Le 29 février 2024 à 11:34:37 :
Triste histoire en vrai. Des golems qui se bouffent entre eux pour les intérêts de "là-haut".https://image.noelshack.com/fichiers/2017/19/1494439848-1480747392-picsart-12-03-07-22-54.png
Triste effectivement. Ça me rappelle le film "Parasite" de Bong Joon-Ho où les pauvres se bouffent entre eux comme des cafards pour se disputer les quelques miettes que les riches daignent leur accorder
Déjà expliqué :
Mal écrit, incohérent, surexploite des éléments, sous exploite d'autres, fin ratée, morale raté, titre imprécis, etc ..
Qualité ? Des acteurs pas trop mal, une réalisation propre, tout le reste est à jeter ou presque.
Des adjectifs ne sont pas une explication.
A partir du moment où c'est médiocrement écrit, il y a pas grand chose à expliquer, ça tombe vite à plat, c'est censé être une lutte des classe ( alors là encore, une récurrence coréenne du sud, les pauvres vs les riches, 90% de leurs films le mentionne ) mais au final ce sont les pauvres qui sont des "parasites" insolents et dérangeants là où les riches se font avoir par des stratégies surréalistes des pauvres qui ont étrangement tout les talents alors qu'ils sont bêtes comme leur pieds et qu'ils vivent dans des taudis, sauf que c'est pas du second degrès (!). Alors au début c'est intéressant ils doivent s'infiltrer chez les riches mais ils sont tellement talentueux ( au point de savoir se faire passer pour des riches, mais au lieu d'employer ces talents pour devenir riches et sortir de leur conditions, ils préfèrent les utiliser pour arnaquer des riches ah bah bien sûr... tout à fait ... ) que ça se fait trop rapidement, puis après ça part dans n'importe quoi, rempli de quiproquo absurde et au final il n'y a pas de luttes des classes, ça tourne juste autour de la maison surexploitée jusqu'à la fin qui se crache complet en mode gore et qui termine quand même sur un "Oh mon brave papa" prisonnier dans la maison. ( je rappelle que ce n'est pas du second degrés ) parce que fallait bien finir à la Corréenne en inventant une fable familiale à la fin même si ça n'a plus aucun rapport avec le reste, on est plus à ça près puisque le film enchaine les incohérence et s'en fout tellement qu'il en change de genre.
Rien à voir avec l'idéologie marxiste par contre.
Le film est en fait drôle dans un décor tragique. Il respire la joie de vivre et reflète le plaisir de se battre quand bien même nous sommes confrontés à un destin irrémédiable et minable.
Le problème est que le public occidental a cette fâcheuse tendance à plaquer une grille de lecture marxiste sur un film, dès que son cadre concerne les écarts de richesse.
Si le film représente bien des luttes, il ne s'agit pas de mettre en scène un combat clichéesque du prolétariat versus la bourgeoisie comme les occidentaux se plaisent à voir à travers leur esprit de culpabilité toute chrétienne.
Les riches ne sont qu'un élément du décor. Ce que ce film montre avec brutalité, c'est que ce sont surtout les pauvres qui puent, qui font de la lèche, qui s'acharnent et qui se disputent pour récolter les quelques faveurs accordées par les plus riches. Il n'y a pas de méchanceté ou de bonté, chacun cherche juste à survivre en se battant à l'aune de ses moyens. Et dans cette réalité, il est évidemment plus facile pour un riche de paraître "beau et gentil" car il peut se le permettre, comme le dit très bien la mère de la famille Kim.
Personnellement, j'ai adoré le film et le feeling qu'il dégage. Toutes les aventures et tous les déboires que traversent cette famille viennent du fait qu'ils se sont accrochés à une ambition légitime : élever leurs conditions d'existence. D'ailleurs cette pugnacité de caractère est très bien illustrée à travers le personnage du fils, qui reste accroché à sa roche de lettré confucéen comme une moule l'est à son rocher. Il a toujours un "plan", terme répété à plusieurs reprises dans le film. Alors même que la fin semble inéluctable, que son père risque de ne plus jamais revoir la lumière du jour, s'échaffaude un "plan" sur plusieurs années : travailler dur sur le chantier puis faire des études et s'enrichir afin de racheter la baraque. Le malheur est que l'on sait pertinemment qu'il n'y arrivera jamais de toute sa vie (calcul du producteur : il faudrait au moins un salaire d'ouvrier sur 11 générations pour y arriver), mais voilà, le fait est qu'il n'abandonne pas.
C'est cet état d'esprit combattif que j'admire chez les asiatiques de l'est et qui est très bien représenté à travers ce film : une volonté forte et indomptable face à la misère totale.
La chanson "Soju one glass" fait encore résonner cette émotion pour conclure le film. Joyeuse et entraînante, elle raconte le soulagement d'un ouvrier qui trinque un court instant, les doigts noircis par la poussière et le labeur, son verre de soju à la main, s'éclairant dans la noirceur du quotidien. &pp=ygUUU29qdSBvbmUgZ2xhcyBseXJpY3M%3D
Il est rare de trouver des oeuvres exerçant de tels effets cathartiques de nos jours : c'est une tragi-comédie réussie comme on n'en fait plus.
Le 05 août 2023 à 14:59:08 :
J'avais vu une vidéo pareil en RussieLe mec débarque met une balle dans la tête de l'amant de sa femme. Elle hurle en pleurant. Il envoie deux autres balles dans la tête du mec au sol pour être sur qu'il soit mort.
La femme pète un câble puis il se met une balle dans la tête
Vous savez ce qui est le plus triste ? C'est que pas une seconde elle va pleurer sur le corps de son mari. Elle reste à pleurer sur le corps de son amant
"L'amour est un oiseau rebelle
Que nul ne peut apprivoiser,
Et c'est bien en vain qu'on l'appelle,
S'il lui convient de refuser."
Comme quoi, si vous êtes cucks, vous êtes cucks c'est tout. Ça ne mène à rien de forcer, de se venger, ou de se laisser emporter par une quelconque pulsion nihiliste. De toute manière, on ne peut obliger l'autre à nous aimer.
Le 22 mai 2023 à 18:30:45 :
Moi non plus je comprends pas. Ce film suinte la haine et le ressentiment. Après rien d'étonnant venant du réalisateur qui nous a pondu Snowpiercer.
C'est tout l'inverse.
Le film est en fait drôle dans un décor tragique. Il respire la joie de vivre et reflète le plaisir de se battre quand bien même nous sommes confrontés à un destin irrémédiable et minable.
Le problème est que le public occidental a cette fâcheuse tendance à plaquer une grille de lecture marxiste sur un film, dès que son cadre concerne les écarts de richesse.
Si le film représente bien des luttes, il ne s'agit pas de mettre en scène un combat clichéesque du prolétariat versus la bourgeoisie comme les occidentaux se plaisent à voir à travers leur esprit de culpabilité toute chrétienne.
Les riches ne sont qu'un élément du décor. Ce que ce film montre, c'est que ce sont surtout les pauvres qui puent, qui font de la lèche, qui s'acharnent et qui se disputent pour récolter les quelques faveurs accordées par les plus riches. Il n'y a pas de méchanceté ou de bonté, chacun cherche juste à survivre en se battant à l'aune de ses moyens. Et dans cette réalité, il est plus évidemment plus facile pour un riche de paraître "beau et gentil" car il peut se le permettre, comme le dit très bien la mère de la famille Kim.
