Le 11 juillet 2017 à 23:32:34 ramassegraines a écrit :
Quelle prose
Hélas l.ARE n'est pas éternelle ...
Hélas.
Le 11 juillet 2017 à 23:37:03 VapormaxCDG a écrit :
bien écrit le prolo
C'est du premier jet. Sans prétention aucune.
Le 11 juillet 2017 à 23:36:00 phenomega a écrit :
Par contre quand tu retombera au RSA tu pourra oublier les Montbazillac et autres produits "confort"
Triste mais vrai.
Le 11 juillet 2017 à 23:34:40 SiR4l4 a écrit :
Autre question, comment fais-tu pour te payer un resto, du vin blanc ect..
C'est pas tous les jours pâte au beurre?
J'ai de côté une belle somme + chômage + intérim très occasionnel (disons le franchement TRÈS TRÈS occasionnel)
Le 11 juillet 2017 à 23:29:20 SiR4l4 a écrit :
Je t'avais traité de dechet sur un de tes topics.
Mais si c'est ça ta journée,respect.
C'est comme ca que se déroule mes journées, oui. Merci.
Le 11 juillet 2017 à 23:26:31 carmelo77777 a écrit :
8h - 19h30 boulot avec des pauses forumla tristesse
La réussite, qu'ils diront
Le 11 juillet 2017 à 23:24:56 JacksonChirac a écrit :
8h - 19h30 boulot avec des pauses forum
20h-22h ciné avec des potes
22H30 petit fifa avec kevin
23h branletteEt maintenant session Tinder
J'en reste pantois
10h: Reveil en douceur avec le solo au piano S.199 Nuages gris (Trübe Wolken) de Franz Liszt
10h15: Je presse mon café péruvien corsé et fruité acheté directement chez le torréfacteur, à l'eau de source, of course. Accompagné de ses craquinettes sans gluten et de son miel de chataignier doux d'apiculteurs locaux
10h45: Je profite des premiers rayons de soleil nordique de la journée pour prendre une grande bouffée d'air sur mon balcon
11h10: Je démarre la BMW Série 3 intérieur cuir crème. Le doux moteur me berce, j'enclenche la boite automatique M DKG à double embrayage. Direction la salle de fitness.
11h30: J'arrive à la salle. Parking presque vide, salle vide. Une fois de plus mes horaires de privilégié me permettront de ne pas me mélanger à l'infâme plèbe des salariés et autres retraités attendant la mort telle une ultime délivrance après une vie d’infamie.
13h: Après un entrainement intensif de ma musculature sèche et nerveuse, je me douche en n'oubliant pas d'appliquer sur mon visage un onguent hydratant bio issus d'un savant mélange de noix de macadamia, d'huile d'olive, de beurre de karité et d'algues vertes, reconnues pour leurs actions anti-age.
13h30: Je déjeune dans un petit bistro, j'opte pour une saladine de crevettes norvégiennes et sa salade fraicheur 100% bio. Je l'accompagne d'une eau gazeuse italienne minéralisée.
14h: Première date Tinder de la journée. Ma chemise business KENZO, élégante mais sobre, accompagnée de mes TODS font leur petit effet au premier regard. Nous nous installons à la table d'une terrasse atypique, bien que quelque peu touristique. Je sélectionne un vin blanc moelleux grand cru, sucré et fruité, les femmes en raffolent.
16h: La discussion prend fin, elle m'invite chez elle afin de me présenter ses toiles, c'est une artiste. Je refuse, rétorquant que j'ai encore pas mal de boulot qui m'attend à mon bureau. C'est faux, j'ai une seconde date à l'autre bout de la ville.
16h30: J'arrive au point de rendez-vous de ma seconde prétendante. Elle est charmante, 1m70, brune, fine, gros seins, fessier musclé, c'est une sportive. Je lui propose une petite balade dans l'un des parcs renommés de la ville, car elle vient de l'autre bout de la France.
17h30: Je l'embrasse sur un banc.
