Chapitre 5 Le choix ペヵユ河
Partie 11 ゎ韻営
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-Comment ça, qu'est-ce que je veux faire? On parlait de quoi déjà?
- Je ne sais plus... A toi de me le dire!
-Vous pouvez arrêter de me regarder de cette façon s'il vous plait?
-De quelle manière?
Ma dernière gorgée en date de ce breuvage avait beau avoir fait disparaitre mon teint bicolore et disgracieux, d'autres effets secondaires avaient commencé à pointer le bout de leur nez. Comme par exemple une crainte injustifié du sourire pourtant mielleux d'Eric Ciotti. Il était devenu extrêmement malsain à cause de la lean et ce souvenir me hanta même pendant encore de nombreuses heures après la fin de mon voyage. J'avais beau lui demander gentiment de s'arrêter, il forçait toujours de plus en plus loin. Plusieurs décennies après ces événements, je reste intimement convaincu que le saint bourmouche aurait pu me sauver sans aucune difficulté de cette situation détestable. Malheureusement pour moi, ce petit être continuait de s'enjailler paisiblement sur l'épaule du père d'Audrey.
-Arrêtez! Arrêtez!
-Mais je veux juste me rappeler de la question que je venais de vous poser!
-Viens ici mon chou. Le Bourmouche ne peut te sauver... Les dieux n'ont que faire des préoccupations des mortels.
-BZZ BZZ!
-Mais tu peux toujours te cacher dans mes bras.
Disait-elle, toujours en contemplant cette merveille du règne animal. Elle m'attrapa avec ses mains d'une douceur incomparable et me plongea une nouvelle fois la tête dans sa poitrine pour me protéger. Tout en me caressant le lobe de l'une de mes oreilles, elle me susurra tendrement qu'elle me protégerait à tout jamais, et elle m'annonça aussi qu'elle aurait tenté de m'allaiter si on aurait été seuls dans la pièce. Cela peut paraitre extrêmement étrange ou décadent dit comme cela, mais sous l'influence de la drogue, ce fut les plus belles paroles qu'une fille ne m'avait jamais murmuré.
-Comment tu t'appelles? On ne s'est même pas présenté et je pense que c'est le bon moment pour te le demander...
-Tiphaine, Brunet, enfin... Je pense... Attends que je décuve et je te redirais ça.
Bien que ce satané député des Républicains continuait d'essayer de me faire peur avec ses dents protubérantes, cela ne fonctionnait plus avec autant de panache car j'étais à mon aise calé entre les coussins de cette charmante Tiphaine. J'aimais passer du temps contre elle, et elle me rappela une déception récente qui m'avait affecté sans que je puisse me rappeler de la nature exacte de la gêne.
-Eric, arrêtes de jouer aux idiots, tu chamboules le petit. Tu lui avais demandé si c'était une bonne idée de ne pas annuler le Riche-Athlon!
-Ah oui c'est vrai.
-Non seulement c'est une bonne idée, mais je propose qu'on emmène le bourmouche avec nous!
-Merveilleuse idée! Un animal ne peut être aussi parfait, au moins si on l’emmène avec nous, on verra réellement ce qu'il vaut. Si c'est du pipo ou non...
-BZZ BZZ!
-Mais! Avec ses pattes de bourdon et ses ailes de mouche il est clairement avantagé!
-On va perdre, certes, mais avec panache!
-Panachay et cochon grillay.
-Vendu! Tous à l'Eli-Copter!
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Bien que la fameuse substance commençait peu à peu à s'éliminer de mon organisme, j'avais encore la tête dans les nuages, et dans tous les sens du terme. Nous survolions à présent la capitale et à en croire monsieur Safardi, nous étions juste au-dessus de la Seine. Il y avait tout simplement de nombreux kilomètres d'altitudes qui nous séparaient de ce point d'eau des plus mythiques. Nous étions là, nous contemplant, et tremblotant, mais non à cause du stress. Même le bourmouche avait eu le droit à son propre siège, le père d'Audrey ne s'était encore une fois pas moqué de nous et avait fait les choses correctement.