Personnellement, j'ai adoré le film et le feeling qu'il dégage. Toutes les aventures et tous les déboires que traversent cette famille viennent du fait qu'ils se sont accrochés à une ambition légitime : élever leurs conditions d'existence. D'ailleurs cette pugnacité de caractère est très bien illustrée à travers le personnage du fils, qui reste accroché à sa roche de lettré confucéen comme une moule l'est à son rocher. Il a toujours un "plan", terme répété à plusieurs reprises dans le film. Alors même que la fin semble inéluctable, que son père risque de ne plus jamais revoir la lumière du jour, un "plan" sur plusieurs années naît de sa tête : travailler dur sur le chantier puis faire des études et s'enrichir afin de racheter la baraque. Le malheur est que l'on sait pertinemment qu'il n'y arrivera jamais de toute sa vie (calcul du producteur : il faudrait au moins un salaire d'ouvrier sur 11 générations pour y arriver), mais voilà, le fait est qu'il n'abandonne pas.
C'est cet état d'esprit combattif que j'admire chez les asiatiques de l'est et qui est très bien représenté à travers ce film : une volonté forte et indomptable face à la misère totale.
La chanson "Soju one glass" fait encore résonner cette émotion pour conclure le film. Elle est joyeuse, entraînante et raconte le soulagement d'un ouvrier qui trinque un court instant, les doigts noircis par la poussière et le labeur, son verre de soju à la main, s'éclairant dans la noirceur du quotidien. &pp=ygUUU29qdSBvbmUgZ2xhcyBseXJpY3M%3D
Il est rare de trouver des oeuvres exerçant de tels effets cathartiques de nos jours : c'est une tragi-comédie réussie comme on n'en fait plus.
Le 03 septembre 2021 à 06:25:36 :
Le 03 septembre 2021 à 05:38:38 :
Le 03 septembre 2021 à 04:13:05 :
Le 03 septembre 2021 à 02:41:53 :
Déjà justifier la véracité d'une notion par le fait que l'on agit comme si elle était vraie, c'est un argument de merde.
C'est comme si les grecs justifiaient le fait que le Dieu de l'agritulture existe parce que sinon ça ne servirait à rien de faire des sacrifices tous les ans.
On sacrifie des chèvres les dieux existentDeuxièmement, la justice ne sert pas forcément à punir moralement un individu, mais à permettre le bon fonctionnement d'une société.
La loi punit le vol, pour que les gens, craignant cette punition, se retiennent de voler.Donc ça n'a pas nécessairement à voir avec la moralité en soi.
Mon intention n'est pas du tout de justifier la véracité d'une notion, mais plutôt sa cohérence, c'est pas la même chose. La définition d'une notion ne produit jamais une vérité factuelle des choses. Elle produit plutôt une vérité relative de sens, une convention. Elle est rationnelle que si elle optimise le fonctionnement de la société, ceux dans tous les domaines (Sciences, Justice, etc.).
Pour revenir à la Justice, celle-ci ne peut fonctionner correctement en considérant tout délit comme faisant partie d'un comportement prévisible scientifiquement. Le rôle d'un Juge est justement de discerner le délit qui est dû au libre-arbitre et le délit qui est dûe à une causalité scientifique ne dépendant pas de l'intégrité morale de la personne. Sans la croyance que le libre-arbitre existe, on ne peut discerner les malades mentaux qui doivent être traiter à l'asile psychiatrique et ceux qui méritent vraiment la prison. En considérant que le libre-arbitre n'existe pas, on enverrait toutes les personnes enfreignant le bon fonctionnement de la société en prison ceux uniquement sur la base de preuves factuelles et sans faire l'effort de débat moraux entre les jurys votant dans un tribunal, est-ce vraiment le choix le plus rationnel pour optimiser le fonctionnement d'une société ?
La réalité montre que la Justice actuelle de la société prend autant en compte le débat moral que le débat scientifique pour rendre légitime la culpabilité d'une personne et le juger pénalement. Et qui dit débat moral, dit existence du libre-arbitre.On se fourvoit sur le sens de la justice.
La justice n'a pas besoin du libre arbitre pour tenir, pas plus que des notions de bien ou de mal définies par la religion chrétienne. Elle est le résultat d'un rapport de forces, d'une entente provisoire pour régler un conflit qui oppose au moins deux partis de puissance égale. Si le conflit s'éternisait, cela provoquerait en effet des dégâts considérables pour les deux partis. La justice se met donc en place pour préserver pendant un temps leurs puissances respectives, ou de celle de la communauté dans laquelle ces partis combattent.
Il faut reprendre le modèle du droit des obligations pour comprendre. Dans un tel système, celui qui commet un crime est considéré comme un débiteur qui doit réparation à la victime d'un dommage, et la victime correspond au créancier. La justice se rapporte donc avant tout à un système d'échange dans lequel les puissances en lutte inventent des compensations grâce à un contrat établi. Si on observe l'histoire, la souffrance qu'on inflige à l'autre peut représenter une monnaie d'échange dans un tel troc (ex : loi du talion). Ce système s'est raffiné au cours des siècles jusqu'à donner notre justice actuelle.Mais comme je le répète, la justice ne se met en place qu'entre des partis de puissance comparable. Les faibles n'ont pas leur mot à dire et s'écrasent. Un passage tiré du dialogue mélien rapporté par Thucydide permet d'illustrer encore le propos : "« la justice n'entre en ligne de compte dans le raisonnement des hommes que si les forces sont égales de part et d'autre ; dans le cas contraire, les forts exercent leur pouvoir et les faibles doivent leur céder »
Quel est donc le sens la justice ?
« Partout où s’exerce la justice, où l’on maintient la justice, on voit une puissance plus forte qui cherche, eu égard à de plus faibles qui lui sont subordonnées (que ce soient des groupes ou des individus), des moyens de mettre un terme à la rage absurde du ressentiment*, en partie en arrachant l’objet du ressentiment* aux mains de la vengeance, en partie en substituant à la vengeance, le combat contre les ennemis de la paix et de l’ordre, en partie, en inventant, en proposant, le cas échéant en imposant des arrangements, en partie en élevant certains équivalents de dommages au rang de norme à laquelle le ressentiment se trouve désormais renvoyé une fois pour toutes » (Généalogie de la morale, II, paragraphe 11).
La justice n'est pas un travail d'identification des responsabilités. Son but est d'empêcher le ressentiment d'exercer sa violence passionnelle.
Son geste fondamental est l'instauration de la loi et du droit. La loi n’est pas un besoin des faibles pour brimer la puissance des forts. Bien au contraire, elle correspond au besoin impérieux des forts, représentants des plus hauts degrés de puissance, pour empêcher les moins forts de ne porter atteinte à leur sécurité et à leur puissance, ou bien à celles de l'ensemble de la communauté, communauté entendue comme une entité de puissance supérieure.
Assez d'accord avec le début, moins avec la conclusion (sinon comment expliquer le succès du socialisme, dont n'ont absolument pas besoin les plus forts, sinon pour acheter la paix sociale, mais à l'origine c'est bien un besoin des faibles dans leurs revendications)
Guerre entre communautés qui constituent en soi des entités de plus grande puissance qu'un individu particulier. Les faibles par eux mêmes n'ont jamais rien pu imposer.
Rajoutons que la revendication de justice n'est pas justice. Il s'agit là d'une phase au sein d'un processus très complexe visant à bouleverser, et même à renverser les rapports de puissance existant dans une situation donnée - tout le contraire donc de la justice au sens propre.
Par ailleurs, l'idée de "responsabilité" qui donne une justification rationnelle à la condamnation reste une forme masquée de la volonté de vengeance. Par là, on veut encore attribuer une "faute". Bien que le ressentiment soit efficacement atténué, le processus de dépersonnalisation n'est pas totalement conduit jusqu'à son terme.
Une interprétation de la justice qui dériverait de la volonté de vengeance est irrecevable car cette "lecture" refuse de voir que la réalité est avant tout volonté de puissance.
L'homme est en effet un complexe d'instincts qui apprécie les relations de puissance.
Si nous reprenons l'exemple du châtiment - justice sous forme embryonnaire - ce que nous pouvons comprendre c'est que l'exercice de la cruauté fonctionne comme un moyen d'accroître son sentiment de puissance et de diminuer celui de l'autre.
