Le 03 juillet 2021 à 15:25:38 :
Je suis tellement écoeuré...
Le débat est à peine lancé qu’on sait déjà que cette loi va être appliquée. Je suis Infirmier depuis 2015, et on va m’injecter de force un produit au cœur d’une hystérie collective internationale.
Comment on a pu en arriver là ? Comment notre État peut nous imposer ça ? Comment les Médias peuvent le cautionner et en faire une propagande quotidienne ? Comment le peuple peut le valider ? Comment mes parents peuvent me culpabiliser et avoir un avis aussi tranché sur la question ?
J’ai peur les kheys... peur de la fragilité de l’être humain, de sa facilité à passer de la lumière à l’ombre. Nos grands conflits mondiaux des siècles passés s’expliquent tellement mieux après avoir assisté à cette pandémie. Triste humanité, qui restera toujours en proie à ses démons tyranniques, bien enfouis en elle mais toujours près à ressurgir à la moindre crise.
En un an, je suis passé du héros sanitaire au soignant meurtrier.
Comment les esprits de la masse peuvent-ils être autant influencés ? Autant malléable dans un si court laps de temps ?
Je vais me faire vacciner. De force. Parce que je vais perdre mon travail, ou tout du moins mon salaire si je ne le fais pas. Je vais me faire injecter un produit qui est toujours en phase d’expérimentation. Un produit dont nul ne connaît les effets secondaires sur le moyen et long terme. Un produit sorti des usines d’énormes groupes pharmaceutiques qui ont mené une course contre la montre pour vendre leur produit, « quoi qu’il en coûte ». Quitte à dédouaner leurs responsabilités en cas d’effets secondaires de leurs vaccins. Quitte à sauter des étapes tests. Quitte à nous faire devenir des cobayes. Tant que l’argent rentre, « on verra apres ».
Nous sommes passés par toutes les propagandes pendant cette pandémie. Nous avons entendu tout et son contraire, un Lundi les experts avaient la certitude d’une chose, étant prêt à vendre père et mère pour montrer leur bonne foi. Le mardi, tout était balayé d’un revers de main, les certitudes étaient tombées, la vérité ? Déjà ailleurs.
Depuis quelques semaines, une idée fixe s’est imposée dans l’esprit de nos dirigeants. L’esprit des médias. Et puis in fine, dans l’esprit des gens. Ceux là même qui nous acclamaient il y a un an, reconnaissant de notre sacrifice face à ce virus inconnu, aux symptômes incertains mais potentiellement mortels. On était applaudis, adulés du matin au soir, allant même jusqu’à augmenté notre salaire de 183€. Mais ça, c était Lundi.
Aujourd’hui, Mardi, nous ne sommes plus que des irresponsables, des meurtriers, des égoïstes. Tout est devenu bon pour nous disqualifier. Car l homme est grégaire et déteste les brebis solitaires. D’abord frileux à l’idée de se faire vacciner, les gens ont peu à peu céder aux sirènes d’une liberté conditionnelle. Confinés, surveillés, lassés de ces privations de liberté, l’idée d’un compromis a germé. Mettre en sursis son corps, pour s’assurer une liberté, toute relative, de mouvement. Une liberté encadrée.
La technique de la culpabilisation a fonctionné à pleins régimes. Le projet doit être simple. Clivé la population, crée deux groupes : un vertueux aux valeurs altruistes, l’autre égoïste à tendance complotiste. Je fais apparemment parti du deuxième car je ne fais pas parti du premier. La nature a horreur du vide, il faut donc choisir son camp.
Et enfin, le rabâcher. Autant de foi que nécessaire, partout, à la télévision, à la radio, dans les journaux, au bistrot. L idée ne doit plus quitter l esprit des gens avant que le débat soit tranché. Débat ? J’ai dit débat ? Mais en fait il n’y a même pas de débat, l idée a germé, éclos, des boutures sont déjà en cours. La mascarade actuelle n’est qu’une scène de théâtre ou la pièce s est déjà jouée. Le décor est planté mais il n’attend plus qu à être ramassé.
Je sens déjà l’aiguille dans mon épaule et la boule dans ma gorge. Une boule de haine enfouie en moi qui s’y logera pour éviter qu’elle ne sorte plus haut. Et je la ravalerai, comme je ravalerai toutes les croyances en la bonté de l’être humain.
Cette fois, c est sûr, l’homme est un loup pour l’homme, encore plus quand il chasse en meute.
En parlant de loup, revenons en a nos moutons :
Des mois et des mois à nous dire que le problème est la pression hospitalière avec des services de réanimation débordés. Soit. Il faut donc faire baisser cette pression en protégeant nos aînés, car la majorité des patients sont des personnes âgées.
Aujourd hui, la majorité des personnes âgées sont vaccinées, donc qui ira en réanimation lors de la 4ème vague ? Le variant Delta n’est apparemment pas plus virulent. Si les réas ne sont pas débordées, fini le Covid, fini les confinements.
Pourquoi forcer les plus jeunes à se faire vacciner ? Quel est le but ?
Le virus est contagieux même en étant vacciné. Il circulera donc toujours. Avec les vaccins, il mutera encore davantage. On arrivera jamais à éliminer ce virus, c est une certitude. Le vaccin ne sert à rien dans ce sens, il ne sert qu à protéger les plus fragiles pour éviter qu ils aillent en réanimation.
C est tout. Fin de l histoire.
Donc pourquoi je dois me faire vacciner alors que seul les plus fragiles risquent d en mourir et risquent de mettre en difficulté la société ?
Pourquoi ?
Je vais sans doute me faire vacciner de force.
J ai eu le Covid en novembre, j ai perdu le tout et l’odorat 3 semaines. C est tout. Qu’est ce qu il m arrivera si je le fais vacciner ?
Ps: je ne suis pas convaincu que miser toute la stratégie anticovid sur un vaccin quelconque soit pertinent en temps de pandémie.
