« La religion prend de plus en plus de place au quotidien, constate Franck Passi, ex entraineur de l’OM, de l’AS Monaco et de Lille.
Au commencement de ma carrière, au début des années 2010, chacun pratiquait la religion dans son coin, pour soi, on ne savait presque rien de qui pratiquait ou pas. Aujourd’hui, les joueurs sont revendicatifs : ils affirment leur foi, demandent des horaires aménagés selon les rituels, veulent des salles de prière… »
« Avec certains, il vaut mieux ne pas discuter de droit au blasphème au risque d’être pointé du doigt, moqué faussement gentiment, puis marginalisé. Les joueurs croyants sont de plus en plus nombreux. Alors, si vous voulez exister dans un groupe, mieux vaut tout accepter. »
Christian Gourcuff est un entraîneur historique du football français. Entre 1982 et 2020, celui-ci a mené onze équipes dont Lorient et Nantes, ou encore la sélection algérienne entre 2014 et 2016.
« En vingt ans, les effectifs des clubs ont accueilli un grand nombre de joueurs de culture musulmane. Ceux qui étaient minoritaires sont devenus majoritaires ou presque. Et ça a donc modifié la personnalité et le fonctionnement du groupe.
Le prosélytisme dans le football, il ne faut pas le nier, ça existe… J’ai vu quelques conversions radicales étonnantes.
Quand il y a des joueurs qui cautionnent des attentats – et ça m’est arrivé – là, c’est compliqué. Avant que des attentats ne surviennent, c’est dans le non-dit, c’est toujours un peu limite, mais ce n’est pas vraiment assumé… Mais quand un attentat provoque ce type de réflexions, on ne peut pas faire comme si ça n’existait pas. »
Patrick Mignon, sociologue : « au fond, le foot n’est qu’un miroir de la société. »
Le 15 juin 2021 à 20:21:11 :
30 mois de prison avec sursis ? Blague
C'est une invitation à recommencer
Boubacar, un jeune Guinée de 27 ans, est en détention préventive depuis le mois de novembre 2020. Pour avoir menacé une femme avec une grenade en plein Charleroi. Le tribunal correctionnel vient de le condamner à 30 mois de prison avec sursis pour ce qui dépasse la préventive.
Neuf gardes civils ont été blessés par des contusions, apparemment mineures, pour empêcher, tôt ce matin, la tentative d’entrée irrégulière à Melilla de plus de 150 immigrants, la plupart d’origine subsaharienne, bien qu’il y ait aussi plusieurs Nord-Africains, dont aucune n’a atteint son but.
Des sources de la Délégation du Gouvernement à Melilla ont rapporté que cette tentative d’entrée s’est produite à 5 h 15 dans la zone du Dock Sud, qu’un groupe de plus de 150 personnes a essayé de contourner.
Aucun d’entre eux n’a réussi à accéder à Melilla grâce au dispositif déployé par la Garde civile, auquel a participé la Police nationale, et dans lequel, selon la délégation du gouvernement, il y a eu une “collaboration active” des forces de sécurité du Maroc.
La délégation a souligné la violence utilisée par les immigrants, qui, dans leur tentative d’entrer dans Melilla, portaient des bâtons et jetaient des pierres.
https://www.elmundo.es/espana/2021/06/15/60c85d37fc6c83b76a8b4644.html
Pays de Galles, Suisse, Belgique, Angleterre
Les samedis après-midi, la plage de l’Escale Borély peut accueillir plusieurs milliers de baigneurs. Et pourtant, samedi dernier, personne n’est venu se mettre en travers de ces deux hommes de 25 et 28 ans qui avaient grimpé à l’échelle de la chaise-vigie de cette nageuse-sauveteuse, une jeune femme de même pas 19 ans, censée veiller sur les caprices de la mer…
Il était 17 h 30 quand deux policiers maîtres nageurs sauveteurs étaient alertés du fait que cette jeune fille était prostrée et en pleurs au pied de sa chaise. C’est un de leurs collègues de l’unité de sécurisation et de prévention du littoral (USPL), effectuant une ronde sur toutes les plages, qui venait de se porter à son chevet. Grâce à un signalement précis, le duo de policiers de la sécurité publique parvenait à interpeller les deux agresseurs près de la grande roue. Selon nos sources, les deux hommes auraient d’abord pris en photo la jeune fille, puis l’auraient attouchée, notamment à la poitrine.
Du poste de secours au commissariat du 10e arrondissement, les deux hommes se seraient montrés violents et auraient tenté de s’enfuir à plusieurs reprises, allant même jusqu’à blesser un policier. Seul un des deux suspects, qui faisait par ailleurs l’objet d’une obligation de quitter le territoire (OQT), a été déféré et jugé en comparution immédiate hier. À l’heure où nous mettions sous presse, le délibéré n’avait pas été rendu.
https://twitter.com/D4rc_/status/1404792337113534464
Un rappeur acclamé par la radio d’État “SR”, humilie des officiers de police en direct sur Instagram : “Pute, t’es mon petit chien “.
Dans la nuit de mardi à mercredi, le rappeur Adel, acclamé par la radio d’État, a posté un clip vidéo à ses 102.000 followers sur Instagram dans lequel il rabaisse un patrouilleur de police. Dans la vidéo, Adel affirme que les policiers, qu’il qualifie de “salauds“, de “putes” et de “petit chien“, ont pris le permis de conduire de son ami.
