abréger au plus vite ses souffrances, ses amis lui assénèrent à la poitrine des coups de crosse avec leurs mousquets, tandis que d’autres tirèrent sur ses jambes. Lorsqu’elle fut déclarée morte, le corps fut descendu de la potence, placé dans un cercueil et transporté pour y être disséqué par le Dr William Petty, un conférencier en anatomie.
Lorsqu’on ouvrit le cercueil, Anne Green eut un mouvement de respiration et on entendit un râle. L’assistant qui se tenait tout près la frappa de toutes ses forces sur la poitrine et l’estomac pensant, dans un acte de charité, abréger son agonie. Lorsqu’ils arrivèrent vers 9 h, le Dr William Petty et son assistant Thomas Willis perçurent également des signes de vie. Ils abandonnèrent alors toute idée de dissection pour tenter de sauver la « morte ». Ils la soulevèrent et ouvrirent sa bouche pour lui administrer une potion chaude qui l’a fit tousser. Ils lui frictionnèrent vigoureusement les bras, les mains et les pieds pendant un quart d’heure, puis lui firent de nouveau avaler la potion. Ils stimulèrent aussi sa gorge avec une plume. La patiente ouvrit alors brièvement les yeux."
Bordel il y a rien qui va dans cette histoire
Ses amis qui l'aident à crever rapidement
Le bourrin qui lui colle une grosse patate dans la poitrine pour l'achever
Les charlatans qui lui font boire n'importe quoi pour la réanimer