17h45: Nous échangeons nos numéros. Nous nous reverrons le lendemain à son domicile afin d'ouvrir une bouteille de vin. J'ai bon gout en ce qui concerne l’œnologie, j'accepte.
18h30: De retour à mon domicile, j'enfile ma paire d'ASICS afin d'effectuer un sobre footing de 8km. Le corps est une machine qui se doit d'être entretenue à la perfection.
19h10: Las, je passe sous la douche avant d'entamer les préparatifs de l'une de mes plus grandes réussites culinaires: une cassolette de poissons d'eau douce accompagné de son risotto et de ses asperges à la flamande.
20h15: Après un succulent repas, et une fois la vaisselle enfournée dans mon nouveau lave-vaisselle MIELE, « Deutsche Qualität », entièrement financé par les impôts prélevés à la source des forçats du salariat, je prépare un thé OOLONG et une madeleine artisanale à la fleur d'oranger en guise de digestif. Quel bonheur.
21h: Je passe en revue mes mails, j'envoie un CV et une lettre de motivation préétablie afin d'éviter tout ennui avec les sous-fifres de Pole Emploi. Il s'agit de ma seule contrainte de la journée, elle dure 15 minutes, je la trouve terriblement longue et interminable. Je me rapelle qu'il s'agit la du prix de la liberté. Tout s'obtient avec effort, je suis JEUNE et DYNAMIQUE.
22h: J'ouvre firefox, entame mes 2 heures réglementaires sur le 18-25 afin de conseiller mes "petits" du forum et puis, dans le but d'éveiller les consciences, je posterai quelques topics retraçant mon quotidien d'homme libéré du goulag. L'allégorie de la caverne de Platon n'a qu'a bien se tenir.
Et toi?
Le 20 juin 2017 à 00:01:47 Rysytas a écrit :
Déjà, commencez par vous satisfaire de ce que vous avez au lieu de pleurer. En fait, il faut connaître la VRAIE MERDE pour apprécier les choses qui vous paraissent normales alors que finalement c'est un luxe (la santé physique & mentale, la sécurité, un toit, à manger et à boire chaque jour).
Faites 1 stage de survie dans la nature, un stage d'1 semaine , et après vous vous rendrez compte de ce que c'est de pouvoir boire à volonté, manger à volonté (presque), dormir confortablement...
Vous vous êtes juste installés dans une routine qui vous tue phychogiquement certes mais qui vous apporte beaucoup plus que vous ne le pensez.Essayez de voir le positif bordel. La SANTÉ PHYSIQUE, quand vous l'avez, théoriquement la santé mentale suit mais pour ca il faut être conscient que la santé est un capital.
C'est un fois qu'on perd quelquechose de précieux qu'on se rend compte de sa valeur.Parfois moi aussi le taf me soule, les collègues pareil (l'obligation de parler dans cette société bordel, je déteste ça "il fait beau aujourd'hui " "ah oui oui", surtout avec ceux avec qui j'ai rien en commun).
Mais bon je relativise, je prend de la hauteur...
Quand je vois que j'ai mes 2 bras, mais 2 jambes, mes 2 yeux, contrairement à certains qui galèrent chaque jour avec leur fauteuil ou autre. Ou genre ceux qui ont un handicap comme le NANISME.Au lieu de voir la bouteille à moitié vide, voyez la à moitié pleine....
Après voilà la vie sur Terre c'est pas le paradis.
On est bridés par nos besoins. On doit boire, manger, dormir. Ce qui implique de galérer dans un certains sens, on est emprisonnés dans un corpsAprès ya la loi de la jungle, c'est le plus fort qui te bouffe. Si certains préfèrent ça, pourquoi pas, mais se faire bouffer la jambe par un crocodile ou se faire attaquer par des insectes à longueur de journée non merci
BIENVENUE SUR TERRE
même si c'est un peu cliché, ca m'a fait plaisir de te lire et ca me redonne un peu d'espoir
Le 19 juin 2017 à 23:56:47 Toutanmacron a écrit :
C'est exclusivement de votre faute.Par manque de confiance en vous, vous vous échinez à vous orienter dans ce que le tertiaire a pondu de plus abject (marketing, pub, banque,etc) et vous vous préparez à fréquenter des jeunes dynamiques et des catins arrivistes à post-it colorés et à photos de leurs gosses en noir et blanc sur le bureau en sachant pertinemment que ce n'est pas l'atmosphère qui vous sied.Optez pour des vrais métiers où vous trouverez proportionnellement davantage de vrais êtres humains (dans l'artisanat notamment) et ça ira beaucoup mieux que la névrose que vous vous apprêtez à traîner pour les quarante prochaines années.