Ce que nous comprenons avec Nietzsche, c'est que la souffrance et le plaisir sont des signes de variations de puissance et non des faits ultimes. La souffrance est la traduction effective du déclin de la force, et correspond à la diminution du sentiment de puissance. Quand au plaisir, c'est le signe d'un accroissement du sentiment de puissance.
Or la cruauté consiste toujours à imposer une contrainte à autrui, c’est-à-dire à lui imposer sa propre puissance, d’où la perception de l’accroissement du sentiment de puissance.
C'est donc encore une fois la logique de la volonté de puissance qui est à l'œuvre.
Le 03 septembre 2021 à 06:25:36 :
Le 03 septembre 2021 à 05:38:38 :
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Déjà justifier la véracité d'une notion par le fait que l'on agit comme si elle était vraie, c'est un argument de merde.
C'est comme si les grecs justifiaient le fait que le Dieu de l'agritulture existe parce que sinon ça ne servirait à rien de faire des sacrifices tous les ans.
On sacrifie des chèvres les dieux existentDeuxièmement, la justice ne sert pas forcément à punir moralement un individu, mais à permettre le bon fonctionnement d'une société.
La loi punit le vol, pour que les gens, craignant cette punition, se retiennent de voler.Donc ça n'a pas nécessairement à voir avec la moralité en soi.
Mon intention n'est pas du tout de justifier la véracité d'une notion, mais plutôt sa cohérence, c'est pas la même chose. La définition d'une notion ne produit jamais une vérité factuelle des choses. Elle produit plutôt une vérité relative de sens, une convention. Elle est rationnelle que si elle optimise le fonctionnement de la société, ceux dans tous les domaines (Sciences, Justice, etc.).
Pour revenir à la Justice, celle-ci ne peut fonctionner correctement en considérant tout délit comme faisant partie d'un comportement prévisible scientifiquement. Le rôle d'un Juge est justement de discerner le délit qui est dû au libre-arbitre et le délit qui est dûe à une causalité scientifique ne dépendant pas de l'intégrité morale de la personne. Sans la croyance que le libre-arbitre existe, on ne peut discerner les malades mentaux qui doivent être traiter à l'asile psychiatrique et ceux qui méritent vraiment la prison. En considérant que le libre-arbitre n'existe pas, on enverrait toutes les personnes enfreignant le bon fonctionnement de la société en prison ceux uniquement sur la base de preuves factuelles et sans faire l'effort de débat moraux entre les jurys votant dans un tribunal, est-ce vraiment le choix le plus rationnel pour optimiser le fonctionnement d'une société ?
La réalité montre que la Justice actuelle de la société prend autant en compte le débat moral que le débat scientifique pour rendre légitime la culpabilité d'une personne et le juger pénalement. Et qui dit débat moral, dit existence du libre-arbitre.On se fourvoit sur le sens de la justice.
La justice n'a pas besoin du libre arbitre pour tenir, pas plus que des notions de bien ou de mal définies par la religion chrétienne. Elle est le résultat d'un rapport de forces, d'une entente provisoire pour régler un conflit qui oppose au moins deux partis de puissance égale. Si le conflit s'éternisait, cela provoquerait en effet des dégâts considérables pour les deux partis. La justice se met donc en place pour préserver pendant un temps leurs puissances respectives, ou de celle de la communauté dans laquelle ces partis combattent.
Il faut reprendre le modèle du droit des obligations pour comprendre. Dans un tel système, celui qui commet un crime est considéré comme un débiteur qui doit réparation à la victime d'un dommage, et la victime correspond au créancier. La justice se rapporte donc avant tout à un système d'échange dans lequel les puissances en lutte inventent des compensations grâce à un contrat établi. Si on observe l'histoire, la souffrance qu'on inflige à l'autre peut représenter une monnaie d'échange dans un tel troc (ex : loi du talion). Ce système s'est raffiné au cours des siècles jusqu'à donner notre justice actuelle.Mais comme je le répète, la justice ne se met en place qu'entre des partis de puissance comparable. Les faibles n'ont pas leur mot à dire et s'écrasent. Un passage tiré du dialogue mélien rapporté par Thucydide permet d'illustrer encore le propos : "« la justice n'entre en ligne de compte dans le raisonnement des hommes que si les forces sont égales de part et d'autre ; dans le cas contraire, les forts exercent leur pouvoir et les faibles doivent leur céder »
Quel est donc le sens la justice ?
« Partout où s’exerce la justice, où l’on maintient la justice, on voit une puissance plus forte qui cherche, eu égard à de plus faibles qui lui sont subordonnées (que ce soient des groupes ou des individus), des moyens de mettre un terme à la rage absurde du ressentiment*, en partie en arrachant l’objet du ressentiment* aux mains de la vengeance, en partie en substituant à la vengeance, le combat contre les ennemis de la paix et de l’ordre, en partie, en inventant, en proposant, le cas échéant en imposant des arrangements, en partie en élevant certains équivalents de dommages au rang de norme à laquelle le ressentiment se trouve désormais renvoyé une fois pour toutes » (Généalogie de la morale, II, paragraphe 11).
La justice n'est pas un travail d'identification des responsabilités. Son but est d'empêcher le ressentiment d'exercer sa violence passionnelle.
Son geste fondamental est l'instauration de la loi et du droit. La loi n’est pas un besoin des faibles pour brimer la puissance des forts. Bien au contraire, elle correspond au besoin impérieux des forts, représentants des plus hauts degrés de puissance, pour empêcher les moins forts de ne porter atteinte à leur sécurité et à leur puissance, ou bien à celles de l'ensemble de la communauté, communauté entendue comme une entité de puissance supérieure.
Assez d'accord avec le début, moins avec la conclusion (sinon comment expliquer le succès du socialisme, dont n'ont absolument pas besoin les plus forts, sinon pour acheter la paix sociale, mais à l'origine c'est bien un besoin des faibles dans leurs revendications)
Guerre entre communautés qui constituent en soi des entités de plus grande puissance qu'un individu particulier. Les faibles par eux mêmes n'ont jamais rien pu imposer.
Rajoutons que la revendication de justice n'est pas justice. Il s'agit là d'une phase au sein d'un processus très complexe visant à bouleverser, et même à renverser les rapports de puissance existant dans une situation donnée - tout le contraire donc de la justice au sens propre.
Par ailleurs, l'idée de "responsabilité" qui donne une justification rationnelle au châtiment et à la condamnation, est une forme masquée de la volonté de vengeance en ce que le processus de dépersonnalisation n'est pas conduit jusqu'à son terme.
Une interprétation de la justice qui dériverait de la volonté de vengeance est irrecevable car cette "lecture" refuse de voir que la réalité est avant tout volonté de puissance.
L'homme est en effet un complexe d'instincts qui apprécie les relations de puissance.
Si nous reprenons l'exemple du châtiment - justice sous forme embryonnaire - ce que nous pouvons comprendre c'est que l'exercice de la cruauté fonctionne comme un moyen d'accroître son sentiment de puissance et de diminuer celui de l'autre.
Ce que nous comprenons avec Nietzsche, c'est que la souffrance et le plaisir sont des signes de variations de puissance et non des faits ultimes. La souffrance est la traduction effective du déclin de la force et correspond à la diminution du sentiment de puissance. Quant au plaisir, c'est le signe d'un accroissement du sentiment de puissance.
Or la cruauté consiste toujours à imposer une contrainte à autrui, c’est-à-dire à lui imposer sa propre puissance, d’où la perception de l’accroissement du sentiment de puissance.
C'est donc encore une fois la logique de la volonté de puissance qui est à l'œuvre.
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Déjà justifier la véracité d'une notion par le fait que l'on agit comme si elle était vraie, c'est un argument de merde.
