Des ouvriers observent la scène, ils portent des combinaisons sombres et des casques rouges arborant un logo qui représente un squelette de tyrannosaure surmontant une inscription : JURASSIC PARK. Parmi eux, un homme vêtu d’une chemise et d’un short beige et portant un chapeau, semble diriger les opérations.
Tous sont armés d’aiguillons électriques, tandis que l’homme au chapeau de brousse tient un fusil à pompe. Le chariot passe devant eux et dépose la cage sur une plate-forme surélevée, éclairée par de grands projecteurs émettant une forte lumière blanche, où d’autres hommes sont déjà en place.L’homme au chapeau fait signe à une équipe d’avancer pour pousser la cage vers une ouverture au bout de la plate-forme. Un grognement se fait entendre provenant de l’intérieur de la cage et quelques hommes, surpris, reculent. Dominant leur appréhension, les hommes poussent la cage vers l’ouverture dont les dimensions correspondent exactement à la taille de celle-ci. Lorsqu'elles entrent en contact, une lumière sur le côté de l’ouverture, passe du rouge à l’orange puis au vert, indiquant que la cage est verrouillée et que tout est sécurisé.
L’homme au chapeau appelle le préposé à la porte, un dénommé Joffrey, qui monte sur la cage et commence à soulever la grille qui enferme l’animal. Mais ce dernier donne un violent coup dans la cage, qui recule alors que la lumière indiquant le verrouillage est toujours verte. Joffrey, déséquilibré par le coup, bascule en arrière, roule et tombe de la cage. Des hommes se précipitent pour retenir la cage qui continue à reculer, mais sont éjectés par le poids de celle-ci. A ce moment, la lumière passe au rouge. Joffrey, étourdi par sa chute, n’a pas le temps de se relever, il est attiré à l’intérieur de la cage. Les hommes armés se précipitent et tirent à l’intérieur pour abattre la bête qui s’acharne sur le pauvre Joffrey retenu tant bien que mal par l’homme au chapeau, pour ne pas être entrainé par l’animal. A travers les barreaux, l’animal fixe des yeux le garde chasse qui soutient son regard en criant à ses hommes « Abattez-la ! ».
Mais ceux-ci ont beau s’acharner, la bête ne lâche pas prise, et l’homme au chapeau regarde impuissant, la main de Joffrey glisser des siennes au milieu du vacarme des coups de feu.
Un simple moustique
Alors que le vacarme de la scène s'estompe, l'image se fond sur le reflet d'un homme en costume cravate, portant un attaché-case qui traverse la rivière sur un radeau tiré par 3 hommes qui l’attendent sur la rive.
Un autre homme, moustachu, de type sud-américain, avec un chapeau dans les mains le regarde et dit avec un sourire en coin « Ha puesto mil pesos que se calle ! » (Je parie mille pesos qu’il tombe), avant de tendre la main pour aider l’avocat à descendre du radeau et rejoindre la rive en marchant sur une planche. L’homme a perdu son pari, l’avocat n’est pas tombé. Une discussion commence alors, l’homme au costume s’étonne qu’un certain Hammond ne soit pas là. Il dit que la famille de l’ouvrier (Joffrey) réclame 20 millions de dollars de dommages et intérêts. Il s’arrête de parler car il vient de glisser et de s’étaler par terre. L’homme à la moustache l’aide à se relever, il a finalement gagné ses mille pesos.
L’avocat reprend, en marchant avec précaution :
«- Les assureurs doutent de la sécurité du Parc et les actionnaires sont inquiets, ils demandent une inspection.
-Hammond déteste les inspections, répond l’autre, elles ralentissent tout.
-S’ils coupent les crédits ça le ralentira encore plus. »
Un ouvrier sort de la mine et vient chercher l’homme au chapeau. Ils pénètrent dans une galerie sombre, étayée par des poutres, auxquelles l’avocat se cogne la tête. Des hommes piochent dans les murs, cherchant de l’ambre.
« Si deux experts donnent leur aval sur l’île, les assureurs lâcheront prise. J’ai déjà Ian Malcolm mais ils le trouvent trop excentrique, ils veulent Alan Grant . »
Ils arrivent près d’une meuleuse. Un ouvrier tend un morceau d’ambre au moustachu.