t'a entiérement raison, je regrette totalement mes choix, le tertiaire c'est l'enfer
Vous pensez qu'on fait semblant d'en arriver la?
Quand un jour sur trois t'es au bord du suicide en rentrant, que tu comptes les minutes qui passent en attendant le moment de te barrer
que chaque matin tu pries pour rejoindre ton poste en croisant personne parce que t'a pas envie,enfin t'a plus envie, de faire le moindre effort social et de te forcer à sourire
que t'es déprimé, que t'a fais des études plein d'espoir pour te rendre compte que ta passion est stérile sur le plan du salariat, que t'es just eun putain d'executant ultra qualifié mais rien de plus rien de moins
que tous les anciens de la boite font 15 ans de plus que leur age en échange d'un très bon salaire certes
que t'étais le sportif de référence de ton entourage et qu'en deux ans de salariat t'es devenu un putain d'alcoolo parce que t'a plus la force de rien, de croire en ce que tu fais ou de trouver la motiv de te donner dans le sport
que dormir n'est qu'un acte de repos afin d'être productif le jour d'après
Le 19 juin 2017 à 23:29:12 drgx a écrit :
Va falloir grandirVos parents vous ont jamais dit de faire un métier qui vous plaît ? A moins de gagner au loto ou être issue de la bourgeoisie on échappe pas à notre devoir de citoyen
le métier qui te plait quand tu vas devenir adulte mon ami tu vas te rendre compte qu'entre le salariat et l'image que t'en a durant les études, c'est très très différent
puis se taper des projets de clochard tant que t'es junior
etre "le petit nouveau" pendant 5 ans
qu'on te parle en langage de l'entreprise avec de l'anglais, des mots techniques pour faire hype, putain j'avais juste envie de les tuer
les bobo GRH qui te font du brainstorming et de la gestion à l'américaine
le moment de cohésion sociale le vendredi matin ou chacun so ntour apporte des croissants
ce ramassis de fausseté et de mensonge, d'hypocrite
Le 19 juin 2017 à 23:27:12 WaqzIII a écrit :
Mais socialisez, faites un effort même si vous avez rien en commun bordelC'est ton taf, tu l'aimes ou tu dégages, y a aucun intérêt de faire ce que t'aimes pas si à côté tu peux faire ce qui te plaît. En temps normal je raisonne en fric mais je préférerais limite un taf qui me plaît vraiment payé au SMIC qu'un taff de merde payé 2000
À toi de faire ton choix. Implique toi dans la vie de ton entreprise, essaie d'être le plus productif non? Et commence pas les antidépresseurs, quand tu vois que ça aide pas les gens, ils finissent par toujours déprimer et faire la gueule
"implique toi dans la vie de ton entreprise " qu'il dit
Je m'applique déjà dans ma vie à la gérer correctement
Le 19 juin 2017 à 23:25:12 Loubard101 a écrit :
Le 19 juin 2017 à 23:21:02 ChomeurDuNord a écrit :
Le 19 juin 2017 à 23:17:30 TheWhiteEagle a écrit :
J'ai bosser 3 ans et là je n'ai pu de quoi vivre je vais devoir raller bosser et je m'en rend malade rien qu'à l'idée d'y penser ..pareil, je dois y retourner dans l'année parce que la les 25.000e que j'avais mis de côté ont disparus et que je suis pas prêt psychologiquement à vivre comme un SDF
pas le choix, va falloir repartir pour 3 ans minimum
Tu penses pouvoir retrouver un travail, que quelqu'un voudra bien de toi après tout ce temps ?