C'est comme si les grecs justifiaient le fait que le Dieu de l'agritulture existe parce que sinon ça ne servirait à rien de faire des sacrifices tous les ans.
On sacrifie des chèvres les dieux existentDeuxièmement, la justice ne sert pas forcément à punir moralement un individu, mais à permettre le bon fonctionnement d'une société.
La loi punit le vol, pour que les gens, craignant cette punition, se retiennent de voler.Donc ça n'a pas nécessairement à voir avec la moralité en soi.
Mon intention n'est pas du tout de justifier la véracité d'une notion, mais plutôt sa cohérence, c'est pas la même chose. La définition d'une notion ne produit jamais une vérité factuelle des choses. Elle produit plutôt une vérité relative de sens, une convention. Elle est rationnelle que si elle optimise le fonctionnement de la société, ceux dans tous les domaines (Sciences, Justice, etc.).
Pour revenir à la Justice, celle-ci ne peut fonctionner correctement en considérant tout délit comme faisant partie d'un comportement prévisible scientifiquement. Le rôle d'un Juge est justement de discerner le délit qui est dû au libre-arbitre et le délit qui est dûe à une causalité scientifique ne dépendant pas de l'intégrité morale de la personne. Sans la croyance que le libre-arbitre existe, on ne peut discerner les malades mentaux qui doivent être traiter à l'asile psychiatrique et ceux qui méritent vraiment la prison. En considérant que le libre-arbitre n'existe pas, on enverrait toutes les personnes enfreignant le bon fonctionnement de la société en prison ceux uniquement sur la base de preuves factuelles et sans faire l'effort de débat moraux entre les jurys votant dans un tribunal, est-ce vraiment le choix le plus rationnel pour optimiser le fonctionnement d'une société ?
La réalité montre que la Justice actuelle de la société prend autant en compte le débat moral que le débat scientifique pour rendre légitime la culpabilité d'une personne et le juger pénalement. Et qui dit débat moral, dit existence du libre-arbitre.On se fourvoit sur le sens de la justice.
La justice n'a pas besoin du libre arbitre pour tenir, pas plus que des notions de bien ou de mal définies par la religion chrétienne. Elle est le résultat d'un rapport de forces, d'une entente provisoire pour régler un conflit qui oppose au moins deux partis de puissance égale. Si le conflit s'éternisait, cela provoquerait en effet des dégâts considérables pour les deux partis. La justice se met donc en place pour préserver pendant un temps leurs puissances respectives, ou de celle de la communauté dans laquelle ces partis combattent.
Il faut reprendre le modèle du droit des obligations pour comprendre. Dans un tel système, celui qui commet un crime est considéré comme un débiteur qui doit réparation à la victime d'un dommage, et la victime correspond au créancier. La justice se rapporte donc avant tout à un système d'échange dans lequel les puissances en lutte inventent des compensations grâce à un contrat établi. Si on observe l'histoire, la souffrance qu'on inflige à l'autre peut représenter une monnaie d'échange dans un tel troc (ex : loi du talion). Ce système s'est raffiné au cours des siècles jusqu'à donner notre justice actuelle.Mais comme je le répète, la justice ne se met en place qu'entre des partis de puissance comparable. Les faibles n'ont pas leur mot à dire et s'écrasent. Un passage tiré du dialogue mélien rapporté par Thucydide permet d'illustrer encore le propos : "« la justice n'entre en ligne de compte dans le raisonnement des hommes que si les forces sont égales de part et d'autre ; dans le cas contraire, les forts exercent leur pouvoir et les faibles doivent leur céder »
Quel est donc le sens la justice ?
« Partout où s’exerce la justice, où l’on maintient la justice, on voit une puissance plus forte qui cherche, eu égard à de plus faibles qui lui sont subordonnées (que ce soient des groupes ou des individus), des moyens de mettre un terme à la rage absurde du ressentiment*, en partie en arrachant l’objet du ressentiment* aux mains de la vengeance, en partie en substituant à la vengeance, le combat contre les ennemis de la paix et de l’ordre, en partie, en inventant, en proposant, le cas échéant en imposant des arrangements, en partie en élevant certains équivalents de dommages au rang de norme à laquelle le ressentiment se trouve désormais renvoyé une fois pour toutes » (Généalogie de la morale, II, paragraphe 11).
La justice n'est pas un travail d'identification des responsabilités. Son but est d'empêcher le ressentiment d'exercer sa violence passionnelle.
Son geste fondamental est l'instauration de la loi et du droit. La loi n’est pas un besoin des faibles pour brimer la puissance des forts. Bien au contraire, elle correspond au besoin impérieux des forts, représentants des plus hauts degrés de puissance, pour empêcher les moins forts de ne porter atteinte à leur sécurité et à leur puissance, ou bien à celles de l'ensemble de la communauté, communauté entendue comme une entité de puissance supérieure.
Assez d'accord avec le début, moins avec la conclusion (sinon comment expliquer le succès du socialisme, dont n'ont absolument pas besoin les plus forts, sinon pour acheter la paix sociale, mais à l'origine c'est bien un besoin des faibles dans leurs revendications)
Guerre entre communautés qui constituent en soi des entités de plus grande puissance qu'un individu particulier. Les faibles par eux mêmes n'ont jamais rien pu imposer.
Rajoutons que la revendication de justice n'est pas justice. Il s'agit là d'une phase au sein d'un processus très complexe visant à bouleverser, et même à renverser les rapports de puissance existant dans une situation donnée - tout le contraire donc de la justice au sens propre.
Le 03 septembre 2021 à 05:38:38 :
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Déjà justifier la véracité d'une notion par le fait que l'on agit comme si elle était vraie, c'est un argument de merde.
C'est comme si les grecs justifiaient le fait que le Dieu de l'agritulture existe parce que sinon ça ne servirait à rien de faire des sacrifices tous les ans.
On sacrifie des chèvres les dieux existentDeuxièmement, la justice ne sert pas forcément à punir moralement un individu, mais à permettre le bon fonctionnement d'une société.
La loi punit le vol, pour que les gens, craignant cette punition, se retiennent de voler.Donc ça n'a pas nécessairement à voir avec la moralité en soi.
Mon intention n'est pas du tout de justifier la véracité d'une notion, mais plutôt sa cohérence, c'est pas la même chose. La définition d'une notion ne produit jamais une vérité factuelle des choses. Elle produit plutôt une vérité relative de sens, une convention. Elle est rationnelle que si elle optimise le fonctionnement de la société, ceux dans tous les domaines (Sciences, Justice, etc.).
Pour revenir à la Justice, celle-ci ne peut fonctionner correctement en considérant tout délit comme faisant partie d'un comportement prévisible scientifiquement. Le rôle d'un Juge est justement de discerner le délit qui est dû au libre-arbitre et le délit qui est dûe à une causalité scientifique ne dépendant pas de l'intégrité morale de la personne. Sans la croyance que le libre-arbitre existe, on ne peut discerner les malades mentaux qui doivent être traiter à l'asile psychiatrique et ceux qui méritent vraiment la prison. En considérant que le libre-arbitre n'existe pas, on enverrait toutes les personnes enfreignant le bon fonctionnement de la société en prison ceux uniquement sur la base de preuves factuelles et sans faire l'effort de débat moraux entre les jurys votant dans un tribunal, est-ce vraiment le choix le plus rationnel pour optimiser le fonctionnement d'une société ?
La réalité montre que la Justice actuelle de la société prend autant en compte le débat moral que le débat scientifique pour rendre légitime la culpabilité d'une personne et le juger pénalement. Et qui dit débat moral, dit existence du libre-arbitre.On se fourvoit sur le sens de la justice.