«- Grant ! Vous ne lui ferez pas quitter le Montana.
-Pourquoi ? »
L’homme regarde le morceau d’ambre qu’il tient dans la main, « Mas luz ! » (plus de lumière !). Il enlève son chapeau « He muchachos ha tiene mas luz ! » Tous les ouvriers s’arrêtent de travailler et s’approchent de l’homme, qui s’est accroupi.
« Pourquoi ? » reprend l’avocat.
L’homme lève le morceau d’ambre afin qu’il soit dans la lumière.
« Parce que Grant est comme moi, c’est un fouilleur. »
Un sourire de satisfaction se dessine sur son visage, un moustique est prisonnier dans l’ambre.
« Que lindo eres ! » (Comme tu es beau(?))
Les fouilleurs
Une main gratte le sol à l’aide d’un pinceau et dégage un os, on voit petit a petit apparaître des vertèbres, des dents, un crâne. La caméra s’élève et montre plusieurs personnes à genoux dégageant avec précaution un squelette de dinosaure prisonnier depuis des millions d’années dans le sol sableux des Badlands près de Snakewater dans le Montana.
Un voix s’élève venant d’un homme en contrebas de l’endroit ou est le squelette : « Professeur Grant, Professeur Sattler, on est prêts à réessayer. »
Un homme et une femme parmi ceux qui s’occupaient du fossile, se relèvent. L’homme, portant une chemise à carreaux rouges et noirs ainsi qu’un chapeau et des lunettes de soleil, dit en soupirant « Je hais les ordinateurs ». La femme vêtue entièrement de jean délavé et portant également des lunettes et un chapeau de brousse, lui répond en lui nouant un foulard rouge autour du coup « C’est réciproque ».
Deux hommes sont debout sur une machine et l’un d’entre eux enfonce un cartouche dans un tube verticale. On entend une explosion quand la sonde radar s’enfonce dans le sol et la machine et secouée. L’homme et la femme, Alan Grant et Ellie Sattler, se dirigent vers un ordinateur installé sous une bâche pour le protéger de la chaleur, des touristes se rapprochent pour voir ce qui se passe.
« Ce nouveau programme est incroyable, dans quelques années on n’aura même plus besoin de creuser » dit un homme assis devant le pc en allumant l’écran.
« Où sera le plaisir alors ? » rétorque Grant.
Ellie reconnaît un vélociraptor sur l’écran qui reçoit les images radars envoyées par la sonde.
Alan confirme et pour souligner un détail, touche l’écran qui se brouille.
« Qu’est-ce que vous avez fait ? » demande l’homme du pc.
« Il l’a touché » ,répond Ellie, « Le Professeur Grant a une incompatibilité avec les machines. »
Alan pose sa main sur le dessus du pc et la même chose se produit.
« Regardez ces petits os en demi-lune… » et il énumère plusieurs caractéristiques du squelette « Pas étonnant que ces loustics aient appris à voler » conclut-il.
Des rires étouffés se font entendre dans l’assistance. Alan se retourne, Ellie s’écarte, sourire en coin.
« Non sérieusement » dit le paléontologue « Peut-être que les dinosaures ont plus de choses en commun avec les oiseaux qu’avec les reptiles. » il compare certains points communs, les os pubiens, les vertèbres. « Et même le mot raptor veut dire oiseau de proie. »
« Ca n’a pas l’air très effrayant » fait une voix.
Grant se retourne et les badauds s’écartent pour laisser apparaître un jeune garçon vêtu d’un polo rayé et d’une casquette.
« C’est juste comme… une grosse dinde. »
« Une dinde… »
« Oh non… » fait Ellie
Alan s’avance vers le garçon et lui fait une démonstration d’une attaque de raptor particulièrement impressionnante en utilisant une griffe fossile pour l’effrayer. Alan et Ellie remontent ensuite vers le squelette dégagé. Elle lui fait des reproches sur la façon dont il a fait peur au gamin et ils se lancent dans une discussion apparemment récurrente sur le fait d’avoir des enfants.
