Messages de MAZELTOFENT
Le 21 mai 2021 à 17:34:35 :
Le 21 mai 2021 à 17:33:14 :
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/20/5/1621611179-20210521-173221.jpg
Pas convaincue la meufRéponds "du coup chez toi ou chez moi ?"
Non tg
Le 21 mai 2021 à 17:25:58 :
Le 21 mai 2021 à 17:24:55 :
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/20/5/1621610677-20210521-172417.jpg
du coup je la calme faut qu'elle redescende sur terreComment tu fais pour faire toujours pire
Aaaayaa limite il la provoque
Le 21 mai 2021 à 16:09:25 :
Le 21 mai 2021 à 16:09:07 :
bordelent mon pavé ignoré en dépitRemet le stp je l'ai pas vu en dépit de
https://image.noelshack.com/fichiers/2020/51/2/1607997474-ayaoo.png
contrairement à notre autre kheyou, j'ai grandi dans le nord del francia, enfant d'une famille monoparentale, mère de la classe moyenne, ni pauvre ni riche, n'étant ni assez pauvre pour avoir les aides, ni assez riche pour avoir une belle jeunesse, la classe oubliée de l'état, les reclus de la république, la famosa classe moyenne 
j'ai été diagnostiqué HPI récemment, et en revoyant mon parcours j'aurais pu m'en douter, mais les profs m'ont fait croire l'exact opposé
enfant, j'étais premier de la classe, mais parlant seul dans la cour, même pas besoin de bosser, tout venait tout seul vu le niveau pitoyable que l'on demande à cet age, pas d'amis, à part les hypocrites qui te lachent et te moquent, toujours seul, je faisais croire que tout allais bien
arrivé au collège, je réalise que le labeur n'est pas nécessaire pour réussir, que tout ça c'est du bullshit, je me bagarre, très souvent, et également j'étais insolent... et pourtant toujours dans les meilleurs aayaa
je n'étais plus premier, mais les profs avaient bien compris que je ne donnais rien, méprisé par la foule, je me mis à déprimer.
j'étais de base très confiant en moi, assez arrogant, audacieux et éloquent en public
à la fin du collège j'étais une merde déprimée, sans amis, la boule au ventre avant d'aller en cours, certains élèves m'insultaient en cours à voix haute en disant que j'étais autiste
je découvre alors l'art, le dessin, la peinture, et je commence à plus m'y intéresser qu'à mes cours, je me suis enfin trouvé une ame, une passion, qui me guidera
début lycée pareil, toujours fort mais sans amis, je post un message assez inquiétant sur jvc, semaine suivante les fourgons de policiers à 9h au pied du lycée 
je fais alors 1m70 pour 49 kilos, je décide de me reprendre en main, go muscu l'été, + 6 kilos secs en deux mois à 16 ans, parfait pour la rentrée
et là, ma CPE me brise, me dit que je n'aurais jamais d'amis, que "certaines personnes ne sont pas faites pour etre comprises et avoir des amis, désolé"
j'ai par la suite, pendant mon lycée rencontré les bonnes personnes, mais bon c'est pas le sujet du pavé
contrairement à notre autre kheyou, j'ai grandi dans le nord del francia, enfant d'une famille monoparentale, mère de la classe moyenne, ni pauvre ni riche, n'étant ni assez pauvre pour avoir les aides, ni assez riche pour avoir une belle jeunesse, la classe oubliée de l'état, les reclus de la république, la famosa classe moyenne
j'ai été diagnostiqué HPI récemment, et en revoyant mon parcours j'aurais pu m'en douter, mais les profs m'ont fait croire l'exact opposé
enfant, j'étais premier de la classe, mais parlant seul dans la cour, même pas besoin de bosser, tout venait tout seul vu le niveau pitoyable que l'on demande à cet age, pas d'amis, à part les hypocrites qui te lachent et te moquent, toujours seul, je faisais croire que tout allais bien
arrivé au collège, je réalise que le labeur n'est pas nécessaire pour réussir, que tout ça c'est du bullshit, je me bagarre, très souvent, et également j'étais insolent... et pourtant toujours dans les meilleurs aayaa
je n'étais plus premier, mais les profs avaient bien compris que je ne donnais rien, méprisé par la foule, je me mis à déprimer.
