Science = connaissance = gnose = religion
Pas prêt
Le 10 novembre 2022 à 20:46:49 :
Le 10 novembre 2022 à 20:45:51 Dystopisme a écrit :
J'ai également lu que le sang du Seigneur serait AB d'une configuration exceptionnelle. Analyse faite à partir de sang de reliques ou icônes.
Une qui m'a marqué est un sanglot de sang...Ouai je me souviens avoir lu un truc la dessus
C'est l'eucharistie qui s'est transformé lors d'une messe askiphttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/27/3/1625685400-01b61728-631c-4905-bbe9-90723134f92c.jpg
Je t'envois l'article en mp si tu veux. Le blogeur tient des réfutations anti-scientistes qui devraient te plaire.
Kheyou ton topic m'a ému
J'espère que le criminel soyeux réussira le dernier casse, la demoiselle
Comme les peuples des steppes ahi
Tout à fait
S'exposer au mal c'est en devenir l'enfant.
Plus on y est habitué (dans le ciné sous couvert de réalisme) plus on le laisse nous hanter.
C'est flagrant
14 - La souffrance est vu comme étant pire que le meurtre. Réponse de l'Eglise : étant donné qu'il y a un sens à l'existence et donc à la souffrance, elle est supportable. Tandis que le meutre est en particulier le suicide détruit tout. Et il est une double peine que de souffrir en se révoltant :
" L’idéologie du suicide affirme que la souffrance est plus terrible que le meurtre.
Le christianisme se différencie profondément à la fois du stoïcisme, du bouddhisme et de toutes les doctrines religieuses et philosophiques sur la question du sens des souffrances. Seul le christianisme enseigne aussi que la souffrance est supportable et a un sens. La souffrance serait insupportable si elle n’avait pas de sens. Mais le sens de la souffrance réside en cela qu’elle est le chemin de croix auquel nous invite le Sauveur du monde. Prends ta croix et suis-Moi. C’est précisément la conscience du chemin de la croix qu’est la vie qui rend la souffrance supportable. La révolte contre la souffrance rend la souffrance double : la personne ne souffre pas seulement des épreuves qui lui sont envoyées, mais aussi de sa révolte contre la souffrance. Car la croix est l’unique défense contre le suicide et la seule force qui peut lui être opposée. Chaque personne inclinant au suicide doit se signer d’un signe de croix, accepter la croix à l’intérieur de soi."
12 - Le suicide vu comme un raffinement par les Romains mais in fine n'était qu'un pis aller contre la souffrance, c'est-à-dire qu'ils faisaient preuve d'un manque de courage que les chrétiens sont appelés à garder :
"Dans le monde païen, antérieur au christianisme, la relation au suicide était différente. Le suicide était plus répandu parmi les sauvages qu’il est d’usage de le penser. Les Romains soit se montraient indifférents à la question du suicide, soit approuvaient celui-ci. Pour Sénèque, représentant de la philosophie stoïcienne que l’on considère être le sommet de la conscience morale romaine et être proche du christianisme, le suicide était possible. Les Romains idéalisaient et anoblissaient celui-ci. À l’époque de l’empire, il devint une preuve de raffinement. Mais cela signifie que le sens positif de la vie s’était perdu ou n’avait pas été trouvé. Épicuriens comme stoïciens avaient lutté avec les souffrances de la vie et essayé d’élaborer une autodéfense intérieure, l’absence de passions. Mais le stoïcisme, une morale naturelle très élevée selon son point de vue, craint les souffrances et s’y dérobe. La possibilité du suicide est une consolation quand toutes les autres consolations ont été employées. Les âmes délicates, souffrant de la rudesse de la vie, ayant perdu la foi en un sens objectif de la vie, sont parfois enclines à idéaliser le suicide comme un acte noble, comme une sortie noble du monde. Mais cela n’est pas un état religieux et chrétien de l’âme.
13 - La conséquence du triomphe de la psychologie du suicide est l'annihilation de la vie :
"Au xixe siècle déjà, le pessimisme de Schopenhauer mène au suicide universel, à l’extinction de la volonté universelle de vivre, qui engendre tourment et souffrance. Il invite au non-être, au nirvana. Mais la question individuelle du suicide s’y émousse et y perd de son tranchant. Schopenhauer, qui était proche du bouddhisme, craint lui aussi les souffrances et souhaite y échapper. Seul le christianisme affirme le courage face aux souffrances et le sens de la souffrance, la signification de la Croix. C’est pourquoi le christianisme est la religion la plus courageuse."