-Monsieur, nous survolons actuellement le point idéal pour commencer votre course.
-Parfait, parfait, merci Salomon.
-Je peux sauter torse nue? J'ai chaud.
-Je ne te le recommande pas, tu vas provoquer une émeute en bas ma chérie.
La porte s'ouvrit en grand, et notre hôte exposa ses consignes. Le bruit des hélices fut assourdissant et la drogue diminuait mes facultés cognitives, mais ce fut tout de même assez simple à comprendre. Pour sa petite sauterie du jour, Ariel Safardi s'était inspiré d'une des plus célèbres des épreuves olympique, j'ai nommé le Triathlon. Sauf qu'à la place d'effectuer de la natation, du cyclisme et de la course à pied, il avait vu les choses en grands:
-On va sauter en parachute, pour s'écraser dans la seine. Puis une fois dans l'eau on va se faire une petite course de bateau. La dernière épreuve consistera en une course automobile.
- Monsieur? Je n'ai pas amené de véhicule.
-Nous non plus, on va juste carjacker un pauvre type qui n'a rien demandé! YALLAH!
Et le riche psychopathe ne sauta même pas, il se contenta de se laisser tomber dans le vide. Tu aurais dû le voir, je l'admirais tant, jamais je n'avais rencontré une personne à la fois aussi folle et courageuse. Mais il était aussi un féroce combattant et ce chacal ne nous avait même pas laissé le temps de nous préparer. Naturellement, le bourmouche n'avait pas besoin de parachute puisque la nature lui avait fournie une paire d’ailes vigoureuses. Elle sauta donc en second.
-Attendez-moi les copains!
Puis vint le tour d'Eric Ciotti qui sauta conjointement avec le président Issoufou. Jetant un œil dans le vide je pouvais les voir en train de se battre comme des chiffonniers en altitude, ne cherchant point à faire de sublimes figures aériennes comme pouvait le faire monsieur Safardi ou bien encore le saint bourmouche.
-On est seul dans l'avion, tu sais ce que ça veut dire?
Tiphaine m'enlaça et me força à lui toucher la poitrine, mais ce ne fut que pour mieux me contrôler puisqu'une fois à son entière disposition, elle me fit trébucher sur le sol. Ce fut donc piégé comme un bleu et en rampant que je fus le dernier à m'éjecter de l'hélicoptère en marche.
-yawoooo 憶圧り
-Quelle vitesse!
Pour rattraper mon retard sur les autres, ma tactique fut simple. M'inspirant de mon ancien collègue Jean-Luc Mélenchon, j'avais incliné mon corps de façon à ce que la vitesse de ma chute s’amplifie de manière exponentielle. Le président et le député furent donc rattrapés en un rien de temps et ma filouterie me fit même claquer les fesses du président du Niger, histoire de le narguer. Le rictus qui s'installa sur chacun des visages des personnes que je doublais fut réellement divin à admirer. Je n'étais plus très loin du trio de tête, dominé par le bourmouche et Tiphaine lorsque mon parachute s'ouvrit et qu'il me déposa sur mon propre bateau. Heureusement pour moi, les clefs se trouvaient déjà sur le contact.
-Franchement on a vraiment aucune chance, le bourmouche n'a même pas besoin de bateau ni de parachute.
-BZZZZ!
Les ponts Bir-Hakeim, d'Lena et de l'Alma défilèrent comme des lucioles devant mes yeux et la brise me fouettait le visage: je me sentais principalement drogué mais aussi vivant. Les bateaux mouches faisaient pâle figure à côté de nos bolides de courses, mon engin hésitait d'ailleurs entre valdinguer dans les airs et flotter sur l'eau croupie du fleuve Parisien. Tandis que l'imposant insecte confortait son avance de seconde en seconde, on ne pouvait en dire de même de la sublime Rousse qui était en seconde position! Son avance se réduisait comme peau de chagrin.
-Je vais la gagner cette course je le sens!