La justice n'a pas besoin du libre arbitre pour tenir, pas plus que des notions de bien ou de mal définies par la religion chrétienne. Elle est le résultat d'un rapport de forces, d'une entente provisoire pour régler un conflit qui oppose au moins deux partis de puissance égale. Si le conflit s'éternisait, cela provoquerait en effet des dégâts considérables pour les deux partis. La justice se met donc en place pour préserver pendant un temps leurs puissances respectives, ou de celle de la communauté dans laquelle ces partis combattent.
Il faut reprendre le modèle du droit des obligations pour comprendre. Dans un tel système, celui qui commet un crime est considéré comme un débiteur qui doit réparation à la victime d'un dommage, et la victime correspond au créancier. La justice se rapporte donc avant tout à un système d'échange dans lequel les puissances en lutte inventent des compensations grâce à un contrat établi. Si on observe l'histoire, la souffrance qu'on inflige à l'autre peut représenter une monnaie d'échange dans un tel troc (ex : loi du talion). Ce système s'est raffiné au cours des siècles jusqu'à donner notre justice actuelle.Mais comme je le répète, la justice ne se met en place qu'entre des partis de puissance comparable. Les faibles n'ont pas leur mot à dire et s'écrasent. Un passage tiré du dialogue mélien rapporté par Thucydide permet d'illustrer encore le propos : "« la justice n'entre en ligne de compte dans le raisonnement des hommes que si les forces sont égales de part et d'autre ; dans le cas contraire, les forts exercent leur pouvoir et les faibles doivent leur céder »
Quel est donc le sens la justice ?
« Partout où s’exerce la justice, où l’on maintient la justice, on voit une puissance plus forte qui cherche, eu égard à de plus faibles qui lui sont subordonnées (que ce soient des groupes ou des individus), des moyens de mettre un terme à la rage absurde du ressentiment*, en partie en arrachant l’objet du ressentiment* aux mains de la vengeance, en partie en substituant à la vengeance, le combat contre les ennemis de la paix et de l’ordre, en partie, en inventant, en proposant, le cas échéant en imposant des arrangements, en partie en élevant certains équivalents de dommages au rang de norme à laquelle le ressentiment se trouve désormais renvoyé une fois pour toutes » (Généalogie de la morale, II, paragraphe 11).
La justice n'est pas un travail d'identification des responsabilités. Son but est d'empêcher le ressentiment d'exercer sa violence passionnelle.
Son geste fondamental est l'instauration de la loi et du droit. La loi n’est pas un besoin des faibles pour brimer la puissance des forts. Bien au contraire, elle correspond au besoin impérieux des forts, représentants des plus hauts degrés de puissance, pour empêcher les moins forts de ne porter atteinte à leur sécurité et à leur puissance, ou bien à celles de l'ensemble de la communauté, communauté entendue comme une entité de puissance supérieure.
Assez d'accord avec le début, moins avec la conclusion (sinon comment expliquer le succès du socialisme, dont n'ont absolument pas besoin les plus forts, sinon pour acheter la paix sociale, mais à l'origine c'est bien un besoin des faibles dans leurs revendications)
Guerre entre communautés qui constituent en soi des entités de plus grande puissance qu'un individu particulier. Les faibles par eux mêmes n'ont jamais rien pu imposer.
Le 03 septembre 2021 à 05:38:38 :
Le 03 septembre 2021 à 04:13:05 :
Le 03 septembre 2021 à 02:41:53 :
Déjà justifier la véracité d'une notion par le fait que l'on agit comme si elle était vraie, c'est un argument de merde.
C'est comme si les grecs justifiaient le fait que le Dieu de l'agritulture existe parce que sinon ça ne servirait à rien de faire des sacrifices tous les ans.
On sacrifie des chèvres les dieux existentDeuxièmement, la justice ne sert pas forcément à punir moralement un individu, mais à permettre le bon fonctionnement d'une société.
La loi punit le vol, pour que les gens, craignant cette punition, se retiennent de voler.Donc ça n'a pas nécessairement à voir avec la moralité en soi.
Mon intention n'est pas du tout de justifier la véracité d'une notion, mais plutôt sa cohérence, c'est pas la même chose. La définition d'une notion ne produit jamais une vérité factuelle des choses. Elle produit plutôt une vérité relative de sens, une convention. Elle est rationnelle que si elle optimise le fonctionnement de la société, ceux dans tous les domaines (Sciences, Justice, etc.).
Pour revenir à la Justice, celle-ci ne peut fonctionner correctement en considérant tout délit comme faisant partie d'un comportement prévisible scientifiquement. Le rôle d'un Juge est justement de discerner le délit qui est dû au libre-arbitre et le délit qui est dûe à une causalité scientifique ne dépendant pas de l'intégrité morale de la personne. Sans la croyance que le libre-arbitre existe, on ne peut discerner les malades mentaux qui doivent être traiter à l'asile psychiatrique et ceux qui méritent vraiment la prison. En considérant que le libre-arbitre n'existe pas, on enverrait toutes les personnes enfreignant le bon fonctionnement de la société en prison ceux uniquement sur la base de preuves factuelles et sans faire l'effort de débat moraux entre les jurys votant dans un tribunal, est-ce vraiment le choix le plus rationnel pour optimiser le fonctionnement d'une société ?
La réalité montre que la Justice actuelle de la société prend autant en compte le débat moral que le débat scientifique pour rendre légitime la culpabilité d'une personne et le juger pénalement. Et qui dit débat moral, dit existence du libre-arbitre.On se fourvoit sur le sens de la justice.
La justice n'a pas besoin du libre arbitre pour tenir, pas plus que des notions de bien ou de mal définies par la religion chrétienne. Elle est le résultat d'un rapport de forces, d'une entente provisoire pour régler un conflit qui oppose au moins deux partis de puissance égale. Si le conflit s'éternisait, cela provoquerait en effet des dégâts considérables pour les deux partis. La justice se met donc en place pour préserver pendant un temps leurs puissances respectives, ou de celle de la communauté dans laquelle ces partis combattent.
Il faut reprendre le modèle du droit des obligations pour comprendre. Dans un tel système, celui qui commet un crime est considéré comme un débiteur qui doit réparation à la victime d'un dommage, et la victime correspond au créancier. La justice se rapporte donc avant tout à un système d'échange dans lequel les puissances en lutte inventent des compensations grâce à un contrat établi. Si on observe l'histoire, la souffrance qu'on inflige à l'autre peut représenter une monnaie d'échange dans un tel troc (ex : loi du talion). Ce système s'est raffiné au cours des siècles jusqu'à donner notre justice actuelle.Mais comme je le répète, la justice ne se met en place qu'entre des partis de puissance comparable. Les faibles n'ont pas leur mot à dire et s'écrasent. Un passage tiré du dialogue mélien rapporté par Thucydide permet d'illustrer encore le propos : "« la justice n'entre en ligne de compte dans le raisonnement des hommes que si les forces sont égales de part et d'autre ; dans le cas contraire, les forts exercent leur pouvoir et les faibles doivent leur céder »
Quel est donc le sens la justice ?
« Partout où s’exerce la justice, où l’on maintient la justice, on voit une puissance plus forte qui cherche, eu égard à de plus faibles qui lui sont subordonnées (que ce soient des groupes ou des individus), des moyens de mettre un terme à la rage absurde du ressentiment*, en partie en arrachant l’objet du ressentiment* aux mains de la vengeance, en partie en substituant à la vengeance, le combat contre les ennemis de la paix et de l’ordre, en partie, en inventant, en proposant, le cas échéant en imposant des arrangements, en partie en élevant certains équivalents de dommages au rang de norme à laquelle le ressentiment se trouve désormais renvoyé une fois pour toutes » (Généalogie de la morale, II, paragraphe 11).
La justice n'est pas un travail d'identification des responsabilités. Son but est d'empêcher le ressentiment d'exercer sa violence passionnelle.