j'étais de base très confiant en moi, assez arrogant, audacieux et éloquent en public
à la fin du collège j'étais une merde déprimée, sans amis, la boule au ventre avant d'aller en cours, certains élèves m'insultaient en cours à voix haute en disant que j'étais autiste
je découvre alors l'art, le dessin, la peinture, et je commence à plus m'y intéresser qu'à mes cours, je me suis enfin trouvé une ame, une passion, qui me guidera
début lycée pareil, toujours fort mais sans amis, je post un message assez inquiétant sur jvc, semaine suivante les fourgons de policiers à 9h au pied du lycée
je fais alors 1m70 pour 49 kilos, je décide de me reprendre en main, go muscu l'été, + 6 kilos secs en deux mois à 16 ans, parfait pour la rentrée
et là, ma CPE me brise, me dit que je n'aurais jamais d'amis, que "certaines personnes ne sont pas faites pour etre comprises et avoir des amis, désolé"
j'ai par la suite, pendant mon lycée rencontré les bonnes personnes, mais bon c'est pas le sujet du pavé
Le 21 mai 2021 à 15:48:51 :
J'ai vécu dans la diagonale du vide, dans un patelin qui avait quand-même le passage du bus scolaire et même -grand luxe- du bus de ville.J'étais donc tous les jours à 6h50 dans le froid en train d'attendre un bus qui zigzaguait dans la cambrousse pendant 40 minutes avant de nous déposer à la gare routière. Il faisait toujours nuit .
Ensuite c'était l'enchaînement de 8 a 17-18 selon la journée avec la petite heure de pause pour manger le midi.
Au retour, le soir, je ne rentrais pas avant 19h30 sachant que le bus de ville passait toutes les 2 heures et qu'il n'y avait pas de scolaire le soir.
Si j'avais été un bon élève j'aurai recraché 2 heures jusqu'à 21h30 pour bosser les nombreux devoirs du lendemain, et je me serais couché à 22h pour être sûr d'avoir mes 8h réglementaires (qui n'étaient de toutes façons pas assez pour moi)
Bref je me suis progressivement transformé en zombie dépressif, je finissais par taper des sommes en cours avant de me faire réveiller par une pique du prof et un renvoi chez le CPE. CPE qui était le premier a harceler mes parents d'appels et de SMS. Parents qui vivaient à 400 bornes et ne voulaient plus entendre parler de moi
En y repensant, voir un psy a cette époque aurait peut être pu me faire du bien, mais personne ne me l'a proposé. Par contre ils étaient toujours au garde à vous pour m'apporter ma liste d'absences à justifier ou pour me rappeler que je n'irai nulle part si je n'acceptais pas de larbiner sur leurs exos après 10h loin de mon foyer de substitution douilletA la fin j'étais tellement accablé par la fatigue et le manque de lumière que je devenais incohérent et lent mentalement, j'avais des migraines et des douleurs au ventre tout le temps.
J'ai naturellement fini par sécher de plus en plus et qu'est-ce que c'était bon d'en profiter pour se balader en ville, aller trainer au bord de l'eau ou juste bouquiner un peu dans une église vide pendant qu'il pleut
Déjà j'avais du temps pour moi, du temps pour penser tout simplement, et puis même du temps pour apprécier la ville où j'avais été fraîchement débarqué en solo, chose que je n'aurais jamais eu le temps de faire si j'étais un élève sérieux. Je crois que j'ai plus appris en tapant la discute avec des passants ou en me posant dans les parcs avec les petits bouquins qu'en trois trimestres de littérature convenue et de philo absconse
Je ne regrette pas une seule heure passée dehors tellement l'ambiance en cours était oppressante, entre les profs de mon vieux lycée de province autoconvaincus de former la future élite de la France dans laquelle je faisais tâche, les 2 3 notables qui se comportaient avec nous comme si on était leurs serfs et les pnj de classe moyenne dans leurs sillages prêts à tout pour se faire bien voir des autres alors que c'était d'immenses paillassons qui souhaitaient plus que tout ressembler aux deux catégories de personnes ci dessus, qui les méprisaient âprement
En plus de tout ça j'avais très peu d'argent, j'étais habillé en gros pauvre, toujours les mêmes fringues, et quand vous êtes dans le lycée des richous de la ville ça vous fiche direct
La morale de l'histoire, c'est que j'ai eu mon bac sans efforts (normal, vu qu'il est donné) et que je rentre en école d'ingé cette année alors que mes profs croyaient ça impossible à cause de mon absence de bac S, le Graal de l'excellence académique et de la finesse d'esprit
Avec du recul, je trouvais ça normal a l'époque d'être mis à l'écart parce que j'étais un mauvais élève, et je m'y étais adapté à ma façon. Mais en vrai, vous trouvez ça normal qu'une école publique enfonce à ce point un élève qui avait des difficultés extrascolaires ?
Si vous avez lu tout ça je vous remercie pour votre temps et votre attention les kheys sachez le
je prépare aussi mon pavé ça m'en a donné l'envie
Le 21 mai 2021 à 15:46:11 :
Le 21 mai 2021 à 15:45:03 BadHorsie a écrit :
Putain la REdpill sur la constance macabrehttps://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366197-risitas10.png je ne m'en remet pas.
le pire qui n'est pas indiqué par cette constante
reste que la répartition des notes et leurs proportions, est toujours la meme elle aussi
autrement dit y'a toujours à peu près le meme nombre de 16 sur 20, de 10, de 8 et de 17
NORMAL