Maintenant que j'y pense, il est important de préciser que notre seconde et aquatique étape s'effectuait entre le simulacre de la statue de la liberté et l'institut du monde Arabe, histoire de se situer dans le réel. Malheureusement pour elle, Tiphaine perdit sa seconde place et commença à goûter à l'écume projetée par mon propre bateau aux alentours du pont des Arts.
-Ordure!
Complètement dépitée, elle ne me gêna plus une seule seconde. Son nouvel objectif fut malgré-elle de garder éloigner monsieur Safardi du trio de tête dont elle faisait toujours partie. Une fois arrivé à la fin de l'étape intermédiaire, le drôle de moustique...
-C'est un bourmouche.
Le drôle de bourmouche put alterner sans peine entre les rives et les quais de la Seine. Me concernant, ce fut un poil plus difficile puisque je n'étais pas particulièrement accoutumé à la conduite d'un bateau. Accélérer fut effectivement un jeu d'enfant, mais freiner fut malheureusement une autre paire de manche! Non pour moi, mais pour la pauvre boutique bateau-mouche qui se trouva sur mon passage. La coque de mon bolide la broya en deux, assommant au passage plusieurs quidams et ma vitesse me fit valser même jusque sur la route. Sortant de mon bateau, j'étais de nouveau sur la terre ferme, et il me fallait trouver une voiture dans les plus brefs délais.
-Jamais là quand il faut ce maudit Salvadorien! Sa voiture m'aurait été bien pratique...
Mais que vas-tu décider de faire?
Bien évidemment que tu vas carjacker un véhicule pour continuer ce fameux Riche-Athlon, mais as-tu réellement envie de gagner la course?
Le 27 mars 2018 à 23:00:09 Toystealer a écrit :
Au final est un anglicisme mon cher Bepis, comme basé sur, autant les fautes de conjuguaison sont subtiles voire pardonnables, mais un au final est meurtrierhttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/09/1488387951-zemmour-lol.png
Au final, je ne changerais rien comme à mon habitude.
Le 27 mars 2018 à 22:46:43 Toystealer a écrit :
Le 27 mars 2018 à 22:38:37 bepis2 a écrit :
au final
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/09/1488387951-zemmour-lol.png
Le 27 mars 2018 à 22:55:31 Toystealer a écrit :
Ce sticker issoufou
Je le poste ici mais je ne vais pas l'utiliser finalement, ça ne passe pas bien avec la miniature. (Le mettre ici était un test pour voir comment ça rendait).
Voici le résultat final des votes.
La réponse 2) est donc clairement la gagnante, prochaine sweet aux alentours de deux heures du matin les quais. Avec un nouveau panel de sticker psychés/sous acide.
Le 27 mars 2018 à 20:46:29 Thiriodrakondas a écrit :
La 2)Issoufou qui devient Big Smoke bordel
J'avoue que j'aime beaucoup ce sticker au final.
Surtout que j'en ai fait une poignée que je n'ai pas même pas utilisé au final pour cette double sweet.
Mais vu le résultat actuel des votes (que je clos au prochain post) j'avais pensé à les utiliser pour la prochaine sweet, dites moi ce que vous en pensez.
Le 26 février 2018 à 16:06:20 Toystealer a écrit :
La 2 j’espère qu’on pourra redevenir amis avec JET .M, mais il était pas gay à la base?
Comme son nom l’indique, il s´enfile tout le monde, il n’a que faire du sexe.
Le 26 février 2018 à 12:24:30 Ribauchard a écrit :
La 2), la loi (beau papa) est de notre coté de toute façon, prenons le plus puissant des véhicule et debarassons de Jet Mhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/09/1/1519644223-1515964525-larrymadmax.png Je ressens une certaine colère plus ou moins ironique dans la parenthèse du choix 1
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/09/1/1519644250-armstrongpp.jpg
C’etait avant tout pour me moquer, je n’en ai un peu plus rien à branler des Risifics, pour tout dire.
Dans le sens oú l’e-popularité ne m’interesse pas.