Son geste fondamental est l'instauration de la loi et du droit. La loi n’est pas un besoin des faibles pour brimer la puissance des forts. Bien au contraire, elle correspond au besoin impérieux des forts, représentants des plus hauts degrés de puissance, pour empêcher les moins forts de ne porter atteinte à leur sécurité et à leur puissance, ou bien à celles de l'ensemble de la communauté, communauté entendue comme une entité de puissance supérieure.
Assez d'accord avec le début, moins avec la conclusion (sinon comment expliquer le succès du socialisme, dont n'ont absolument pas besoin les plus forts, sinon pour acheter la paix sociale, mais à l'origine c'est bien un besoin des faibles dans leurs revendications)
Guerre entre communautés qui constituent en soi des entités de plus grande puissance qu'un individu particulier. Les faibles par eux mêmes n'ont jamais rien pu imposé.
Le 03 septembre 2021 à 05:37:38 :
Le 03 septembre 2021 à 04:13:05 :
Le 03 septembre 2021 à 02:41:53 :
Déjà justifier la véracité d'une notion par le fait que l'on agit comme si elle était vraie, c'est un argument de merde.
C'est comme si les grecs justifiaient le fait que le Dieu de l'agritulture existe parce que sinon ça ne servirait à rien de faire des sacrifices tous les ans.
On sacrifie des chèvres les dieux existentDeuxièmement, la justice ne sert pas forcément à punir moralement un individu, mais à permettre le bon fonctionnement d'une société.
La loi punit le vol, pour que les gens, craignant cette punition, se retiennent de voler.Donc ça n'a pas nécessairement à voir avec la moralité en soi.
Mon intention n'est pas du tout de justifier la véracité d'une notion, mais plutôt sa cohérence, c'est pas la même chose. La définition d'une notion ne produit jamais une vérité factuelle des choses. Elle produit plutôt une vérité relative de sens, une convention. Elle est rationnelle que si elle optimise le fonctionnement de la société, ceux dans tous les domaines (Sciences, Justice, etc.).
Pour revenir à la Justice, celle-ci ne peut fonctionner correctement en considérant tout délit comme faisant partie d'un comportement prévisible scientifiquement. Le rôle d'un Juge est justement de discerner le délit qui est dû au libre-arbitre et le délit qui est dûe à une causalité scientifique ne dépendant pas de l'intégrité morale de la personne. Sans la croyance que le libre-arbitre existe, on ne peut discerner les malades mentaux qui doivent être traiter à l'asile psychiatrique et ceux qui méritent vraiment la prison. En considérant que le libre-arbitre n'existe pas, on enverrait toutes les personnes enfreignant le bon fonctionnement de la société en prison ceux uniquement sur la base de preuves factuelles et sans faire l'effort de débat moraux entre les jurys votant dans un tribunal, est-ce vraiment le choix le plus rationnel pour optimiser le fonctionnement d'une société ?
La réalité montre que la Justice actuelle de la société prend autant en compte le débat moral que le débat scientifique pour rendre légitime la culpabilité d'une personne et le juger pénalement. Et qui dit débat moral, dit existence du libre-arbitre.On se fourvoit sur le sens de la justice.
La justice n'a pas besoin du libre arbitre pour tenir, pas plus que des notions de bien ou de mal définies par la religion chrétienne. Elle est le résultat d'un rapport de forces, d'une entente provisoire pour régler un conflit qui oppose au moins deux partis de puissance égale. Si le conflit s'éternisait, cela provoquerait en effet des dégâts considérables pour les deux partis. La justice se met donc en place pour préserver pendant un temps leurs puissances respectives, ou de celle de la communauté dans laquelle ces partis combattent.
Il faut reprendre le modèle du droit des obligations pour comprendre. Dans un tel système, celui qui commet un crime est considéré comme un débiteur qui doit réparation à la victime d'un dommage, et la victime correspond au créancier. La justice se rapporte donc avant tout à un système d'échange dans lequel les puissances en lutte inventent des compensations grâce à un contrat établi. Si on observe l'histoire, la souffrance qu'on inflige à l'autre peut représenter une monnaie d'échange dans un tel troc (ex : loi du talion). Ce système s'est raffiné au cours des siècles jusqu'à donner notre justice actuelle.Mais comme je le répète, la justice ne se met en place qu'entre des partis de puissance comparable. Les faibles n'ont pas leur mot à dire et s'écrasent. Un passage tiré du dialogue mélien rapporté par Thucydide permet d'illustrer encore le propos : "« la justice n'entre en ligne de compte dans le raisonnement des hommes que si les forces sont égales de part et d'autre ; dans le cas contraire, les forts exercent leur pouvoir et les faibles doivent leur céder »
Quel est donc le sens la justice ?
« Partout où s’exerce la justice, où l’on maintient la justice, on voit une puissance plus forte qui cherche, eu égard à de plus faibles qui lui sont subordonnées (que ce soient des groupes ou des individus), des moyens de mettre un terme à la rage absurde du ressentiment*, en partie en arrachant l’objet du ressentiment* aux mains de la vengeance, en partie en substituant à la vengeance, le combat contre les ennemis de la paix et de l’ordre, en partie, en inventant, en proposant, le cas échéant en imposant des arrangements, en partie en élevant certains équivalents de dommages au rang de norme à laquelle le ressentiment se trouve désormais renvoyé une fois pour toutes » (Généalogie de la morale, II, paragraphe 11).
La justice n'est pas un travail d'identification des responsabilités. Son but est d'empêcher le ressentiment d'exercer sa violence passionnelle.
Son geste fondamental est l'instauration de la loi et du droit. La loi n’est pas un besoin des faibles pour brimer la puissance des forts. Bien au contraire, elle correspond au besoin impérieux des forts, représentants des plus hauts degrés de puissance, pour empêcher les moins forts de ne porter atteinte à leur sécurité et à leur puissance, ou bien à celles de l'ensemble de la communauté, communauté entendue comme une entité de puissance supérieure.
Du coup selon cette logique, tu considères qu'il n'y a pas de justice qui s'applique pour une personne ayant l'autorité la plus faible possible. Or si c'est le cas, cela signifierais que la justice n'est donc pas du tout impartiale et qu'elle est inéquitable par définition. Elle ne favorise que ceux qui ont un certain pouvoir, que ce soit par le biais de la vengeance ou autre. Est-ce vraiment l'image de la justice actuelle appliquée dans les tribunaux que ce soit dans le pénal ou le civil, ou alors dans le réglement intérieur des établissement et entreprises ?
La justice actuelle n'est-elle pas plutôt influencée par la notion de bien, non pas celle de la religion chrétienne, mais celle de l'éthique rationnelle, c'est à dire la réglementation qui, selon la situation, maximisera avec perfection la satisfaction des personnes concernées par une situation (parties prenantes) tout en faisant en sorte qu'elle soit parfaitement équitable et impartiale ?
Quelle est la société la plus optimale entre une société qui fonctionne selon la justice présentée par ta définition ainsi que par les philosophes que tu as cité, et une société qui fonctionne selon la justice définie par l'éthique rationnelle, selon toi ?
Si l'on considère que c'est l'optimisation de la satisfaction des citoyens comme étant une meilleure justice, celle-ci ne peut exister qu'on considérant la responsabilité éthique de chacun, donc le libre-arbitre du citoyen comme expliqué précedemment.
Et tu vérifieras mais je pense que c'est exactement la justice actuelle établie de manière consensuelle dans le monde
L'idée d'impartialité que nous attachons à la justice se construit par l'élimination progressive de la subjectivité, de l'implication personnelle.
L'acceptation d'une compensation, le châtiment ou l'idée d'équivalence entre le dommage subi et la peine infligée constitue une stratégie essentielle dans la réduction de la virulence de la réaction passionnelle envers l'auteur du dommage.