11 - Le principe de propriété romain du ius abutendi (droit d'abuser) est erroné en soi car il contrevient au bien. D'autant plus s'il est appliqué à l'homme :
"Le principe du droit absolu de la propriété privée est d’ailleurs un principe erroné. La conception romaine du droit de propriété n’est pas une conception chrétienne. La formule classique de la conception romaine du droit de la propriété privée stipule : dominium est jus utendi, fruendi, abutendi re sua quatenus juris ratio patitur, ce qui signifie que la propriété est non seulement le droit d’user d’un objet, mais aussi d’en abuser, d’en faire ce que bon nous semble. Mais le droit absolu de propriété n’existe pas sur les choses, sur les objets inanimés appartenant à la personne."
Le 09 novembre 2022 à 12:56:21 :
Le suicidaire est optimiste car il pense être plus heureux après sa morthttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png
Il ne cherche pas à être plus heureux, il cherche à éviter la souffrance. C'est plus une approche négative que positive. Pourquoi ne s'astreint-il pas à l'ascèse ou à l'étude pour y trouver le bonheur ?
Non il se résous dans un instant de pur orgueil à s'enlever la souffrance qui lui a été "donné". C'est une illusion !
Le 09 novembre 2022 à 12:56:04 :
j'ai lu, y a des choses intéressantes, perso j'aime ma life sans soucis, c'est plus l'orientation que la société prend qui me mine mais vu que j'ai mon petit jardin, je le vis bien !par cotnre ma reflexion m'a amené à penser que le suicide était plutôt la "liberté ultime".
en effet personne ne choisit de naitre et de vivre, seul la mort est certaine et on ne sait pas ce qu'il y a après (dailleurs je pense plus qu'il n'y a rien après, tel un sommeil sans rêve). du coup quoi de plus libre que de mettre fin à ses jours soi même ?
tu parle d'égoisme dans le titre (bien que tu es avoué que c'était pour attirer les gens), mais pour moi c'est les gens qui n'accepte pas que la personne ait mis fin à ses jours qui sont égoiste.
car ils sont triste non pas pour toi, mais pour le manque que cela leur donne.mieux vaut il vivre à genoux ou mourir debout (de son propre chef ou autre) ?
chacun aura sa propre réponse.
Questionnement intéressant !
Dans le bouquin il aborde cette question au travers des Romains. Les généraux qui se suicidaient lors de défaites par orgeuil. Je ne l'ai pas relevé. Je vais chercher sa réponse.
Pour ma part je n'y vois absolument aucune liberté car la mort enferme l'âme et la libère pas comme le Christ avec le péché.
Par le sacrifice de la Croix le Christ a racheté notre péché originel et nous a permis de renouer avec Dieu.
Ainsi nous sommes libres de le suivre et ne pas se rendre esclaves des attraits de ce monde.
La liberté de choix est déjà là celle de suivre le Bien ! Pas de choisir une horreur dans la mort qui est éternelle souffrance !
Le 09 novembre 2022 à 12:41:05 :
Personne va lire
Ca ne t'intéresse pas ?
Pourtant je nous trouve bien limité lorsque nous faisons face au désespoir des kheyous...
Ceci pourrait nous aider...
Titre provocateur à dessein
En réponse aux multiples appels à l'aide des gens de ce forum, je présente une approche réflexive du suicide. Celle de Nicolaï Berdiaev.
Je vous partage en 10 points mes notes et citations de ce livre d'un soi disant orthodoxe mais qui a l'avantage de mettrez en lumière la nature psychologique du suicide : un orgueil malheureux
Le suicide de Nicolaï Berdiaev :
1 - Le sens de la souffrance :
"C’est moins la souffrance que l’humain ne peut pas supporter que l’absence de sens de la souffrance."
2 - Le suicide est multiple dans ses raisons (amour, pouvoir, souffrance, désespoir etc) mais il montre le caractère égocentrique de la personne. Il manque d'amour car chez son prochain "il répand la mort". Peu importe si ma famille est brisée, MA souffrance est plus importante que le monde entier.
3 - Le cloisonnement de la personne en proie à la volonté de suicide est comme enfermé dans un espace clos remplis de ténèbres. Pis il est enfermé dans un espace fermé dans un instant imaginé comme éternel. Le suicide est une sorte d'extériorisation :
"C’est en ceci que réside le grand mystère et le paradoxe du temps [dans le suicide] : toute l’éternité peut être absorbée dans un instant, et les choses vécues à cet instant semblent emplir tout l’être. Jusqu’à ce moment terrible, il y avait chez la personne de l’espérance, et celle-ci aurait peut-être pu renaître à l’instant suivant ; mais elle a pris cet instant pour l’éternité et a décidé d’anéantir cette éternité, d’éteindre l’être.