Le 26 février 2018 à 02:37:50 Sozion a écrit :
Le choix 2 ne m'a pas l'air très sûr, Philandrin va se faire arrêter par la police si un vol un véhicule, d'un autre côté le choix 1 est montré comme explicitement mauvais. Je vais voter 2, même si on se retrouve en prison, le père d'Audrey sera là pour nous en sortir.Sinon il n'y a que pour moi que la page 108 est inaccessible? Juste celle-là en plus. Heureusement en navigation privée ça marche.
Ça le fait pour certaines personne, sur des pages au hasard.
Dumas a eu lui aussi sa page bug rien qu’a lui.
Il y a un post interessant sur la 108, je poste le lien:
https://www.jeuxvideo.com/bepis/forums/message/901136539
Chapitre 4: Picsou Magazine
Partie 11:
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Avachi en chausson et en caleçon sur le plus confortable de mes sièges, j'avais décidé commencer la journée par un petit déjeuner des plus basiques. Une brioche, une banane, une tasse de thé et le silence fut rompue par la première chaine d'info de France. Ma sœur dormant sur le canapé à proximité, le volume fut portée à un quart de ses capacités, histoire de ne pas trop la déranger. La présentatrice racontait quelque chose sur une étrange brume invisible à l’œil nu qui fit chanter et danser tout le monde dans Paris et ses alentours. De la bonne grosse foutaise comme on en fait plus à notre époque. Maintenant le journalisme c'est du sérieux. Du temps de ma jeunesse par-contre...
-Pourquoi tu as dormi sur le canapé toi?
-Grosse flemme de bouger.
Oui, j'ai conscience de souvent me répéter sur le sujet, mais ma sœur, ta grande Tante Léa était un véritable Parasite. Bien que je possédais deux chambres dans mon appartement, elle ne pouvait s'empêcher de squatter mon sofa. C'était plus fort qu'elle. Mais j'en fis abstraction, étant parfaitement habitué à ce genre de situation. Nous primes donc notre petit déjeuner ensemble dans la joie et la bonne humeur.
-Donc tu as pistonné ton ami le puceau?
-Franchement, tu aurais fait quoi à ma place?
Si Léa adorait Cassandre (qui était d’ailleurs une excellente amie de la famille, même de Père), elle ne portait pas réellement mon second meilleur ami dans son cœur. Je ne connaissais après-tout ce dernier que depuis une poignée d'années et elle l'avait vu se greffer en temps réel à mon habituel duo. Elle l’estimait comme une sangsue, et c'était plutôt rigolo à entendre de la part de celle qui faisait trainer l'ensemble de ses vêtements dans mon salon.
Une journée importante s'annonçait. Sur plusieurs niveaux. Comme venait de le souligner ma sœur, j'avais fait pistonner Marius et c'était LE grand jour. Nous nous sommes d'ailleurs rendus ensemble à la Picsou Tower car il avait besoin du même genre de topos que m'avait fait le père d'Audrey. Étant une personne légèrement timide et maladroite, il avait besoin d'être introduit en douceur. Et puis mes douze travaux devaient aussi continuer. Cette fois-ci, j'avais choisis une fille légèrement différente de la dernière. Louise Paulino qu'elle s'appelait. Elle fut compréhensive, rigolote et des plus sociable. Notre conversation se déroula sans accrocs et nous avions fixé un rendez-vous à midi place du Trocadero.
-Ok, ça marche, on se retrouve là-bas alors.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/09/1/1519602905-propo03a.png https://image.noelshack.com/fichiers/2018/09/1/1519602916-tel.png
La brise matinale fut glacée et je n'aurais peut-être pas dû me raser, histoire de me préserver les joues. Heureusement pour moi, mon hipster préféré ne me fit point trop attendre sur le palier du capharnaüm qui lui servait de domicile. Il ne me fit même pas rentrer à l'intérieur, probablement car une telle chose aurait été impossible. Ce dernier n'avait pas deux parents provinciaux aisés derrière lui ou bien n'était pas le fils d'un riche entrepreneur. Il faisait avec les moyens du bord, avec ses aide sociales. Il vivait dans une petite chambre de bonne, aménagée sous les combles et accessible depuis des escaliers spécifiques d'une saleté extrême. Le pire c'était que dans tout ça, il louait ce pauvre dix mètre carré une fortune. Cet emploi que je lui offrais représentait donc beaucoup pour lui. L'optique d'avoir un véritable domicile digne de ce nom et même tout simplement de devenir un homme.
