J'veux bien admettre que certaines personnes ont des vies abominables, peu importe les raisons et la situation de la personne, que ce soit corporel ou psychologique, issu de son environnement ou le pure fruit de sa conscience intime
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Mais bon quoi qu'il arrive t'as toujours la porte de sortie, le Joker, le "cheatcode" du suicide qui te permet de mettre fin à la partie comme bon te semble et comme tu veux. Cette liberté totale rend du coup la challenge pratiquement nulle, y'a pas à se casser le cul si t'en as marre tu éteins tout et basta'.
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Non vraiment ceux qui sont à plaindre, c'est par exemple les prisonniers dans des cellules haute sécurité sans aucun moyen de mettre fin à ses jours. Ou bien le fou en hopital psychatrique qui voudrait que ça s'arrête mais qui est bloqué dans sa camisole. Ou encore l'accidenté grave qui se réveille paraplégique ou incapable de bougé, alimenté par une paille, et qui pleure en voulant mourir mais tout un cortège médical et technologique va veiller à ce que ça n'arrive pas.
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Eux sont vraiment les plus malheureux de la Terre. Parce que même au plus profond des enfers qu'ils ont l’impression d'habiter, ils n'ont aucune échappatoire, le calvaire peut durer des années, des années avant une mort naturelle par vieillesse.
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Mais nous on est là, libres comme le vent, un million d'objets et de moyens de mettre fin à ses jours, personne pour nous entraver physiquement, seulement notre conscience face au mal qu'on peut faire en mourant ainsi à des gens qui tiennent à nous.
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Moralement c'est très discutable de mettre fin à ses jours, vu le mal qu'on peut faire à une mère, un père, un frère, une soeur, un amis, une femme, des enfants etc...les chaînes qui nous entravent dans le passage à l'acte ne sont pas faites d'acier mais d'amour
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Mais TECHNIQUEMENT , à part les cas cités plus haut on peut mourir quand on le souhaite avec de la façon qu'on veut, enfin pour le commun des forumeurs par exemple c'est le cas.
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Moi personnellement ça me soulage énormément d'y penser. Face à mes hontes, mes échecs, mes inaptitudes etc... Après tout, si à un moment ça me saoul je met sur OFF. J'ai le choix. Par ce choix je suis libre, tellement libre. Disposer de sa vie dissipe pas mal d'entraves, donne de la confiance en soit et un certain pouvoir. Paradoxalement, ça donne de l'espoir, ça donne envie de faire des choses. Car bon tant que les choses que tu fais n'entraînent pas des cas d'incapacité d'accès à la mise à mort (tant que t'es pas en prison, interné ou alité dépendant du corps médical), bah c'est free party, c'est open bar, chaque seconde peut contenir un monde, une joie, de la beauté, et tout ça c'est cadeau si t'en as marre tu meurs, pas besoin de traîner en souffrances si t'as pas envie. Libre de tester, d'espérer et de s'enivrer de vie à l'infini jusqu'à choisir d'y mettre fin quand on le souhaite. Une vie de roi, une vie de dieu ?
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Pour conclure, je citerai la Piraterie :
Le fameux drapeau pirate à tête de mort et tibias croisés, le Jolly Roger, est également un exemple de memento mori. Pour les pirates et flibustiers, cette notion de mort était, paradoxalement, un hommage à la vie et non pas une idolâtrie de la mort : puisque nous allons mourir, hâtons-nous de vivre et, surtout, de vivre bien !
Le pirate Bartholomew Roberts résumait ainsi sa philosophie : « Qu'obtient-on par un travail honnête ? De maigres rations, de bas salaires et un dur labeur. Chez nous, c'est l'abondance jusqu'à plus faim, le plaisir et les aises, la liberté et la puissance ; comment balancer si l'on fait le compte, quand tout ce qu'on risque dans le pire des cas, c'est la triste mine que l'on fait au bout de la corde. Une existence courte mais bonne sera ma devise.
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