La personne, au fond, ne désire jamais se tuer ; cela serait d’ailleurs impossible, puisqu’elle appartient à l’éternité : elle veut seulement anéantir un instant qu’elle confond avec l’éternité, elle veut anéantir tout l’être concentré dans un point précis,. et pour cet attentat contre l’éternité, elle en répond à l’éternité."
4 - La conscience de la faute (le péché originel) est plus forte (et salvatrice) que l'illusion de l'affront :
"La psychologie du suicide est une psychologie de l’affront, l’affront reproché à la vie, aux autres, au monde, à Dieu. Mais la psychologie de l’affront est une psychologie d’esclave. La psychologie de la faute lui est opposée, qui est la psychologie de l’être libre et responsable. Dans la conscience de la faute se manifeste une force plus grande que dans la conscience de l’affront."
5 - Le suicidaire n'aimerait pas la vie. Faux, car il souhaite tellement le bien matériel qu'il est prêt à se retirer la vie s'il n'en dispose pas :
" Superficiellement, le suicide peut donner l’impression d’une perte du moindre goût pour la vie terrestre, d’un renoncement définitif à elle. Mais ce n’est pas le cas en réalité. Le suicide est dans la majorité des cas un genre particulier de manifestation d’un amour trouble pour la vie terrestre et ses biens. Le suicidaire est quelqu’un qui a perdu tout espoir que les biens de la vie puissent lui être accordés. Il déteste sa vie malheureuse et dénuée de sens, mais pas la vie terrestre en général, pas les biens de la vie en général. Il aurait préféré une vie terrestre plus heureuse et plus sensée, mais désespère de la possibilité de celle-ci. [...]
Pour la psychologie du suicide, c’est précisément les choses temporaires qui deviennent éternelles, car les choses éternelles ont disparu : c’est précisément la vie terrestre et ses biens qui forment l’unique vie existante ; et il n’y a aucune autre vie."
6 - L'espoir de la vie éternelle en la vie spirituelle éteint la volonté de suicide :
"Lorsque quelqu’un est pénétré profondément et vivement de la pensée que la vie dans ce monde, à cette époque, n’est pas unique et définitive, qu’il y a une vie autre, supérieure et éternelle, la pensée ne lui vient jamais d’en finir avec lui-même. Se présente alors devant lui une tâche sans fin d’enracinement dans l’éternité, d’ascension spirituelle, de libération du pouvoir mauvais, malheureux et absurde de la vie du monde. [...]
Surmonter la volonté de se suicider signifie surmonter le pouvoir du « monde » sur son destin."
7 - Il faut vouloir se sacrifier pour les autres pour en sortir :
" Mais l’orientation égocentrique est et a toujours été la source de la servitude."
8 - L'humilité devant le fardeau de la vie qui génère
" L’acceptation volontaire de la mort est en même temps une acceptation de la croix qu’est la vie. Et la mort est l’ultime croix. Le suicidaire, dans la majorité des cas, pense que sa croix est plus lourde que la croix des autres. Mais personne ne peut décider quelle croix est la plus lourde. Il n’y a là aucun critère objectif de comparaison. Chacun a sa croix particulière, différente de celle d’un autre. Le suicide est non seulement une relation erronée et coupable à la vie, mais aussi une relation erronée et coupable à la mort."
9 - L'enracinement dans la vie prépare la mort - son contraire : la destruction de la vie détruit la mort :
" La personne doit, au fond, se préparer toute sa vie à la mort ; et le fait qu’elle soit prête ou non à mourir déterminent l’importance et la qualité des accomplissements de sa vie.
Se préparer à la mort ne signifie aucunement mourir, affaiblir et anéantir sa vie : au contraire, il s’agit d’élever sa vie, de l’implanter dans l’éternité."
10 - La sacrifice du Christ a pour objet la liberté contre au péché :
" Et la psychologie du suicide n’est pas du tout une psychologie du sacrifice expiatoire. Celui-ci est fondé sur la liberté ; et le suicidaire ignore la liberté, car il n’a pas vaincu le monde mais est vaincu par lui. Le Christ a surmonté le monde et a préparé la voie au triomphe universel sur la mort et à la résurrection. Le sacrifice volontaire à la croix est la voie vers la vie éternelle. Le suicide n’est que la voie vers le trépas éternel, il refuse la résurrection. "