-J'oublie toujours que tu vis dans une poubelle mec. Une corbeille à papier même.
-C'est vrai que meuf n'a pas de tableau à son effigie. Excuse-moi d'être un dur.
-Tu n'as pas de meuf tout court.
-Euh... Et bien ma mère n'est pas une couguar fringante alors... Fringante et sexy.
-Parle mieux de ma mère.
Marius ne me posa pas trop de question lors de sa visite des lieux. Mais il semblait réellement déterminé, je pouvais le voir dans sa prise de note. Son calepin était griffonné de partout et il n'y avait pas que des dessins dans la marge. N'ayant même pas encore commencé sa période d'essai (nous arrivâmes en avance), il fut placé comme un malpropre dans une pièce en dehors de la rédaction. Une petite pièce inoccupée à côté d'un cagibi lui fut accordée et bien que son bureau fût des plus modestes, Marius fut tout de même satisfait.
-C'est génial cet endroit! J'ai vu un reportage sur la Mongolie une fois sur la 1. Yavait une dame elle vivait dans les égouts et elle se réchauffait exactement avec ce même genre de conduit que tu vois là.
Au-dessus du bureau à roulette de Marius pouvait s'apercevoir de nombreuses canalisations et apparemment ces dernières furent brulante car il poussa une légère exclamation lorsqu'il posa l'un de ses doigts sur l'une de ces dernières. L'une de ces canalisation était d'ailleurs défectueuse, déposant occasionnellement une goutte d'eau croupie et brulante sur le pauvre bureau de plastique (qui me semblait d'ailleurs être un jouet pour enfant repeint juste pour maintenir l'illusion).
-Tu vas te sentir comme chez toi?
Il hocha vivement la tête, il était apparemment satisfait. C'était aussi ça que j'aimais chez lui. Marius se contentait de peu, on était loin des richissimes folies de Jean-Luc Mélenchon ou d'un président Africain. Il commençait tout en bas de l'échelle, voir même plus bas que terre et il était quand même content. Il se sentait journaliste et jubila même plus encore lorsque Poppy vint me voir devant la porte du cagibi. Comme à son habitude, il n'avait rien à signaler concernant son apparence physique, simple mais proche de la perfection. Sa robe soulignait tout de même ses courbes faiblardes à la perfection et sa petite poitrine en était tellement mise en valeur que cela relevait de l'art moderne. Nous avions devant nous, en dessous de son visage les huitième et neuvième merveilles du monde et les joues de Marius prirent le même teint que son éternelle chemise.
-Salut Phil.
-Tout baigne pour toi?
-Oui, je dois te remercier pour hier. Ce Lantier fut parfait pour mon article. Il a tout expliqué avec conviction, et vu que c'est un acteur pour adulte, les lecteurs vont lui prêter une jouissance qu'ils n'ont pas. Ça va booster les ventes et la concurrence va rager.
-Et c'est bien ça d’énerver la concurrence?
-Les mecs du journal du Mickey sont un peu tatillon... Mais rien de bien méchant. Puis pour Pif Gadget... l'extrême-droite agit rarement.
-Tant mieux alors.
-Et toi, tu es le nouveau?
-Moi?
Elle lui proposa d'une main vive une poignée de main de bienvenue. Marius, en éternel grand timide qu'il était, hésita et ce fut à moi de lui attraper son poignet pour lancer les présentations. Il marmonna son propre nom dans sa moustache, que je du répéter à voix haute pour qu'ils atteignent les oreilles de notre charmante collègue. Elle tenta de lancer la conversation, notamment en invoquant le cinéma de Spike Jonzz (qu'elle appréciait énormément si je m'en fiais aux murs de son bureau) et n'obtenant aucune réponse digne de ce nom, elle nous salua, et repartit dans son antre. Pendant qu’elle faisait rouler son petit fessier dans sa robe, Marius l’examina de haut en bas comme le plus gros des pervers.