En d'autres mots, la conviction de l' universalité possible des échanges est un facteur de modération qui permet de combattre la tyrannie des pulsions de représailles, l’arbitraire d’un individu.
Séparer le criminel de son acte permet d'éviter qu'il ne soit identifié au dommage tout entier qu'il a causé : une surpersonnalisation entraînerait une logique de lutte à mort, d’affrontement sans terme et c'est bien pour limiter l'explosion affective que vient la dépersonnalisation des relations, de l’auteur du dommage, et de la victime.
En ce sens, la justice est l'imposition d’une mesure, en tant que modération de la réaction, mais aussi en tant que norme, qui sera celle du tout, et non plus celle de la passion individuelle, sous sa forme déchaînée.
Des substitution inventives permettent bien aux pulsions de s’exprimer mais en désamorçant les risques qu’elles faisaient subir à l’ensemble de la communauté auparavant.
Grâce à ce déplacement des manifestations pulsionnelles et affectives, cette justice finit donc par atteindre l’inverse de ce que veut la vengeance, c'est-à-dire préserver la puissance des plus forts ou de la communauté dans son ensemble plutôt que de risquer la ruine du tout.
Il s’agit donc bien de considérations de puissance, en ce qu'il se produit une évaluation du rapport de puissance entre les complexes d’instincts mis en présence, ainsi qu'une- interprétation anticipatrice des conséquences d’un éventuel conflit direct.
De cette évaluation particulière, il résulte une suspension de la volonté de maîtriser et de dominer directement l’adversaire, au moyen d’un conflit frontal.
Donc la justice n’est en rien désintéressée. Pas de neutralité désintéressée ou d’impartialité absolue.
Pas non plus d'égalité universelle, mais égalité partielle (entre deux communautés ou entre deux individus).
La justice consiste fondamentalement à prévenir la manifestation brute et directe de la force, non par moralité, mais par prudence : en cela, elle manifeste la « raison dans la force ». La puissance s'exprime bien mais sous forme sublimée.
Le 03 septembre 2021 à 02:41:53 :
Déjà justifier la véracité d'une notion par le fait que l'on agit comme si elle était vraie, c'est un argument de merde.
C'est comme si les grecs justifiaient le fait que le Dieu de l'agritulture existe parce que sinon ça ne servirait à rien de faire des sacrifices tous les ans.
On sacrifie des chèvres les dieux existentDeuxièmement, la justice ne sert pas forcément à punir moralement un individu, mais à permettre le bon fonctionnement d'une société.
La loi punit le vol, pour que les gens, craignant cette punition, se retiennent de voler.Donc ça n'a pas nécessairement à voir avec la moralité en soi.
Mon intention n'est pas du tout de justifier la véracité d'une notion, mais plutôt sa cohérence, c'est pas la même chose. La définition d'une notion ne produit jamais une vérité factuelle des choses. Elle produit plutôt une vérité relative de sens, une convention. Elle est rationnelle que si elle optimise le fonctionnement de la société, ceux dans tous les domaines (Sciences, Justice, etc.).
Pour revenir à la Justice, celle-ci ne peut fonctionner correctement en considérant tout délit comme faisant partie d'un comportement prévisible scientifiquement. Le rôle d'un Juge est justement de discerner le délit qui est dû au libre-arbitre et le délit qui est dûe à une causalité scientifique ne dépendant pas de l'intégrité morale de la personne. Sans la croyance que le libre-arbitre existe, on ne peut discerner les malades mentaux qui doivent être traiter à l'asile psychiatrique et ceux qui méritent vraiment la prison. En considérant que le libre-arbitre n'existe pas, on enverrait toutes les personnes enfreignant le bon fonctionnement de la société en prison ceux uniquement sur la base de preuves factuelles et sans faire l'effort de débat moraux entre les jurys votant dans un tribunal, est-ce vraiment le choix le plus rationnel pour optimiser le fonctionnement d'une société ?
La réalité montre que la Justice actuelle de la société prend autant en compte le débat moral que le débat scientifique pour rendre légitime la culpabilité d'une personne et le juger pénalement. Et qui dit débat moral, dit existence du libre-arbitre.
On se fourvoit sur le sens de la justice.
La justice n'a pas besoin du libre arbitre pour tenir, pas plus que des notions de bien ou de mal définies par la religion chrétienne. Elle est le résultat d'un rapport de forces, d'une entente provisoire pour régler un conflit qui oppose au moins deux partis de puissance égale. Si le conflit s'éternisait, cela provoquerait en effet des dégâts considérables pour les deux partis. La justice se met donc en place pour préserver pendant un temps leurs puissances respectives, ou de celle de la communauté dans laquelle ces partis combattent.
Il faut reprendre le modèle du droit des obligations pour comprendre. Dans un tel système, celui qui commet un crime est considéré comme un débiteur qui doit réparation à la victime d'un dommage, et la victime correspond au créancier. La justice se rapporte donc avant tout à un système d'échange dans lequel les puissances en lutte inventent des compensations grâce à un contrat établi. Si on observe l'histoire, la souffrance qu'on inflige à l'autre peut représenter une monnaie d'échange dans un tel troc (ex : loi du talion). Ce système s'est raffiné au cours des siècles jusqu'à donner notre justice actuelle.
Mais comme je le répète, la justice ne se met en place qu'entre des partis de puissance comparable. Les faibles n'ont pas leur mot à dire et s'écrasent. Un passage tiré du dialogue mélien rapporté par Thucydide permet d'illustrer encore le propos : "« la justice n'entre en ligne de compte dans le raisonnement des hommes que si les forces sont égales de part et d'autre ; dans le cas contraire, les forts exercent leur pouvoir et les faibles doivent leur céder »
Quel est donc le sens la justice ?
« Partout où s’exerce la justice, où l’on maintient la justice, on voit une puissance plus forte qui cherche, eu égard à de plus faibles qui lui sont subordonnées (que ce soient des groupes ou des individus), des moyens de mettre un terme à la rage absurde du ressentiment*, en partie en arrachant l’objet du ressentiment* aux mains de la vengeance, en partie en substituant à la vengeance, le combat contre les ennemis de la paix et de l’ordre, en partie, en inventant, en proposant, le cas échéant en imposant des arrangements, en partie en élevant certains équivalents de dommages au rang de norme à laquelle le ressentiment se trouve désormais renvoyé une fois pour toutes » (Généalogie de la morale, II, paragraphe 11).
La justice n'est pas un travail d'identification des responsabilités. Son but est d'empêcher le ressentiment d'exercer sa violence passionnelle.
Son geste fondamental est l'instauration de la loi et du droit. La loi n’est pas un besoin des faibles pour brimer la puissance des forts. Bien au contraire, elle correspond au besoin impérieux des forts, représentants des plus hauts degrés de puissance, pour empêcher les moins forts de ne porter atteinte à leur sécurité et à leur puissance, ou bien à celles de l'ensemble de la communauté, communauté entendue comme une entité de puissance supérieure.
Le 28 novembre 2019 à 19:46:45 fiondetintin a écrit :
Le 28 novembre 2019 à 19:41:00 Niaosun a écrit :
Ce n'est pas de l'hypersensibilité, mais tout autre chose c'est-à-dire de la susceptibilité égocentrique et immature. Si elle était vraiment hypersensible, elle se serait montré beaucoup plus compréhensive et empathique à ton égard, surtout si tu es véritablement en difficulté. Elle aurait peut-être même trouver des excuses à tes errements. Mais comme il est bien vu de dire que l'on est hypersensible en société, ou bien surdoué, c'est la première excuse que certains lâchent pour justifier leurs tendances caractérielle, capricieuse et impulsive de psychopathe. En particulier les filles dont on tolère bien trop facilement les épanchements émotionnels."tendances caractérielle, capricieuse et impulsive de psychopathe"
Je n'irai pas jusqu'à psychopathe mais ça définit bien l'individu en questionhttps://image.noelshack.com/fichiers/2019/02/2/1546967796-1522058628-20180326-120338.png
De même que s'identifier à son signe astrologique pour justifier son caractèrehttps://image.noelshack.com/fichiers/2016/51/1482506221-jpp.png
C'est volontairement exagéré afin de mieux marquer le dégoût que ces personnes peuvent m'inspirer. Ce que tu décris se rapproche bien plus des traits propres à une personnalité psychopathique qu'à de l'hypersensibilité. Il serait bon de ne pas confondre dans le but de pouvoir rendre justice aux uns et aux autres.