Samnytt a précédemment rapporté que la radio d’État (Sveriges Radio) a publié un hommage à propos d’Adel Dostani, 28 ans, un célèbre rappeur avec plus de 100 mille followers sur Instagram.
Bien que l’homme ait été condamné pour plusieurs crimes graves, toute question critique a brillé par son absence. Au contraire, la musique de l’homme a été loué.
La police affirme que le tireur qui a visé cinq personnes dans deux États visait des “hommes blancs”.
L’homme qui est accusé d’avoir tiré sur cinq personnes dans deux États aurait délibérément ciblé des victimes blanches lors de ses attaques.
Justin Tyran Roberts, 39 ans, a été arrêté samedi et soupçonné d’avoir blessé cinq personnes en Alabama et en Géorgie au cours d’une fusillade qui a duré 20 heures. Deux des fusillades ont eu lieu dans Uptown Columbus tandis que l’autre s’est produite dans le parking d’un hôtel à Phenix City.
Lors d’une audience préliminaire au Columbus Recorder’s Court lundi, le détective de la police de Columbus Brandon Lockhart a déclaré que le suspect cherchait à faire du mal aux hommes blancs car il a dit avoir été lui-même visé.
Il a expliqué que tout au long de sa vie, des hommes blancs lui avaient pris des choses, et que ce qu’il décrivait comme des “hommes blancs à l’allure militaire” lui avaient pris des choses”, a déclaré Lockhart, rapporte The Columbus Ledger-Enquirer.
Roberts a également déclaré que des hommes blancs “lui tiraient dessus dans une zone boisée avec une fronde”, ce qui lui a cassé la peau, bien que la police ait déclaré que le suspect n’avait aucune blessure pour étayer ces affirmations.
Roberts n’était pas présent au tribunal pour une audience concernant l’une des fusillades qui a eu lieu près du pont Oglethorpe à Columbus vers 14 heures samedi.
Roberts est accusé d’avoir tiré sur un homme alors qu’il montait dans son véhicule.
Lockhart a déclaré à la cour que Roberts a dit “Je devais l’avoir” en ce qui concerne l’homme sur lequel il est accusé d’avoir tiré à plusieurs reprises, l’atteignant une fois dans le dos.
Cependant, Roberts aurait également admis avoir tiré sur une femme noire et un homme asiatique lors des agressions.
Le défenseur public adjoint Robin King a demandé au juge Julius Hunter d’ordonner une évaluation de la santé mentale de Roberts, arguant que le témoignage de Lockhart montre que le suspect a “des illusions et est déconnecté de la réalité”.
Roberts est actuellement accusé de voies de fait graves, de possession d’une arme à feu lors de la perpétration d’un crime, de possession d’une arme à feu par un criminel condamné, et de vol par recel d’un bien volé – une arme à feu.
Il fait face à d’autres accusations pour la fusillade qui a eu lieu à Phenix City, en Alabama, vers 20 h 15 le vendredi 11 juin. Roberts pourrait également faire l’objet d’une accusation supplémentaire de crime haineux.
L’homme de 39 ans est actuellement détenu sans caution.
https://www.newsweek.com/police-say-gunman-who-shot-5-2-states-was-targeting-white-males-1600721
Le crime a eu lieu dans la nuit du 9 au 10 juin dans un appartement en rez-de-chaussée du XIIIe arrondissement. Recherché depuis cinq jours, le suspect a été arrêté mardi.
Berthe P., 91 ans, n’a pas survécu. Le 10 juin, en début de matinée, l’une des nombreuses personnes lui rendant visite chaque jour découvre son corps tuméfié dans l’appartement où elle vit, au rez-de-chaussée d’un immeuble de briques beiges à deux pas de la place d’Italie (Paris XIII). Elle respire encore. Les secours interviennent. Elle est placée sous respirateur artificiel et transportée à La Pitié-Salpêtrière. Elle succombe à ses blessures le 11 juin. Berthe a été passée à tabac. De nombreuses ecchymoses sont relevées jusque sur son visage. Elle souffrait d’un traumatisme crânien. Plusieurs fractures sont relevées. Et Berthe aurait aussi été violée.
Un suspect a été interpellé ce mardi matin selon le parquet de Paris. Il s’agit d’un SDF sans papiers âgé d’une vingtaine d’années qui a été arrêté à Sarcelles (Val-d’Oise), où il avait ses habitudes. Il faisait l’objet d’un mandat de recherches après que ses empreintes ont été relevées dans l’appartement de Berthe. Le parquet précise qu’ « à ce stade des investigations, la nature exacte des violences commises n’a pas pu être déterminée ».
« C’était une petite dame qui ne se déplaçait qu’avec son déambulateur, rapporte un habitant. Le soir, une des personnes lui venant en aide la sortait en fauteuil roulant. Physiquement, ce n’était pas ça. Mais elle avait toute sa tête. » De l’aide à domicile à l’infirmière, elle recevait quotidiennement cinq visites.
Un voisin reprend : « Elle avait le cœur sur la main, donnait volontiers une petite pièce aux gens qui en avaient besoin. C’est dégueulasse ce qui lui est arrivé. » Berthe avait une fille.