-Tu crois que je pourrais pécho ? J'ai une touche là?
Je ne suis pas quelqu'un de foncièrement méchant, tu dois me connaitre depuis le temps. Pourtant, je ne pus m'en empêcher. Mon regard mélangea à la fois le mépris, la consternation et l'amusement. Il fut tellement expressif qu'il lui servit de réponse et il retourna donc dans son cagibi, pour se mettre au travail.
Sacré Marius.
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Ma matinée fut correcte, mais pas assez singulière pour être soulignée dans son intégralité. Tout le monde resta dans son rôle. Poppy fut chaude comme la braise et travailleuse comme une fourmi, Gulliver nous envoya toute une multitude de Stickers Christiano Ronaldo sur le chat interne de la boite, Masturbin comme son prénom l'indiquait, Déborah broyait du noir et Paul continuait son article conspirationiste.
Midi arriva et la situation s'envenima d'une façon inattendue.
Cette fameuse Louise, mon nouveau contact sur Tinder m'avait invité place du Trocadéro, dans un petit café participatif. Je n'étais pas un grand fan de tous ces endroits ultra de gauche. Je préférais des endroits branchés et en marche, tel le café positivité par exemple. Et à vrai dire, je ne voulais participer en rien. Si jamais l'inverse du commerce équitable serait inventé un jour, un genre de produit qui a dû raser un village en entier ou briser des foyers en deux pour pouvoir être fabriqué, je le prendrais. L'endroit où elle me traina puait la défaite et le passé mais j'avais tout de même accepté, en bon diplomate que j'étais.
Quel ne fut pas ma surprise lorsque je fus sur place. L'endroit était fermé. Personne. Il n'y avait plus qu'à attendre que quelqu'un se manifeste.
-Bon, on va attendre cinq minutes! Un petit retard ce n'est pas grand-chose.
La trotteuse fit un, deux, puis vingt et une centaine de tours. J'étais tout seul au Trocadero comme le pire des abrutis. J'avais même pensé que j'avais été victime d'un canular lorsque mon téléphone sonna. Ce fut un numéro masqué mais je répondis quand même.
-Allô?!
-Oui allô Phil?
C'était JET. M.
-Je n'ai pas vraiment le temps JET, j'attends quelqu'un là.
-Oui je sais. Et d'ailleurs à ce sujet. Tu n'as toujours pas compris que mon nom ce n'est pas JET. Ni même JET .M. Ce n'est qu'un sigle.
-Je n'ai vraiment pas le temps pour tes bêtises. J'ai un rencard...
-Non, tu ne comprends pas. J. E. T. .M.
J'Encule Tout le Monde.
Comme Père le disait souvent, j'avais un mauvais pressentiment suite à cette révélation. Pourquoi me dire une telle chose maintenant? Pourquoi me dire qu'il était au courant que j'étais censé avoir un rencard à l'instant présent? Ce ne fut que par la suite que les pièces du Puzzle s'assemblèrent.
-Tu t'es fait avoir mon grand. Le Tinder HAX n'était qu'un leurre. Il m'a permis de pirater tes téléphones. Un bon gros cheval de Troie, à juste titre d'ailleurs. Bon, j'avoue, j'ai essayé de draguer pas mal de tes contacts, je m'y suis mal pris à plusieurs reprise. La première fois que ton Audrey est venue chez toi, enfaite elle devait venir chez moi mais j'avais oublié que je parlais en ton nom... C'est idiot hein?
L'effroi fit place à la colère. Mes poings se serrèrent, et ce nouveau téléphone n'aimait pas trop ce que j'étais en train de lui faire subir. J'avais déjà décidé de le balancer contre un mur une fois cette conversation terminée. J'avais été dupé comme un bleu, et ce depuis le début.