Le 07 août 2019 à 01:06:07 ModoLove1 a écrit :
Le 07 août 2019 à 00:45:08 Niaosun a écrit :
Le 07 août 2019 à 00:38:01 MiSsOopsy a écrit :
Le 07 août 2019 à 00:30:25 Niaosun a écrit :
Le 07 août 2019 à 00:03:46 Okanemochi3 a écrit :
Le 07 août 2019 à 00:01:12 Kalmoutie a écrit :
Le 07 août 2019 à 00:00:43 Okanemochi3 a écrit :
Trop éfféminé, mais c'est le physique qui plaît à la femme actuelle en 2019Depuis l'antiquité tu veux dire ?
Non, cette mode de l'homme efféminé est très récente.
Après toutes ses aventures amoureuses, Aphrodite a finalement jeté son dévolu sur Adonis plutôt qu'Arès, le dieu de la guerre, qui n'a d'ailleurs pas manqué de tuer le jeune amant par jalousie, au grand désespoir de la déesse. La beauté ne se révèle pas à travers un oeil unique et ne s'incarne pas dans un seul type d'homme, mais dans une multiplicité de formes. Peu importe ce qu'on en dira.
C'est très joli ça mais c'est de la mythologie pas la réalité
Reflet des idéaux d'une culture spécifique. Pas la tienne.
je sais pas si t as déjà vu une statue grec mais c est clairement pas des petits chinois de 50 kg
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/32/3/1565132762-640px-discobolus-lancelotti-massimo.jpg
La grâce ne s'illustre pas chez les Grecs dans un seul type physique. En voici d'autres exemples :
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ph%C3%A8be_de_Marathon
scultures d'inspiration classique :
https://valenciennesmusee.valenciennes.fr/collections/chefs-doeuvre/narcisse.html
http://musee.louvre.fr/oal/psyche/psyche_acc_fr_FR.html
Le 07 août 2019 à 00:38:01 MiSsOopsy a écrit :
Le 07 août 2019 à 00:30:25 Niaosun a écrit :
Le 07 août 2019 à 00:03:46 Okanemochi3 a écrit :
Le 07 août 2019 à 00:01:12 Kalmoutie a écrit :
Le 07 août 2019 à 00:00:43 Okanemochi3 a écrit :
Trop éfféminé, mais c'est le physique qui plaît à la femme actuelle en 2019Depuis l'antiquité tu veux dire ?
Non, cette mode de l'homme efféminé est très récente.
Après toutes ses aventures amoureuses, Aphrodite a finalement jeté son dévolu sur Adonis plutôt qu'Arès, le dieu de la guerre, qui n'a d'ailleurs pas manqué de tuer le jeune amant par jalousie, au grand désespoir de la déesse. La beauté ne se révèle pas à travers un oeil unique et ne s'incarne pas dans un seul type d'homme, mais dans une multiplicité de formes. Peu importe ce qu'on en dira.
C'est très joli ça mais c'est de la mythologie pas la réalité
Reflet des idéaux d'une culture spécifique. Pas la tienne.
Le 07 août 2019 à 00:03:46 Okanemochi3 a écrit :
Le 07 août 2019 à 00:01:12 Kalmoutie a écrit :
Le 07 août 2019 à 00:00:43 Okanemochi3 a écrit :
Trop éfféminé, mais c'est le physique qui plaît à la femme actuelle en 2019Depuis l'antiquité tu veux dire ?
Non, cette mode de l'homme efféminé est très récente.
Après toutes ses aventures amoureuses, Aphrodite a finalement jeté son dévolu sur Adonis plutôt qu'Arès, le dieu de la guerre, qui n'a d'ailleurs pas manqué de tuer le jeune amant par jalousie, au grand désespoir de la déesse. La beauté ne se révèle pas à travers un oeil unique et ne s'incarne pas dans un seul type d'homme, mais dans une multiplicité de formes. Peu importe ce qu'on en dira.
Le 23 avril 2019 à 13:11:18 vincentisbackk a écrit :
Non, tu respecte tout le monde, et celui qui en retour te respecte mérite le respecte.
Celui qui en retour ne te respecte pas ne mérite aucun respect.
Simple. Basique. Et de quoi rendre une vie en société possible. Ce n'est pas la peine d'exprimer son indignation lorsque "le respect se perd" au cours des générations, quand on est pas soi-même capable d'obéir et de comprendre cette forme élémentaire de respect qu'est la politesse.
Papiers pourri de journaux avec IF +++ cités ok bon le lien de ta thèse de pharmaco en mp que je rigole stp vu que t'es surement un pair reviewer de 25 ans reconnu qui arrive à dire que tel ou tel papier cité dans un bon journal est nul (sans l'avoir lu)
au passage si tu es médecin el famoso thèse de science validé en 1 an et demi sans aller au labo en pompant les résultats des ingé parce que le lobby puph permet encore ça en 2019 ça vaut rien hein
Tqt l'inserm veille au grain pareil d'ici 10 ans faudra faire une vrai thèse et aller au labo pour valider sa thèse qd on est médecin
Ça c'est effectivement un vrai problème en France. Certains médecins passent une thèse de science comme s'il s'agissait d'une simple formalité dans le but de devenir MCU-PH, alors que dans les faits, ce sont des techniciens et d'autres thésards qui fournissent la grande majorité de leurs résultats à la sueur de leurs fronts. Ne leur reste plus que le travail d'écriture (et encore ça c'est lorsqu'il daigne se déplacer au labo). On ne peut pas dénigrer un diplôme et a fortiori un travail de recherche de 3 ans lorsqu'on s'y est investi véritablement, et encore moins lorsqu'il est le résultat d'un effort collectif. Question de respect. Un médecin qui n'est pas capable de produire la majorité des expériences mises en place dans sa thèse n'est pas crédible, et ne le sera jamais vis-à-vis de ses collaborateurs. Difficile pour diriger une équipe dans ces conditions.
Le 22 mars 2019 à 08:58:35 BANH a écrit :
Le 22 mars 2019 à 08:55:20 goliathk2 a écrit :
Si t'es un minimum altruiste tu aurais dû temporiser avqnt de la quitter. + par téléphone vraiment ?Ouais mais le problème c'est que j'avais prevu de le faire aujourd'hui et j'avais abordé le sujet le matin et l'aprem j'apprends qu'elle s'est fait voler son tel+agression autant tout prendre d'un coup plutot que petit à petit non ?
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/26/7/1530476579-reupjesus.png
Non, petit à petit, c'est mieux. Mais bon, de ce que tu dis, t'avais déjà commencé à lui en parler le matin avant l'agression. La rupture était déjà amorcée. Par contre, ce qui aurait été beaucoup plus problématique, c'est le cas où tu le lui aurais annoncé brutalement, juste après l'agression, sans aucune vergogne, alors même qu'un individu lambda saurait parfaitement appréhender le contexte émotionnel dans lequel elle se trouve. Là, on aurait affaire à un véritable psychopathe. Personnellement, je ne crois pas que les personnes avec qui on s'est liées d'affection devraient etre lâchées comme de vulgaires clebs du jour au lendemain sur le bord de la route. Mais il paraît que certaines filles sont attirées par les connards. Va savoir d'où leur vient cette passion sado-masochiste.