Soudain un hélicoptère arrive et soulève le sable qui menace de recouvrir les ossements. Tous les gens du chantier se précipitent pour les protéger avec des couvertures.
Grant se dirige vers l’hélico et fait signe au pilote de couper le moteur. Celui-ci lui montre du doigt une caravane, lui indiquant que quelqu’un se trouve à l’intérieur. Alan se part en courant voir ce qu’il en est.
Grant entre furieux dans la caravane "mais qu'est ce que vous foutez là?"
Un vieil homme se trouve accroupis devant un frigidaire, une bouteille de champagne à la main.
Grant réplique: "on l'avait mise de coté!" pour aujourd'hui ça je peux vous l'assurer, rétorque le vieil homme!
Le paléontologiste est sur les nerfs "Nom de Dieu! pour qui vous prenez vous??"
"John Hammond" répond l'homme fiert de lui.
Grant devient pâle "vous êtes..John Hammond?"
Oui, répond le vieillard et je vois que mes 50 000 $ par ans ont été bien dépensés.
Soudain la porte du véhicule s'ouvre "BON ALORS QUI EST CE CON?" C'est Ellie qui vient d'entrer en fanfare. Grant gêné tente de rattraper l'erreur de sa compagne "Heu voici notre paléobotaniste, le professeur Sattler ... Ellie, John Hammond". C'est alors qu'Ellie comprend son erreur "J'ai dit con?"
Comme si de rien n'était, John sert le champagne à tout le monde..."J'irai droit au but vous me plaisez tous les deux...Je possède une île au large du Costa Rica, j'ai passé mes 5 dernières années à la création d'une sorte de réserve biologique,une vrai réussite! Nous ouvrons l'année prochaine enfin si les avocats n'ont pas ma peau avant...Mais mes investisseurs insistent pour avoir un avis extérieur, le votre pour mettre les point sur les i,alors si je pouvais vous convaincre de venir passé le week-end sur mon île et que vous approuviez mon projet,je finirais plus vite... »
Grant se dépêche de répondre "c'est une pèriode de l'année, vous savez..." Immédiatement Hammond rétorque "je serais prêt à financer vos fouilles pour les 3 prochaines années"
C'est décidé le couple ne peut refuser une telle offre! En route pour l'aventure.
Commentaire :
Difficile, quand on connait le contexte dans lequel la production du film a été lancée, de ne pas voir dans la proposition d'Hammond un écho au chantage qu'Universal fit à Spielberg et qui le conduisit à accepter de réaliser Jurassic Park en échange du financement de la Liste de Schindler.
Espionnage industriel
San Jose Costa Rica...
Un homme coiffé d'un chapeau et d'une paire de lunette sort d'une voiture en direction d'un restaurant terrasse.
"Dodgson!" un gros bonhomme assis à une table fait signe de venir le rejoindre, il s'agit de Denis Nedry.
L'homme est énervé "Ne dites pas mon nom."
Bon explique dodgson "50 000 $ 100 000 de plus à la livraison pour chaque embryon soit 100500000$ mais il nous faut des embryons viables"
Nedry excité par la vue de l'argent répond: ne vous en faites pas je les ai aurai toutes! mais comment voulez vous que je les transporte?
Dodgson sort de son sac un flacon de mousse à raser "Le fond s'enlève en se dévissant,il y a un compartiment réfrigéré,les embryon devront être livrés à San Jose dans 48H,mais dites moi comment allez vous faire pour tromper la surveillance?"
Nedry répond:"Ne vous en faites pas j'ai un créneau de 18 minutes pour tout faire,18 minutes et votre firme gagne plus de 10 ans de recherche."
Le serveur revient et pose la note sur la table. Nedry regarde Dodgson et lui dit d'un ton sans équivoque "Soyez pas radin avec moi Dodgson, Hammond a déjà fait les frais."
Je bosse en restauration et ma patronne va pas pouvoir nous garder tous bien le fameux virus destructeur
Bien ma galère à me reconvertir car oui je vais lâcher tout ça car je me suis rendu compte que je passai à côté de plein de chose avec les horaires merdique en coupure..