Messages de BilderbergExit

Les Troyens sont joyeux. Il suffit de faire rentrer le cheval dans la ville pour se venger de leurs ennemis qui leur ont causé tant de souffrances. Cassandre, une des filles de Priam, qui a le don de connaître l'avenir leur prédit d'énormes catastrophes si le cheval rentre dans la ville.

Personne ne la croit et le cheval entre dans la ville. La nuit tombe, les Troyens vont se coucher. Sinon s'approche du cheval frappe sur une de ses pattes. Aussitôt, une trappe s'ouvre sous le ventre de l’animal et des dizaines de guerriers Grecs en sortent. Guidés par Sinon, ils entrent dans la ville, se débarrassent des sentinelles et ouvrent les portes.

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C'est qui benzema, il a fait quoi bmg ?
Je pense que
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GR
Résumé :
C'est la Palestine qui a commencé.
BHL veut que la France se range du coté de la très grande démocratie qu'est Israel.
Il faut lutter contre le tremblement de terre du RN et faire barrage. :noel:

Le 14 mai 2021 à 20:55:05 :
Vu comment tu interprètes le sondage je pense que tu n'as pas le bac non plus

C'est expliqué dans la source. https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2021/04/Focus-213-1988-2021-trente-ans-de-metamorphose-de-lelectorat-frontiste.pdf

Dans plusieurs de ses livres, Emmanuel Todd2
insiste à juste titre sur un phénomène majeur qu’il appelle la
modification de la stratification éducative. A partir des années 1970-80 aux Etats-Unis et à partir des années
1980-90 en France, la proportion de jeunes obtenant le Bac puis poursuivant des études supérieures a
considérablement augmentée. Mécaniquement, et avec un temps de retard, la répartition de l’ensemble de
la population (et non pas seulement des jeunes) selon le niveau de diplôme s’en est trouvée profondément
modifiée, la proportion de bacheliers et de diplômés du supérieur devenant majoritaire. Les répercussions
culturelles et sociales de cette modification de la stratification éducative du pays sont immenses. Alors que le
fait de ne pas disposer du Bac était la norme (au sens statistique du terme) dans la France des années 1980,
le non bachelier est aujourd’hui minoritaire. De la même façon, avoir le Bac dans les années 1980 constituait
un marqueur socioculturel valorisé, alors que c’est aujourd’hui souvent le minimum requis. Sur le marché du
travail, les non-bacheliers et les simples bacheliers avaient accès à de nombreux emplois il y a une quarantaine
d’années alors que l’univers des possibles s’est considérablement réduit aujourd’hui, ces populations étant
cantonnées aux métiers les moins valorisés et les moins rémunérés.
Dans ce contexte, on devine que la modification de la stratification éducative allait également avoir une
traduction politique. C’est précisément ce qui s’est passé avec le FN, dont la mutation de la structure de
l’électorat porte les stigmates de cette révolution éducative s’étant déroulée au cours des dernières
décennies. Tout se passe en effet comme si le parti lepeniste avait progressivement capitalisé sur le
ressentiment et le sentiment de relégation culturelle et sociale des publics les moins diplômés au fur et à
mesure que le niveau éducatif moyen était rehaussé. A l’autre extrémité de la pyramide éducative, les plus
diplômés continuaient de jouir de situations professionnelles correctes ou confortables, incarnaient le sens de
l’histoire et leur vision du monde devenait hégémonique au sens gramscien du terme, quand celle des groupes
les moins diplômés était marginalisée.

En plus d’une situation sociale plutôt favorisée, les rendant moins enclins à voter pour le FN/RN, les plus
diplômés ont suivi plusieurs d’années d’études supérieures au cours desquelles ils ont souvent évolué dans un
bain culturel et idéologique valorisant l’altérité, l’ouverture au monde et rejetant les postures d’autorité. Plus
longtemps immergés dans ce bain culturel que les personnes n’ayant pas suivi d’études supérieures, les plus
diplômés ont développé un habitus, pour reprendre un concept de Pierre Bourdieu, les rendant très
imperméables au vote frontiste3
. De fait, contre le montre le graphique de synthèse suivant, en un peu plus
de 30 ans, le vote Le Pen n’a quasiment pas progressé auprès des personnes ayant un niveau supérieur à
Bac+2. La hausse a été modérée parmi les Bac+2, alors que le vote frontiste explosait parmi bacheliers et non
bacheliers, catégories perdantes de la nouvelle stratification éducative.

Comme par hasard le sondage va être ddb :).