métier technique en pénurie, quand je m'inscris en intérim je trouve un taff le jour même
et puis j'ai encore de bonne compétence, je bosse en réalité de temps à autre quelque semaines pour retenter mais ..je reviens vite à la réalité
Le 19 juin 2017 à 23:24:39 comptejvcom2 a écrit :
Je suis pas fan de mon travail, mais bon je suis payé 6,5k Chf alors je suis content
en suisse ca vaut clairement la peine de fermer sa gueule et de subir, pas en France. Pas pour une qualité de vie à peine supérieur à celle que j'ai eu ces dernières années au chomage
Le 19 juin 2017 à 23:17:30 TheWhiteEagle a écrit :
J'ai bosser 3 ans et là je n'ai pu de quoi vivre je vais devoir raller bosser et je m'en rend malade rien qu'à l'idée d'y penser ..
pareil, je dois y retourner dans l'année parce que la les 25.000e que j'avais mis de côté ont disparus et que je suis pas prêt psychologiquement à vivre comme un SDF
pas le choix, va falloir repartir pour 3 ans minimum
Le 19 juin 2017 à 23:12:09 Morphissou a écrit :
Le 19 juin 2017 à 23:11:10 ChomeurDuNord a écrit :
J'ai bac +3, j'ai bossé 2 ans depuis je suis au chomage enfin RSA vu qu'on me l'a supprimer il y a quelque annéesj'ai 28 ans maintenant, et plus le temps passe plius je me rends compte que je suis totalement isolé et incapable de me réinserer dans le monde professionnel , j'ai vecu exactement la meme chose que toi l'auteur
pourtant le métier en soit est sympa mais tout ce qui l'entoure me donne la nausée
des fois en allant bosser , je devenais tellement dingue, je faisais n'importe quoi en bagnole en espérant faire un accident et avoir un arrêt maladie, je fleurtais réellement avec la mort
quand j'y allais en train des fois je me tapais la tete contre le siege avant pendant plusieurs dizaines de minutes telleent ca me rendais dingue
j'allais au toilette, je pensais à me suicider ou à frapper mes collégues
au final j'ai été grillé en train de peter le splombs j'ai du mexpliquer à mon supérieur et j'ai pris arret maladie d'un mois + abandon de poste
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366648-risitas115.png depuis, incapable de retourner bosser sauf quelque semaines, faire semblant de vouloir pour me rapeller de pourquoi j'ai arrêter
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/22/1496492245-jesusperplex4.png Y'a quoi qui te faisait péter les plombs concrètementhttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/22/1496492245-jesusperplex4.png
Les fausses relations, les collégues soumis tenus par les couilles à cause de leur prêt + leur gosse + leur bagnole , l'ambiance générale qui est un concours de lechage de cul du supérieur, le manque d'humanité, les tâches qui sont à 1000 lieux de ce qu'on t'a fais miroiter en cours, les horaires ,le manque de sommeil, le fait de perdre du temps à gagner sa vie, au final j'avais un bon salaire (environ 2100e par mois ) mais putain j'en faisais rien, j'avais jamais de tmeps pour moi, j'achetais n'importe quoi, j'ai failli tomber dans l'alcoolisme tellement je picolais tout les soirs pour oublier le lendemain, ca m'oppressais totalement c'est indescriptible comme sensation
quitter le taff à 16h, 1h30 de trajet avec les moutons dans les embouteillages ou les transports en commun, devoir cuisiner, manger, nettoyer, douche, dormir car tu te leves tôt
le vendredi qui se résume à tenter d'oublier la semaine passée et celle qui va venir jusqu'au prochaine vacance
et se dire que t'en à minimum pour 40 ans
faire le blabla à la pause 10h alors que c'est un concours de "qui à la plus grosse", "ah moi j'ai fais ceci" "ah tu devrais faire comme moi" "ah cest de la merde l'idée de X"
bref le salariat c'est le stade le plus bas de l'humanité