-Enfoiré!
-Tout ça pour te dire... Que la pépé de Tinder, cette Louise. C'est moi qui l'ai pécho. Elle est avec moi en ce moment même.
-Viens ici que je me venge.
-Comme tu veux!
Une voiture pétarada jusqu'à moi, la fameuse Renault de mon nouvel ennemi juré. Ce dernier s'arrêta juste devant moi. Je pouvais le voir me narguer derrière sa vitre, et le pire dans cette histoire est qu'il avait dit vrai, Louise se trouvait bel et bien sur le siège côté passager. Elle qui avait pourtant dit qu'elle ne voulait pas d'un imposteur, elle s'était elle aussi faite avoir! Puis me vint l'idée d'observer mon profil Tinder. Il avait même changé les photos sans que je m'en rende compte! Il avait dû réaliser cette dernière magouille au tout dernier moment. Ses pneus crissèrent, m'aspergèrent le visage de boue, et il s'en alla sans demander son reste.
Il allait mettre copieux à la Louise, et moi j'étais seul, planté comme un piquet. A moins que...
Mais que vas-tu décider de faire ?
Il est aussi temps de clore les votes, j'avais oublier de le faire. Déso pas déso.
1) IIIIIII
2) II
3) IIIIII
La première fille est celle que vous avez choisie. Et la sweet qui arrive à l’horaire habituel (2h du mat) nous plonge encore un peu plus vers la fin du chapitre, avec toutes les conséquences que ça implique.
D'ailleurs la semaine pro est un peu moins chargée pour ma pomme. Donc je serais beaucoup plus assidu que lors des deux dernières semaines. Même si 5 sweet sur 7 c'est quand même raisonnable.
Bon, j'avais dit que je le ferais alors je le fait.
Je poste mes notes sur la dernière sweet. (Ca ne remplace pas du tout la sweet d'aujourd'hui).
Donc vous le savez, chaque sweet est choisie par un vote. Et chaque décision impact sur le synopsis de cette dernière. Je sais qu'un forumeur à eu un doute concernant l'effet que ça aurait eu sur la sweet comédie musicale, et pourtant ça en a quand même eu un à la fois sur les chanson et même sur l'histoire en elle-même.
Je n'ai bien évidemment pas écrit cette sweet alternative, je ne suis pas un fou de l'écriture à ce point là (sachant que la comédie musicale m'a pris 8-9heures de travail).
Bien évidement, des infos sont lâchées ici et vous pouvez les prendre pour argent comptant.
J'ai juste camouflé un seul truc qui était un vrai spoiler. Tout le reste est authentique.
Voici mes notes:
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Notes sweet Partie 10 du chapitre 4.
(Fort risque que la sweet se retrouve coupée en deux, voir même en trois selon l'inspiration).
Si jamais les quais décident de ne pas aller chercher Etienne Lantier:
1ère chanson: Poème sur la septième. [Phil]
Idées pour les deux premiers vers de la reflexion
"Qui a bien pu pirater mon téléphone portable?
Il a du être très intelligent."
2ème chanson: J'aime regarder les filles [Cassandre]
&list=RDlCnzxlKguFU&index=26
"J'aime regarder mon Phil"
3ème chanson: Cherchez le Garçon [Phil & Marius]
4ème chanson: Idées noires [Père et Maman]
5ème chanson: Love Me Tender [Audrey]
/!\ Mucho importante /!\
Publier 20 minutes après le post une scène post générique où Etienne Lantier peste contre Phil qui n'est pas venu le chercher.
Le 23 février 2018 à 23:20:45 Darkbed a écrit :
Vos pronos sur qui est la mere?
Bepis tu l'as deja choisie ou c en fonction de nos choix?
Tu parles de la mère d’Audrey?
Un personnage qui n’apparaîtra pas pour le moment, mais j’ai déjà réfléchi à ça et ce serait MariskaX l’interprète, il y a un faux air avec Camila Mendes.